samedi 30 octobre 2021

Jacques Halbronnn Les Juifs sont ils di côté de la forme ou de la matière; de l'ordre ou du désordre, du féminin ou du masculin?

Les Juifs sont ils du côté de la forme ou de la matière, de l’ordre ou du désordre, du féminin ou du masculin? Par Jacques Halbronn Livre de la Genése Premier Chapitre א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n’était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut. ד וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ. 4 Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. Le présent texte vise à préciser des représentations autour de cette question si confusément traitée du masculin et du féminin. (comme on l’a montré récemment à propos de Jean Charles Pichon dans la revue Aurores, en 1981): Il nous faut placer les Juifs du côté du féminin en une sorte de synergie. Les Juifs sont une infime minorité masculine en comparaison avec la foule des femmes lesquelles ont vocation à les mettre en valeur, à les identifier, ce qui constitue une polygamie.. En face, il y a la très grande majorité des hommes et des couples homme-femme qu’ils forment pour faire des enfants, sur la base d’une monogamie. Les Juifs sont du côté de la forme, du Féminin alors que les non Juifs seraient du côté de la matière, du Masculin. En phase équinoxiale de 7 années, on est dans le chaos, comme le dit le début de la Genése et c’est alors que les Juifs sont en danger, comme l’a montré le temps de la Shoah, marqué par un Saturne équinoxial. (cf nos étude sur ce thème). En revanche, en phase solsticiale, de même durée, c’est alors que les Juifs apparaissent comme « providentiels » et censés apporter la « lumière » Fiat Lux.. (Yehi Or, en hébreu וַיְהִי-אוֹר). C’est dire que pour nous, l’astrologie- du moins telle que nous l’avons restaurée et restituée- se révéle absolument nécessaire à la compréhension du fait juif. Nous avons introduit la notion de « Surnature » pour désigner le champ englobant trois domaines à la fois l’astrologie, les Juifs et la dialectique hommes- femmes. Par Surnature, entendons ce qui s’est ajouté à la Nature et qui n’est donc plus de la Nature, tout en en dérivant. Cela renvoie à une théologie spécifique qui ne saurait être réduite ni à la Nature, ni à la création propre à notre Humanité. Ni les Juifs, ni l’astrologie, ni le genre humain ne sauraient être réductibles à la Nature pas plus qu’ils ne sont des inventions dues à notre Humanité. JHB 30 10 21

Jacques Halbronn Sur la prévision d'André Barbault relative à la pandémie

Jacques Halbronn Sur la prévision d'André Barbault relative à la pandémie Ci dessous le texte de référence "Il se pourrait bien que nous soyons sérieusement menacés d’une nouvelle pandémie au cap de 2020-2021, à la pointe la plus basse de l’indice cyclique de tout ce XXIe siècle, avec le quintette des lentes rassemblées sur une centaine de degrés, une conjonction Jupiter-Saturne-Pluton pouvant plus particulièrement, et même spécifiquement, se prêter au “tissu” de ce déséquilibre." Cette phrase est extraite d’Aperçu sur les pandémies, un texte écrit en 2011 (cf L'Yonne Républicaine, en hommage à un astrologue né dans le département). L'auteur de l'article du journal ignore apparemment tout de cet "indice cyclique" et de son histoire, de sa "fortune". La question est de savoir si l'on se référe à une personne ou bien à l'auteur d'une certaine grille de lecture parue en 1967, il y plus d'un demi siècle. Or Barbault se référe à son "indice cyclique" et c'est bien celui ci qu'il s'agit ou non de valider et cela ne tient pas à une seule "prévision". L'astrologie du XXIe siècle serait elle tombée si bas que l'on traite les astrologues comme des voyants, au coup par coup? Cela n'était en tout cas pas la position de Barbault quand il a présenté le dit indice. De la même façon, quelqu'un viendrait nous dire que notre astrologie "selon Saturne" EQSOLS a été validée parce que, à partir de celui-ci, l'on aurait "réussi " telle prévision, cela ne serait nullement concluant car seule la statistique en la matière ferait sens et non un cas isolé. D'ailleurs, la grille n'est pas censée parvenir à un tel degré de précision vu que Barbault n'a jamais attribué à une des planétes constituant son indice cyclique une fonction particulière. Et voilà que tout d'un coup, il faudrait tenir compte du caractère des planétes ainsi conjointes: on cite : "une conjonction Jupiter-Saturne-Pluton pouvant plus particulièrement, et même spécifiquement" Cela semble bien faire allusion à la valeur "plutonnienne. On sort ipso facto de la méthode de l'indice cyclique indifférente au caractère des planétes concernées pas plus d'ailleurs qu'au signe zodiacal où se feraient les dites conjonctions. On est là dans un certain bricolage. Selon nous, l'astrologie mondiale détermine des périodes au cours desquelles un certain type de situation sera récurrent, dans les contextes locaux les plus variés, sur toute l'étendue de notre globe terrestre. Une hirondelle ne fait pas le printemps. JHB 30 10 21

jacques Halbronn Coup d'oeil sur les archives André Boudineau (années 40 à 70)

Jacques Halbronn coup d’oeil sur les archives André Boudineau. Correspondance Volguine 14. 11. 67 Aucun abonnement n’est plus transmis par le CIA depuis 5 mois (..) Je considére l’initiative de M. (André) barbault désatreuse pour la cause de l’astrologie mais ma conscience est nette : j’ai tout fait pour éviter cette rupture (basée en partie sur les bruits de l’arret prochain des Cahiers Astrologique » Note: c’est le moment d’Astroflash et de la création de la revue L’Astrologue. 11 Mai 69 » J ai le plaisir de vous annoncer la publication prochaine de l’édition anglaise des Cahiers Astrologiques (..) Je prépare pour janvier 70 le numéro spécial sur l’Astrologie stellaire 16 juillet 1974 Il n’est pas impossible que dans l’avenir les CA paraissent à Paris ou ailleurs qu’à Nice toujours sous ma direction 8 aour 1974: Etant dans l’impossibilité de me déplacer pour raison de santé afin de présider la distribution des prix Morin de Villefranche, je soussigné AV transmets par la présente mes fonctions de Président (…) à Monsieur Boudineau qui présidait déjà le Cngrès International en 1937″ Soit 37 ans plus tôt!. » 31. 03 75 « Pendant 7 ans, j’ai considéré Bustros comme mon successeur » Note: à la suite d’une déconvenue, Volguine fit appel à Halbronn, à la fin de 1975. Correspondance Armand Barbault (frère d’André) 7 octobre 1968 » J’ai été guidé médiumniquement par ma femme qui, dans ses contacts avec les plans supérieurs visite un Laboratoire d’alchimie et reçoit des messages, sans quoi je n’aurais jamais réussi dans ces domaines. Correspondance Herbais de Thun 6. 12 1941 J’ai appris que vous étiez prisonnier et suis heureux de voir que vous êtes maintenant libéré (..) Il ressort de plusieurs lettres qu’on pourrait craindre dans « l’ordre nouveau » une recrudescence d’attaques contre l’astrologie. (..) Il serait bon de se préparer à résister à des tentatives d’étouffement du mouvement astrologique en cours. Le premier soin à prendre serait de préparer le terrain pour reconstituer convenablement la Soécité Astrologique (de France) (..) Le Colonel Maillaud, d’ailleurs très sympathique mais à tendances trop dictatoriales (..)est en grande partie responsable de l’insuccés de la Société (..) Il faudrait envisager une réorganisation sous la direction d’une personnalité aux larges vues (..) Une telle personnalité doit certainement pouvoir se trouver à Paris (..)C’est aux astrologues parisiens qu’il appartient de former un premier groupe qui préparerait une organisation (..)) ayant pour but les intérêts de l’astrologie et sa défense en négligeant les intérêts individuels » 04. 01 1942 J’ai été heureux de voir que vous appréciez l’utilité de songer, pour après la guerre, à la reconstitution d’une association dignes de Parus, de la France et de notre Science » Correspondance André Barbault 1973 Nous en avons déjà traité par ailleurs «

vendredi 29 octobre 2021

Jacques Halbronn Sur la Nouvelle Question Juive de Shmuel Trifano et les travaux de Maurice Ruben Hayoun

Jacques Halbronn sur la Nouvelle Question Juive de Shmuel Trigano (1979) et les travaux de Maurice Ruben Hayoun. Nous avons souhaité revenir sur un ouvrage paru chez Gallimard il y a plus de 40 ans dans la collection Idées (réédité en 2002). Nous commencerons par une anecdote, à savoir que lorsque Trigano présenta son ouvrage, nous avions nous même un en lecture chez le même éditeur. Nous rencontrames un des responsables mais finalement notre texte ne fut pas retenu (cf la lettre de Robert Gallimard du 9 juillet 1976. Nous avons retrouvé le courrier de présentation que nous avions adressé, le 26 juin de cette même année (pour la collection « Essais ») alors même que nous ne retrouvons pas dans l’immédiat le manuscrit. « L’ouvrage (…) vise à montrer (…) dans quelle mesure le judaisme fuit son dialogue avec la Science, s’échappant dans des régions qui renient l’analyse. Mon texte (..) souligne la dégradation de la tradition juive et la tentative d’instituer des portes de sortie qui relévent de la psychanalyse » Nous rappelions qu’en cette année 1976 nous avions publié chez Seghers, dans la colletion » Clefs ». En 1978, nous fondions le Cercle d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive (CERIJ). Nous entendons à présent examiner plus largement l’itinéraire de Trigano – né en 1948, donc du même âge que nous,né fin 1947. L’un comme l’autre, nous avions vécu une expérience israélienne. Lors de la réédition de La Nouvelle Question, Trigano déclare dans sa Postface son constat d’un « décalage qu’il y avait entre l’attente messianique devant l’Israêl éternel et la quéte normalité qui animait le sionisme politique » . Dans un autre ouvrage » Le monothéisme est un humanisme » (Ed Odile Jacob 2000) il est indiqué en 4e de couverture: « Toutes les religions issues de la Bible partagent (..) une vision du monde qui doit devenir notre viatique pour affronter la crise généralisée que nous traversons ». Dans Politique du peuple juif, Les juifs, Israel et le monde (ed François Bourrin, 2013, pp. 333 et seq) Trigano en appelle à une « science politique du peuple juif » en devenir. En ce qui nous concerne, nous avions, dès 1968, sur le campus de l’Université Hébraique de Jérusalem, déclaré l’importance que devrait revetir l’astrologie pour appréhender le « fait juif », le « fait biblique.Un demi-siècle plus tard, nous avons fini par comprendre ce qu’il fallait entendre par là et notamment la nécessité d’une révision de la théologie juive. Contrairement à Trigano, nous pensons que la théologie juive ne saurait être assimilée à la théologie chrétienne ou à la théologie musulmane. Par ailleurs, notre regard sur le phénoméne de la Shoah s’inscrit dans un paradigme cyclique qui en relativise l’importance tout comme d’ailleurs le pole opposé de la création de l’Etat d’Israel,tous deux marqués par un processus de « concentration » antidiasporique. Pour nous, la question juive reléve du domaine de la « Surnature » tout comme l’astrologie laquelle est la clef de la place du Juif dans le monde. Une « science du peuple juif » ne saurait en effet se concevoir sans une approche dialectique au sens de la formule de l’Ecclésiaste : un temps pour chaque chose ou encore selon la leçon que Joseph tire du Songe de Pharaon sur les 7 vaches maigres dévorant les 7 vaches grasses. Ce qui nous distingue également de Trigano est notre approche critique des textes bibliques, ce qui tient à notre cursus, où nous décelons les marques d’un fort syncrétisme. Entendons par là que nous n’accordons qu’une importance très relative à ce que le judaisme est devenu et préférons rechercher la clef dans le passé que dans le présent.. Abordons à présent l’oeuvre de Maurice Ruben Hayoun qui eut comme nous comme directeur de thèse George Vajda dans les années 70. Pour notre part, notre thèse -soutenue en 1979- portait sur « la problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Age Espagnol ». (parue en 1985 sous le titre « Le monde juif et l’astrologie, » Vajda rédigea en 1977 une préface à notre édition des traités astrologiques d’Abraham Ibn Ezra (ed Retz). Maurice Hayoun est notamment l’auteur d’une dizaine de volumes de la collection « Que sais je? aux PUF) Dans « Le judaisme » (E DIE 2001) il s’interroge sur ce qui peut relier une série de Juifs ayant des rapports très divers avec le judaisme. Pour notre part, dans une approche cyclique, nous pensons qu’il y a un temps où l’homme juif doit être laissé à lui même, en évitant tout surdéterminisme et un autre où il doit se raccorder à une dimension collective. Nous mettons l’accent sur la dimension »surnaturelle » de la présence juive au monde, laquelle ne saurait se réduire à un universalisme ou à un humanisme. Les Juifs doivent témoigner de l’existence d’un Dieu qui s’est consacré à notre humanité et qui a mis en place une lignée chargée de veiller sur elle, que sont les Juifs. Epistémologiquement, ni les juifs, ni l’astrologie ne peuvent être appréhendés au moyen de catégories de l’ordre de la Nature ou de l’ordre de l’humain. Il ne faudrait pas confondre la cause et la conséquences: les Juifs ne sont pas le produit mais bien l’agent de l’Histoire. (cf Hayoun La pratique religieuse juive 2020, Geuthner, Paris) Pour nous, Jésus est le Juif par excellence, celui qui est porteur de changement. Mais précisément, les Juifs ne sauraient avoir le culte d’un Juif, ce qui doit être réservé aux non Juifs, ils doivent avoir le culte de la Surnature, c’est à dire de ce qui a été ajouté à la Nature et qui n’est pas davantage l’oeuvre de notre Humanité. C’est cet état intermédiaire entre Nature et Culture qui est au coeur de la présence juive au monde mais. Force est de constater que parmi les plus grands génies des derniers siècles, il y a une proportion remarquable, dans tous les sens du terme, d’homme d’origine juive, ce qui ne signifie aucunement qu’ils aient été tous marqués par quelque forme de judaisme quel qu’il soit/ En ce sens, il importe de ne pas formater l’enfant juif et de le laisser manifester sa « judéité » en toute liberté jusqu’au moment où il prendra conscience de son appartenance, de son identité et cessera de ne se percevoir que comme « individu ». JHB 29 10 21

mercredi 27 octobre 2021

Jacques Halbronn Pour une approche trinitaire de la Tradition; théologie, politique, astronomie

