Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 18 juin 2022
jacques halbronn La semence au coeur des relations homme-femme
jacques Halbronn La semence au coeur des relations homme-femme
La semence, sous toutes ses formes, n’est guère spectaculaire, elle est discrète, risque de passer inaperçue et ses effets ne se manifestent qu’avec le temps, au bout d’un certain temps, si tant est qu’entre temps, en cours de route, il n’y ait pas eu avortement. On étudiera d’une part la faculté de semer chez l’homme et de l’autre chez la femme. Il importe d’avoir en tête un tel parallélisme même si la semence des uns ne se présente pas comme celle des autres.
Il est clair que la semence masculine est un phénoméne bien connu, avéré de longue date, même si cela n’a pas toujours été le cas dans les temps anciens. Au bout de 9 mois, le fruit de ce qui a été semé apparait, du moins pour ce qui est de l’espèce humaine. L’homme est programmé pour se rapprocher des femmes et y déposer sa semence, par le biais des organes génitaux des deux sexes.
En revanche, la semence émanant de la femme est quelque chose de moins connu, de moins mesuré, ce qui crée un certain déséquilibre en ce que cela est moins bien renseigné, attesté. Ne serait-ce que par la matérialité, la substance de cette semence est plus impalpable. Mais il nous a semble heureux d’employer le même mot, dans les deux cas, quitte à préciser par un adjectif ce qui les distingue. Et dans ce cas, cette semence pourrait n’être que le propre, le privilége de la « femelle » humaine.
Il s’agirait pour la femme de « semer » des graines, des germes, dans l’esprit de tel ou tel homme de son choix ainsi que dans sa progéniture masculine. De même que la semence masculine est à destination du sexe féminin, la semence féminine concernait les hommes et non les femmes. On pourrait dire que l’homme n’est pas équipé pour traiter de la semence masculine et que la femme ne l’est pas pour traiter de la semence féminine. Il y a là comme un chassé croisé.
On n’ignore pas les cas de femmes qui ont su encourager des hommes à se réaliser, à produire. Derrière une réussite masculine sur le plan social, il faudrait chercher la femme, la mère, l’épouse, la soeur, la grand mère, la cousine, l’institutrice etc. Dans les Evangiles, on voit les femmes jouer un certain rôle auprès de l’homme Jésus, de Marie, sa mère à Marie de Magdaléna (Marie madeleine)
Il y a de part et d’autre, un devoir, un impératif de fécondation de l’autre sexe, selon les modalités que l’on vient de préciser. Accepter la semence de l’autre est une façon d’l'honorer. Entendons par là que l’avortement demandé par une femme reléverait d’une forme de déni de l’autre tout tout comme le refus de la part de l’homme de donner, de confier, sa semence à une femme qui le demande en se contentant de se masturber, gaspillant ainsi cette semence. Mais cela vaut tout autant en sens inverse, quand une femme refuse d’encourager un homme (un fils, un époux, un éléve etc), de le promouvoir ou quand un homme rompt ce lien, rejette un tel don, fait preuve d’ingratitude. Des traumatismes peuvent venir de tels dysfonctionnements relationnels.
Nous dirons que le couple doit se constituer en respectant ce double engagement, cette double condition : l’homme choisit la femme pour semer en son corps et la femme choisit l’homme pour semer en son « âme », sa psyché. L’accomplissement devra donc être la procréation, la naissance de l’enfant, l’accouchement d’une part et de l’autre, l’on parlera de maieutique, qui transpose la problématique sur un autre plan.
JHB 18 06 22
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