Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 20 octobre 2022
Jacques Halbronn L'origine céleste de la diviision du cercle en 360 et des mois en 39 jours
jacques Halbronn L’origine céleste de la division du cercle en 360° et des mois en 30 jours
A l’occasion de notre débat avec Roger Hecquet autour du cycle de 15 ans, nous voudrions aborder la question des diviseurs du cercle et de l’année, sans oublier celle du Zodiaque. Nous entendons montrer que ce qui sous tend cette question est lié au binome Lune- Saturne avec la correspondance un jour pour un an. (28 jours et 28 ans)
Il est clair que la division du cercle en 360° est directement liée à la durée de l’année (anneau) en 365 jours et si l’on divise par 12, on en arrive à 30° par secteurs tant en jours qu’en degrés.. Le 12 est quant à lui lié au rapport Soleil-Lune, une année comportant grosso modo 12 conjonctions (nouvelles Lunes)
Autrement dit, la question des degrés est liée à celle des jours et des années et dépend des chiffres identiques de la Lune et de Saturne. Mais quand il est question d’années, c’est évidemment à Saturne qu’il faut se référer sauf à convenir d’une analogie jour/année, que l’o retrouve dans la Bible;(40 jours et 40 ans) comme le propose Dane Rydhyar (Astrologie Humaniste) lequel aura préféré parler de la lune (cycle de la lunaison) que de Saturne, ce qui ne l’empêche pas de recoirir à des périodes de 30 ans. En fait, aussi bien Hecquet que Rufhyar (alias Chenevière) ont éfé attentifs à des périodes respectivement de 15 et de 30 ans mais ils auront voulu en rendre compte chacun à sa manière, l’un en travaillant sur la division du cercle en 24 périodes de 15 ans (au lieu de 12 périodes de 30 ans), l’autre à partir de la position de la Lune, comme si le recours au cycle de Saturne leur avait posé probléme.
Essayons de comprendre à quoi tient un tel obstacle épistémologique. Il a du leur sembler problématique de conférer à Saturne un rôle déterminant, ce qui se concevait davantage pour les luminaires ou pour la structuration du cercle. En effet, trop se focaliser sur Saturne, c’était se mettre ipso facto en porte à faux avec les quatre autres planétes non luminaires, Mercure, Vénus, Mars et Jupiter. Or, nous avons montré que le dispositif des maitrises planétaires devait être abordé en distinguant les astres des extrémes, lune -soleil et Saturne, respectivement en cancer, lion, capricorne, verseau et le quatuor médiane, Mercure Vénus, Mars et Jupiter, le premier groupe étant celui des « prometteurs » et le second celui des « significateurs », en rappelant que les significateurs doivent etre fixes et les prometteurs mobiles, les prometteurs pointant successivement les significateurs (constellations, signes) Autrement dit, Saturne pouvait tout à fait être mobilisé au même titre que la Lune ou/et le Soleil.
En conclusion, on ne saurait être surpris de voir Hecquet retrouver le 15 lors de son approche du cercle, puisque le cercle a été subdivisé sur le modéle lunaro-saturnien,à base 30 (le modéle soli-lunaire étant à base 12). Mais il est clair qu’il nous faut impérativement nous servir de Saturne puisque naturellement Saturne, de par sa révolution, restitue des périodes de 30 ans et de 15 ans -(en rapport avec les 15 jours qui vont de la Nouvelle lune (conjonction) à la Pleine lune (opposition), ce qui évite tout un appareillage de directions assez opaque puisque ne correspondant pas à l’observation directe du ciel.
Le grand inconvénient de l’approche de Roger Hécquet, c’est qu’il ne dispose pas d’un systéme universel, avec le passage de Saturne d’une phase à l’autre- ce qui permet la prévision – mais se sert comme référence du thème natal, donnée à géométrie variable, ce qui n’est nullement nécessaire dans notre approche. Il est clair que toutes les divisions dont il se sert ont une origine lunaro-saturnienne et que ce serait prendre la cause pour la conséquence que de s’appuyer sur les dites divisions. Hecquet, comme Monsieur Jourdain avec la prose, pratique une astrologie saturnienne sans le savoir.
JHB 20 10 22
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