Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
vendredi 19 août 2022
Jacques halbronn Le 500e anniversaire de la naissance de Nostradamus (1503-1566): une occasion manquée
Posté par nofim le 19 août 2022
Jacques Halbronn Le 500e anniversaire de la naissance de Nostradamus (1503-2003) : une occasion manquée
En 2003,il s’agissait de célébrer l’année de naissance de Michel de Nostredame (1503-1566), né un demi siècle plus tôt. Un certain nombre de manifestations et de publications furent programmées au vu d’une telle échéance. On pense au Colloque -table ronde organisé à la BNF (site Tolbiac) animé par Jean Céard avec Jean Dupèbe, Roger Prevost, Ivan Cloulas et une conservatrice de la Réserve de la BNF, Geneviève Guilleminot. ainsi qu’aux parutions de biographies dont furent chargés d’une part Bruno Petey Girard (Flammarion) et Hervé Drévillon et Pierre Lagrange, de l’autre.(L’Eternel Retour) sans oublier ce qui se mit en place à Salon de Provence pour la circonstance. L’annonce en était la suivante
« La ville de Salon-de-Provence fête les 500 ans de la naissance de Michel de Nostredame, dit Nostradamus, à travers tout un programme de manifestations, d’expositions et de colloques qui retracent le contexte historique du XVIe siècle et la vie de ce médecin, chercheur et astronome, dont les célèbres Centuries astrologiques (sic) n’ont pas fini de nous prédire l’avenir »
Cette année 2003 aurait pu être l’occasion de débarrasser Michel de Nostredame du poids de ses « célébres Centuries ». Le terrain avait été préparé en ce sens par la parution l’année précédente de nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus » (Ed Ramkat, à Feyzin (69) et en 1999 par la soutenance de notre thèse d’Etat, le texte prophétique en France, formation et fortune (Paris x Nanterre) sous la direction de Jean Céard dont on a rappelé le rôle lors des rencontres de 2003. Or, celui-ci ne jugea pas opportun de nous convier à cet événement alors qu’en 1994 nous avions été le commissaire d’une exposition à la BNF « Astrologie et prophétie. Merveilles sans images »/ En 1997, lors des journées Verdun Saulnier, en présence du même Céard, nous avions mis l’accent , dans notre communication » Les prophéties et la ligue » sur le caractère antidaté d’un quatrain (46) de la Centurie IV, figurant dans une édition lyonnaise (Macé Bonhomme) supposée parue en 1555. C’est en 1985 que nous avions fait la connaissance de Céard à Salon de Provence, lors d’un premier Colloque Nostradamus en présence notamment de Daniel Ruzo. C’est alors que Céard avait accepté de diriger notre thèse d’Etat (à Paris XII Créteil) et il nous avait fallu attendre 14 ans avant que celui-ci donnât son feu vert pour la soutenance, à la veille de son départ à la retraite. Entre temps, il avait en 1990 rédigé, à notre demande la préface au Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra (Ed Trédaniel) et fait paraitre- en 1996- chez Droz une édition critique de la dite édition Macé Bonhomme, confiée au Québécois Pierre Brind’amour lequel sera fort opportunément averti de l’importance de l’ouvrage d’Antoine Crespin (dont nous reproduirons les passages significatifs en 2002 et dont Céard avait pris connaissance au fil des versions de notre thèse d’Etat que nous lui avions soumis) qui lui fut d’une grande utilité pour étoffer son travail. Comme on dit, « No comment ». Toujours est-il que nous étions devenu – sans en avoir percé le mystère - persona non grata pour intervenir sur le dit dossier.
JHB 18 08 22
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