vendredi 15 avril 2022

jacques Halbronn Astrologie et théocratie

Jacques Halbronn Astrologie et théocratie Nous pensons que l’astrologie doit être le soubassement d’une véritable théocratie, c’est à dire du respect du plan divin face à l’ersatz juridique émanant des assemblées humaines, face au culte, à l’idolatrie des constructions sociales. Le rejet de l’astrologie est d’abord et avant tout une affaire théologique bien plutôt que scientifique mais tant de débats se trouvent ainsi biaisés et de faux arguments mis en avant comme lorsque des questions religieuses cachent en fait des problématiques raciales. Ces derniers jours, dans l’entre deux tours de l’élection présidentielle 2022, nous avons entendu des débats avec deux représentants du RN, Jordan Bardella et Marine Le Pen et le mot clef qui anime leurs propos est la Loi, le Droit et tout leur propos tourne autour de la force de la « Loi », laquelle change un étranger en Français comme le baptéme change le païen en chrétien ou le « Allak Akbar » l’Infidéle en Musulman. C’est ainsi que Bardella rappelle que ses parents sont « venus » en France et qu’ils sont devenus « français à part entière » en lui prétant allégeance et Zemmour va dans le même sens: peu importent les origines, ce qui compte, c’est la projection sur une nouvelle appartenance. On est bien là dans une ubris juridique et c’est parce que certains n’auront pas respecté la procédure à suivre qu’ils seront rejetés quel que soit, par ailleurs, leur enracinement en France. Le de facto doit impérativement laisser la place au de jure. Est-ce que Mélanchon dit autre chose quand il parle de « machine » à fabriquer des citoyens. Au fond, ces extrémes gauche ou droite croient à la toute puissance du Droit alors que les sensibilités plus centristes ne souscrivent pas à un tel formalisme, à un tel formatage mais se situent à un autre niveau de « réalité », le Droit n’étant qu’une réalité de surface, comme c’est le cas du mariage qui permet à la femme de changer de patronyme, de famille, voire de nationalité.. Revenons sur le mot « théocratie » car il ne s’agit pas pour autant d’ »entériner aveuglément les « Saintes » Ecritures dont nous avons assez dit, ailleurs, à quel point elles pouvaient avoir été trafiquées,altérées du fait du syncrétisme, à commencer par le Pentateuque et notamment tout le livre de l’Exode sur la Sortie d’Egypte, actuellement célébrée avec la fête juive de Pessah… Pour nous, la vraie théocratie comporte le socle de la cyclologie (au sens d’une anthropocosmologie en analogie avec le cycle des saisons) et de la sexologie (au sens de l’étude du masculin et du féminin) Paradoxalement, l’on peut dire que nous vivons en théocratie sans le savoir. comme Monsieur Jourdain fait de la prose car cyclologie et sexologie balisent tout notre fonctionnement social, si ce n’est que le « déni » juridique vient parasiter notre réalité et lui substituer une pseudo-réalité gérée par les juristes, et Marine le Pen a une (dé) formation juridique et pour un juriste, tout doit être validé par la Loi passée et à venir . C’est ainsi qu’elle entend débattre de la priorité à accorder au droit européen, international, sur le droit « national ». Elle accordera ainsi la plus grande importance, le plus grand poids au référendum d’initiative citoyenne (RIC). On peut parler de populisme avec le suffrage universel pour l »élection présidentielle et rappelons que la Constitution de la Ve République, au départ, ne prévoyait pas de recourir à une formule mais accordait le vote qu’à 80.000 « grands électeurs ». On lit les éléments suivants sur les sites officiels: « À l’origine, le président de la République était élu au suffrage universel indirect par un collège comprenant environ 80 000 grands électeurs. Ce collège était composé des parlementaires (députés et sénateurs), des conseillers généraux et d’élus municipaux. Afin d’éviter une trop grande inégalité dans la représentation des communes, les conseils municipaux des grandes villes désignaient des grands électeurs supplémentaires, tandis que la représentation des petites communes était limitée à leur seul maire. « En choisissant ce mode de désignation, la Constitution de 1958 instituait un régime parlementaire rénové dans lequel le chef de l’État voyait ses prérogatives renforcées, sans pour autant lui conférer une légitimité aussi forte que celle de l’Assemblée nationale, seule instance élue au suffrage universel direct. » On comprend que le fonds du débat est bien d’ordre théologique. Il y a ceux qui entendent fabriquer le monde à leur guise, en instrumentalisant le Droit et ceux qui souhaitent accéder à une réalité plus transcendante,celle de la « Nature ». On retrouve ainsi le mythe de la Caverne de Platon.* Wikipedia « L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans la République. Elle expose en termes imagés les conditions d’accession de l’homme à la connaissance du Bien, au sens métaphysique du terme, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance. L’allégorie met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une caverne. Ils tournent le dos à l’entrée et voient non pas des objets, mais les ombres des objets qui sont projetées contre le mur. Ils croient voir la vérité, alors qu’ils n’en voient qu’une apparence. » JHB 15 04 22

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