Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 28 janvier 2024
Jacques halbronn Epistémologie Faux et usage de faux : dieux peuples, prophéties, astrologies, Ecritures, langues etc
jacques halbronn Epistémologie. Faux et usage de faux : dieux, peuples, prophéties, astrologies, Ecritures, langues.
Ce ,n’est pas parce que tel savoir, tel discours, telle croyance est le fait d’une fabrication que cela n’existe pas. Ce serait trop simple si ce qui était faux s’autodétruisait à terme. Quand le Deutéronome déconseille aux Hébreux, par la bouche de Moïse, d’adhérer aux croyances locales qui ont précédé leur venue, est-ce à dire que celles-ci n’ont pas quelque forme de réalité? Il faut distinguer vérité et réalité et ce dans les « épistémés » les plus diverses. Au cours d’un demi-siècle de recherche, nous avons eu maintes occasions de nous confronter avec le « faux »- ce qui correspond au « fake » de l’anglais (fake news) Les humains sont capables de donner vie et durée à leurs inventions, ce qui met celles ci en concurrence avec le « plan (ordre) divin », d’où la dimension luciférienne d’une grande partie d’entre eux. L’aptitude à détecter les faux nous semble caractériser le « génie » juif et c’est ce créneau qui les rend particulièrement précieux pour notre monde terrestre. On fera ici un rapide inventaire de cette fausse monnaie qui chasse la bonne.
Le Christianisme est la preuve qu’une fabrication de toutes pièces d’un faux dieu peut perdurer. Dans le cas de l’astrologie, ses adversaires ont eu beau jeu de réfuter l’argument de son ancienneté qui « ne prouve rien ». Mais dans ces deux cas, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, les faux dieux peuvent certes faire douter de l’existence de vrais dieux tout comme les fausses astrologies de celle d’un vraie astrologie et le faux peut tout à fait tenir le haut du pavé. Nous avons passé beaucoup de temps, par ailleurs, à dénoncer les fausses prophéties attribuées à Michel de Nostredame mais leur pérennité depuis la fin du XVIe siècle continue à inspirer leurs interprétes, quel qu’en puisse être le véritable auteur: En ce qui concerne la Bible, nous avons également affaire à de la contrefaçon du fait de son syncrétisme qui englobe des courants contradictoires sous une apparence d’unité, à commencer par le Pentateuque, les 5 livres de laTorah, récités, par péricope hebdomadaire, chaque année, en déroulant des parchemins (Sefer Torah) dans les synagogues Il ne faudrait pas oublier, last but not least, la question des langues, de leurs emprunts, terrain que nous n’avons cessé de scruter avec comme entité remarquable la langue anglaise parvenue par son mimétisme à se substituer au française qu’elle aura pillé abondamment. Nous terminerons sur le cas des faux peuples, sujet qui agite les esprits, notamment depuis 1848. Les sociétés ont découvert que l’on pouvait décréter du jour au lendemain l’existence d’un peuple, la géographie se substituant à l’histoire, le sol au sang. Il suffit de revendiquer un certain sol pour se présenter comme « peuple », comme on peut l’observer présentement avec le « peuple palestinien » qui tient son nom d’une région portant ce nom encore que les Juifs d’avant la création de l’Etat d’Israel s’en soient largement servi ‘cf l’article de Catherine Nicault « De Gaulle et l’Agence juive pour la Palestine pendant la Seconde Guerre mondiale » » »On tend en fait à confondre peuple et Etat comme s’il s’agissait de synonymes! En fait, en se présentant comme peuple, ne cherche -t-on pas à légitimet les prétentions à être un Etat?
JHB 28 01 24
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