samedi 1 janvier 2022

Jacques Halbronn Le clivage Zodiaque-planétes chez André Barbault Le grand mérite de Barbault aura été de chercher à émanciper l'astrologie mondiale de l'astrologie individuelle en en faisant deux disciplines nettement distinctes, l'une axée sur la volonté de se connaitre, l'autre de comprendre le monde, ce qui correspondait à deux public aux motivations bien différentes. Il est clair que la plupart des gens qui sont venus à l'astrologie auront dans un premier mouvemet été inspirés par un "Connais toi toi même", ce qui rejoignait le cham psychologique alors que l'astrologie mondiale s'inscrit dans le champ socio-historique si ce n'est que son positionnement est moins familier et courant dans ce registre. Cela dit, il nous apparait que Barbault aura voulu trancher dans le vif en partant très tôt du principe selon lequel l'astrologie mondiale devait se délester autant que possible du référentiel zodiacal. Cela ne l'empêchera pas, dans les années cinquante, de labcer avec succés une collection zodiacale, aux Ed. du Seuil. Pour lui, il s'agissait de deux plans à mener parallélement. Au même moment, Barbault m (cf Défense et illustration de l'astrologie, Paris, Grasset, 1955). Le lieu du Zodiaque où une conjonction se tenait lui était parfaitement indifférent etil en sera de même, dix ans plus tard, quand il lancera son "indice cyclique" basé sur les interrelations enttre les 5 planétes les plus lentes, de Jupiter à Pluton. (Les astres et l'Histoire, Pauvert 1967) SElon nous, cette évacuation du référentiel zodiacal dans son Astrologie Mondiale aura été une erreur fatale qui viendra miner son travail jusqu'à sa mort en 2019 en le privant d'une boussole, d'un étalon. Pourtant en 1976, nous avions publié un ouvrage dont Barbault avait rendu compte dans sa revue L'Astrologue:: Clefs pour l'Astrologie. Ed Seghers. Nous y proposions une combinatoire planéte -axes équinoxiaux -solsticiaux au lieu d'une combinatoire planéte-Planéte. Comme dit Kepler, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain: une chose était de se délester des 12 signes du Zodiaque en Mondiale, une autre de ne pas se repérer sur les axes structirants du cycle des saisons. Barbaul était allé trop loin en ne décomposant pas suffisamment la genése du symbolisme zodiacal Certes, il lui restait les aspects, chers à Kepler, dont Barbault s'inspirait avec le carré, l'opposition et tutti quanti mais Barbault ne parvint pas à structurer son cycle Saturne-Neptune au delà de la conjonction et on le voit bien avec son disciple et collaborateur Yves Lenoble (à Astroflash) qui ne considére que les seules conjonctions, de 36 ans en 36 ans, sans même s'arrêter à mi chemin sur les oppositions. Entre 1989 et 2025, pas d'échéance à surveiller pour Lenoble! On aurait donc affaire au bout du compte, à une astrologie purement conjonctionnelle et l'indice cyclique reléve de cette même méthodologie, alors même que toute cyclicité exige de déterminer au minimuum une alternance de périodes, à l'instar du cycle des saisons sur lequel Barbault n'entendait pas s'appuyer, même analogiquement. On se retrouve ainsi avec une démarche prévisionnelle qui met sur le même plan une chose et son contraire et de même pour l'indice cyclique, l'opposition n'est plus qu'un aspect parmi d'autres alors qu'elle serait assimilable à une conjonction (cf la syzygie). C'est ce qui s'est passé avec l'année avancée de 1989 que Barbault, selon les circonstances a pu interpréter aussi bien comme la consécration de l'URSS que comme son effondrement (après coup) JHB 01 01 22

Aucun commentaire: