Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 30 avril 2023
jacques halbronn Astrologie EXOLS Le bilen équinoxiale bi septennal et la Ve République
jacques halbronn Astrologie EXOLS Le bilan équinoxial bi- septennal et la Ve Républque
Tous les 14-15 ans, il nous faut faire (faire) un bilan (check up) et un tel examen de conscience vaut pour tout le monde si ce n’est qu’il s’impose absolument pour les leaders car sans la mise en évidence d’une telle cyclicité, ceux-ci ne seront pas crédibles. Il est évident qu’il faut atteindre un certain âge pour que le bilan soit vraiment concluant, en ce qu’il permet d’opérer des statistiques. Inversement, un cycle trop long ne se préte pas à un tel controle et le balisage de 15 ans en 15 ans nous semble optimal. Les dates sont les mêmes pour tous, ce qui évidemment nous change des calculs fastidieux liés au thème natal. En ce sens, notre astrologie cyclique est aussi abordable que le calcul du signe de naissance et en est en quelque sorte éventuellement le complément. Donc ci dessous, la liste des années cruciales pour établir le dit bilan, tout en sachant que le processus peut s’étendre sur plusieurs années (sept au maximum) On partira du second demi XXe siècle jusqu’à nos jours et bien entendu, l’on pourra ajouter les échéances à venir, de 14-15 ans en 14-15 ans, sachant que les dites phases peuvent débuter un peu avant..
Six passages de Saturne sur l’axe Vierge-Poissons
1949
1964
1978
1993
2007
2023
Rappelons un certain nombre de principes. La phase équinoxiale est celle de la reconnaissance- dans tous les sens du terme- du mérite démontré au cours de la phase solsticiale par telle personne voire par tel ensemble de personnes. En fin de phase équinoxiale, nous dirons que le crédit est épuisé à l’approche d’une nouvelle phase solsticiale. Fin de l’état de grâce Cela vaut ou vaudra respectivement pour 1956, pour 1971, pour 1986, pour 2000, pour 2015, pour 2030..
On prendra le cas d’Israel, à la fin des années 40 quand l’ONU reconnait l’existence d’un Etat à majorité juive en Palestine. On peut dire que c’était une façon de compenser les souffrances du « peuple » en question pendant la période solsticiale qui fut le théatre de la Shoah. Mais en 1956, avec l’expédition de Suez, le crédit de l’Etat hébreu va s’épuiser quelque peu.
Passons à la Ve République. et la première élection au suffrage universel en 1965, qui va se tenir en phase équinoxiale.
Wikipedia
« François Mitterrand, député de la Nièvre qui a aussi voté « non » au référendum sur l’élection au suffrage universel du président de la République, apparaît comme l’un des rares à promouvoir une alliance avec le PCF. Le 23 septembre 1965, le PCF se rallie à sa candidature, tout comme Pierre Mendès France à l’occasion d’un entretien au Nouvel Observateur dans lequel il accuse de Gaulle de monopoliser le pouvoir, « sans partage, sans contrepoids, sans contrôle ». La droite dénonce une reconstitution du Front populaire de 1936. »lequel se constitua en phase équinoxiale,trente ans plus tôt.
En 1981, en phase équinoxiale, le parti socialiste parvint enfin au pouvoir, ce qui lui avait été refusé en 1978, en début de phase, alors que l’on s’attendait à voir émerger une première cohabitation. Le PC sera invité à entrer au gouvernement alors même que l’on n’a pas besoin de ses voix. C’était une façon de le remercier pour son éngagement sur le Programme Commun pendant la phase solsticiale qui avait débuté en 1971 et plus anciennement par ce qui s’était passé en 1965, autre phase équinoxiale (cf supra)
Sur Internet
»La gauche a remporté les élections législatives et dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale ; François Mitterrand peut constituer un gouvernement socialiste monocolore, mais il décide de former un gouvernement d’union de la gauche, en nommant des ministres communistes. Il leur propose 4 portefeuilles, soit 10% des postes du gouvernement qui compte 44 ministres et un chiffre comparable à la proportion des députés communistes à l’Assemblée nationale. »
On a là un bon exemple d’une forme de reconnaisance pour services rendus.
Du fait de la dissolution de l’Assemblée Nationale, l’on verra Lionel Jospin vivre une cohabitation de 5 ans avec Jacques Chirac, à partir de 1997. On est à nouveau en phase équinoxiale et cette victoire de Jospin fait suite au mouvement social de 1995 (cf notre prévision in L’Astrologie selon Saturne, 1994).
En 2007, autre cas remarquable, celui de Bernard Kouchner sous la présidence de Nicolas Sarkozy..
« Le 18 mai 2007, bien que membre du Parti socialiste, il accepte de participer au gouvernement François Fillon I, en tant que ministre des Affaires étrangères et européennes. Le PS, par la voix de son Premier secrétaire, a aussitôt précisé qu’une procédure d’exclusion à son encontre sera enclenchée rapidement. «
On remarquera que les dates électorales ont souvent correspondu à notre cyclologie saturnienne.
JHB 29 04 23
samedi 29 avril 2023
vendredi 28 avril 2023
jeudi 27 avril 2023
mercredi 26 avril 2023
Jacques halbronn Astrologie EXOLS Les mirage de la phase équinoxiale
acques halbronn Astrologie EXOLS Les mirages de la phase équinoxiale.
Nous poursuivons notre enquéte au sujet des embuches qui s’offrent en phase équinoxiale.
On prendra l’exemple de la Guerre des Six Jours (juin 1967) correspondant au début d’une phase équinoxiale et qui entrainera Israel dans un processus de « colonisation » de la Cisjordanie et les Juifs de la diaspora à une « Alya » marquée par une certaine mystique. Il est vrai qu’en 1948, autre période équinoxiale, il s’était produit un exode des Palestiniens »chassés de leurs terres…
Wikipedia:
« Le jour de la Nakba est une commémoration des événements de 1948 qui ont mené à la défaite arabe et au déplacement de la population palestinienne ».
Un autre exemple est Mai 68, en France, en phase équinoxiale quand de Gaulle s’absente de Paris pour Baden Baden. Il fera le pari réussi d’une dissolution de l’Assemblée Nationale et raté d’un référendum l’année suivante, au lendemain duquel il démissionnera y voyant un désaveu. Mais le comportement de Mitterrand, à l’époque, n’avait pas été davantage apprécié quand il se présenta comme une alternative lors de l’absence du général.
Si l’on considére la période actuelle, également en phase équinoxiale (comme d’ailleurs la dissolution de 1997), l’on observe une crise de confiance qui jure avec la gestion du COVID, qui n’avait pas provoqué de réaction majeure mais on était alors en phase solsticiale. On aurait de toute façon tort, de rendre Emmanuel Macron responsable du climat délétére qui régne, lequel est à mettre sur le compte des effets de la dite phase équinoxiale. Un autre exemple est 1983 quand Mitterrand, en phase équinoxiale (depuis 1978) fit machine arrière.
Notice Wikipedia
Le « tournant de la rigueur » désigne le changement radical de politique économique décidé en mars 1983 par le président de la République François Mitterrand après l’échec d’une politique de relance keynésienne, la relance Mauroy, inspirée par le Programme commun de la gauche et dans le contexte d’attaques contre le franc. Jacques Delors, ministre de l’Économie, des Finances et du Budget, dans le gouvernement Pierre Mauroy , met en place une politique de rigueur à partir du 21 mars 1983, qui sera poursuivie par les gouvenements socialistes successifs. »"
C’est à un tel recul que d’aucun songent pour l’heure en cette période où l’on aura pris trop de risques en se fiant aux résultats des urnes créant une apparence de légitimité à toute épreuve. On pourrait en dire autant pour Netanyahou, en Israel avec sa réforme judiciaire.
Sur Internet
« Ce dimanche 26 mars au soir, des milliers de personnes sont descendues dans la rue à Tel-Aviv pour redire leur opposition à la réforme du système judiciaire voulue par Benyamin Netanyahou et ses alliés d’extrême droite et ultraorthodoxes. Un mouvement de contestation sans précédent, qui faisait suite au limogeage du ministre de la Défense Yoav Galant, lequel avait réclamé une pause dans le processus. Dans la foulée, un appel à la grève générale a été lancé par la plus grosse centrale syndicale d’Israël. L’apogée de l’un des plus grands mouvements de mobilisation populaire de l’histoire d’Israël, mais aussi un tournant puisque Benyamin Netanyahou a annoncé, ce lundi, mettre le projet « en pause », reportant l’adoption définitive des différents projets de loi de la réforme à la prochaine session parlementaire, au mois d’avril. »
JHB 26 04 23
jacques halbronn Astrologie EXOLS . La phase équinoxiale oonduit à une certain sabordage. Mise au point
jacques halbronn Astrologie. EXOLS La phase équinoxiale conduit à un certain sabordage. Mise au point.
La phase équinoxiale (Saturne sur l’axe Poissons Vierge) dans laquelle tout le monde est entré conduit à des prises de risque plus ou moins inconsidérées de la part des uns et des autres, y compris chez les chercheurs qui peuvent en arriver à saborder leurs propres résultats, poussés par quelque malin génie. On scie la branche sur laquelle on est perché, on se tire une balle dans le pied etc. Et en fait, c’est la phase solsticiale qui met un terme à une certaine fuite en avant, puisque le mot « solstice » indique un arrêt (stice, comme armistice). Passé le cap de l’équinoxe, c’est le dépassement des limites puisque la phase solsticiale avait conduit à un équilibre entre le jour et la nuit. L’équinoxe franchi, on se dirige tête baissée vers le jour le plus long ou la nuit la plus longue. Autrement dit, l’équinoxe désigne le but poursuivi par le solstice, c’est à dire l’extréme et le solstice le but poursuivi par l’équinoxe, c’est à dire l’équilibre.