Jacques Halbronn Pour une approche trinitaire de la Tradition : théologie, politique, astronomie. Il est urgent de restaurer une approche ternaire-trinitaire- en toutes choses. Quand nous lisons une interview de Ruperti en juin 1981 dans la revue Aurores (Collections de la BURA), où il parle des rapports de l'homme avec l'univers, quand nous entendons tel rabbin proclamer que le Dieu des Juifs est "roi de l'univers", nous observons la crise du ternaire. Quand on ne comprend pas, chez les astrologues, que Saturne est le pivot entre les planétes du soleil à Jupiter d'une part et les transsaturniennes invisibles de l'autre, il y a crise des représentations. Quand on refuse de reconnaitre qu'entre l'individu et l'Etat il y a des structures intermédiaires dont dépendent les personnes, oui il y a bien crise du ternaire comme si l'humanité n'arrivait plus à penser qu'en termes binaires. Dans ce numéro d'Aurores, nous lisons que des astrologues parlent des constellations et des signes mais pas des étoiles fixes qui en sont l'interface tout comme les axes équinoxiaux ne doivent pas être confondus avec les 12 signes car ils ont un fondement plus scientifique et objectif, c'est le même sentiment qui revient face à un tel télescopage. JHB 26 10 21

lundi 25 octobre 2021

Jacques Halbronn Astrologie. De la régularité des périodes comme impératif pour toute cyclologie

Jacques Halbronn Astrologie; De la régularité des périodes comme impératif pour toute cyclologie . Le probléme du modéle Barbault auquel pas mal d'astrologues semblent encore vouloir s'attacher est double. Certes, Barbault - on parle ici de l'indice cyclique - met-il en avant une sorte de sinusoide bien boiteuse avec ses haut et ses bas, correspondant à un certain visuel de son graphique. Mais, son systéme ne respecte aucune espèce de régularité, d'égalité entre ses différents "temps" . C'est quand même étonnant quand on sait à quel point l'astrologie met à la disposition des chercheurs divers outils garantissant une telle égalité périodique: cycle entre deux planétes (20 ans entre chaque conjonction de Jupiter à Saturne- passage d'une planéte sur les axes équinoxiaux et solsticiaux tous les 7 ans, passage d'une planéte sur telle ou telle étoile fixe etc Pourquoi abandonner de tels dispositifs pour adopter, à la suite de Gouchon, une grille inconsistante qui ne respecte ni le systéme des aspects ni celui de la structure zodiaco-saisonnière. Entendons par là que dès le départ, sa grille n'était pas viable, pas crédible. On nous répondra que l'important, c'est que ça "marche" en ajoutant "quand même". La Science n'aime guère ce "quand même" de défi au bon sens. Et cela n'a pas raté si l'on peut dire au vu du fiasco du début des années 80 du XXe siècle. On ne comprend pas davantage Barbault quand il se sert du cycle saturnien et refuse de tenir compte du passage de Saturne dans les signes et notamment dans les signes cardinaux, décidant de ne pas distinguer les équinoxiaux et les solsticiaux, ce qui lui offrait une dualité toute naturelle sur un plateau. Autre erreur méthodologique de Barbault, celle de ne pas respect le principe des périodes. Car, une période doit avoir une certaine durée qui ne se réduit pas à son point de départ, ce qui implique un point d'arrivée. Barbault, là encore, opte pour une autre voie, celle d'une prétendue précision refusant toute idée d'orbe, de marge, et ce faisant excluant la notion de période qui implique une certaine durée. C'est ainsi que dans son indice cyclique - le mal nommé car il ne débouche pas sur une véritable cyclicité, donnant du temps au temps. En 1953, il nous parle avec Saturne-Neptune de la mort de Staline mais il n'annonce pas Budapest en 1956 car cela sorte de l'orbe de la conjonction pas plus qu'il n'annonce le traité de Rome de 1957 ou la Guerre d'Algérie de 1954, ce qui aurait permis de faire d'une pierre plusieurs coups. C'est dire que son modéle est bien peu économique et que chaque événement, selon Barbault, doit faire appel à une configuration différente. On est loin du rasoir d'Occam et on est en pleine inflation multifactorielle! JHB 25 10 2

dimanche 24 octobre 2021

Jacques Halbronn Anthropocosmologie et théologie. Comprendre le sens de la phase équinoxiale de Saturne

jacques Halbronn Anthropocosmologie et théologie. Comprendre le sens de la phase équinoxiale de Saturne Dans notre récente étude sur l'Astrologie et les Juifs, nous avons montré que la phase équinoxiale était dangereuse à traverser pour les Juifs comme s'ils n'étaient plus protégés, la moitié du temps.Et nous écrivions qu'il importait d'en prendre conscience et de fixer une sorte de modus vivendi pour gérer au mieux les incidences propres à une telle cyclicité. D'aucuns diront que "Dieu" ne saurait expliquer 'Auschwitz". Il y a donc bien là un enjeu théologique comme si Dieu jouait avec le feu, en laissant "son" peuple sans bouclier pendant des périodes, des fenêtres de 7 ans, laissant aux ennemis du dit peuple le champ libre. L'Historien du prophétisme que nous sommes pense au régne du diable que l'on désenchainait durant un certain laps de temps mais il suffit peut être de penser à l'alternance du jour et de la nuit, de l'Eté et de l'Hiver. NOus avons déjà mis en garde contre le surdéterminisme et c'est dans ce sens que nous considérons utile la phase équinoxiale. Cela pose la question de la question de la théorie du genre mais il ne faudrait pas aller d'une extréme à l'autre. Sous prétexte d'éviter un trop grand déterminisme social, on en arrive à nier l'existence de structures fondamentales. Comment résoudre un tel dilemme? Nous pensons que l'on doit régulièrement tester, mettre à l'épreuve la validité des clivages en évitant de plaquer sur les gens des modéles préfabriqués , ne serait-ce que pour tout le monde prenne conscience de certaines réalités qui se feront jour naturellement, spontanément. C'est là le rôle de la phase équinoxiale, de laisser les choses prendre tournure d'elles-mêmes sans surdétermination de race, de sexe, de classe. La phase équinoxiale est l'occasion d'échapper à certains conditionnements et durant cette période, il est préférable de renoncer aux signes ostensibles d'appartenance qui risquent de fausser le libre jeu des potentialités des uns et des autres. La phase équinoxiale est celle où chacun doit faire ses preuves. Et puis, vient, au bout de sept ans, le temps de la solsticialité qui fournit un certain nombre de repéres, de clefs. Mais ces "solutions", ne doivent pas être livrées trop tôt et il est bon que l'on ait laissé tatonner les uns et les autres sans trop bien savoir où l'on allait, sans que rien ne soit trop clairement défini et précisé. C'est ce que nous appelons la dialectique de la matière et de la forme. La matière est équinoxiale, c'est quelque chose d'indifférencié alors que la forme est solsticiale. On aura compris qu'il n'est pas souhaitable d'agir à contre temps et faire de l'équinoxialité en phase de solsticialité ou l'inverse. Pas assez de signes ou trop de signes, tels sont les deux écueils. En outre, le doute reste toujours permis sur la filiation et l'on aura vite fait d'objecter qu'il y a eu des conversions (l'argument des Khazars pour nier l'hérédité judaique) et de fait, il est bon de séparer le vrai du faux; Inversement, il y a des formes de déni qu'il faut combattre quand les gens nient qu'ils aiment se retrouver entre semblables. Il suffit de brouiller les cartes et d'observer comment les groupes se reforment d'eux mêmes, par affinités objectivement observables. Autrement dit, il est bon de disperser les groupes, de mélanger les populations pour pouvoir noter que certains tropismes resurgissent. Chassez le naturel, il revient au galop! Donc, pour en revenir à Auschwitz, en phase équinoxiale, nous pensons que des précautions sont à prendre, par avance et qu'il y a un temps pour l'individualisme, celui de l'équinoxialité et un temps pour le communautarisme, celui de la solsticialité, ce qui correspond peu ou prou à l'alternance gauche.droite. En respectant cette cyclicité, l'on devrait etre en mesure d'éviter un certain nombre de drames sociaux. A un certain stade, il est bon de faire se confronter les groupes et d'essayer d'établir des modus vivendi entre eux par delà les questions de personnes et à un autre stade, l'on essaiera d'oublier les appartenances et l'on se focalisera sur les performances individuelles. JH B 24 10 21

Jacques Halbronn Une mise au poin théologique au regard du dialogue inter-religieux

Jacques Halbronn Une mise au point théologique au regard du dialogue inter-religieux. Doctorat et post doctorat EPHE VE section, Sciences Religieuses Nous dirons qu’il existe trois niveaux théologiques qui coexistent et qu’il importe de ne pas confondre structurellement, ce que l’on fait allégrement et syncrétiquement y compris dans les émissions dites religieuses du dimanche matin, à la radio (France Culture, Radio Notre Dame). Selon nous, il convient de ne pas se tromper de « dieu » c’est à dire de prendre un dieu à sa mesure. On prendra pour angle d’attaque, la question des « louanges » adressés à « Dieu » par les Musulmans, les Chrétiens et les Juifs. Quand et pourquoi « remercier » Dieu? Il nous semble que ceux parmi nous qui sont les plus doués, les mieux dotés par la ‘Nature » doivent remercier Dieu pour ce privilége. Mais eux mêmes ne sont ils pas ipso facto des « dieux » pour ceux qui, à leur tour, bénéficient des fruits de ces aptitudes exceptionnelles? Et inversement, il ne fait pas sens que ces « génies » aient le culte des génies, c’est à dire d’eux mêmes. On voit donc que tout le monde ne « joue pas dans la même cour ». Ces génies doivent remercier ceux qui les ont fait ce qu’ils sont, c’est à dire les dieux qui ont façonné et programmé notre Humanité. Et à leur tour ces dieux doivent remercier le dieu premier, primordial. Chacun doit louer ce qui lui est supérieur et ne saurait louer ses semblables. En ce sens, si l’on admet que Jésus était un « surhomme », il doit être adoré par ceux qui ne le sont pas mais non point par ceux qui le sont ou en tout cas qui pensent qu’ils le sont et ainsi de suite. Le nom même de Juif, de Yéhoudi, viendrait du verbe signifiant « merci » , d’où le « Toda ». Les Juifs sont censés remercier « Dieu » pour ce qu’il leur a donné. Mais de quoi s’agit-il?Il ne peut s’agir que de quelque don. Non pas le « don de la Torah », qui est transmission matérielle d’un savoir, d’un bréviaire mais d’une transmission génétique que l’on ne peut s’approprier. Un génie peut tout à fait remercier Dieu pour les talents qu’il a reçus à la naissance alors que le non génie ne peut raisonnablement remercier que tel ou tel génie dont l’oeuvre l’aura nourri, fécondé. Les uns et les autres ne sont pas du même côté de la barrière! C’est pourquoi, il est assez déplaisant d’entendre certains propos qui mettent tout le monde dans le meme sac, ce qui fausse les perspectives. Il est tout à fait normal que celui qui profite directement ou indirectement de l’apport de tel ou tel génie , quel que soit le décalage dans le temps et dans l’espace, éprouve un sentiment de reconnaissance envers cette personne, qu’il en fasse les louanges. C’est ce que l’on peut ressentir à l’égard de Jésus si l’on est dans la situation de dépendre de l’énergie « géniale » mais cela ne ferait guère sens de la part d’un autre génie lequel, pour sa part, doit choisir un dieu qui corresponde à son niveau. Chacun voit midi à sa porte et les poules seront bien gardées. Dans la relation entre Juifs et Chrétiens, il est urgent, nous semble-t-il, de mettre les choses au point à savoir que ce qui est bon pour les uns ne l’est pas nécessairement pour les autres parce que leur point de vue – littéralement- n’est pas le même et que ce qui vaut pour les uns n’est pas transposable pour les autres. On voudrait, apparemment, tout niveler vers le bas en mettant comme le proposent les Musulmans, de se situer par rapport à un Dieu universel qui transcende et abolit tous les niveaux intermédiaires. Plus besoin dès lors d’un Jésus, plus besoin de ces dieux du Livre de la Genése qui ont façonné le Ciel et la Terre, c’est à dire notre ciel et notre Terre! On voit donc se mettre en place trois stades de conscience théologique dont on ne saurait nier l’existence et donc la coexistence. Mais l’on aura compris les résistances. Pourtant, l’idée d’êtres supérieurs parmi les humains est par ailleurs assez bien admise, on parle alors de « génies » ou de « saints ». Certes, la notion de « peuple élu » est connue mais on s’efforce de la contourner, de la limiter parce que les enfants -avons nous entendu- ne le comprendraient pas, trouveraient cela injuste et de fait, il y a des choses à ne pas dire trop tôt, il y a un temps de latence à respecter mais il y a aussi, comme dit l’Ecclésiaste, un temps pour chaque chose et vient un moment où il faut admettre certaines inégalités car tout le monde ne peut être génie ou général. Il y a certainement un modus vivendi à établir qui reléve de quelque structure cyclique liée à la prise de conscience. Les Juifs peuvent tout à fait accepter Jésus mais comme un modéle à suivre pour les autres Juifs. Mais ce Jésus ne saurait se confondre avec le dieu qui a « créé » notre monde et par ailleurs, les Juifs sont censés louer ce dieu et non pas jésus, car « nul n’est prophéte en son pays ». Il y a là en apparence, quelque paradoxe: en tant que Juif, je peux prendre exemple sur lui mais je ne le remercierai pas de m’avoir fait ce que je suis car cela n’aura pas dépendu de lui. En revanche, le non Juif peut tout à fait remercier Jésus pour ce qu’il lui a apporté. Cela ne passe pas par les mêmes canaux. Quant aux Musulmans, nous dirons que bien entendu il y a un dieu par dessus les autres dieux, c’est le sens du « Allah Akbar », Allah est le plus grand des dieux (superlatif) mais ce n’est pas une raison suffisante pour télescoper la hiérarchie que nous venons de décrire, au prix d’une surenchère. Louer ce dieu supréme, c’est se prendre pour le Dieu créateur au sens de la Genése et ce n’est guère tenable! JHB 24 10 21

