Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 10 mai 2022
jacques Halbronn Théologie et "transhumanisme" problématique de la Création
Jacques Halbronn Théologie et « transhumanisme »: problématique de la Création
Le débat actuel autour du transhumanisme doit, selon nous, être resitué par rapport à l’astrologie. Nous dirons que nous vivons une époque qui nous permet de mieux comprendre le rôle des dieux dans l’histoire de notre Humanité car nous nous nous retrouvons peu ou prou dans une situation comparable à celle qui fut la leur, bien des millénaires en amont.
On aura compris que ces dieux ne correspondent pas à l’idée d’un Dieu créateur de l’Univers, à l’origine de toutes choses mais bien plutôt à des »fils de Dieu », terminologie récupérée par le christianisme. Or, le christianisme était à mi chemin, en quelque sorte, entre deux temps « créatifs ». Il est venu trop tard et trop tôt .
Il est venu trop tard parce que notre monde était déjà reformaté par ces « dieux » et trop tôt parce que le temps n’était pas encore venu d’instaurer une nouvelle Humanité, ce qui correspond davantage au transhumanisme dont il est question actuellement. (Intelligence Artificielle)
En tout état de cause, notre Humanité est déjà « transformée » par rapport à son animalité première et nous sommes déjà dans une forme de « transanimalité », ce dont témoigne l’astrologie en ce qu’elle n’est pas à la portée de notre Humanité et est donc l’oeuvre des dieux.
Par ailleurs, si l’on se référe au Livre de Jérémie (ch. XXXI, 31), les alliances qui y sont mentionnées sont déjà en place de longue date et par conséquent le christianisme n’annonce rien de nouveau mais reprend des textes dont il n’a pas su capter le sens, ce qui fait imploser la thèse de la préfiguration. En effet, d’ores et déjà, les deux alliances sont en vigueur, ce qui correspond à deux formes d’astrologie, l’une axée sur des périodes de 7 ans, l’autre sur le mouvement diurne, l’une laissant à l’Humanité, conduite par ses chefs, une certaine marge de manoeuvre, l’autre imposant un déterminisme subconscient auquel il n’est point possible d’échapper, ce qui rend inutile toute législation « externe », ce qui fonde et valide le libéralisme, voire l’anarchisme.
Le grand probléme du christianisme, pour l’historien des textes, est de ne pas avoir compris les textes qui sont censés l’annoncer et donc d’avoir inventé des narratifs sur des bases fausses tout comme les faussaires des Centuries, désireux de se conformer au passé ont choisi des textes controuvés, ce qui les déconsidére.
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