Dans la vie d’une personne, d’une société, les phases équinoxiales sont marquées par une certain dérive -on part à la dérive- à l’aventure, lachant la proie pour l’ombre. On en donnera quelques exemples, à commencer par le cas d’un André Barbault lequel en 1967 publiait son fameux ouvrages Les astres et l’Histoire. On est alors depuis 1964 entré en phase équinoxiale. En fait, Barbault vient de sortir sa « Crise Mondiale 1965 qui à plus d’un titre annonce l’ouvrage de 1967 puisque déjà il y explique les guerres mondiales par les concentrations planétaires. Cette période 1964-68 voit Barbault faire un pied de nez à l’astrologie en vigueur , d’une part en oeuvrant pour Astroflash ce qui le fait démissionner de la vice – présidence du Centre International d’Astrologie. tant l’entreprise scandalise ses confrères et s’approprier la revue L’Astrologue créée au sein du dit CIA et d’autre part en ce que son Astrologie mondiale ne tient plus aucun compte du référentiel zodiacal ni même des fonctions propres à chaque planéte, avec son « indice cyclique » annonçant une troisiéme guerre mondiale pour 1981-82, à nouveau en phase équinoxiale, sans oublier sa condamnation en diffamation en 1978 pour un texte paru dans l’Astrologue à notre propos. Entre ces deux temps équinoxiaux se niche une phase solsticiale (1971-78) où Barbault reprendra le controle du CIA. (Saturne sur l’axe Gémeaux-Sagittaire).
Autre exemple de l’impact d’une phase équinoxiale au niveau de la politique européenne, l’étrange alliance de Hitler avec Staline, ce qui donnera le Pacte Germano-soviétique de 1939, mais aussi les pleins pouvoirs donnés à Pétain par les parlementaires français en 1940, ce qui conduira à l’armistice avec l’Allemagne et à la ligne de démarcation.
Notice wikipedia
» Le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain est un vote de l’Assemblée nationale (réunion du Parlement composé de la Chambre des députés et du Sénat) convoquée à Vichy (Allier) le 10 juillet 1940 par le président de la République française Albert Lebrun, à la demande du président du Conseil Philippe Pétain »
L’équinoxialité, c’est aussi l’abandon de souveraineté avec la perte de l’Indochine et de la Tunisie mais aussi avec la création d’une Communauté Européenne. Inversement, en phase solsticiale, on parviendra à redorer notre blason, à retrouver un certain crédit, à rétablir une certaine confiance.
JHB 26 04 23
mardi 25 avril 2023
lundi 24 avril 2023
dimanche 23 avril 2023
jacques halbronn Astrologie EXOLS Le contraste entre Equinoxialité et solsticialité
jacques halbronn Astrologie EXOLS Le contraste entre équinoxialité et solsticialité.
En cette période pascale qui se termine, il est beaucoup question dans le monde chrétien de "mort et résurrection", ce qui n'est pas sans faire écho à la cyclologie astrologique telle que nous la décrivons présentement. quand il est question d'équinoxialité et de solsticialité, avec ce retour à la fin de la solsticialité à l'équinoxialité, c'est à dire comme son nom l'indique, à une remise des compteurs à zéro, après un temps d'ubris, d'implosion et de dégradation propre à la phase solsticiale. Nous nous appuyons sur nos travaux en linguistique que nous relions à une approche anthropologique, à savoir le passage, en français, d'un état premier de la langue à un état dérivé, ce qui rejoint les théories sur le Big Bang, avec le passage d'une concentration vers une dilution d'énergie, processus que l'on retrouve en alchimie (Solve/Coagula).
La phase équinoxiale, matricielle, verticale au bout de 7 ans laisse la place à la phase solsticiale, horizontale et l'on pense à l'épisode de la Tour de Babel et à la dispersion des langues (Livre de la Genése) :
« Voilà qu’à eux tous ils sont un seul peuple et ont un seul langage ; s’ils ont fait cela pour leur début, plus rien désormais ne leur sera impossible à accomplir. Allons ! Descendons et là, brouillons leur langage, de sorte qu’ils n’entendent plus le langage les uns des autres. » Et Yahvé les dispersa, de là, à la surface de toute la Terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. »
Tout se passe comme si la phase solsticiale avait pour objet de limiter, de freiner, d'entraver, le pouvoir des humains sur cette Terre ce qui n'est pas sans faire penser au Livre de Job et aux épreuves et tentations qu'on lui aura fait subir.. On retrouve une telle situation au début du Livre de l'Exode quand il est dit que la condition des Hébreux depuis leur arrivée en Egypte s'est détériorée, a empiré.
Dès lors, la phase équinoxiale permet de tourner la page et d'ouvrir une nouvelle phase de 15 ans, ce qui correspond à une Renaissance, à une Résurrection(cf supra)
Nous dirons que la solsticialité correspond à une crise de la verticalité et que l'équinoxialité c'est la crise de l'horizontalité. Entendons par là qu'en phase équinoxiale, l'horizontalité ne fonctionne plus et vice versa. L'on entre en phase solsticiale quand le pouvoir d'en haut n'arrive plus à s'imposer, ce qui laisse le champ libre à des personnages de second plan et en phase équinoxiale quand le peuple d'en bas ne parvient pas à se coordonner, ce qui laisse le champ libre à des personnages puissants, en pleine maitrise de leur positionnement.
En ce qui nous concerne personnellement, voici , très sommairement, quelques illustrations de ces périodes contrastées sur une base saturnienne. C'est ainsi qu'en 1976, notre ouvrage a été préféré à celui d'André Barbault par les éditions Seghers et la collection "Clefs pour", alors que ce dernier, de plus de 25 ans plus âgé, avait un bagage de publications imposant, qu'en 1990, nous avons publié l'ouvrage de Robert Benazra, sur Nostradamus au lieu de mettre en avant nos propres travaux, qu'en 2002, pour la chaire des courant ésotériques à l' EPHE, c'est un candidat qui n'avait pas notre niveau qui aura été préféré, dans les deux cas en phase solsticiale. En 2003, lors du 500e anniversaire de sa naissance, on a préféré publier des travaux sur Nostradamus qui étaient sensiblement inférieurs aux notres.
Inversement, en phase équinoxiale, nous avons surclassé et surpassé les divers leaders du milieu astrologique , et l'on pense notamment aux colloques organisés au niveau international, en 1978, 1979, 1980, 1981, à Paris, Nice, Bruxelles, Londres.
En 1994-97, nous nous sommes imposés avec notre Guide des astrologues. En 2008, notre télévision astrologique (Téléprovidence) était au centre de la vie astrologique et éclipsait d'autres tentatives. En 2007, nous avions soutenu un post Doctorat à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. On aura observé que les échéances de même type reviennent tous les 14-15 ans environ, en alternance. Pour la période actuelle de 15 ans, commencée en 2015, on n'a pas encore assez de recul.
JHB 23 04 23
samedi 22 avril 2023
vendredi 21 avril 2023
jeudi 20 avril 2023
mercredi 19 avril 2023
jacques halbronn Pourquoi la séquence Hamlet dans Une femme douce, film de Robert Bresson?
Jacques halbronn Pourquoi la séquence Hamlet dans Une femme douce, film de Robert Bresson?
Lors d'un ciné club à l'Action Christine, René de Ceccatty, traducteur de l'oeuvre d'Alberto Moravia ne semble pas avoir pris la juste mesure d'une longue séquence extraite du Hamlet de Shakespeare. En revanche, Gaelle Ginestet aborde plus sérieusement la question..(Une femme douce by Robert Bresson: Hamlet or Anti- Cinematography)
"In Une femme douce (1969), Robert Bresson shows his main characters attending a performance of Shakespeare's Hamlet. He shoots the long scene of the duel with Laertes and Hamlet's death. The scene is purposely poorly acted and the female character criticizes it, noticing that the director omitted the passage in which Hamlet gives the players advice. The choice of including a scene from Hamlet, therefore, seems to owe mainly to a didactic purpose. Though echoes of Hamlet can be found in the diegesis or the characters of the film, the function of Shakespeare's play is less to provide a mise-en-abyme for the story of Une femme douce than to illustrate the director's aesthetic positions. This unique use of a Shakespeare play was, indeed, guided by Bresson's idiosyncratic concept of "cinematography".
Pour notre part, comme nous l'avons exprimé,lors du débat, l"héroine aura été empoisonnéé psyschiquement par son mari tout comme dans la pièce de Shakespeare.(cf Richard Marienstrass. "Quelques dérèglements cérémoniels dans Hamlet" Cahiers Charles V Année 1983 4 pp. 21-32)
JHB 19 04 23
mardi 18 avril 2023
Jacques halbronn Le mythe de la resposnabilité individuelle et l'israelo christianisme
jacques halbronn Le mythe de la responsabilité individuelle et l'israelo christianisme
Question: l’astrologie est-elle bénéfique en ce qu’elle ne pose pas la responsabilité à un niveau personnel? Nous pensons que c’est le fait de l’ignorance que de s’en prendre à une personne.
