mercredi 27 juillet 2022

Jacques Halbronn L'impact astrologique se situe en milieu de phase.

Jacques Halbronn L'impact astrologique se situe en milieu de phase. Il semble qu'il existe un certain consensus dans le milieu astrologique, au nom de quelque exigence de précision, à vouloir que l'événement attendu, annoncé, prévu, se produise grosso modo au même moment et en tout cas dans l'année terrestre/solaire concernée. Un exemple qui aura marqué durablement les esprits concerne 1989, lorsque Saturne s'est conjoint à nouveau avec Saturne; cette fois au début du signe solsticial du capricorne, ce qui coincidait par ailleurs au passage de Saturne sur l'axe solsticial (en astrologie EXOLS) André Barbault avait en 1955 dans Défense et Illustration de l'Astrologie indiqué 1989 comme prenant la suite-36 ans après- de la conjonction des mêmes astres en 1953.. Et de fait, l'année 1989 fut marquée par des événements remarquables comme la chute du Mur de Berlin en novembre de cette année là. On peut certes supposer que si cela avait eu lieu au début de 1990; cela aurait été tout de même validé mais se pose la question de l'orbe prévisionnel qui doit être, semble -t-il, assez limité, aux yeux de la plupart des astrologues. Cependant, avec le recul, 1989 n'aura peut être pas été aussi décisif qu'on aura pus le croire au premier abord même si l'on comprend que l'on ait pu être marqué par les événements du moment. Entendons par là que le meilleur était à venir avec notamment l'effondrement de l'URSS en 1991, dont on a célébré récemment, le trentième anniversaire. Certes, il est toujours possible de déclarer que 1991 ne s'explique que par 1989 mais la causalité n'est pas si évidente ou nécessaire que cela et pour notre part, nous optons pour un certain climat avec un maximum d'effet au bout d'un certain temps, sans qu'il faille chercher une cause événementielle unique même si la cause proprement astrologique l'est. Autrement dit, il aurait été plus raisonnable de déclarer en 1989 qu'il faille s'attendre à des phénoménes plus remarquables encore à venir. Pour nous, c'est le milieu de la phase qui est central et ni le début ni la fin de la phase, ne serait-ce que ces deux poins extrémes se confondent avec la phase précédente et la phase suivante, ce qui est assez fâcheux. Le postulat de début de phase aura en effet entrainé à certains dysfonctionnements prévisionnels. C'est ainsi que la crise de Berlin et de Cuba (1961-62) n'aura pas été annoncée par Barbault même rétrospectivement. Le milieu de phase est la meilleur formule prévisionnelle en Astrologie EXOLS et en astrologie traditionnelle, il conviendrait probablement d'adopter une marge d'au moins un an pour que l'essai soit transformé sinon l'on risque d'annoncer prématurément la réalisation pleine et entière d'une prévision. Autrement dit une mauvaise appréciation d'un événement du fait que l'on n'aura pas su le mettre en perspective par rapport à ce qui va suivre ne sera pas du meilleur effet. On pense à la technique des mi-points de nos voisins allemands, ce qui va dans le sens de la recherche du juste milieu. JHB 26 07 22

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