Jacques Halbronn L'astrologie et la question juive au XXe siècle (1917-2000)

jacques Halbronn L »astrologie et la question juive au XXe siècle (1917- 2000 ) Où en sommes-nous actuellement du cycle de Saturne. Ouvrons les éphémérides (cf Dame de Tréfle Ephémérides année par année sur le net) Saturne en cette fin octobre 2021 est à 7° du signe du verseau, c’est à dire à 37° de l’axe solsticial (0° capricorne) donc même pas à mi-parcours puisqu’il lui reste 53° à traverser pour toucher à l’axe équinoxial. Rappelons ce que signifient les deux phases de 7 ans chacune: si la solsticiale assume et reconnait les clivages qui structurent nos sociétés en un certain nombre de groupes, de catégories, en revanche, l’équinoxiale entend en faire abstraction, passer outre. Politiquement, la solsticialité correspond à un esprit de Droite et l’équinoxialité à un esprit de gauche. Rappelons tout de même que le déni de la légitimité des différences aura conduit à la Shoah alors que Saturne était en phase équinoxiale, depuis qu’il était passé sur le 0° Bélier au début avril 1937 et il atteint son climax en taureau, en milieu de phase au début des années quarante avec la mise en oeuvre d’une « solution finale », ce qui revenait à vouloir supprimer, exterminer les Juifs de la surface de la terre, telle une catégorie dont on pouvait et devait se passer. En ce sens, le socialisme comporte une dimension antisémite (cf notre étude « Sionisme et antisémitisme dans les milieux occultistes français » in Revue des Études Juives janvier-juin 1992,pp. 299-304 Au prisme de notre modéle, comment se présente la campagne présidentielle française de 2022? On insistera sur la personne d’Eric Zemmour, en ce qu’il est Juif, ce qui, en phase solsticiale, serait plutôt un atout puisque cette phase prend le contre pied de l’équinoxiale si néfaste pour les Juifs, comme on a vu. Le facteur « J » (pour Juif) n’est nullement secondaire pour notre anthropocosmologie en ce qu’il reléve de la verticalité, c’est à dire d’une reconnaissance de la différence de degré. Tout leader juif aura eu l’occasion de remarquer qu’à certains moments, les gens viennent à lui, comme aimantés, en une sorte de force gravitationnelle, et qu’ils tendent au contraire à le mettre de côté à d’autres. Que l’on nous comprenne bien, dire ici que quelqu’un est Juif ne signifie pas qu’il soit de quelque manière « religieux », « pratiquant », ou sioniste. On est ici dans le champ de la subconscience et les gens ne viennent pas à lui en tant que Juif mais selon un processus assez mystérieux qui reléve peu ou prou du (re)formatage de notre Humanité. Après coup, l’on notera que bien des leaders dans les domaines les plus divers se trouvent être Juifs. Avec notre anthropocosmologie, il est possible de connaitre le barométre des sentiments pro ou anti Juifs puisque cela dépend du cycle de Saturne. En ce qui concerne le discours de Zemmour, il est clair qu’il refuse le déni des différences et au contraire les souligne, les affirme, les reconnait. Zemmour insiste sur la « nationalité » et la « culture » des personnes, ce qui reléve de l’horizontalité et non, comme dans le cas des Juifs, de la verticalité. D’ailleurs, si on lui demandait ce qu’il pense des Juifs, il est probable qu’il ne saurait pas par quel bout le prendre car il y a des grilles qui lui manquent. Il y a en effet plusieurs façons d’assumer les clivages et cela tourne autour de l’apartheid. Zemmour se plaint que certains quartiers ont leur spécificité et signale une certaine hétérogénéité, c’est l’idée d’archipel (cf Jérome Fourquet, Ed Seuil). Pour notre part, il convient d’assumer ces différences, ces « quartiers », ces « ilots » sinon l’on s’ »éloigne de la solsticialité et l’on bascule dans une forme de national-socialisme (nazisme) car c’est bien le mélange entre équinoxialité et solsticialité qui fait le plus probléme et c’est ce qui risque de se produire quand on passe d’une phase à une autre par un processus de transition plus ou moins controlé. Il reste qu’en phase solsticiale, il y a une tendance à faire confiance à un certain type de leader et notamment, qu’on en ait ou non conscience, à un leader « d’origine juive » tant et si bien que l’on tendrait à conseiller aux partis politiques de se doter de chefs de fils juifs mais cela ne se limite pas au champ strictement politique mais cela vaut pour toute forme de communauté religieuse, culturelle et autres. En effet, il y a selon nous un lien structurel entre les Juifs et les astres quant à la guidance de notre Humanité et l’on rappellera que le systéme ne prévoit nullement une constance dans la domination juive puisque précisément il y a cyclicité et que la moitié du temps, l’époque n’est pas favorable aux Juifs. L’on retrouve le songe de Pharaon dans le Livre de l’Exode avec les sept vaches maigres qui dévorent les sept vaches grasses, ce que Joseph interpréte comme deux périodes de sept années, comme par hasard. Pour les Juifs, les bonnes périodes sont solsticiales et les mauvaises équinoxiales. En tout état de cause, soulignons que le colonialisme correspond à l’équinoxialité puisqu’il est déni et dépassement des frontières de toutes sortes. La phase solsticiale, c’est le retour du refoulé et c’est ce qui se produira quand Saturne franchira une fois de plus la ligne équinoxiale, en mai 2025. D’aucuns comme Yves Lenoble, à la suite de Barbault, auront pointé cette période du fait de la conjonction Saturne-Neptune. Il se trouve que les deux phénoménes coincident actuellement dans le temps mais sachez que c’est bien Saturne en rapport avec les axes saisonniers qu’il faut suivre tous les 7 ans et non une conjonction qui n’a lieu que tous les 36 ans et dont les tenants se révélent incapables d’en distinguer les effets, d’une fois sur l’autre, mettant dans le même sac Budapest de 1956 et Berlin de 1989 alors que dans le premier cas on était en phase équinoxiale et dans le second en phase solsticiale. On illustrera notre propos par deux dates: 1941 et 1947, soit la mise en oeuvre de Solution Finale d’une part et la résolution de l’assemblée Générale de l’ONU, le 29 novembre. Quel contraste patent entre ces deux moments, sachant qie l’AG de l’ONU votera alors la création d’un Etat pour les Juifs en Palestine On est passé entre temps d’une phase équinoxiale à une phase solsticiale. Wikiodia; « Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de la résolution 181. » Saturne est autour de 20° du signe du Lion, donc en plein milieu d’une phase solsticiale commencée au début du signe du cancer,en carré avec le Saturne en taureau de 1941. C’est l’heure de rappeler que les signes cardinaux ne sont nullement à interpréter de la même façon mais sont traversés par un clivage majeur celui des équinoxes et des solstices. Si l’opposition associe deux ayant des effets comparables, ce n’est nullement le cas du carré. Quant au retour de Saturne, 28 ans après 1939, cela donne le début de la Guerre des Six Jours de juin 67 avec Saturne arrivant dans le signe du bélier. Certes, la Guerre en question fut glorieuse pour Israel mais elle l’isola pour longtemps au sein de la région, notamment du fait de l’occupation de la Cisjordanie. On note le. départ des forces de maintien de l’ordre de l’ONU et m la menace d’une invasion arabe menée par Nasser, le raïs egyptien. Quant à De Gaulle, décrétant un embargo sur les armes à destination de la région -on pense aux Mirages - il tint alors des propos jugés antisémites: ».les juifs, jusqu’alors dispersés, et qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, une fois qu’ils seraient rassemblés dans les sites de son ancienne grandeur, n’en viennent à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : “l’an prochain à Jérusalem”. Mais poursuivons nos investigations. Les historiens du judaisme et du sionisme connaissent tous la date de la « Déclaration Balfour » en 1917. Astrologiquement, on a Saturne déjà entré dans le signe du cancer, une des portes de la solsticialité avec son opposé en capricorne et trente ans plus tard, soit un cycle complet de Saturne, nous avons le vote susmentionné de l’ONU, à New York, dans le signe du lion, lequel appartient à la même « saison (Eté) » que le cancer. Cette déclaration de novembre 17 -contemporaine de la Révolution d’Octobre, en Russie, comporte le texte suivant: « Cher Lord Rothschild, J’ai le grand plaisir de vous transmettre, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes, qui a été soumise au cabinet et approuvée par lui. Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour les Juifs et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politique dont les Juifs disposent dans tout autre pays. Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste » nos travaux permettent d’appréhender autrement l’histoire du XXe siècle et notamment de mettre en perspective les deux « guerres mondiales » qui sont, pour certains astrologues, comme une sorte de « trou noir » aspirant tout. On voit ainsi se dessiner une double cyclicité régulière de quinze ans en quinze ans, ce qui tranche avec le caractère non régulier propre à l’indice cyclique d’André Barbault. Nous avons donc 1917, ce qui correspond à la Première Guerre Mondiale et qui s’efforce de trouver une solution à la question juive par leur établissement en Palestine et 21 ans plus tard , soit trois fois 7 ans, une toute autre solution qui passe par leur extermination, puisque la première guerre est placée sous le signe de la solsticialité et la seconde sous celui de l’équinoxialité, ce qui est le jour et la nuit pour la présence juive au monde. On voit à quel point il est vain de rechercher des points communs entre les deux guerres mondiales. Par ailleurs, on a vu qu’un cycle de Saturne, plus loin, en 1967, c’est à nouveau une grave menace équinoxiale qui pesait cette fois sur l’Etat d’Israel, avec cette » concentration » de Juifs sur un petit espace. Certes, les effets n’auront pas été les mêmes et Nasser n’aura pas eu la « réussite » militaire d’un Adolf Hitler mais fondamentalement les causes auront été astrologiquement assez comparables/ Si l’on ajoute une trentaine d’annés à 1947-48 qui auront vu la création de l’Etat d’Israel, on arrive à 1977 qui correspond aux accords israélo-égyptiens. Wikipedia:« Les accords de Camp David furent signés le 17 septembre 1978, par le président égyptien Anouar el Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin, sous la médiation du président des États-Unis, Jimmy Carter. Ils consistent en deux accords-cadres qui furent signés à la Maison-Blanche après 13 jours de négociations secrètes à Camp David. Ils furent suivis de la signature du premier traité de paix entre Israël et un pays arabe : le traité de paix israélo-égyptien de 1979″. Saturne est alors au début de la vierge, donc en phase solsticiale estivale. Mais la visite de Sadate à Jérusalem à la Knesset, est de novembre 1977, plus en amont de la même phase solsticiale. Autre phase équinoxiale, celle de la Seconde Intifada Wikipedia; « Intifada el-Aqsa (arabe : الإنتفاضة الفلسطينية الثانية ou إنتفاضة الأقصى ; hébreu : אינתיפאדת אל-אקצה) désigne la période de violence israélo-palestinienne à partir de septembre 2000 jusqu’à environ février 2005. Les événements sont décrits comme une campagne de terrorisme palestinien par Israël, tandis qu’ils sont décrits comme une révolte par les Palestiniens. » avec Saturne en taureau, comme 60 ans plus tôt au début de la Shoah. En 1995, nouvelle phase solsticiale hivernale : ce sont les accords d’Oslo. Contraste avec la phase équinoxiale qui suit dont il vient d’être question! A contrario, la phase équinoxiale permet périodiquement la remise en cause de la présence juive et léve certains tabous. Le role de la phase équinoxiale est de faire table rase des surdétermismes conscients pour laisser les processus se dérouler, se manifester librement. On pense à l’attentat de la rue Copernic en septembre 1980, survenu au moment même où Saturne passé sur l’axe équinoxial, en balance contre la synagogue de l’Union Libérale Israélite On comparera le propos de Raymond Barre à celui de De Gaulle en 1967, lors du passage sur le même axe équinoxial Wikipedia: Peu de temps après l’attentat, dans la soirée du 3 octobre, le Premier Ministre Raymond Barre est sur place. Les mots qu’il prononce ce soir-là entreront dans l’histoire… « Cet attentat odieux voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic » La polémique est immédiate et immense. Le Premier ministre sous-entendrait que les victimes juives ne seraient pas innocentes, les distinguant qui plus est des Français. Quand on entend Manuel Valls ou François Hollande rappeler en permanence la place essentielle des Juifs dans la communauté nationale, on se dit que la leçon a été retenue. » Nous avons ainsi suivi le cycle de Saturne, sur des périodes de sept ans, entre 1917 et 2000, sans discontinuité avec une alternance flagrante de comportements de la Société à l’égard des Juifs. On en conclura qu’il y a là un processus structurel qu’il s’agit de gerér au mieux et dont il importe de comprendre la logique, la raison d’être. La prochaine échéance, cette fois favorable aux Juifs, c’est maintenant et il serait heureux de parvenir à l’exploiter optimalement. A notre niveau, en tant que juif, les phases solsticiales nous auront chaque fois (re)placé en position centrale dans le milieu astrologique: en 1978, nous avons généré jusqu’en 1981 un processus fédérateur tant à l’échelle francophone qu’à l’échelle européenne voire mondiale. Quinze ans plus tard, c’est la dynamique en 1994 du Nouveau guide de la Vie Astrologique (qui sera réédité en 1997 Ed O. Laurens, après la défection des Ed du Rocher représentées par Fanchon Pradalier Roy laquelle était venue à nous pour nous proposer un contrat, impliquant la réédition de notre récent Nouveau Guide de la Vie Astrologique que nous avions fait paraitre à nos éditions de la Grande Conjonction. Et encore 15 ans plus tard, c’est l’aventure Téléprovidence (2008) JHB 23 10 21