Wikipedia
« La locution latine argumentum ad hominem désigne un argument de rhétorique qui consiste à attaquer son adversaire sur la cohérence de ses propos en lui opposant ses propres paroles ou ses propres actions. »
Notre philosophie morale veut que l’individu dépend de facteurs sociaux propres à son groupe d’appartenance et que tant que l’on n’est pas parvenu à situer les dits facteurs, l’on passe à côté du probléme existentiel. C’est donc par ignorance que nous nous en prendrions à telle ou telle personne en particulier, il faudrait donc se situer au delà de certaines apparences. d’où toute l’importance que nous accordons, notamment, à ce que nous appelons les « topiques sensorielles », qui précisent les problématiques propres à tout un sexe. La notion d’individuation consiste à prendre la mesure de la distance prise entre une personne et sa conditions sociale.
wikipedia
INDIVIDUATION, subst. fém. « Distinction d’un individu des autres de la même espèce ou du groupe, de la société dont il fait partie; fait d’exister en tant qu’individu. »
Quant à la méconnaissance des lois astrologiques, cela conduit à toutes sortes d’accusations/ En tout état de cause, l’on risque fort de confondre la cause et l’effet quand on ignore les lois de l’astrologie? Il est toujours tentant de se servir de ce qui est le plus visible, le plus accessible., alors que la véritable cause se situe en amont.
Saint Augustin, dans ses Confessions, s’en prenait à l’astrologie en ce qu’elle relativisait la responsabilité/culpabilité individuelle. Il concluait « Les prédictions vraies, fondées sur l’examen des constellations, ne sont pas dues à l’art mais au hasard; les fausses ne sont pas dues à l’incompétence de l’art mais au mensonge du hasard » Une telle argumentation est ambigue en ce qu’elle s’en prend à l’astrologie à deux niveaux: est-elle fausse ou est-elle pernicieuse, toxique?(cf notre ouvrage Le monde juif et l’astrologie, Histoire d’un vieux couple. Ed Arché, Milan, 1985)
Force est de constater que les attaques dirigées contre Emmanuel Macron tombent dans de tels travers, biais, cognitifs, puisque l’on ne prend pas la mesure de la période astrologique du moment et notamment d’une phase de transition entre deux phases de 7 ans (cf notre Astrologie EXOLS).
Par ailleurs, il nous semble facheux de nier la légitimité d’un personnage ou d’un peuple en exposant des arguments justifiant sa déchéance, en raison de tel ou tel propos. C’est ce que le Christianisme n’hésite pas à faire quand il affirme que le peuple hébreu aurait en quelque sorte perdu son droit d’ainesse, à la façon dont Esau l’aurait cédé à Jacob, pour un plat de lentilles..(https://www.chretiensaujourdhui.com/decouvrir-la-bible/textes-les-plus-connus/esau-et-jacob-un-plat-de-lentilles-pour-le-droit-dainesse/)
Or, nous appelons israélo-christianisme ce qui ressort de la Bible, tant l’Ancien Testament aura été « trafiqué » par les tenants du Royaume d’Israel, le nom d’Israel y étant associé avec celui de Jacob, lors de sa « lutte » avec l’Ange (Livre de la Genése), le puiné l’emportant ainsi sur l’ainé. D’où la formule de Jésus: je suis venu pour les brebis perdues de la Maison d’Israel. En ce qui concerne la création de l’Etat d’Israel, rappelons l’influence de certains mouvements évangélistes.
Wikipedia
« Les évangéliques considèrent que l’existence même de l’État d’Israël ramènera Jésus sur terre, le fera définitivement reconnaître comme Messie et assurera le triomphe de Dieu sur les forces du mal, pendant que le peuple juif se convertira au christianisme ».
ANNEXE
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Saint Augustin et l’astrologie : à propos des Confessions IV, 3,4
]
sem-linkBéatrice Bakhouche
Vita Latina Année 1999 154 pp. 54-62
Un extrait de l’article de Gérard Rémy Le tragique dans la pensée de Saint Augustin, in Revue des sciences philosophiques et théologiques 2008
2 – Destin et fatalité
19En tant qu’objet de représentation, le tragique touche le spectateur par l’affinité qui se crée entre lui et le héros, attestant ainsi sa signification profondément humaine. Il découle d’un conflit entre la liberté et une nécessité qui vient la contrecarrer, sous la forme d’un malheur ou d’un intérêt supérieur qui demande le sacrifice de soi. La souffrance qui en résulte suscite l’interrogation : qui se cache derrière cette adversité ? Une puissance aveugle, appelée fatum ou destin ? Cette interrogation rencontre la pratique de l’art divinatoire, dont Augustin fut un adepte fervent; cette pratique était plus qu’une mode dans la mesure où elle aboutissait à une question fondamentale : le libre arbitre serait-il neutralisé par un déterminisme supérieur ou une Providence divine devrait-elle faire les frais de son maintien ?
a – Destin et monde astral
20L’astrologie et le théâtre, qui ont fasciné le jeune Augustin, se sont croisés dans sa vie, lorsqu’un haruspice lui proposa ses services à l’occasion d’un concours de poésie dramatique [15][15]Conf. IV, ii, 3., mais le candidat a décliné l’offre par répugnance [16][16]Cette répugnance serait due à la croyance manichéenne… pour les pratiques sacrificielles liées à ce genre d’intervention. Il est toutefois un art qui, indemne de rites sacrificiels ou d’invocations religieuses, le retint captif : l’astrologie ou la divination.
21Tel qu’Augustin le comprend et l’hérite de la culture de son temps, le destin n’est pas nécessairement cause de tragique, car il se concrétise dans la diversité des destinées individuelles ou collectives, promises au bonheur comme au malheur [17][17]Voir C. duas ep. pelag. II, vi, 12 : « les partisans du destin…. Est-il prévisible ? S’il l’est, c’est par recours à l’astrologie qui sera un nouveau lieu de l’affrontement d’Augustin non seulement avec le paganisme mais aussi avec le manichéisme dans la mesure où celui-ci prône le culte des astres jusqu’à leur donner une signification trinitaire [18][18]Conf. III, vi, 10.. Le De beata uita évoque des gens qui rangent la lumière sensible parmi les réalités dignes d’adoration [19][19]Voir De beata vita i, 4. La traduction de colenda par…, ce que confirme le Contra Faustum XX, ii :
22
Nous adorons une seule et même divinité sous la triple appellation du Père, Dieu tout puissant, du Christ son Fils et du Saint-Esprit; mais nous croyons que le Père habite la lumière souveraine et principale, que Paul nomme inaccessible; le Fils consiste dans cette lumière secondaire et visible; et comme lui-même est double, ainsi que l’Apôtre le reconnaît en disant que le Christ est la puissance et la sagesse de Dieu; nous croyons que sa puissance habite le soleil et sa sagesse la lune; sans omettre l’Esprit saint qui est la troisième majesté; nous confessons qu’il a pour demeure tout cet espace aérien lui qui, par sa puissance et sa prodigalité spirituelle, tout en fécondant la terre, engendre le Jesus patibilis, vie et salut des hommes, suspendu à toute la croix.
23Cette cosmologie trinitaire est révélatrice de la sacralité de l’univers, sans pour autant attester une pratique astrologique dans le manichéisme. Au mieux celui-ci lui aurait-il ménagé des conditions favorables [20][20]Henri-Charles Puesch relève dans le manichéisme un réseau de…. La propension d’Augustin pour ce courant apparaît concomitante avec son attrait pour l’astrologie, qui paraissent tout à fait conciliables; il faudrait les dater de son séjour comme étudiant à Carthage (370-373). Sauf indication expresse [21][21]Ainsi Conf. IV, i, 1 donne une indication précieuse sur la…, bien que les Confessions interrompent l’engouement pour l’Hortensius par la dérive manichéenne [22][22]Conf. III, vi, 10. et rapportent un peu plus loin l’attrait pour l’astrologie [23][23]Ibid. IV, iii, 4., leur souci n’est pas tant de retracer les étapes de l’évolution d’Augustin que de revenir sur les déviances à abandonner [24][24]L’évocation de cette double attirance revient dans les livres…. Elles les évoquent comme des égarements dont le libérera la maturation de son jugement critique se rendant à l’évidence des faits [25][25]Les raisons qui le désillusionnent sont diverses, alliant….
24L’astrologie attirait le jeune Augustin au point qu’il eut beaucoup de mal à s’en arracher, faisant la sourde oreille aux conseils dissuasifs qui lui étaient tenus [26][26]Conf. IV, iii, 5.. Il attendait des raisons suffisamment fortes pour s’affranchir de l’autorité des manuels qui en faisaient un autodidacte passionné. Sa réaction contre cette pratique fut à la mesure de l’attachement qu’il lui avait porté. Elle s’exprimera dans le procès intenté au paganisme dans les premiers livres de la Cité de Dieu.
25Même si l’astrologie était pratiquée dans un but de curiosité pour prévoir l’avenir grâce aux conjonctions astrales, elle répondait aussi à la question du mal qu’elle imputait aux astres, déchargeant, de ce fait, la conscience humaine, cette imputation mettant ultimement Dieu en cause, selon la relecture chrétienne d’Augustin [27][27]Ibid., IV, iii, 4.. Cette solution converge avec celle du dualisme manichéen qui renvoie le mal à une cause extrinsèque [28][28]Ibid. VII, iii, 4-5; VIII, x, 22-24.. Un indice de ce lien se laisse discerner dans les Confessions VII, vi, 10 – vii, 11. Alors qu’Augustin vient de jouer ses cartes décisives contre l’astrologie, il enchaîne par cette formule : « Tu venais, mon Secours, de me libérer de ces liens et je cherchais l’origine du mal. »
26Cette question lancinante demeure ainsi entière une fois que les voies pour la résoudre se sont révélées chimériques. L’interrogation répétée du « unde malum » dans les Confessions [29][29]Ibid., VII, iii, 4-5; iv, 6; v, 7; vii, 11; xii, 18. est révélatrice de la hantise du tragique qui taraudait alors Augustin, avec d’autant plus d’accablement que, son origine et sa raison d’être se dérobant, il défiait invinciblement la raison.
b – La divination à l’épreuve des faits
27Alors que la tragédie est la représentation des effets du destin dans la vie d’illustres personnages, les hypothèses explicatives émises par l’astrologie échouent devant leur nature énigmatique et imprévisible. L’astrologie comme le manichéisme promettent une réponse aux inquiétudes de l’existence affrontée à son avenir et finalement au problème du mal. Pour qu’Augustin se détourne de ces deux voies, il faut que lui apparaisse la nature chimérique de leur réponse et que s’impose une solution critiquement plus satisfaisante.
