Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
vendredi 4 août 2023
jacques halbronn Dénonciaton d'une théologie de substitution qui bafoue le plan divin?
jacques halbronn Dénonciation d’une théologie de substitution qui bafoue le vrai plan divin
Le vendredi matin, on entend toutes sortes de discours sur la « fréquence juive » (Nisssenbaum, Dahan, Jacquelin etc) éminemment révélateurs de l’état de délabrement du judaisme en ce début de XXIe siècle. Cela affecte le narratif qui s’aligne sur l’idéologie du Royaume du Nord, axé sur la Sortie d’Egypte et les « Beney Israel », notamment à partir du Livre de l’Exode mais cette référence au mot Israel est récurrente et l’on va jusqu’à qualifier la Terre promise de « terre d’Israël ». La boucle est bouclée. Ce narratif israélite est adopté sans le moindre esprit critique et en toute impunité (cf l’Enquete de Thomas Römer) pour argent comptant. On reviendra ici sur la question des Mitzwoth (cf la bar Mitzwa), des Dix Commandements auxquels il importerait de se soumettre et d’obéir. Or, le Décalogue n’a vraiment rien de transcendental et ses précéptes relévent d’une éthique basique, gente Tu ne tueras point et cie. Et l’on s’imagine un peu vite être « quitte » envers « Dieu », en les observant.. Selon nous, les « vrais » commandements, les vraies lois sont d’une autre nature. Déjà en 1968, sur le campus de l’Université Hébraique de Jérusalem, nous affirmions, fort de nos 20 ans, que la « Loi Sacrée » concernait l’astrologie. Encore fallait-il s’assurer de quelle astrologie l’on parlait et trop souvent, les gens veulent plaquer sur l’astrologie de vagues connaissances et impressions comme s’il ne s’agissait pas d’un savoir et mais de quelque créature.Il nous aura fallu des décennies pour dégager le bon grain de l’ivraie, le vrai du faux, la fausse monnaie chassant la bonne. Nous venions alors de nous initier depuis peu aux rudiments de cette « science » ayant notamment fait nos premières armes (en allemand) pendant l’Eté 1967 dans un moshav de Galilée près d’Afoula et du Mont Thabor. Les astres manifestent bel et bien une transcendance du fait même de leur inacessibilité pour les humains alors que ce qui reléve du Décalogue est à la portée des assemblées constituantes et des codes (comme ceux d’Hammourabi ou de Napoléon).
Mais, en même temps, nous faisions la connaissance de l’hébreu, langue dans laquelle nous commenions à nous exprimer et qui était la langue principale de l’Ancien Testament. Là encore, convenait-il de se méfier, d’être sur ses gardes. Car, avec le temps, nous avons fini par nous apercevoir des failles de cette langue tant l’apprentissage de la pratique d’une langue décourage tout esprit critique et exerce des effets abrutissants. Pourtant il existe des anomalies flagrantes en hébreu qui ne s’expliquent que par une certaine incurie et sa « renaissance » n’aura pas été conduite avec toute la rigueur souhaitable. Certes, l’hébreu distingue-t-il plus nettement que d’autres langues le masculin du féminin mais il le fait confusément puisque le tu masculin se dit « Ata », alors que la finale ‘a » est un marqueur du féminin! En comparaison, la langue française offre des articulations plus heureuses, ce qui explique son impact sur tant de langues à commencer par l’anglais. Mais le français garde ses mystères et nous apparait comme exigeant une initiation à une bonne pratique orale comme nous l’avons montré en diverses études.. Autrement dit, parler français nous parait plus « sacré » que de parler en hébreu moderne. La seule récitation du Ecoute Israel est devenue une torture avec sa répatition des finales féminines en a, le pronom personnel servant à former l’imparfait mais aussi le futur, dans le cas de l’emploi du vav renversif, sans parler du possessif..
Veahavta ett Ado-naï Elo-hekha, bekhol levavekha, ouvkhol nafchekha, ouvkhol meodekha
Traduction française Transcription Texte original
4 Écoute, Israëla, l’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est UN. Chémâ, Israël, Ado-naï Elo-henou, Ado-naï Ehad’ שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָהאֶחָד.
Béni soit à jamais le nom de son règne glorieux. Baroukh chem kevod malkhouto le’olam vaed
5 Tu aimerasb l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur,
de toute ton âme
et de tous tes moyens. Veahavta ett Ado-naï Elo-hekha, bekhol levavekha,
ouvkhol nafchekha,
ouvkhol meodekha וְאָהַבְתָּ, אֵת יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּכָל-לְבָבְךָ
וּבְכָל-נַפְשְׁךָ,
וּבְכָל-מְאֹדֶךָ.ּ
6 Que les commandements que je te prescris aujourd’hui
soient gravés dans ton cœur.c Vehayou hadevarim ha’èlè
acher Anokhi metsavekha hayom al levavekha וְהָיוּ הַדְּבָרִים הָאֵלֶּה,
אֲשֶׁר אָנֹכִי מְצַוְּךָ הַיּוֹם–עַל-לְבָבֶךָ ּ
7 Tu les inculqueras à tes enfants, tu en parleras (constamment),
dans ta maison ou en voyage, en te couchant et en te levant. Vechinantam levaneykha, vedibarta bam,
bechivtekha bevethekha ouvlekhtekha baderekh, ouvchokhbekha ouvkoumekha וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ, וְדִבַּרְתָּ בָּם, בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ, וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ
8 Attache-les en signe sur ta main,
et porte-les comme un fronteau entre tes yeux. Oukchartam le’ot al yadekha,
vehayou le totafot beyn ‘éyneykha וּקְשַׁרְתָּם לְאוֹת, עַל-יָדֶךָ; וְהָיוּ לְטֹטָפֹת, בֵּין עֵינֶיך
9 Écris-les sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. Oukhtavtam al mezouzot béytekha ouviche’areykha
ou encore la bénédiction
« ברוך אתה ה’ א‑לוהינו מלך העולם… »
« Baroukh ata Yahwé Elohenou melekh ha‑olam… »
« Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers… »
où Baroukh est une forme masculine comme melekh et Ata, introduit une dimension féminine (avec le Hé אתה). Peut être certains commentateurs – -on peut leur faire confiance – en tireront-ils quelque leçon pour sauver la face. Ici, Adonaï désigne le tétragramme Youd He Va Hé, car on n’est pas censé prononcer Son nom -constituant ainsi un syncrétisme entre les deux noms de dieux, Elohim et Yahwé qui correspondent aux deux Royaumes du Nord et du Sud..(cf le Shéma Israel, supra avec Yahwé Elohénou.
שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָהאֶחָד.
On touche là à un troisiéme grand thème, celui de l’homme et de la femme, dualité essentielle dans le « plan divin », selon nous et qui trouve son expression dans la langue. et force est de constater que l’hébreu « cafouille » sur ce sujet, ne sachant pas si la forme la plus bréve est celle du masculin ou celle du féminin! Pourtant on a un bel exemple de cette dualité dans la genése.(ch II): Ish, Isha/ Le féminin prolonge le masculin et en dérive:
כג וַיֹּאמֶר, הָאָדָם, זֹאת הַפַּעַם עֶצֶם מֵעֲצָמַי, וּבָשָׂר מִבְּשָׂרִי; לְזֹאת יִקָּרֵא אִשָּׁה, כִּי מֵאִישׁ לֻקְחָה-זֹּאת. 23 Et Adam dit: « Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha, parce qu’elle a été prise de Ich. »
(
04 08 23
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