Jacques Halbronn La vague des fédérations astrologiques internationales 1978-1982 à l'instigation du Mouvement Astrologique et sa postérité jusqu'en 2002

PUBLICATIONS DE LA BURA (Bibliothèque Universitaire de Recherche Astrologique La vague des fédérations astrologiques internationales 1978-1982 à l'instigation du Mouvement Astrologique.(MAU) et sa postérité jusqu'en 2002 avec la FAES par Jacques Halbronn, à partir des archives de la BURA. Le 14 juin 1980, fut signé à la salle Bréa, Bf Carabacel, à Nice, un Acte constitutif adopté par trois associations, le Mouvement Astrologique Unifié MAU (France), l'Associazion Ligure di Astrologia d'Alassio (ALDA) et l'Association "Ouranos" d'Athènes. Le document est signé Jacques Halbronn, Vincenzo Bolia et Theodora Dakou. En 1982, Theodora Dakou organisera à Athènes un congrès international auquel Jacques Halbronn, Guy Jourdan, Georges Dupeyron, Dani Hermann (Israel) entre autres, participeront. (cf le Guide de la Vie Astrologique . Paris, Ed Trédaniel, 1984). En ce qui concerne la postérité de la FIMA, l"on note que le sigle sera repris avec une autre formulationt par une Federazione Internazionale Movimento Astrologico qui tiendra les 31 octobre Ier novembre 1981 à Rome un Io congresso internazionale di Astrologia e di scienze interdisciplinari avec pour secrétaire générale Fernanda Nosenzo (Milan). On s'y référe à la même réunion niçoise avec des représentants de la Grèce, de la France, de l'Italie et de la Turquie avec son siége à Milan. Nous avons quelque mal à comprendre le cours des événements. , avouons-le, d'autant que le terme "Méditerranée" a disparu de l'intitulé. Mais en 1981, un congrès de la FIMA -au sens méditerranéen du terme- se tiendra à Spoleto, à l'initiative de Fernanda Nosenzo et de Walter Curzi.(cf infra colloque de Saint Maximin 78). En 1994, Halbronn organisera un Colloque en Israël, à petah Tikva mais il avait donné un séminaire à Tel Aviv en 1980; dans le cadre de l'association de Dani Herman. Le 13 septembre de cette même année 1980, se constituera une Fédération Astrologique de Langue Française qui tiendra un congrès l'année suivante, à Luxembourg, avec pour signataires Charles Aubert, Jean Nicolas Scheuer, Jacques de Lescaut, Denis Labouré et Jacques Halbronn. Rappelons que le 11 décembre 1978, avait été constituée à Lille, une Confédération Internationale d'Astrologie avec Edith Wangemann, (RFA) Jean Hoyoux (Belgique), Blanca Hernandez (Espagne),Jacques Halbronn (France) Le Britannique Geoffrey Cornelus était également partie prenante à ce projet tout comme Denis Labouré., Or, début septembre 78, à Paris, avait eu lieu un Congrès International sur l'enseignement astrologique.Cela déboucha sur un texte co-signé par Jacques Halbronn, Olivier Peyrebrune, enseignant en astrologie FLAP) Alexander Ruperti (pour Al Morrison) et l'Américain Richard Idemon, représentant Al Morrison (CAO). On s'intéressera plus spécialement à l'impact de nos initiatives telles qu'elles seront reprises, poursuivies pour l'Europe du Sud jusqu'à la fin du XXe siècle, donc sur deux décennies et cela vaut notamment pour l'Espagne et l'Italie. C'est ainsi que le Colloque de Saint Maximin près d'Aix en Provence qui se tint en juin 78 apparait comme un moment important avec la présence de Blanca Hernandez Lupion de l'ANAE de Madrid et Walter Curzi , Fernanda NOsenzo. Mais dès décembre 1975 nous avions accueilli Adolfo Lopez de Barcelone lors de notre congrès en réponse au Manifeste des 186 de la revue The Humanist. Mais dès le Congrès de Reims de 1976, nous avions accuelli une délégation espagnole avec Ernesto Cordero, Adolfo Lopez, Blanca Hernandez, au sortir de la période Franco. La revue Grande Conjonction dans les années 77-78 comportera un volet en espagnol. Notons qu'Halbronn est à l'aise aussi bien en italien qu'en espagnol. En ce qui concerne Fernanda Nosenzo, elle sera très proche du COMAC (astrologie conditionaliste) de Jean Pierre Nicola et en fera la promotion dans sa revue, les Cahiers d'Aster Center. "Fernanda Nosenzo Spagnolo è corrispondente del C.O.M.A.C. (Centre d’Organisation des Methodes d’Astrologie Conditionaliste) ed è insegnante autorizzata da J.P. Nicola. È Fondatrice e Presidente dell’ Aster Center Centro Studi di Astrologia e Discipline Correlate e nei Quaderni di Aster Center pubblica le ricerche e le opinioni di valenti studiosi." En avril 79, à Nice, Giuseppe di Bartolo intrerviendra. Si l'on remonte à 1974, le Congrès de l'Hotal Méridie, avait réuni Federico Capone (Italie) et Rafael Lafuente.(Espagne) et avait réccompensé d'un prix "Jean Baptiste Morin", l'ouvrage de Lisa Morpurgo (trad. fr. Introduction à la Nouvelle Astrologie, Hachette) qui viendra aux colloques MAU de décembre 75 tout comme Serena Foglia.(septembre 76 Paris). Un personnage sera très présent dans nos divers congrès, des années durant, Adriano Carelli (alias André L'Eclair cf sa notice dans le Guide de la Vie Astrologique, 1984. cf Il nous faut à présent aborder une autre période, marquée par La Fédération d'Astrologie de l'Europe du Sud. (www.astrofaes.org) qui tiendra son second congrès en 2002 à Montpellier. Nous avons assisté à ce dernier Congrès de la FAES 2002. nous étudierons de plus près la FAES à la lumière de nos collections du Linguagio Astrale organe du CIDA, Centro Italiano di Astrologia. devenu Centro Italiano Discipline Astrologiche. Nous notons qu'en 2002 ( hiver,n°129), la mention "Membro della Federazione Internazionale FAES/, dont le nom semble être lié au Langage Astral de Paul Choisnard. figure sur la page de titre de cette revue. On y trouve la traduction italienne de la communication d'André Barbault à Montpellier au" second congrès" de la FAES.le premier ayant eu lieu en Grèce, à Mikonos en juin 2000 (participation d'Yves Lenoble, Maurice Charvet et Francis Santoni. On reléve en 2002 le nom de Dante Valente(Milan= dans l'organigramme de la revue semble avoir été la cheville ouvrière de la FAES. Il préside le CIDA depuis 1987, à la suite de Federico Capone et de Serena Foglia. Presidenti del CIDA sono stati l'Editore Federico Capone per 3 anni e la scrittrice Serena Foglia per 12 anni. Dal 1987 è Dante Valente , Biologo. I rapporti con le Associazioni Estere sono cordiali, con frequenti scambi di lavori, visite e conferenze. Il CIDA ha aderito per l'Italia alla Federazione delle Associazioni Astrologiche dell'Europa del Sud (FAES) On note que ces congrès de 2000 et 2002, à Mikonos et à Montpellier, auront eu lieu un quart de siècle après ceux de Saint Maximin, de Nice et d'Athènes (1982) que nous avions organisés dans un cadre méditerranéen. Annexe Projet pour une Confédération Européenne d'astrologie. Lille, décembre 1978 (rédigé avec l'aide de Denis Labouré) I Objectifs A Développer les activités astrologiques à l'intérieur des divers pays européens en les coordonnant et en les suscitant B Elever le niveau de l'enseignement et de la recherche astrologique au moyen d'un systéme de diplomes adapté aux conditions historiques de chaque pays en préservant la nécessite d'explorer de nouveaux champs de découverte C Développer la circulation de l'information issue des différents pays européens en insérant le Bullerin de la Confédération dans les revues existates pour promouvoir l'image de marque de l'astrologie européenne. D Tenir des congrès confédéraux réunissant régulièrement les astrologues européens en vue de marquer les étapes successives du mouvement astrologique européen. II Moyens Chaque association , membre de la Confédération, devra assumer l'un des quatre objectifs signalés ci dessus. L'organisation interne de chaque association sera mobilisée, pendant la durée de son mandat vers la réalisation de l'un d'entre eux III Procèdure: Après signature du présent objectif, chaque délégué devra soumettre celui-ci aux structures dirigeantes de son association; Après accord, l'entrée définitive au sein de la Confédération aura lieu. Seront considérées comme associations fondatrice celles qui auront donné leur accord dans les neuf mois à compter du jour de la signature (10 décembre 1978) Les associations non fondatrices devront suivre une procédure qui sera fixée ultérieurement par les services compétents de la Confédération. IV Proposition de constitution d'un bureau provisoire de la Confédération Sont réunis à Lille les délégués de sept associations, venant de six pays différets ( Belgique, France, Italie, Espagne, Grande Bretagne). On propose d'attribuer provisoirement les responsabilités des différents services de la Confédération comme suit: Objectif I La charge de préparer le dossier des nouvelles candidatures, de susciter celles-ci, d'étudier la vie astrologique dans les différents pays européens, revidendrait à l'Asociacion Nacional de Astrologos de Espana (ANAE, Madrid) ainsi qu'à une association italienne! En effet, ces pays ont souffert d'un certain isolement par rapport aux centres principaux de l'astrologie européenne. note: cela donnera vingt ans plus tard la création de la Fédération Astrologique de l'Europe du Sud (FAES). Objectif II La charge d'enquéter sur la situation de l'enseignement et de la recherche dans chaque pays de cette communauté europénne, de déterminer la nature des diplomes et des programmes de recherche adéquatts pourrait être dévolue conjointement à l'Institut National d'anthropocosmoloigie de Liége et au Groupe d'Etude et de Recherche en Astrologie Scientifique et humaine de Grenoble, deux associations qui expérimentent de nouveaux modes d'enseignement et de recherche. Objectif III Il s'agit de la charge de rédiger le Bulletin confédéral en rassemblant les informations transmises par les associations membres de la Confédération de façon à permettre le meilleur rayonnement de celle-ci par le canal d'un maximum d revues et de lahgues. Par ailleurs, cette responsabilité comprendra la constitution de dossiers sur les astrologues les plus éminents, dignes de constiuer une Académie d'Astrologie. On proposera à la Kosmobiosophische Gesellschafr (Revue Sein und Werden) et à l'Astrological Lodge (revue "Astrology") cette chargee en raison de la qualité de leurs publications et du rôle de leurs pays pour la pensée astrologique contemporaine. Objectif IV La charge de préparer les congrès confédéraux sera affectée au Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) qui a déjà organisé (à ce jour) douze congrès internationaux d'astrologie. Les congrès auront lieu - en l'espace de 12 mois- alternativement au Nord de l'Europe (Angleterre, Allemagne, Belgique, nord de la France) et au Sud (Italie, Espagne, Sud de la France etc) les associations membres de la Confédération devront envoyer au moins un délégué à chacun de ces congrès aux frais de l'association organisatrice; C'est lors de ces congrès que les décisions principales relatives au fonctionnement de la Confédération seront prises sur la base des dossiers constitués par les différents services confédéraux entre deux Congrès; Le premire congrès européen confédéral pourrait avoir lieu en septembre 1979 dans un lieu qui reste à définir, Le MAU étant disposé à le tenir à Paris. A propos de la constitution du Bureau Provisoire, au cas où plus de quatre associations refuseraient la répartition des tâches entre associations, les responsabilités seront assumées collectivement dans un premier temps jusqu'au premier congrès confédéral. JHB 24 10 21

samedi 23 octobre 2021

Jacques Halbronn Astroloie ; ne pas confondre la science astronoique et ses données brutes ou arbitraires

Jacques Halbronn Astrologie: ne pas confondre la science astronomique et ses données brutes o arbitraires Est ce que le nombre de planétes du systéme solaire reléve des lois de l'astronomie? Les astronomes de Copernic à Newton ont-ils jamais prétendu trouver la raison du nombre de planétes gravitant autour de notre soleil? Si l'on demande à des astronomes de déterminer "scientifiquement" combien il existe de planétes, on peut tout à fait s'attendre à ce qu'ils répondent qu'ils n'en savent rien sinon, évidemment, en ce qui concerne celles qui ont déjà été répertoriees. Même la "loi" de Bode si elle met en évidence la répartition des planétes ne prétend à déterminer le nombre.( https://www.lumni.fr/video/combien-y-a-t-il-de-planetes-dans-le-systeme-solaire). Il importe de distinguer les donnees factuelles: on "sait" que l'on a localisé tant de planétes, cela reléve de l'observation mais cela n'est pas stricto sensu de l'ordre de la science astronomique stricto sensu comme c'est le cas, par exemple, pour les lois de Kepler. Or, pour le public profane, tout ce qui fait l'objet du "savoir" astronomique est immédiatement assimilé à la "science astronomique" C'est là jouer sur les mots. Le nombre de planétes est aussi arbitraire que le nombre de constellations, si ce n'est que le nombre de planétes du systéme solaire est le fait d'observations "brutes" alors que celui des constellations, d'amas stellaires, est le fait d'une subdivision arbitraire Mais là encore, tout cela fait partie pour le profane de la science astronomique; C'est comme si l'on mettait sur le même plan le contenant et le contenu, la viande et l'assiette dans laquelle on la sert ou les couverts avec lesquels on la mange.. Jean Pierre Nicola avait pris conscience du probléme posé et c'est pourquoi il entreprit, à sa façon, d'élaborer une sorte de théorie générale (le RET) du systéme solaire incluant les transsaturniennes, Pluton compris. (cf Nombres et formes du cosmos, Paris, Ed Traditionnelles 1971). Mais il ne semble pas que son modéle ait été adopté par les astronomes, lesquels n'ont cure de légitimer une réalité empirique, même s'ils ont quand même décidé de ne pas garder Pluton dans le "club" des planétes à part entière. Où voulons nous en venir? A ce que l'astrologie n'est nullement contrainte de se servir de toutes les planétes du systéme solaire, non seulement pas necessairement des "nouvelles planétes" mais même des "anciennes" pas plus d'ailleurs qu'elle serait dans l'obligation de diviser l'écliptique en 12 parts sous prétexte que la tradition astronomique a découpé 12 constellation. Elle n'est pas davantage astreinte à diviser chaque saison en trois parties. Séparons le bon grain de l'ivraie, le fruit de sa peau ou de sa coquille. Là encore, Nicola (né en 1928) aura cru bon d'adopter une telle division en 12 du "Zodiaque" et il n'a pas changé d'avis, cinquante ans après la parution de ses premiers ouvrages. Perseverare diabolicum. Au bout du compte, la seule question vraiment pertinente à propos de l'astrlogie serait selon nous la suivante ; de quoi a-t-elle vraiment besoin pour fonctionner et qu'est ce qui est superflu, qu'est ce qui est suffisant? Plusieurs indices nous conduisent à penser que l'astrologie pourrait se contenter d'un seul "curseur" passsant au sein d''un circuit divisé en un certain nombre de "touches" et là encore, on devra se demander de combien de subdivisions doit elle impérativement disposer pour être opérationnelle? Là réponse minimale est deux et donc une division en 12 est superfétatoire! L'astronomie en a peut être l'usage mais pas l'astrologie. C'est pourquoi la thèse selon laquelle l'astrologie devrait s'aligner sur tout le corpus de l'astronomie du systéme solaire est à abandonner. JHB 23 10 21

vendredi 22 octobre 2021

Jacques Halbronn L'astrologie dans la Cité Fin des données inaccessibles

Jacques Halbronn L'astrologie dans la Cité. Fin des données inaccessibles. On ne saurait dissocier l'astrologie de la res publica, de la chose partagee entre tous. Or, selon nous, l'astrologie est indissociable, du moins à son origine, de la question de l'organisation politique et une formation en science politique, en Droit, en sciences religieuses nous apparait comme un bagage bien plus crucial que la connaissance de l'astronomie dont l'astrologie ne doit se servir qu'à doses homéopathiques. Or, c'est généralement l'inverse qui s'observe chez les astrophiles. Prenons le cas de Jean Pierre Nicola et celui de Michel Gauquelin tous deux nés à la fin des années Vingt du siècle dernier et qui sont tous deux partis sur de fausses pistes, ce qui aura été fort dommageables pour la cause astrologique, peut-on dire avec le recul. Le point commun entre ces deux chercheurs que nous avions réunis en mai 1978 au sein d'un même colloque "Astrologie et Science" est d'avoir cru à l'importance de la date de naissance voire de l'heure de naissance. En ce sens, l'astrologie mondiale échappe plus aisément à un tel travers. En revanche Gauquelin aura eu le mérite de ne pas valider statistiquement une astrologie qui accordé quelque importance aux planétes inconnues de l'Antiquité et d'ailleurs invisibles à l'oeil nu. Comment une science vouée à "manager" la Société pourrait-elle s'appuyer sur des astres hors de portée et qu'au mieux l'on ne peut capter que par le biais d'un télescope, ce qui exclue toute appréhension collective du paysage astral, donc s'exclue ipso facto de la "chose publique"? Nicola en revanche, avec son RET entérine le groupe Uranus -Neptune -Pluton, alors qu'il aurait bien mieux fait de s'arrêter à Saturne, en suivant l'exemple de Gauquelin lequel avait commencé à publier en 1955 bien avant lui. Mais là où l'on ne suivra pas Gauquelin pas plus que Nicola, c'est à propos de l'importance qu'ils accordent aux données de naissance car ces donnees sont nécessairement personnelles et d'ailleurs assez précaires avant la tenue de registre de baptéme et d'état civil - tenue qui aura fort varié d'un pays à l'autre. N'est ce pas là fonder l'astrologie sur du sable? Là encore, l'on n'est pas en phase avec la chose publique (république). C'est pourquoi l'astrologie mondiale est la forme de loin la plus acceptable de ce domaine, à condition toutefois qu'elle n'aille pas s'encombrer, comme chez André Barbault de trois transsaturniennes sur cinq planétes prises en compte pour son indice cyclique. Mais le probléme se posait déjà avec le cycle Saturne-Neptune, dans les annees cinquante du XXe siècle. Mais l'astrolgie des 12 signes ne trouve pas davantage grâce à nos yeux et Marie Louise Sondaz aura suggéré (1937), bien malencontreusement, de différencier les influences astrales d'un moment donné selon le critère des 12 signes alors qu'on avait commenc, dans les années trente, à considérer un seul et même ciel valable pour tous indistinctement car dans ce cas, l'on se retrouvait avec un compartimentage, ce qui est incompatible avec l'esprit de la Res Publica. Les gens ne portent pas leur "signe" sur le front. Voilà pourquoi la seule astrologie qui soit sinon vérifiable du moins crédible, vraisemblable ne fait pas dans l'usage de donnees individuelles, la notion d'individu étant incompatible avec celle de République et ne se prétant pas à une approche statistique quantitative. 'C'est d'ailleurs ainsi que l'astrologie se sera dévoyée en optant pour le mauvais cheval de la personnalité, piége dans lequel un Dane Rudhyar sera tombé dès les années Trente, marqué qu'il était par les doctrines spiritualistes et karmiques d'une Alice Bailey qui fut son premier éditeur. Il ne s'agit nullement de dénigrer de telles doctrines mais ce n'est pas là le champ de l'Astrologie. Si l'on se place à présent d'un point de vue théologique, il nous faut penser à un Dieu établissant les mêmes lois pour tous, ce qui exclue d'entrée de jeu le thème natal. La pensée juridique établit les mêmes régles pour les uns comme pour les autres, laissant aux juges le soin de traiter les cas individuels, en aval, ce qui est le rôle de la jurisprudence. Pour nous, l'astrologue a la charge d'appliquer la loi générale au niveau de la personnalité mais cela n'implique nullement qu'il doive appréhender celle-par le moyen de l'astrologie, devant se contenter d'observer comment telle personne traverse telle ou telle période déterminée astronomiquement. Ni plus, ni moins. Chaque période s'apparente à une pandémie, en ce sens que tout le monde y est confronté mais que chacun le vit à sa façon, selon ses dispositions et ses aptitudes mais aussi selon son histoire personnelle.

mercredi 20 octobre 2021

jacques Halbronn Enquête sur la dissolution du GERASH (Groupe de recherche en astrologique scientifique et humaniste) en septembre 1986

PUBLICATIONS DE LA BURA (Bibliothèque Universitaire De Recherche Astrologique) Jacques Halbronn Enquête sur la dissolution du GERASH en 1986 et sa reprise par le CEDRA, à partir des archives de la BURA (Bibliothèque Universitaire De Recherche Astrologique) Nous avions déjà signalé que lors de la dévolution des biens du GERASH au CEDRA, cette dernière association n’était pas encore déclarée au Journal Officiel. C’est là un point qui aurait mérité d’être sérieusement pris en compte. En fait, c’est dans la précipitation que le CEDRA aura été crée car Maurice Charvet ne s’attendait pas à la réunion d’une Assemblée Générale Extraordinaire dont la fixation de la date aura déclenche la création du CEDRA. De fait, le Comité d’animation est du 13 septembre 1986 et l’Assemblée Générale est du 20 septembre, soit une semaine seulement après, ce qui semble un délai très court pour convoquer une telle Assemblée. Il faudrait voir les statuts à ce sujet. Une autre anomalie qui ressort de l’examen des archives de la BURA qui conserve le dossier juridique concernant la dite dissolution, lequel comporte notamment les piéces fournies par Maurice Charvet et Louis Saint Martin, est la question de la résolution du Comité d’Animation à laquelle se référe la Préfécture de Lyon en date du 18 novembre 1986. On y lit que M. Saint Martin est « »président par interim du GERASH nommé à ce poste lors de la réunion du comité d’animation du 13 septembre » et que la dissolution a eu lieu en date du 20 septembre. Apparemment cela ne choquait pas la Préfecture du Rhône que les deux dates soient aussi rapprochées! Or, l’on dispose d’une document signé « pour l’ensemble du Bureau et par délégation », par Louis Saint Martin et adressé à l’Assemblée Générale extraordinaire du GERASH du 20. 09 86 » Il y est dit que la solution de la Dissolution peut être évitée. « Dans le cas où l’Assemblée Générale Extraordinaire convoquée pour le 20 09 86 refuse la dissolution du GERASH, le Bureau du Comité d’animation lors de sa séance du 13 09 86 soucieux de ses responsabilités et dans un esprit de cohésion propose à l’Assemblée souveraine en la matière, le Bureau suivant; Délégue à la Présidence Louis Saint Martin, Vice Président Jacques Halbronn, Secrétaire; Arthur le Bau, Délégué à la Trésorerie Patrick de Jabrun »/.Autrement dit, M. Louis Saint Martin n’a pas été élu « président par interim » du GERASH si ce n’est qu’à la condition expresse qu’il n’y ait pas de dissolution. Or, à partir du moment, où dissolution il y a, M. Saint Martin ne saurait en aucune façon se présenter comme Président par interim car ce serait totalement contraire à l’esprit de la proposition. Ce point semble avoir échappé à la Préfecture du Rhône, représentée par Mme Muriel Ducottet. On rappellera que le Comité d’animation de septembre a été convoqué par Jacques Halbronn es qualité et que si ces qualités n’étaient pas reconnues, la convocation du dit Comité d’Animation ne serait pas valable et donc ipso facto la convocation de l’Assemblée Générale. Il apparait que Jacques Halbronn n’a proposé une délégation de la présidence que dans le contexte d’une non-dissolution. Abordons le compte rendu de l’Assemblée Générale Extraordinaire du samedi 20 septembre 86 co signé par Louis Saint Martin et Jean Hennequin en cette même date: il y est question de « M. Louis Saint Martin président par interim sur décision du Comité d’Animation du 13 septembre 1986″ C’est probablement sur la base de ce compte rendu que la Préfecture du Rhone se sera appuyée dans la lettre adressée à Jacques Halbronn signalée plus haut. Autrement dit, dès lors qu’il y avait décision de dissoudre, M. Louis Saint Martin perdait toute légitimité à se référer au Comité d’animation. Et c’est bien là qu’il y aura eu un tour de passe passe. L’erreur de ceux qui entendaient dissoudre et transmettre les biens au CEDRA, crée entre la réunion du CA et l’AG, aura été de tabler sur Louis Saint Martin au nom de sa prétendue nomination lors du CA. Cela générait un vice de forme. Il aurait bien mieux valu nommer une personne sans se référer à une quelconque résolution du CA de par l’autorité de l’AGE ou bien de s’en tenir à la personne de Jacques Halbronn, lequel avait de par sa fonction, convoqué le dit CA, lequel autrement n’aurait pu se réunir à moins de passer par une procédure à la demande du dit CA, ce qui n’avait pas été le cas. JHB 20 10 21 . :

samedi 16 octobre 2021

Jacques Halbronn Enjeux théologiques de l'exploration spatiale

jacques Halbronn Enjeux théologiques de l’exploration spatiale Lori Glaze, directrice de la division des sciences planétaires de la Nasa: sur la sonde spatiale Lucy qui vient d’être lancée en direction de la planéte Jupiter: «Quoi que Lucy découvre, cela nous donnera des indices essentiels sur la formation de notre système solaire». L’objectif ultime serait de valider ou de réfuter le «modèle de Nice», l’une des théories les plus importantes sur le sujet. Elle estime que les planètes géantes, dont Jupiter, auraient migré il y a des milliards d’années d’une configuration compacte vers leurs positions actuelles » On devrait commencer à recevoir des infos à partir de 2027. Selon nous, on devrait découvrir alors que notre systéme solaire n’est pas totalement « naturel », qu’il a fait l’objet de divers avénements aboutissant à ce qu’il est devenu. . א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n’était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut. ד וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ. 4 Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. ה וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָאוֹר יוֹם, וְלַחֹשֶׁךְ קָרָא לָיְלָה; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם אֶחָד. {פ} 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour. ו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי רָקִיעַ בְּתוֹךְ הַמָּיִם, וִיהִי מַבְדִּיל, בֵּין מַיִם לָמָיִם. 6 Dieu dit: « Qu’un espace s’étende au milieu des eaux, et forme une barrière entre les unes et les autres. » ז וַיַּעַשׂ אֱלֹהִים, אֶת-הָרָקִיעַ, וַיַּבְדֵּל בֵּין הַמַּיִם אֲשֶׁר מִתַּחַת לָרָקִיעַ, וּבֵין הַמַּיִם אֲשֶׁר מֵעַל לָרָקִיעַ; וַיְהִי-כֵן. 7 Dieu fit l’espace, opéra une séparation entre les eaux qui sont au-dessous et les eaux qui sont au-dessus, et cela demeura ainsi. ח וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָרָקִיעַ, שָׁמָיִם; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם שֵׁנִי. {פ} 8 Dieu nomma cet espace le Ciel. Le soir se fit, le matin se fit, – second jour. Le plus souvent, on interprète ce texte comme le récit de la naissance de l’Univers. En vérité, il n’est question que de « notre » Terre » et de « son » Ciel, au sens astrologique du terme, c’est à dire de notre seul systéme solaire. A partir de là, le dieu qui se sera consacré à établir l’environnement cosmique de notre humanité ne saurait être le Dieu premier moteur de la cosmologie en général. Il s’agirait là d’une théologie « restreinte » et non « générale » pour reprendre la terminologie einsteinienne. Du point de vue de l’astrologie, cela signifie que l’astrologie n’est ni une création des hommes ni un phénoméne naturel mais qu’elle est l’oeuvre des dieux, au sens du premier chapitre du Livre de la Genése. Pour nous, le seul dieu qui compte pour notre Humanité est ce dieu là. Ce n’est ni le dieu -Nature (Allah, au sens de l’Islam), ni le dieu -Homme (à l’instar d’un Jésus) mais un Dieu se focalisant sur l’organisation de notre petit monde et tel est le dieu du judaïsme (Elohim) Autrement dit, la théologie juive n’est ni celle qu’explore la Science, ni celle de ceux qui construisent les cathédrales. Elle est d’un autre ordre. Quels sont les éléments qui militent en faveur de nos thèses? Il y a l’Astrologie qui ne saurait être, sous la forme que nous avons déterminée, ni le fait de la Nature, ni une invention des hommes. Croire en l’astrologie, c’est adhérer ipso facto à cette idée d’un Dieu créateur de ce lien entre les astres et notre Terre et en cela, l’on en revient à une forme de géocentrisme, mais sur un autre plan. Cela nous conduit à penser que ce serait une grave erreur que de croire que tout ce qui existe dans notre ciel devrait nécessairement servir à l’astrologie. Un peu de bon sens doit suffire à comprendre qu’il faille rechercher un modéle simple et non embrouillé comme il ressort de la pratique astrologique actuelle. Il est question ici de ce que l’on appelle un « intelligent design », c’est à dire d’un projet, d’un plan bien maitrisés et non d’un foullis. On est dans le registre de la forme et non du tohu bohu de la Matière Première, c’est à dire face à un objet parfaitement pensé et non pas s’étant déployé au hasard et sans objectif bien défini. Certains points vont dans ce sens : la révolution de Jupiter de 12 ans fait pendant aux 12 signes zodiacaux, liés aux 12 rencontres annuelles des luminaires, Soleil et Lune, cette lune qui est le satellite de notre Terre (cf les travaux de Jean Sendy) Sur le plan théologique, le Pentateuque (Torah) nous parle du nombre Sept: six jours de la Création plus un jour supplémentaire, qui correspondrait au Shabbat. Sept, c’est le nombre de Saturne si l’on divise par 4 sa révolution, sur la base des 4 saisons. Ce que nous attendons de « Lucy », c’est que l’on ait confirmation que notre systéme solaire est le fait d’une construction exigeant bien entendu une maitrise technologique incomparablement supérieure à la notre, celle d’aujourd’hui et plus encore celle de l’Antiquité. La Loi de Titius Bode met en évidence une structure numérique : Planète Loi de Titius-Bode Valeurs réelles Erreur Rang attribué Distance prédite Demi-grand axe Périphélie Aphélie Excentricité absolue relative Mercure -∞ 0,4 0,387 0,307 0,467 0,206 0,013 3,4 % Vénus 1 0,7 0,723 0,718 0,728 0,007 0,023 3,2 % Terre 2 1,0 1,000 0,983 1,017 0,017 0,000 0,0 % Mars 3 1,6 1,523 1,381 1,665 0,093 0,077 5,1 % Cérès 4 2,8 2,765 2,547 2,983 0,079 0,035 1,3 % Jupiter 5 5,2 5,203 4,953 5,453 0,048 0,003 0,1 % Saturne 6 10,0 9,537 9,022 10,052 0,054 0,463 4,9 % Uranus 7 19,6 19,229 18,325 20,133 0,047 0,371 1,9 % Neptune 8 38,8 30,069 29,798 30,340 0,009 8,731 29,0 % JHB 15 10 21

Jacques Halbronn NOSTRA. Le rapport étonnant de Pierre Brind'amour à...

jacques Halbronn La question des ajouts ; du Livre de la Création et de son traitement de l'alphabet hébraique aux Centuries nostradamiques

Jacques Halbronn La question des ajouts : du Livre de la Création et de son traitement de l'alphabet hébraïque aux Centuries nostradamiques. Dans le cas des Centuries, l'on sait que la centurie VIéme se terminait par un Avertissement de cloture/ LEGIS CAUTIO CONTRA INEPTOS CRITICOSQui legent hos versus, mature censunto;Prophanum vulgus & inscium ne attrectato.Omnesque Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,Qui aliter faxit, is rite sacer esto dont on connait une variante Cantio au lieu de Cautio (cf P. Brind'amour, Nostradamùs astrophile, Klincksieck; 1993). Mais cela n'empêcha pas d'ajouter des quatrains qui donneront une "septiéme centurie" d'ailleurs restée incompléte avec une quarantaine de quatrains seulement.Il exitse d'ailleurs une série de 58 sixains qui permettent de compléter les 42 quatrains de la VIIe centurie. Mais une telle addition s'accompagnera (cf édition Saint Jaure, Anvers 1590) de la suppression du dit Avertissement latin, ce qui permettait de laisser entendre que dès le départ, il était bel et bien prévu 7 centuries pour le premier volet (cf les tentatives de Patrice Guinard dans ce sens). Or l'on trouve un précédent remarquable mais à notre connaissance non signalé en ce qui concerne la genése de l'alphabet hébraïque lequel comporte 22 lettres (sans compter les 5 lettre finales qui permettent de compléter la troisiéme colonne des centaines..(cf http://andre.gagnoud.free.fr/HEBREU/andre.gagnoud.free.fr_-_Alphabet_Carre_et_Cursif_-_Consonnes.pdf) de façon à arriver à 27 (22+ 5). Ce qui joue le rôle de marqueur conclusif que joue dans les Centuries le sceau latin à la fin de la VIe centurie, est la lettre Tsadé qui se trouve en 18e position dans l'alphabet hébraique leque s'organise en deux colonnes de neuf lettres, une pour les unités de Aleph à teith et une pour les dizaines de Iod à Tsadé. Et au delà nous avons 4 lettres pour la colonne des centaines, ce qui est insuffisant d'où l'expédient signalé des 5 lettres finales, permettant de dédoubler 5 lettres déjà présentes parmi les 18 lettres des deux colonnes. On nous objectera que "rien" ne prouve que le tsadé ait jamais joué un tel rôle. Notre argumentation est la suivante: 1: dans l'alphabet "latin" à 26 lettres que nous utilisons, la dernière lettre n'est-elle pas le "z" dont le nom se dit "Zéde", ce qui est extrémement proche du" tsadé" on en conviendra surtout dans la prononciation allemande du "z" en '"ts" (Zwei: deux, Zeit: temps etc) qui s'est perdue en français. 2 le Tsadé est la seul lettre composée de deux sons : T et S, soit le teith et le samekh, ce qui en fait la lettre "ultime". 3 Nous avons montré il y a déjà 45 ans (Clefs pour l'astrologie, Seghers 1976, pp. 188 et seq) que la première lettre de l'alphabet de l'hébreu était non pas le Aleph mais le Qoph, au vu du Sefer Yetsira ou Livre de la Création (Yetsira comportant d'ailleurs le tsadé). Ce qui donne Qoph (une des 12 lettres simples)au début et Tsadé à la fin. Or, ces deux lettres forment "Qets" qui signifie "bout", 'extrémité. (Qatsé, Qitsoni) On aurait donc ajouté 4 lettres aux 18 du systéme initial tout comme on ajoutera une quarantaine de quatrains aux 6 centuries regroupant, comme leur nom l'indique, 600 quatrains Mais le tsadé sera resté en 18e position (en tant que l'une des 12 lettres simples, liées aux 12 signes du zodiaque, selon le Sefer Yetsira. Les six autres lettres , pour arriver à 18 étant associées aux planétes (Bagadkaphat: beith guimel, daleth, Kaph, Pé, Thav). On les appelle doubles parce qu'elles ont une double prononciation C'est ainsi que la lettre Péh donne soit le son "pé" soit le son "ef", dualité que l'on retrouve avec le p suivi ou non d'un h, tout comme le T suivi ou non du h (en anglais)/ Mais comment se fait il alors que le Thav se retrouve en 22e position, donc dans le groupe additionnel alors qu'il devrait figurer parmi le groupe des 18? Et pourquoi le Qoph, signalé par le Sefer Yetsira comme une des lettres simples, se trouverait lui aussi dans ce groupe additionnel de 4? On ajoutera que dans le SY, la lettre Resh est comptée comme une septiéme lettre double, probablement parce qu'il y a 7 planétes alors que grammaticalement elle n'a pas ce statut en hébreu.(cf https://boowiki.info/art/juifs-textes-sacres/sefer-yetzirah.html) Il apparait assez clairement que le Tsadé ou le Zéde est censé marquer la fin de l'alphabet et que dans le cas de l'hébreu, l'on n'aura pas su changer la place du Tsadé après l'addition de 4 lettres supplémentaires, désignées par le Sefer Yetsira comme "lettres mères" : Aleph, Mem, Shin mises en rapport avec les 4 Eléments -feu, terre, air, eau) On observe que le Mem est en fait une des 12 lettres simples au sein des 2 colonnes de 9 et qu'elle aura été placée cependant parmi les lettres mères! / On a vu que le aleph à un certain stade aura été placé en tête de l'alphabet hébraique alors qu'il n'était qu'en tête du groupe des lettres mères. Autrement dit, le Aleph aura été perçu, à un certain stade, comme ouvrant l'alphabet. Ce qui obligeait à permuter avec le Qoph/ On a donc ici le probléme des deux marqueurs, le Aleph pour le début et le Tsadé pour la fin mais en réalité, le Aleph aurait du rester en tête du groupe additionnel/ En effet, selon nous, le Sefer Yetsira nous fournit une description symétrique en deux colonnes: niveau 1 Qoph et Yod: deux lettres simples niveaux 2, 3 et 4 : six lettres doubles niveaux 5, 6, 7, 8 et 9 : dix lettres simples. En quel honneur, ces déplacements du Qoph,lettre simple permuté avec le Aleph , lettre mère, et du Mém, lettre simple permuté avec le Pé, lettre double et devenue lettre mère? La seule lettre mère qui n'aura pas bougé est le Shin. Mais là encore, pourquoi trois lettres mères pour un groupe de 4 dans la troisiéme colonne incomplète? Parce que le Resh aura été ajouté au groupe des lettres doubles pour arriver à 7 (planétes dont les luminaires, que l'on retrouve dans les jours de la semaine). Mais le Resh est en fait à sa place dans l'alphabet hébraique devant le Shin et est bien une des 4 et non des 3 lettres mères. Quand on sait toute l'importance qu'a le classement des lettres de l'alphabet hébreu pour la pratique de la guématrie, laquelle permet de calculer la valeur numérique d'un mot et de rapprocher deux mots ayant même valeur numérique, on conçoit que notre recherche est susceptible de perturber quelque peu tout une sémantique. Référons nous à présent au tableau ci-dessous qui place en paralléle l'alphabet grec et le phénicien dont le nom des lettres est très proche de celui de l'hébreu/On y note l'absence du Vav avant le Zayin ou le Zéta grec, ce qui place le teith en huitiéme et non en neuvième position. Quant au Tsadé de l'hébreu.Le vav occupe une position dans ces alphabets correspondant à notre lettre "U" (upsilon) en 20e position. Ainsi, il ressort que le Vav de l'hébreu aura été placé à cet endroit pour obtenir une série de 9 plaçant le Yod en tête de la seconde colonne, avec valeur 10 alors que sur le dit tableau, le iota est en neuviéme et non en dixiéme position.. Il y aura eu réaménagement. Quant au tsadé, il s'apparente à la lettre grec Psi (psyché) Or, dans l'alphabet phénicien tel 'que il est présenté dans le dit tableau, on ne trouve rien qui ressemble de près ou de loin à Tsadé ou à Psi. On trouve également dans le dit alphaber grec le "Ksi" correspondant au Samekh de l'hébreu puisque situé après le mem et le noun, le son du samekh renvoyant au "s" que l'on trouve dans le Psi comme dans le Ksi.. Nous en concluons que c'est bien l'alphabet hébreu qui aura impacté l'alphabet grec et non l'alphabet phénicien lequel n'aurait pu donner lieu à Psi ou à Ksi, ce qui correspond dans notre alphabet au X et au Z. JHB 16 10 21. № Lettre capitale Lettre minuscule Nom Translittération Phonème principal Lettre phénicienne Grec ancien Grec médiéval (polytonique) Grec moderne Français (grec classique) Français (grec moderne) Grec ancien Grec moderne 1 Α α ἄλφα άλφα alpha alfa a [a] Aleph (ʾāleph) 2 Β β (var. ϐ) βῆτα βήτα bêta vita b (classique) ; v (moderne) [b] [v] Beth (bēth) 3 Γ γ γάμμα γάμμα γάμα gamma gama g [g] [ɣ], [ʝ] Gimel (gīmel) 4 Δ δ δέλτα δέλτα delta delta d ; parfois dh (moderne) [d] [ð] Daleth (dāleth) 5 Ε ε εἶ ἒ ψιλόν έψιλον epsilon epsilon e [e] [ɛ] He (hē) 6 Ζ ζ ζῆτα ζήτα zêta zita z [d͡z] [z] Zayin (zayin) 7 Η η ἦτα ήτα êta ita ê (classique) ; i (moderne) [ɛː] [i] Heth (ḥēth) 8 Θ θ θῆτα θήτα thêta thita th [tʰ] [θ] Teth (ṭēth) 9 Ι ι ἰῶτα ιώτα γιώτα iota iota i [i] Yodh (yōdh) 10 Κ κ κάππα κάππα κάπα kappa kapa k [k] Kaph (kaph) 11 Λ λ λάϐδα λάμϐδα λάμδα λάμβδα lambda lamda l [l] Lamedh (lāmedh) 12 Μ μ μῦ μι μυ mu mi m [m] Mem (mēm) 13 Ν ν νῦ νι νυ nu ni n [n] Nun (nun) 14 Ξ ξ ξεῖ ξῖ ξι ksi/xi xi ks, x [ks] Samekh (sāmekh) 15 Ο ο οὖ ὂ μικρόν όμικρον omicron omikron o [o] [ɔ] Ayin (ʿayin) 16 Π π πεῖ πῖ πι pi pi p [p] Pe (pē) 17 Ρ ρ ῥῶ ρω rhô ro r [r] [ɾ] Res (rēš) 18 Σ σ (var. ς) σῖγμα σίγμα sigma sigma s [s] Sin (šin) 19 Τ τ ταῦ ταυ tau taf t [t] Taw (tāw) 20 Υ υ ὖ ὒ ψιλόν ύψιλον upsilon ipsilon u (classique) ; y, v, f (moderne, selon contexte) [y] [i] Waw (wāw) 21 Φ φ/ϕ φεῖ φῖ φι phi fi ph (classique) ; f (moderne) [pʰ] [f] origine discutée 22 Χ χ χεῖ χῖ χι khi/chi chi kh [kʰ] [x], [ç] 23 Ψ ψ ψεῖ ψῖ ψι psi psi ps [ps] 24 Ω ω ὦ ὦ μέγα ωμέγα oméga omega ô [ɔː] [ɔ] Ayin (ʿayin) Variantes dans les graphies

vendredi 15 octobre 2021

jacques Halbronn Pour un véritable tropicalisme en astrologie

Jacques Halbronn Pour un véritable tropicalisme en Astrologie. Nos derniers entretiens avec Dominique (dir. BINA) auront tourné autour des résistances surprenantes chez les astrologues actuels face à un réduction du Zodiaque aux axes équinoxiaux et solsticiaux. Nous nous sommes demandés à quel « obstacle épistémologique » l’on se heurtait. Pourquoi de la part d’astrologues se voulant « tropicalistes » face aux « sidéralistes, un tel acharnement à ne pas vouloir entendre qu’il puisse exister une divisions en 4 et non pas en 12 du Zodiaque puisque ces axes sont ni plus ni moins que la base d’un zodiaque tropicaliste. Finalement, l’explication nous est apparue: nous avions affaire à un sidéralisme qui ne s’avouerait comme tel. Selon nous, seul un sidéraliste pourrait refuser de s’intéresser aux équinoxes et aux solstices dont le zodiaque des constellations prétend pouvoir se passer. En revanche, un véritable astrologue tropicaliste ne saurait faire abstraction des dits axes qui sous tendent son zodiaque des signes. Voilà pourquoi, nous diagnostiquerons la persistance d’un sidéralisme larvé en milieu se disant tropicaliste. Rappelons que l’on parle du tropique du cancer et de celui du capricorne. On ne comprendrait pas autrement une telle résistance face à une méthode visant à se concentrer sir les seuls axes équinoxiaux et solsticiaux. Le probléme se pose également avec l’Ascendant-ou Horoscope), ,notion qui ne fait sens qu’au regard du passage d’une étoile fixe montante à l’horizon lors de la naissance. Les astrologues tropicalistes ne cessent pourtant de se référer au cycle des saisons et quand on leur propose de diviser en 4 le cycle sidéral d’une planéte, cela semble une proposition inaudible! L’on veut bien s’intéresser au passage d’une planéte d’un « signe » à un autre mais pas question de s’arrêter sur les seuls passages d’une planéte sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, ce qui expliquerait pourquoi André Barbault n’accorde pas la moindre importance à un tel critère et préfére s’intéresser aux aspects (notamment de conjonction) entre deux planétes, ce qui vaut aussi bien pour une approche tropicaliste que sidéraliste. JHB 15 10 21

jeudi 14 octobre 2021

Jacques Halbronn L'incohérence alphabétique de l'hébreu et du français

Posté par nofim le 14 octobre 2021 Jacques Halbronn L’incohérence de l’ordre alphabétique de l’hébreu et du français. Les alphabets témoignent de la dégradation des séries alphabétiques, ce qui pourrait sembler tout à fait secondaire si la numérologie, l’onomancie, ne s’appuyaient sur les dites séries lesquelles font correspondre lettres et chiffres. Rappelons que les chiffres romains sont extraités des lettres et que les chiffres arabes (cf nos Mathématiques Divinatoires, Paris, Trédaniel, 1983) dériveraient selon nous de l’alphabet cursif tel que conservé en hébreu. Comme dans le cas de l’astrologie, nous voyons la divination instrumentaliser un méta-langage en le prenant, c’est le cas de le dire, à la lettre, ce qui aura sous tendu la critique de l’astrologie à propos de la précession des équinoxes. I l’alphabet hébreu L’on dispose d’un commentaire de l’alphabet hébreu avec le Sefer Yetsira (Livre de la Création ou de la Formation) qui classe les 22 lettres en trois groupes, les lettres mères, les doubles, les simples, ce qui correspondrait respectivement aux Eléments, aux planétes et aux signes zodiacaux. Dès 1976, dans Clefs pour l’astrologie, nous signalions certains décalages (pp. 188 et seq), ce qui nous amena à proposer de permuter le Aleph (lettre mère) et le Qoph (lettre simple selon le classement du S. Y.) Si l’on prend la première lettre d’une série de 18 lettres (2×9) correspondant aux unités et aux dizaines, et la dernière lettre, l’on a le Qoph et le Tsadé, ce qui donne Qets, l’extrémité, le « bout » Qatsé). Ce Tsadé final apparait dans l’alphabet l »atin » avec la lettre « z » dernière lettre du dit alphabet dont l’intitulé « Zéd » renvoie au Tsadé, surtout si l’on prononce le z à l’allemande comme un « ts » « II. L’alphabet « latin » L’on sait que l’ordre des lettres dans l’alphabet latin est calqué sur celui de l’alphabet grec et celui-ci sur l’alphabet hébreu ou en tout cas phénicien. La comparaison entre les séries alphabétiques fait ressortir certaines anomalies. C’est ainsi que la lettre Samekh de l’hébreu correspond numériquement à la lettre « O » du français. Cela tient au fait que cette lettre samekh a la forme d’un O! Normalement, cet alphabet latin ne devrait pas comporter de voyelles. Or, la lettre Hé de l’hébreu est rendue dans notre alphaber par un « é » parce que le son é sert à désigner cette lettre , alors que la consonne correspondante est un « h »‘ Quant au H de notre alphabet, il correspond numériquement au Heith de l’hébreu, qui est une gutturale(comme dans le cas du « ch » allemand) Mais pour le reste des lettres, les correspondances sont tout à fait fidéles, ce qui justifie notre méthodologie. Il convient ici d’accorder la plus grande importance au tsadé qui ne saurait se confondre avec le zayin, comme cela se pratique en française dans la prononciation de la lettre z » qui a valeur 7 alors que le tsadé a valeur 90. Dans notre alphabet, le Zayin correspond à la septiéme lettre le « g » qui devrait en fait être associé à la lettre « c », qui correspond au « guimel ».. Quand au Vav de l’hébreu, en sixiéme position, il donne dans notre alphabet la lettre « F ». Enfin, on note l’absence de la correspondance avec la lettre « teith », en neuvème position, le son T étant limité dans notre alphabet à la lettre « thav » Ce qui fait que notre lettre « I » se situe en neuvième position et non en dixiéme position comme dans l’alphabet hébreu! Mais comme le I est suivi du J- ce qui correspond à un dédoublement, dans notre alphabet, l’on obtient bien une correspodance entre Yod et « J », en onziéme position. Cette lettre ultime Tsadé est la seule de l’alphabet hébreu à donner un son comportant deux consonnes, d’où le son « TS ». On retrouve cette lettre Tsadé dans Tsadiq, le Sage, Tsedeq, Jupiter, dans Erets, la Terre. En français, la lettre Z s’entend très peu car dans le suffixe « ez (deuximéme personne du pluriel de notre conjugaison), elle ne se prononce pas, pas plus que le « er, sauf en cas de liaison. JHB 14 10 21

lundi 11 octobre 2021

Jacques Halbronn Crise systémique dans le comportement des directeurs de thèse dans l'Université Française