28Le doute que Vendicianus tente d’instiller dans l’esprit d’Augustin consiste à substituer à l’art (ars) divinatoire le recours au hasard (sors) [30][30]Ibid., IV, iii, 5. La soumission de la divination à l’épreuve…. Entrent ainsi en conflit l’autorité [31][31]On sait le prestige de l’auctoritas dans l’épistémologie et la… des manuels d’astrologie qui accrédite cet art et l’explication par le hasard répandu dans la nature. Mais le recours à l’art et l’attribution au hasard n’opposent-ils pas le besoin de prévoir, en remontant à la cause, au renoncement à comprendre ? L’ars comme la sors supposent une vision cosmique, la première postulant l’harmonie entre le macrocosme et le microcosme, la seconde se résignant à l’inconnaissance de ce genre d’influence.
29La compétence de l’art divinatoire est mise en cause par l’épreuve des faits. Il faut donc en référer à une autre instance : la sors. Le cas de la gémellité sert de pierre de touche. L’exemple avancé par Firminus établit que la disparité sociale entre deux enfants de naissance simultanée se moque de l’identité de leur constellation, tandis que le destin de Jacob et d’Ésaü fut divergent. Augustin en tire une leçon subtile dans sa forme mais logique dans le fond :
30
Les prédictions vraies, fondées sur l’examen des constellations, ne sont pas dues à l’art mais au hasard; les fausses ne sont pas dues à l’incompétence de l’art mais au mensonge du hasard [32][32]Conf. VII, vi, 9.Voir B. Bruning, art cit., p. 598-602..
31En toute hypothèse, le hasard l’emporte sur l’art. Mais que recouvre cette notion de hasard ? Elle comporte une connotation qui dépasse le langage des faits et débouche sur un plan supérieur où la vérité et le mensonge trouveraient leur origine dans l’antagonisme entre le Dieu de vérité et le démon « père du mensonge ». Ainsi apparaît la collusion de l’art divinatoire avec le démon [33][33]Le De divinatione daemonum nous donne une idée des spéculations…. La contestation d’Augustin ne vise pas la valeur des observations des astrologues mais le sérieux des conclusions qu’ils en tirent sur l’avenir et qu’il qualifie de « grande erreur et de grande folie » [34][34]De doctrina christiana II, xxii, 33..
32Augustin ne fit pas œuvre de pionnier dans le traitement de ce genre d’énigme. Cicéron s’y était déjà intéressé et surtout la philosophie stoïcienne pour en tirer une leçon morale. Que fera Augustin de cet héritage ?
33Les débuts du livre V de la Cité de Dieu relatent une clarification d’ordre lexical à propos de la grandeur de Rome. Celle-ci n’est « ni fortuite ni fatale [35][35]De Civ. Dei V, i. ». Le sens de ces deux adjectifs est distinct : on appelle fortuits « les événements qui n’ont aucune cause ou qui ne découlent pas d’un ordre rationnel » et fatals « ceux qui arrivent malgré la volonté de Dieu et des hommes sous la nécessité d’un certain ordre ». Le premier adjectif, de sens notionnel, renvoie à l’inconnaissable et à l’irrationnel; le second, de portée plutôt opératoire, postule une cause inconnue, sans doute une conjonction astrale, indépendante de Dieu et des hommes. Cette exclusion de Dieu équivaut, aux yeux d’Augustin, à une conception athée du destin qui motive son rejet par le croyant et tout adepte de quelque dieu que ce soit [36][36]Ibid. Voir la thèse dactylographiée d’Augustin Pic, Augustin et…. Aussi Augustin se livre-t-il à une longue diatribe contre l’astrologie, réutilisant des objections déjà invoquées par d’autres, notamment le cas de la gémellité, sur laquelle se greffe une fois de plus celui de Jacob et d’Ésaü [37][37]De Civ. Dei. V, iv..
34Une autre définition, d’origine philosophique, est également avancée [38][38]Ibid., V, viii., indépendante de l’astrologie : le destin est « l’enchaînement et la série de toutes les causes par lesquelles advient tout ce qui advient ». Cette définition vient du stoïcisme, représenté par Sénèque, qui fait profession d’une soumission inconditionnelle au destin ou mieux à la volonté du Père souverain, dont dépend précisément l’enchaînement des destins [39][39]Nous n’entrerons pas ici dans la question des emprunts qui se….
35Le débat rebondit et dévoile son véritable enjeu théologique avec la négation de la divination par Cicéron, qu’il conteste aussi bien aux hommes par le recours à l’astrologie, qu’à Dieu, afin de sauvegarder l’indépendance du libre arbitre. Mais Augustin en discerne immédiatement la conséquence, à savoir la négation de la prescience divine et de la prophétie. Ainsi se trouverait sapée une vérité essentielle de la foi : la volonté souveraine et la prescience de Dieu. Si l’enjeu est simple dans sa formulation, il n’en sera que plus ardu dans sa solution. Alors que Cicéron pose une disjonction : ou la prescience divine ou le libre arbitre de l’homme, « l’âme religieuse retient l’un et l’autre; elle confesse l’un et l’autre et les confirme par la foi et la piété [40][40]Ibid., V, ix, 2. ».
36Tandis que la polémique contre l’art divinatoire visait son pouvoir de prévision et se situait au plan de la connaissance, la problématique opère un glissement avec l’entrée en scène de Cicéron : elle passe du domaine astral à celui de la divine Providence et du fatalisme vers la défense du libre arbitre, menacé par un déterminisme divin, elle se situe ainsi sur le plan de l’agir. La foi d’Augustin s’insurge contre la raison cicéronienne, obligée qu’elle s’estime de maintenir la coexistence de deux instances apparemment inconciliables. Le rétablissement de Dieu dans ses droits et sa providence en ferait-il l’auteur du destin et donc finalement du tragique de l’existence humaine asservie à ses décrets ? C’est la question cruciale à laquelle aboutissent les étapes parcourues. La présence de ce tragique est à vérifier dans le statut originaire de l’homme et dans son irréversible destinée ultime.
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gérard REMY le tragigque dans la pensée de Saint Augustin
Gérard Rémy Le tragique dans la pensée de Saint Augustin (in Rvues des sciences philosophiques et théologiques 2008
2 – Destin et fatalité
19En tant qu’objet de représentation, le tragique touche le spectateur par l’affinité qui se crée entre lui et le héros, attestant ainsi sa signification profondément humaine. Il découle d’un conflit entre la liberté et une nécessité qui vient la contrecarrer, sous la forme d’un malheur ou d’un intérêt supérieur qui demande le sacrifice de soi. La souffrance qui en résulte suscite l’interrogation : qui se cache derrière cette adversité ? Une puissance aveugle, appelée fatum ou destin ? Cette interrogation rencontre la pratique de l’art divinatoire, dont Augustin fut un adepte fervent; cette pratique était plus qu’une mode dans la mesure où elle aboutissait à une question fondamentale : le libre arbitre serait-il neutralisé par un déterminisme supérieur ou une Providence divine devrait-elle faire les frais de son maintien ?
a – Destin et monde astral
20L’astrologie et le théâtre, qui ont fasciné le jeune Augustin, se sont croisés dans sa vie, lorsqu’un haruspice lui proposa ses services à l’occasion d’un concours de poésie dramatique [15]
[15]
Conf. IV, ii, 3., mais le candidat a décliné l’offre par répugnance [16]
[16]
Cette répugnance serait due à la croyance manichéenne… pour les pratiques sacrificielles liées à ce genre d’intervention. Il est toutefois un art qui, indemne de rites sacrificiels ou d’invocations religieuses, le retint captif : l’astrologie ou la divination.
21Tel qu’Augustin le comprend et l’hérite de la culture de son temps, le destin n’Gérard Rémy Le est pas nécessairement cause de tragique, car il se concrétise dans la diversité des destinées individuelles ou collectives, promises au bonheur comme au malheur [17]
[17]
Voir C. duas ep. pelag. II, vi, 12 : « les partisans du destin…. Est-il prévisible ? S’il l’est, c’est par recours à l’astrologie qui sera un nouveau lieu de l’affrontement d’Augustin non seulement avec le paganisme mais aussi avec le manichéisme dans la mesure où celui-ci prône le culte des astres jusqu’à leur donner une signification trinitaire [18]
[18]
Conf. III, vi, 10.. Le De beata uita évoque des gens qui rangent la lumière sensible parmi les réalités dignes d’adoration [19]
[19]
Voir De beata vita i, 4. La traduction de colenda par…, ce que confirme le Contra Faustum XX, ii :
22
Nous adorons une seule et même divinité sous la triple appellation du Père, Dieu tout puissant, du Christ son Fils et du Saint-Esprit; mais nous croyons que le Père habite la lumière souveraine et principale, que Paul nomme inaccessible; le Fils consiste dans cette lumière secondaire et visible; et comme lui-même est double, ainsi que l’Apôtre le reconnaît en disant que le Christ est la puissance et la sagesse de Dieu; nous croyons que sa puissance habite le soleil et sa sagesse la lune; sans omettre l’Esprit saint qui est la troisième majesté; nous confessons qu’il a pour demeure tout cet espace aérien lui qui, par sa puissance et sa prodigalité spirituelle, tout en fécondant la terre, engendre le Jesus patibilis, vie et salut des hommes, suspendu à toute la croix.
23Cette cosmologie trinitaire est révélatrice de la sacralité de l’univers, sans pour autant attester une pratique astrologique dans le manichéisme. Au mieux celui-ci lui aurait-il ménagé des conditions favorables [20]
[20]
Henri-Charles Puesch relève dans le manichéisme un réseau de…. La propension d’Augustin pour ce courant apparaît concomitante avec son attrait pour l’astrologie, qui paraissent tout à fait conciliables; il faudrait les dater de son séjour comme étudiant à Carthage (370-373). Sauf indication expresse [21]
[21]
Ainsi Conf. IV, i, 1 donne une indication précieuse sur la…, bien que les Confessions interrompent l’engouement pour l’Hortensius par la dérive manichéenne [22]
[22]
Conf. III, vi, 10. et rapportent un peu plus loin l’attrait pour l’astrologie [23]
[23]
Ibid. IV, iii, 4., leur souci n’est pas tant de retracer les étapes de l’évolution d’Augustin que de revenir sur les déviances à abandonner [24]
[24]
L’évocation de cette double attirance revient dans les livres…. Elles les évoquent comme des égarements dont le libérera la maturation de son jugement critique se rendant à l’évidence des faits [25]
[25]
Les raisons qui le désillusionnent sont diverses, alliant….
24L’astrologie attirait le jeune Augustin au point qu’il eut beaucoup de mal à s’en arracher, faisant la sourde oreille aux conseils dissuasifs qui lui étaient tenus [26]
[26]
Conf. IV, iii, 5.. Il attendait des raisons suffisamment fortes pour s’affranchir de l’autorité des manuels qui en faisaient un autodidacte passionné. Sa réaction contre cette pratique fut à la mesure de l’attachement qu’il lui avait porté. Elle s’exprimera dans le procès intenté au paganisme dans les premiers livres de la Cité de Dieu.
25Même si l’astrologie était pratiquée dans un but de curiosité pour prévoir l’avenir grâce aux conjonctions astrales, elle répondait aussi à la question du mal qu’elle imputait aux astres, déchargeant, de ce fait, la conscience humaine, cette imputation mettant ultimement Dieu en cause, selon la relecture chrétienne d’Augustin [27]
[27]
Ibid., IV, iii, 4.. Cette solution converge avec celle du dualisme manichéen qui renvoie le mal à une cause extrinsèque [28]
[28]
Ibid. VII, iii, 4-5; VIII, x, 22-24.. Un indice de ce lien se laisse discerner dans les Confessions VII, vi, 10 – vii, 11. Alors qu’Augustin vient de jouer ses cartes décisives contre l’astrologie, il enchaîne par cette formule : « Tu venais, mon Secours, de me libérer de ces liens et je cherchais l’origine du mal. »
26Cette question lancinante demeure ainsi entière une fois que les voies pour la résoudre se sont révélées chimériques. L’interrogation répétée du « unde malum » dans les Confessions [29]
[29]
Ibid., VII, iii, 4-5; iv, 6; v, 7; vii, 11; xii, 18. est révélatrice de la hantise du tragique qui taraudait alors Augustin, avec d’autant plus d’accablement que, son origine et sa raison d’être se dérobant, il défiait invinciblement la raison.
b – La divination à l’épreuve des faits
27Alors que la tragédie est la représentation des effets du destin dans la vie d’illustres personnages, les hypothèses explicatives émises par l’astrologie échouent devant leur nature énigmatique et imprévisible. L’astrologie comme le manichéisme promettent une réponse aux inquiétudes de l’existence affrontée à son avenir et finalement au problème du mal. Pour qu’Augustin se détourne de ces deux voies, il faut que lui apparaisse la nature chimérique de leur réponse et que s’impose une solution critiquement plus satisfaisante.
28Le doute que Vendicianus tente d’instiller dans l’esprit d’Augustin consiste à substituer à l’art (ars) divinatoire le recours au hasard (sors) [30]
[30]
Ibid., IV, iii, 5. La soumission de la divination à l’épreuve…. Entrent ainsi en conflit l’autorité [31]
[31]
On sait le prestige de l’auctoritas dans l’épistémologie et la… des manuels d’astrologie qui accrédite cet art et l’explication par le hasard répandu dans la nature. Mais le recours à l’art et l’attribution au hasard n’opposent-ils pas le besoin de prévoir, en remontant à la cause, au renoncement à comprendre ? L’ars comme la sors supposent une vision cosmique, la première postulant l’harmonie entre le macrocosme et le microcosme, la seconde se résignant à l’inconnaissance de ce genre d’influence.
29La compétence de l’art divinatoire est mise en cause par l’épreuve des faits. Il faut donc en référer à une autre instance : la sors. Le cas de la gémellité sert de pierre de touche. L’exemple avancé par Firminus établit que la disparité sociale entre deux enfants de naissance simultanée se moque de l’identité de leur constellation, tandis que le destin de Jacob et d’Ésaü fut divergent. Augustin en tire une leçon subtile dans sa forme mais logique dans le fond :
30
Les prédictions vraies, fondées sur l’examen des constellations, ne sont pas dues à l’art mais au hasard; les fausses ne sont pas dues à l’incompétence de l’art mais au mensonge du hasard [32]
[32]
Conf. VII, vi, 9.Voir B. Bruning, art cit., p. 598-602..
31En toute hypothèse, le hasard l’emporte sur l’art. Mais que recouvre cette notion de hasard ? Elle comporte une connotation qui dépasse le langage des faits et débouche sur un plan supérieur où la vérité et le mensonge trouveraient leur origine dans l’antagonisme entre le Dieu de vérité et le démon « père du mensonge ». Ainsi apparaît la collusion de l’art divinatoire avec le démon [33]
[33]
Le De divinatione daemonum nous donne une idée des spéculations…. La contestation d’Augustin ne vise pas la valeur des observations des astrologues mais le sérieux des conclusions qu’ils en tirent sur l’avenir et qu’il qualifie de « grande erreur et de grande folie » [34]
[34]
De doctrina christiana II, xxii, 33..
32Augustin ne fit pas œuvre de pionnier dans le traitement de ce genre d’énigme. Cicéron s’y était déjà intéressé et surtout la philosophie stoïcienne pour en tirer une leçon morale. Que fera Augustin de cet héritage ?
33Les débuts du livre V de la Cité de Dieu relatent une clarification d’ordre lexical à propos de la grandeur de Rome. Celle-ci n’est « ni fortuite ni fatale [35]
[35]
De Civ. Dei V, i. ». Le sens de ces deux adjectifs est distinct : on appelle fortuits « les événements qui n’ont aucune cause ou qui ne découlent pas d’un ordre rationnel » et fatals « ceux qui arrivent malgré la volonté de Dieu et des hommes sous la nécessité d’un certain ordre ». Le premier adjectif, de sens notionnel, renvoie à l’inconnaissable et à l’irrationnel; le second, de portée plutôt opératoire, postule une cause inconnue, sans doute une conjonction astrale, indépendante de Dieu et des hommes. Cette exclusion de Dieu équivaut, aux yeux d’Augustin, à une conception athée du destin qui motive son rejet par le croyant et tout adepte de quelque dieu que ce soit [36]
[36]
Ibid. Voir la thèse dactylographiée d’Augustin Pic, Augustin et…. Aussi Augustin se livre-t-il à une longue diatribe contre l’astrologie, réutilisant des objections déjà invoquées par d’autres, notamment le cas de la gémellité, sur laquelle se greffe une fois de plus celui de Jacob et d’Ésaü [37]
[37]
De Civ. Dei. V, iv..
34Une autre définition, d’origine philosophique, est également avancée [38]
[38]
Ibid., V, viii., indépendante de l’astrologie : le destin est « l’enchaînement et la série de toutes les causes par lesquelles advient tout ce qui advient ». Cette définition vient du stoïcisme, représenté par Sénèque, qui fait profession d’une soumission inconditionnelle au destin ou mieux à la volonté du Père souverain, dont dépend précisément l’enchaînement des destins [39]
[39]
Nous n’entrerons pas ici dans la question des emprunts qui se….
35Le débat rebondit et dévoile son véritable enjeu théologique avec la négation de la divination par Cicéron, qu’il conteste aussi bien aux hommes par le recours à l’astrologie, qu’à Dieu, afin de sauvegarder l’indépendance du libre arbitre. Mais Augustin en discerne immédiatement la conséquence, à savoir la négation de la prescience divine et de la prophétie. Ainsi se trouverait sapée une vérité essentielle de la foi : la volonté souveraine et la prescience de Dieu. Si l’enjeu est simple dans sa formulation, il n’en sera que plus ardu dans sa solution. Alors que Cicéron pose une disjonction : ou la prescience divine ou le libre arbitre de l’homme, « l’âme religieuse retient l’un et l’autre; elle confesse l’un et l’autre et les confirme par la foi et la piété [40]
[40]
Ibid., V, ix, 2. ».
36Tandis que la polémique contre l’art divinatoire visait son pouvoir de prévision et se situait au plan de la connaissance, la problématique opère un glissement avec l’entrée en scène de Cicéron : elle passe du domaine astral à celui de la divine Providence et du fatalisme vers la défense du libre arbitre, menacé par un déterminisme divin, elle se situe ainsi sur le plan de l’agir. La foi d’Augustin s’insurge contre la raison cicéronienne, obligée qu’elle s’estime de maintenir la coexistence de deux instances apparemment inconciliables. Le rétablissement de Dieu dans ses droits et sa providence en ferait-il l’auteur du destin et donc finalement du tragique de l’existence humaine asservie à ses décrets ? C’est la question cruciale à laquelle aboutissent les étapes parcourues. La présence de ce tragique est à vérifier dans le statut originaire de l’homme et dans son irréversible destinée ultime.
Jacques halbronn La dialectique Solstice (Masculin), Equinoxes (féminin au prisme d'un vécu personnel.. Auto-fiction.
Jacques Halbronn La dialectique Solstice (Masculin)-Equinoxe (Féminin) au prisme d'un vécu personnel auto-ficton
. La thèse centrale s'articule sur l'impact à retardement d'un certain imaginaire rétrospectif et rétroactif. Nous inviterons ainsi notre lecteur à expliquer le présent par le passé au prisme de notre astrologie EXOLS. Selon nous, l'astrologie détermine une récurrence et c'est d'ailleurs en cela qu'elle se trouvera validée, au prisme de l'activation de nos fonctions mémorielles. Ajoutons que le passé sert d'objectif à atteindre en phase solsticiale et de repoussoir en phase équinoxiale. Si l'on prend le cas de la période solsticiale actuelle (printemps 2022) l'on ne peut que remarquer le rôle du passé: nostalgie de l'Union de la Gauche, de l'Union Soviétique, de la Communauté Européenne de Défense (CED), qui ne fut pas appliquée à l'époque etc. Mais signalons aussi en 1976, avec Chirac, en phase solsticiale, la création du RPR, avec ce mot "Rassemblement" qui fait écho au RPF de De Gaulle. On peut même voir dans le RN de Marine Le Pen, à la place du FN, une référence gaulliste. Cherchez toujours la référence du passé dans les actions engagées, ce qui est le gage de la récurrence, comme clef cyclologique. Mais, notre grille peut tout à fait couvrir les événements de la vie "privée". En ce qui concerne le recherche dans ce domaine, il nous semble bien préférable de travailler sur des journaux ou/et des correspondances que de se fier à la seule mémoire de l'intéressé-e. En tout état de cause, rien ne vaudra la confrontation entre deux écrits, celui de l'astrologue et celui, étalé dans le temps, du consultant. Au vrai, les scénarios sont assez comparables d'un cas à un autre. Au départ, nous trouverons de l'équinoxialité mais par la suite cette équinoxialité nourrira la solsticialité. Nous prendrons notre propre exemple pour illustrer notre propos. En 1967-69, nous étions engagés dans un certain dépaysement en nous rendant en Israël. On était alors pour tout le monde en phase équinoxiale. Insistons sur ce "pour tout le monde" puisque nous ne prenons pas en compte le thème natal individuel mais bien une cyclologie "universelle" balisée de 7 ans en 7 ans à partir du passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux. Mais en 1976, sous une phase solsticiale, cette fois, la référence fut bel et bien 1967-69, en écho. Il s'agissait de renouer avec un premier temps. Mais ce n'était pas fini car quinze ans plus tard, sous une nouvelle phase équinoxiale , en 1993-1994, le référentiel israélien fut réactivé et nous allions avoir affaire à des personnages que nous avions connus lors de la précédente phase solsticiale. Nous nous trouvons donc dans une série se déployant de 1967 à 1995, soit sur une trentaine d'années, 1995 - début de phase équinoxiale -mettant fin à une phase solsticiale. Notons que la solsticialité est certes vécue et partagée par toutes les parties. Mais comme on a dit plus haut, rien ne vaut l'existence d'un corpus matériel objectif, préétabli, de journaux et de correspondances, d'où la nécessité pour les personnes ainsi suivies astrologiquement de rassembler un maximum de documents pouvant faire foi. Cela dit, vue la simplicité de notre formule du fait que chaque période dure 7 ans, il n'est pas nécessaire de disposer d'une chronologie très pointue en raison de la durée impartie. Nous sommes là en face d'un phénomène synchronique remarquable. Il ne s'agit plus ici de relier ce qui se passe en bas avec ce qui se passe en haut mais bien de s'en tenir, pour l'essentiel, à ce qui se présente en bas, d'une époque à l'autre. Cela exige, évidemment, de la part de l'astrologue ordinaire de devoir renoncer à mobiliser toutes les planètes du système solaire, se retrouvant à la foi dans le thème natal et par le biais des transits. Pourquoi , en effet, faire compliqué quand on peut faire simple? On aura compris que cette synchronie génère une même dynamique puissante à tous les niveaux et que la somme des vécus solsticiaux constitue et compose un phénomène marquant de convergence sociale, de consensus. Ce sont les revirements dans un sens ou dans un autre vécus dans un même temps, collectivement aussi bien qu'individuellement, qui contribuent à une validation de l'astrologie même si la projection vers l'avenir n'est nullement à exclure. C'est en tout cas la simultanéité des changements, lors du passage de l'équinoxial vers le vertical et vice versa, qui devrait fonder la "croyance" astrologique - liée à une théologie spécifique et nous qualifierons un tel processus de "miracle" car la durée de 7 ans ne correspond à aucune causalité "naturelle". En ce qui concerne le passage d'une phase à l'autre, il convient de préciser qu'à un processus d'évolution, du solstice vers l'équinoxe fait suite un processus d'involution, de l'équinoxe vers le solstice, ce qui peut induire en erreur, c'est la problématique de l'ouroboros, du serpent qui se mord la queue.
JHB 18 04 23
lundi 17 avril 2023
dimanche 16 avril 2023
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Jacques Halbronn, né à Paris le 1 décembre 1947 , est un historien de l'astrologie et du prophétisme français. Sommaire. 1 Biographie.
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Par SOLANGE DESSAGNE , Jacques Halbronn. Éditeur TCHOU. Collection : Les grands livres du zodiaque. Papier ISBN: 9782710706960 Non-disponible. 19.95$.
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Jacques Halbronn, qui avait déjà consacré une étude au Livre des Fondements ... susceptible
jacques halbronn Astrologie EXOLS Passage du binaire au ternaire: le pair et l'impair comme multiples de 7.
jacques halbronn Astrologie EXOLS . Passage du binaire au ternaire. Le pair et l’impair comme multiples de 7.
Nos dernières réflexions sur le cycle de Saturne nous ont conduit à préciser certaines notions, à commencer par le fait que les phases de 15 ans débutent avec la solsticialité et qu’elles se poursuivent en équinoxialité (voir notre étude sur l’antisémitisme/antisionisme entre 1927 et 1977 sur notre blog NOFIM). Nous avons là une dualité, une complémentarité faisant de chaque phase de 15 ans un ensemble d’un seul tenant. Il importe de déterminer quand commence pour toute l’Humanité un nouveau cycle de 15 ans (cf les 7 vaches grasses et les 7 vaches maigres) et à quel moment, s’effectue la transition entre les deux temps de 7 ans. Faute de quoi, l’astrologie serait impuissante à éclairer le cours des choses.
Une phase équinoxiale est à rapprocher d’une phase solsticiale et non d’une autre phase équinoxiale. C’est pourquoi il convient de tenir compte des intervalles de 7 ans et de 21 ans plus que de 15 ans, selon un principe de complémentarité. Une fois de plus, la dualité est de rigueur et toute approche qui se révéle incapable de gérer la dualité est irrecevable en astrologie.
Si l’on revient à l’épisode biblique du Songe de Pharaon tel qu’interprété par l’Hébreu Joseph, en Egypte où les 7 vaches correspondent à 7 années, peut-on dire que l’on commence par les vaches grasses suivies des vaches maigres lesquelles se nourriraient des vaches grasses, c’est à dire des acquis des 7 années précédentes? D’une certaine façon, la phase solsticiale correspond à la conception et la phase équinoxiale à l’accouchement (maieutique) et il importe pour l’astrologie de remonter au moment de la conception (cf notre étude sur Mitterrand de 1971 à 1986 sur Faculte Libre d’Astrologie de Paris), ce qui pose un probléme de chronologie. Rétablir la chronologie d’un processus est un travail à exiger de la part d’un astrologue digne de ce nom et cette notion de chronologie englobe celle de prévision en ce qu’elle vaut tant pour le futur que pour le passé à reconstituer.
JHB 16 04 23
samedi 15 avril 2023
jacques halbronn Le projet d'anéantissement des Juifs au XXe siècle, de Mein Kampf aux guerres israélo arabes au prisme de l'astrologie (1927-1977)
Jacques halbronn Le projet d »anéantissement des Juifs au XXe siècle, de Mein Kampf aux guerres israélo-arabes au prisme de l’astrologie (1927-1977)
Nos travaux sur le fait que la phase équinoxiale serait l’aboutissement d’une ou de plusieurs phases solsticiales nous conduisent à ne pas négliger les liens entre nazis et arabes dans les années 1947-49 mais aussi dans les années 1966-67. Certes, dans les deux cas, les Juifs auront su déjouer les plans arabes mais il n’en reste pas moins que l’idée d’une continuation de l’oeuvre entreprise dans le cadre de la solution finale -cf le film qui sort « La Conférence »- ne saurait être négligée, malgré les dénégations de certains chercheurs (https://laviedesidees.fr/Hitler. Il nous faut distinguer deux phases de 15 ans comportant chacune une sous-phase solsticiale et une sous phase équinoxiale.
Première période de 15 ans, de 1927 jusqu’en 1941.
On doit inclure pour la période solsticiale les effets de la parution du Mein Kampf de Hitler.https://esprit.presse.fr/article/zehnpfennig-barbara/que-dit-mein-kampf-38639. En arrivant au pouvoir, Hitler va être en mesure de mettre en application ses doctrines antisémites, sous la phase équinoxiale tant en Allemagne que dans les pays qu’elle occupe, notamment en France. (sur les Protocoles des Sages de Sion, cf notre ouvrage le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Ed Ramkat, 2002)
Deuxiéme période de 15 ans, de 1941 à 1956
On passe ensuite à un nouveau format, celui de l’extermination pure et simple lors d’une nouvelle phase solsticiale. Et selon nous, les arabes, lors de la phase équinoxiale qui suit, avaient le projet de poursuivre sur cette voie. Il est clair que les Arabes ont été sensibles à la propagrande nazie antijuive-lhttps://www.cairn.info/juifs-en-pays-arabes–9782847348873-page-583.htmes-Arabes-et-les-Juifs).
Troisiéme période de 15 ans, de 1956 à 1973.
En 1956, lors de l’Expédition de Suez, avec l’entrée de Saturne en phase solsticiale, qui conduit à une occupation par Israel du Sinai, s’ouvre une nouvelle phase antisioniste. En 1967, on est dans le second volet, équinoxial, de cette troisiéme période qui conduira à la Guerre des Six Jours, du fait des menaces de Nasser qui s’était juré de prendre sa revanche. Cela conduira à la Guerre du Kippour en 1973 qui verra l’Egypte mettre en danger Israel
. Mais s’ouvre une nouvelle période, avec Anouar El Sadate, qui signe un traité avec Israel et récupére le Sinai. (Accords de Camp David, 1978).
JHB 15 04 23
vendredi 14 avril 2023
jacques halbronn Langue et Société.
jacques halbronn Langue et Société.
Il nous appaerit désormais que la dialectique Oral/Ecrit pourrait être le reflet d'un certain ordre social. Selon nous, l'écrit est un substitut de l'oral et son prolongement/. En aucun cas, il ne serait admissible de présenter l'oral comme une sorte de traduction de l'écrit, même si l'enseignement primaire semble aller dans ce sens, faussant ainsi complétement la perception de la dynamique des langues. D'ailleuirs, l'oral englobe selon nous la présence du sujet tandis que l'écrit entérinerait son absence. Par présence, nous entendrons, à la façon de Lévinas, le visage qui en dit "long" sur le discoius et l'accompagne/ L''écrit, sen quelque sorte, serait lié à la gestion de l'absence et s'efforcerait de pallier le probléme au moyen de certains expédients.
Selon nous, les marqueurs de genre et de nombre ne feraient sens que dans la présence.
, d'où une surdétermination: au lieu d'expliquer la prononciation de la consonne finale par le fait qu'il est question d'une femme..on signale que la lettre "e" détermine le traitement de la dite consonne. Autrement dit, à notre sen il revient au locuteur de s'ajuster à la présence existante en termes de genre et de nombre. Or, si un telle information faisait défaut, n'était plus accessible,on serait contraint d' user alors de palliatifs On mettrait à la fin des mors des "s" pour signaler le pluriel, par exemple., et des "e" pour signaler le recours à sa forme fémiinine/
En d'autres termes, l'écrit permettrait de compenser une absence, comme celle de l'étranger qui découvre une langue qui n'est pas la sienne au point de pouvoir lire un texte sans le comprendre. En ce sens, l'écrit serait un outil au service de l'imposture. Apprendre à lire à voix haute serait une forme de profanation, d'intrusion. Les Ecritures Saintes seraient l'occasion d'une subversion du texte en se substituant à une oralité, il y a là comme un pis aller.
JHB 14 04 23
JHB 14 04 23
jeudi 13 avril 2023
mercredi 12 avril 2023
jacques halbronn Epistémologie. Introduction à l'astro-biographie.
jacques halbronn Epistémologie. Introduction à l’Astro-biographie.
Selon nous, il ne saurait à l’avenir se concevoir de biographie sans remplir deux conditions. D’une part, s’assurer que les dates dont on se sert sont valables et de l’autre, disposer d’un outil chronologique permettant de baliser une vie de 15 en 15 ans, chaque période de 15 ans se divisant en deux temps de 7 ans environ, sur la base du cycle de Saturne.
En ce qui concerne la première condition, il s’agit de bien décrire le terrain. Or, nous savons à quel point ceux qui ont cru bon de s’atteler à une biographie de Nostradamus ont erré lamentablement -et leurs éditeurs dans la foulée- notamment à l’occasion de la célébration du 500e anniversaire de sa naissance, en 2003. Sur la foi de telle donnée non vérifiée assez rigoureusement, ils nous auront soumis une biographie baclée, complétement hors sol, assez déshonorante et ne méritant certainement pas une mention même honorable pour un travail de thèse.
En ce qui concerne l’autre condition, un manquement est plus excusable en ce qu’il dépend de l’avancée de la recherche astrologique, laquelle n’est sorti de son marasme que très récemment vu que le niveau de l’astrologie encore dans les années 80 du siècle dernier laissait beaucoup à désirer en matière d’astro-biographie, ce qui ressort désormais par comparaison à l’état actuel en cette troisiéme décennie du XXIe siècle. Avec notre astrologie « EXOLS’, le biographe dispose enfin d’une grille de lecture universelle, détachée du thème natal dont il faudra définitivement faire le deuil, fournissant une périodicité constante, de 7 ans en 7 ans, basée sur le cycle d’une seule planéte, Saturne, ce qui sonne le glas d’une astrologie polyplanétariste brouillonne et désarticulée, ne pouvant servir d’étalon chronologique.
Revenons sur la problématique propre à tout phase de 15 ans environ. Cela débute par le passage de Saturne sur l’axe Gémeaux-Sagittaire inaugurant une phase dite solsticiale qui va nourrir un projet marqué par une certaine exaltation, une accélération qui fera hésiter et procrastiner car on n’est pas encore tout à fait prêt, d’où un recul probable devant l’obstacle. Et ce n’est qu’à mi parcours, à l’approche du passage de Saturne sur l’autre axe (à 90°) Poissons-Vierge que l’occasion de transformer l’essai (comme au rugby) se présentera.
Une telle grille équivaut, selon nous, toutes proportions gardées, au complexe d’Oedipe, en psychanalyse freudienne mais ici, l’on dispose d’un cadre chronologique précis où la psychanalyse reste prisonnière d’un certain empirisme et d’un tatonement. Cela n’empêche d’ailleurs nullement les psychanalystes d’adopter notre grille saturnienne pour mener à bien leur investigation.
JHB 12 04 23
mardi 11 avril 2023
lundi 10 avril 2023
jacques halbronn Le solstice précéde l'équinoxe comme le signe mutable le signe cardinal
Jacques halbronn Le solstice précéde l'équinoxe tout comme le signe mutable le signe cardinal
Nous avions déjà étanli, au vu de nos travaux sur le terrain - et non sur la base de quelque tradition mal comprise- que toute phase débutait en signe mutable et non en signe cardinal. il nous faut, à présent, aller plus loin et stypuler que chaque série de 15 années débute par la phase solsticiale et non par la phase équinoxiale, ce qui est contre-intuitif.
Dans un précédent texte, nous montrions que ce qui se joue en début d'équinoxialité trouvait sa source sept ans plus tôt en solsticialité. C'est en solsticialité que les choses s'annoncent (cf l'Annonciation à Marie, cf les prophéties messianiques chez les Chrétiens) mais sont suivies par un temps de latence. On pense au "L'an prochain à Jérusalem", à l'Espérance (Hatikwa, hymne israélien) Il conviendra donc, dans le cadre d'une consultation, quelle qu'en soit l'échelle, de remonter Sept ans en amont voir 21 ans en amont pour explorer, identifier, repérer, les semences solsticiales.
JHB 10 04 23
jacques halbronn Que faut-il entendre par synchronicité en astrologie?
jacques halbronn Que faut-il entendre par synchronicité en Astrologie?
Généralement, les astrologues tendent à répondre qu'il s'agit de l'existence d'un lien vertical entre les hommes et les astres mais, pour notre part, la synchronicité c'est le fait que tous les hommes passent par les mêmes phases en même temps, pour la même durée. Ce qui va à l'encontre de l'importance accordée au thème natal lequel décale nos ressentis les uns par rapport aux autres. D'ailleurs, les critiques de l'astrologie ne s'y sont pas trompés quand à propos de tel événement impâctant tout un groupe, ils se sont demandés si cela était compatible astrologiquement avec les thèmes individuels. Il nous semble qu'il est infiniment préférable que nous soyons animés synchroniquement d'un meme mouvement, faute de quoi, il n'y aurait guère d'harmonie sociale. Il est préférable de penser que nos ressentis sont assez analogues chez notre prochain, à un instant T. Il y a un effet boule de neige, cumulatif qui va contribuer à un consensus de plus en plus large au fur et à mesure du déploiement d'une phase.
Le probléme, c'est que même la notion de phase ne fait pas l'unanimité chez les astrologues dont beaucoup entendent limiter l'impact d'une configuration tout au plus à un an, ne serait ce qu'en raison de la multitude meme des configurations qui s'enchainement. Moins il y a de configurations, plus chacune d'entre elles aura du temps et de l'espace pour se concrétiser. Cette fois, l'on ne bute plus sur le thème natal mais sur le thème astral, c'est à dire les deux grands "monstres" qui hantent l'astrologie actuelle.
