Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 7 mars 2024
jacques halbronn Théologie. Réppropriation des champs astrologiques et linguistiques.
jacques halbronn Théologie. Réappropriation des champs astrologiques et linguistiques
Il y a actuellement deux points aveugles dans l’appréhension théologique de notre monde, à savoir la question de la langue et celle du Mazal (cf le Talmud, traité Shabbat), c’est à dire de l’impact céleste sur l’Histoire. Sur ces deux points, tout se passe comme si l’homme était parfaitement libre de ses actions, étant en mesure de faire évoluer telle ou telle langue tout comme instaurer telle ou telle constitution/institution, comme si cela ne relevait pas du « plan divin », comme si cela n’était pas au coeur des vrais « commandements ». Or, selon nous, tels sont bien les préceptes (Mitswoth) à respecter en priorité, autrement plus importants et significatifs que les « X Commandements » à part peut être l’observation du Shabbat. En ce sens, notre Humanité serait doublement à la dérive.
On nous dit que les langues évoluent, ce qui est une façon de les soustraire au plan divin car cette évolution serait le fait des humains, ce qui sous entend qu’il n’y a pas à rechercher une langue révélée par delà la question des textes révélés. Or, peut on dissocier la langue et le texte en termes de sacralité? Autrement dit, il faudrait passer plus de temps à étudier la langue dans laquelle le texte a été rédigé, ce qui implique d’avoir accés à la mouture première du texte. Comment faire « parler » une langue, qu’a -t-ele à nous dire, quel est son message? Question qui pourra semble étrange tant on ne voit généralement dans la langue qu’un support du texte!
En ce qui concerne le second point, on s’expose à des discours assez semblables, à savoir que les sociétés évoluent de par les initiatives humaines dont elles dépendent. Il n’y aurait pas ici à rechercher quelque forme de transcendance dans la vie de la Cité, laquelle serait soumise aux caprices des divers protagonistes. Dès lors, il serait bien vain de rechercher dans le Ciel, un quelconque modéle de gouvernance, une forme de cyclicité qui structurerait notre Histoire. Exit l’Astrologie, sous tous ses aspects. Là encore, les humains auraient le dernier mot et libres de leurs actions..
On aura compris que pour nous, l’heure de la réappropriation de ces deux champs a sonné et qu’en les situant hors du champ théologique, on viderait celui-ci de sa substance.
. JHB 07 03 24
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