Jacques Halbronn Crise systémique dans le comportement des directeurs de thèses dans l'Université Française. Pendant une quarantaine d'années, nous avons vécu l'expérience des préparation et soutenance (éventuelle) de travaux au sein de l'Université Française et nous en sommes arrivés à la conclusion qu'il pourrait s''agir d'un processus de maltraitance des candidats qui pourrait être systémique comme la question actuellement mise en exergue en ce qui concerne une autre institution, l'Eglise catholique, quant au comportement pervers des responsables éducatifs. Il serait donc bon qu'une enquéte soit menée auprès des (futurs) thésards et que d'éventuelles sanctions soient prises au vu de telsq dysfonctionnements qui posent des questions qui finalement sont dans le cas de l'Université comme de l'Eglise relévent d'un abus de pouvoir. Nous avons déjà consacré un certain nombre d'études sur ce qui touche ai parcours des étudiants désireux d'obtenir tel ou tel titre académique (cf sur notrs site NOFIM) Nous nous en tiendrons ici à un dossier lié à la préparation d'une thèse de linguistique entre le début des années 80 et le milieu des années 90, ce qui vient compléter d'autres signalements dans d'autres domaines et dans d'autres universités, ce qui nous autorise, pensons-nous, à reprendre la formule utilisée actuellement pour les abus sexuels dans le cadre de l'Eglise, ce qui révélerait l'existence d'un phénoméne encore plus ample qu'on avait pu le penser chez les personnes susceptibles de peser, d'une façon ou d'une autre, sur l'avenir des éléves et étudiants dont ils ont eu la charge. Il serait bon que l'on rassembla un maximum de témoignages pour prendre la mesure d'un phénoméne qui permet une certaine impunité. En 1981, à Lille III, nous avions obtenu un DEA de Linguistique Anglaise, sous la direction d'André Joly et nous étions inscrit pour un doctorat de troisiéme cycle. Ayant pris contact avec Louis Jean Calvet, à l'Université Paris V, nous avions opté pour un doctorat d'Université, la nouvelle formule devant remplacer le doctorat de 3e cycle. Précisons qu'en 1979, nous avions soutenu une thèse à Paris III en Etudes Hébraiques avec Georges Vajda. Arrive 1987 et Louis Jean Calvet nous donne le feu vert pour accéder au stade de la soutenance mais le nouveau régime implique deux rapports préalables. Calvet fait appel au linguiste Frédéric François et quant à nous nous contactons Alex Derjansky que nous avions connu comme enseignant en yiddish à l'INALCO au début des années 70. Calvet m'avertit que François a rendu un rapport défavorable et m'invite à revoir notre travail. En 1989, nous lui soumettons une nouvelle version laquelle sera soumise à deux nouveaux rapporteurs, Yves Lecerf de Paris VII et Haim Vidal Sephiha dont nous avions suivi les cours de judéo-espagnol, à l'INALCO dont il a la chaire. Cette fois, c'est Sephiha qui rend un rapport négatif. On aurait pu en revenir à la thèse de 3e cycle pour laquelle nous étions inscrits ou encore se limiter à un DEA, ce qui n'exigeait pas la même procédure. Mais, Yves Lecerf nous propose de reprendre notre projet à Paris VII et Louis Jean Calvet passe la main. Entre 1989 et 1995, Lecerf suivra nos travaux et finalement renoncer à nous amener à la soutenance de thèse, nous proposant de nous contenter d'un DESS à l'Université Paris VIII Saint Denis où il exerce également. Il semble que la position de Lecerf à l'Université était fragile et qu'il n'était pas réellement en position de réaliser ce à quoi il s'était engagé. Autrement dit, nous n'avons obtenu aucun diplome en linguistique entre 1981 et 1995, soit sur 14 ans et en 1995, on nous aura décerné un DESS en ethnométhodologie comme lot de consolation. Est-on en droit, dès lors, de parler de maltraitance systémique - avec éventuellement à la clef une forme de sadisme ou la tentation d'un abus de pouvoir pouvant susciter une forme de jouissance, de jubilation à malmener un candidat et à le laisser finalement en rade, en toute impunité. Il nous faut, pour compléter le tableau systémique rapprocher ce dossier d'un autre concernant les Universités Paris XII Créteil et Paris X Nanterre. En 1985, Jean Céard (né en 1936) accepte de diriger une thèse d'Etat en Histoire, commencée avec Jacques Merleau Ponty en 1976, à Paris X. Céard n'accordera son feu vert que 13 ans plus tard à la fin de 1998 ayant indéfiniment repoussé l'échéance et à la veille de prendre sa retraite.De plus, le jury ne nous accordera qu'une mention honorable ce qui dévaluait quelque peu notre travail. Cette fois, la gestion des rapports négatifs sera conduite plus heureusement que dans le cas de Calvet pour lequel nous avons produit deux mémoires d'une certaine ampleur qui n'auront bénéficié d'aucune sanction universitaire et bien entendu qui n'ont correspondu à aucune aide financière. Nous avons décidé de mettre en ligne ces deux travaux sous le titre de "mémoires préparés sous la direction de Louis Jean Calvet." JHB 11. 10 21

dimanche 10 octobre 2021

jacques Halbronn Contribution à l'énigme Chavigny Chavigny : "extrait des commentaires"

Jacques Halbronn Contribution à l'énigme Chevigny. Chavigny : "L'extrait des commentaires" Certains points nous conduisent à suivre Jean Dupébe quant à son questionnement (Droz 1984) sur le cas Chavigny Chevigny.(cf son, édition de la correspondance de Nostradamus conservée dans un volume manuscrit à l'instar du Recueil des Présages Prosaïques. Premier point Extraits, Extraite l'usage du mot "Extrait" que l'on trouve au titre du manuscrit daté de 1589 édité par Chavigny. une fois de plus l'expressions nous semble inappropriée et trahir une certaine méconnaissance du corpus. Recueil des presages prosaiques de M. Michel de Nostradame lors qu'il vivoit, Conseillier du Roy tres ch[res]tien Charles IX. du nom, et medecin ordinaire de sa Mag.té: Oeuvre qui se peut dire a la verité, les merveilles de nostre temps, ou se verra à l'oeil toute l'histoire de noz troubles et guerres civiles de la France dez le temps qu'elles ont commencé, iusques à leur entiere fin et periode non seulement, mais aussi plusieurs choses rares et singulieres advënues et à venir en l'estat des plus puissans empires, royaumes et principautéez, qui auiourdhuy levent le chef sur la terre. ; Extrait des Commentaires d'iceluy & reduit en XII livres Pierre B'rind'amour reprend l'expression . (Droz 1996 ) dans son édition critique de l'édition Macé Bonhomme 1555. Or, nous avons montré que le dit Recueil ne comporte pas d'extraits mais bien le texte entier des almanachs qu'il abordait. C'est ainsi que peu avant la publocation par B. Chevignard de son édition critique du dit Recueil -(Ed Seuil , 1999) nous lui avions signalé, documents à l'appui, lors d'une rencontre à la Réserve de la Bibliotèque de Lyon La Part Dieu, en présence de Pierre Guinard dite , conservateur et directeur des collections à la Bibliothèque de Lyon (Part-Dieu). que l'on retrouvait le même texte dans les almanachs et dans le Recueil. (notamment celui pour l'année 15557 que Ruzo avait dans sa bibliothèque (au Mexique, cf notre trabvil paru en 2002 aux éditions Ramkat, Dir Robert Benazra) Documents Inexploités sur le ^phénoméne Nostradamus". Le fait que Chavigny parle d'extraits à propos du dit Recueil montre qu'il n'avait qu'une connaissance très apprxcimative de la portée du dit manuscrit qu'il avait eu l'ocpportunité de récupérer. Le terme "extraite"" se retrouve d'ailleurs dans l'édition imprimée d e 1594. La première face du Janus français, contenant les troubles, guerres civiles et autres choses mémorables advenues en la France et ailleurs dès l'an 1534 jusques à 1589, extraite des centuries de M. Michel de Nostredame méd. de Henri II - Le tout fait en français et latin par Jean Amat de Chavigny, Lyon Deuxiéme point: Commentaires Le terme "commntaires" utilisé par Chavigny dans l'intitulé du Recueil des Présages Prosaiques ne fait sens que s'i s'agit précisément d'un Commentaire comme cela apparait dans l'édition de 1597: Commentaires du Sieur de Chavigny" Commentaires du Sr de Chavigny,... sur les Centuries et prognostications de feu M. Michel de Nostradamus [Texte imprimé]... contenant sommairement les troubles, divisions, partialitez et guerres civiles, advenuës tant en ce royaume de France que ailleurs depuis l'an 1534 jusques à présent Publication : Paris : A. Du Breuil, 1596 En conséquence, nous penchons en faveur des positions de Jean Dupébe bien que celui-ci ne se soit pas fondé sur le type d'argument factuel que nous avons présenté. JHB 10 10 21 Bibliographie Nostradamus : Lettres inédites, introduction et notes par Jean Dupèbe [compte-rendu] sem-linkJacques Chomarat Réforme, Humanisme, Renaissance Année 1984 19 pp. 89-93 CORPUS NOSTRADAMUS 239 -- par Patrice Guinard Vie et Oeuvres de Jean Aimé de Chavigny, antea Jean de Chevigny, secrétaire de Nostradamus (ca. 1533-1609) L'ÉNIGME CHEVIGNY/CHAVIGNY: LES PIÈCES DU DOSSIEr Bernard Chevignard Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance T. 67, No. 2 (2005), pp. 353-371 (19 pages) Librairie Droz

samedi 9 octobre 2021

Jacques Halbronn L'astrologie et le risque de fausses causalités et corrélations

Jacques Halbronn L''astrologie et le risque des fausses causalités et corrélations Il importe dans toute recherche de tomber victime de fausses causalités, ce qui correspond à un probléme de contextualité qui fausse le jugement que l'on porte. Le probléme n'est certes nullement réservé à l'astrologie. On pense notamment au rapport à l'argent lequel est susceptible de varier selon les circonstances. Une personne peut être "génée" ponctuellement ou au contraire avoir perçu quelque somme pouvant faire illusion sur l'état de ses finances ou sur sa tendance à l'avarice ou à la générosité. Le rapport à l'argent est particulièrement contextuel, qu'il s'agisse d'un héritage, d'un gain à la loterie ou au contraire d'un "coup dur", d'une dépense imprévue... Il importe avant de porter un jugement à ce sujet de s'informer sur la contextualité. Mais venons en à la recherche et à la pratique de l'Astrologie où l'on peut prendre des vessies pour des lanternes, pour peu que vienne jouer une coincidence. Le cas d'André Barbault est emblématique: il aura cru - et ses disciples - que 1989 venait confirmer l'échéance qu'il avait formulée en 1955 dans Défense et Illustration de l'Astrologie (Ed Grasset) et déjà exprimée au moment de la formation de la conjonction Saturne Neptune. Les réussites sont aussi problématiques que les réussites. Un grain de sable peut faire que ce qui aurait du logiquement se produire n'arrive pas, est empêché pour telle ou telle raison, circonstance et inversement, un pronostic mal étayé, fondé, peut sembler se confirmer alors que c'est un autre paramétre astronomique que celui que l'on avait mis en avant qui aura agi. Dans le cas de Barbault, la confusion aura tenu au fait que le cycle Saturne Neptune recoupait un autre cycle, à savoir le cycle EQSOL de Saturne, c'est à dire le passage de Saturne tous les 7 ans sur l'un ou l'autre des axes saisonniers (équinoxial/solsticial). Il aurait été sage de la part de Barbault et de ses disciples de s'assurer qu'aucun autre paramétre avait pu jouer dans les deux cas, 1953 et 1989 et le pire, c'est que la prochaine conjonction Saturne Neptune se produira encore lors du passage de Saturne sur l'axe équinoxial comme en 1953. Or, au lieu d'avoir une validation tous les 7 ans, Barbault se limitait à une validation tous les 36 ans, ce qui statistiquement est peu de chose. Qu'est ce qui empechait Barbault et compagnie de vérifier la thèse du cycle Saturne-axes saisonniers? Tout simplement, le postulat selon lequel l'astrologie ne devrait se soucier que des conjonctions planétaires et que tout ce qui n'appartenait pas à cette catégorie était "off limits", hors cadre. En outre, il aurait fallu se demander ce qui distinguait 1953 et 1989 au niveau événementiel et l'on se serait alors aperçu que tout opposait ces deux dates: l'une annonçait la consolidation des empires avec Budapest en 1956, la guerre d'Algérie à partir de 1954 et le renouveau d'une Europe continentale unifiée (CECA 1954, traité de Rome 1957) comme 15 ans plus tôt sous la botte nazie alors que l'autre correspondait à la crise de l'empire communiste dans l'Est de l'Europe. Autrement dit, par delà la similitude conjonctionnelle, les effets étaient bel et bien diamétralement opposés, ce qui s'explique fort bien selon le modéle EQSOC qui distingue radicalement la phase équinoxiale et la phase solsticiale, alors que le modéle Barbault ne comportait qu'un seul cas de figure: la conjonction Saturne Neptune, un point c'est tout. Ajoutons qu'aucune configuration en astrologie n'est censée se limiter à une seule zone géographique. Par ailleurs, Barbault tenait à ce que l'orbe de la conjonction soit courte car il ne raisonne pas en phase de plusieurs années mais en échéances ponctuelles et en quelque sorte annuelles alors que selon nous, les phases de Saturne s'étalent sur 7 ans et impliquent d'observer des "séquences événementielles" car une hirondelle ne fait pas le printemps, ce qui est la meilleure façon de se protéger contre les causalités de fortune. Inversement, comme on l'a dit plus haut, un modéle ne saurait être abandonné au prétexte que le pronostic qu'on en a tiré n'aura pas donné le résultat, l'effet escomptés. Il est aussi possible que la formulation du pronostic n'ait pas été très au point et qu'il faille l'approfondir. Mais la meilleure garantie sera toujours la convergence de plusieurs cas sur une période relativement resserrée et dans des contextes variés qui ne dépendent pas de telle ou telle situation locale. L'astrologie à un seul coup n'est pas viable. En 1995, lors de l'échéance saturniene, post 1989, nous avions réussi un assez joli coup en annonçant de graves troubles sociaux en France avec l'arrivée de Saturne à proximité du point vernal ou équinoxial. (L'astrologie selon Saturne, Ed La Grande Conjonction 1994-95), dans le cadre d'un panorama allant de 1789 à 1995. Cela aurait du alerter les chercheurs à propos de Saturne et de la véritable portée de la conjonction Saturne-Neptune mais il n'en a rien été car comme on l'a dit, seule comptait à l'époque la "conjonction", puisque par ailleurs Barbault avait mis en avant la répartition des conjonctions de 5 planétes, de Jupiter à Pluton avec les résultats décevants que l'on connait pour le "creux" du début des années 80. (cf Les astres et l'Histoire, Pauvert, 1967). Cette fois le modéle partait de deux moments historiques propres au XXe siècle, à savoir les deux Guerres Mondiales. L'on pense à Léon lasson annonçant en 1937, sur la base d'une répartition des éclipses "15 ans de paix pour l'Europe". JHB 09 10 21