JHB 10 04 23
Jacques halbronn La notion d'oeuvre collective, d'Aristote à Nostradamus
jacques halbronn La notion d'oeuvre collective, d'Aristote à Nostradamus
Les spécialistes d'Aristote s'accordent pour reconnaitre que ce qui nous est parvenu de ce disciple de Platon serait plutot l'oeuvre d'un collectif et ne saurait biographiquement être attribué au dit philosophe. Et selon nous, il serait bon que les historiens qui se penchent sur le cas de Nostradamus en prissent de la graine mais on n'en est pas là comme en témoignent les récentes publications de Mireille Huchon, de Denis Crouzet, de Pierre Lagrange, d'Hervé Drévillon ou de Bruno Petey Girard.
Pour notre part, nous avons démontré qu'il convenait de situer la parution des Centuries dans les années 1588-1594,ce qui comporte les premier et second volet des "Prophéties" et non des années 1555-1558-68. Il est assez étonnant que pour une période aussi récente que le XVIe siècle, on soit resté dans un tel état de confusion alors que pour une période antérieure de près de 2000 ans, l'on soit parvenu à faire la part des choses! Cela montre, nous semble-t-il, que le recrutement des chercheurs concernant l'Antiquité Grecque aura été plus rigoureux et sélectif.
JHB 10 04 23
Jacques Halbronn Nouveaux regards sur l'astrologie mondiale selon André Barbault.
jacques halbronnn Nouveaux regards sur l'astrologie mondiale selon André Barbault
Nous signalerons d'abord le fait que l'intervalle de 36 ans qui sépare deux conjonctions du "cycle" Saturne-Neptune, est très proche de la somme de 5 phases de 7ans de Saturne. Or, si un multiple par de 7 raméne une phase analogue, un multiple impair correspondra à une phase inverse. En d'autres termes, deux conjonctions successives de Saturne-Neptune seront antithétiques et contradictoires alors que pour Barbault, comme pour Yves Lenoble, de telles conjonctions devraient produire des effets assez semblables, ce qui conduit Lenoble à prévoir que la prochaine Conjonction de ces deux astres devraient ressembler à ce qui s'est passé en 1989. Or, il se trouve qu'actuellement le cycle Saturne Neptune correspond largement au cycle saturnien tel que nous l'avons défini. Le probléme, c'est que Barbault n'a pas réussi à formuler une quelconque dualité et que Lenoble s'en tient aux seules conjonctions de 36 en 36 ans, ne comprenant pas que l'oppositon et la conjonction sont analogues et qu'il faut donc tout diviser par 2 : 18 et non 36, erreur qui plombe par ailleurs l'indice cyclique de Barbault, comme nous l'avons montré ailleurs.
Par ailleurs, force est de constater que les date de 1953 et 1989 n'auront guère été favorable à la cause communiste avec laquelle Barbault avait partie liée, ayant en quelque sorte mis l'astrologie à son service.. Si la conjonction Saturne-Neptune correspond à la Révolution d'Octobre 1917, la date de 1953 vise avant tout selon nous, la formation d'un bloc à l'Ouest faisant pendant au bloc de l'Est de l'Europe./ Quant à 1989; chacun sait que ce sera l'effondrement du dit bloc de l'Est suivi peu après de celui de l'URSS.(1991)
JHB 10 04 23
jacques halbronn Astrologie EXOLS La phase équinoxiale et le retour du refoulé.
Jacques Halbronn Astrologie EXOLS La phase équinoxiale et le retour du refoulé
Nous dirons que la solsticialité bloque le processus cyclique (d'où d'ailleurs le sens de la forme "stice") et génére un report, une procrastination, un délai,, donc une attente; A contrario, l"équinoxialité, va jouer en sens inverse, d'où ce que nous appelons ici un retour du refoulé, ce qui vaut tant en astrologie individuelle que mondiale, étant entendu, qu'il ne saurait exister d'astrologie individuelle stricto sensu, vu que l'individu dépend nécessairement d'une appartenance à un collectif., consciemment ou non.
Il faut donc s'attendre avec la nouvelle phase équinoxiale qui débute, actuellement, à de nombreux passages à l'acte, à des tentatives de concrétisation de ce qui était resté inachevé, en attente. On pense à Jésus qui annonce que ce qui avait été annoncé va enfin pouvoir se produire, ce qui correspond à une problématique typiquement équinoxiale que l'on retrouve dans le livre de F. Scott Fitzgerale, "Gatsby le Magnifique", dont on a fait un film avec Leonard di Caprio. C'est l'histoire d'une rencontre avortée, remise à plus tard et qui, cinq ans plus tard, devient obsessionnelle quant à sa réalisation, et ce depit de toutes sortes d'obstacles.
A un niveau politique, la phase équinoxiale est marquée par une forme de nostalgie (Sehnsucht), le souvenir d'une occasion manquée, avortée. C'est la Chine dans son rapport avec Taiwan, c'est la Russie dans son rapport à l'Ukraine, ce qui crée un effet boule de neige, facteur essentiel de la prévision astrologique.
jacques halbronn Le nombre 7 et sa doublée portée astrologique
Jacques halbronn Le nombre 7 et sa double portée astrologique.
Selon nous, le ciel est un livre ouvert, ce qui signifie qu'il ne reléve pas de la nature mais doit être traité comme un texte, un message à décrypter sur la base de l'"intelligent design", du plan d'architecte. De nombreux indices militent en faveur d'une lecture "ésotérique", c'est ainsi que ce n'est pas par hasard que les chiffres de la Lune et de Saturne sont les mêmes le 7, le 28 ('jours/ans). Mais ce n'est pas non plus par hasard que les Anciens avaient parlé du septénaire, en associant chaque jour de la semaine à un astre. On aurait donc l'occurrence du 7, à plusieurs niveaux.
Beaucoup d'astrologues passent- à côté du probléme et n'y attachent pas d'importance alors qu'il s'agit d'une clef majeure pour la pensée astrologique et notamment pour la théorie cyclique de Saturne et les phases de 7 ans.
JHB 10 04 23
jacques halbronn Linguistique. Recherches sur le marquage du pluriel en français
jacques halbronn Linguistique. Recherches sur le marquage du pluriel en français
Comment reconstituer la cohérence première d'une langue à partir des données qui nous sont parvenues? Selon nous, il faut faire appel à la logique.
Si l'on prend le cas de l'ensemble morphosémantique "cheval; chevaux, chevalier, chevaucher, chevaline etc, il y a une anomalie en ce que la forme "au" correspond au singulier de par son caractére contracté, le L étant censé au singulier devenir un U . Or, ici, le processus serait inverse puisque c'est le singulier qui est en "AL" et le pluriel en "AUX' Inversement, l'on trouve belle au féminin qui correspond à beau au masculin . Or, selon nous, le pluriel est plus proche du féminin que du masculin.
Nous proposerons l'explication suivante, la forme "chevaux" correspondrait au masculin singulier "chevau", le "x" étant un marqueur de pluriel comme beaux par rapport à beau. Un autre probléme, déjà évoqué dans de précédents textes concerne la conjugaison plurielle du verbe français avec les finales en "ent" (eront (au futur), èrent, au passé simple) à la troisiéme personne. En effet, la forme en "nt" correspond à une diphtongue censée correspondre au masculin, selon le principê de contraction, exposé plus haut. Selon nous, il importe de prononcer la lettre "n" occultée par la diphtongue, en suivant le modéle anglais au niveau oral. Or, le français a complétement perdu la prononciation du "n" précédé d'une voyelle alors que cela a été conservé par l'emprunt de l'anglais à un état ancien du français.
JHB 10 04 23
samedi 8 avril 2023
jacques halbronn Le thème asstral est-il d'ordre biologique?
jacques Halbronn Le thème astral est-il d'ordre biologique?
" l"’astro-chronobiologie est en relation étroite avec la chronobiologie.Elle apporte de pouvoir considérer, à la naissance, à la base de l’organisme (de l’organisation) naissant, les forces de son environnement cosmologique immédiat (système solaire)." Roger Hequet.
Roger Héquet a tenté depuis des années de justifier l'usage que fait l'astrologie des données de naissance, ce qui l'a conduit à proposer son ACB, Astrochronobiologie. Selon nous, le passage par le moment de naissance n'est aucunement nécessaire pour travailler en astrologie et toute l'astrologie mondiale existe sans une telle référence comme en témoigne le travail d'un André Barbault. Certes, les statistiques de Gauquelin semblent attester de l'importance à accorder au moment précis de la naissance mais cela n'exclue absolument pas que notre relation aux planétes ne dépende de notre patrimoine génétique. C'est parce que nous sommes déterminés génétiquement que nous captons certaines configurations et ce ne sont pas, pour autant, celles-ci qui nous déterminent, elles ne sont que des catalyseurs.
Autrement dit, laisser entendre que sans passer par le prisme du thème natal, on ne peut connaitre une personne n'est pas recevable. Nous ajouterons que nous sommes d'abord marqués par un certain patrimoine génétique qui se situe bien au delà de notre naissance personnelle, tant dans le temps que dans l'espace, ce qui est d'ailleurs la condition meme de toute investigation statistique car les catégories planétaires ne sont point individuelles et Gauquelin n'en aura répertorié qu'une poignée. C'est pourquoi faire de Gauquelin celui qui aura validé la notion de thème natal individuel serait totalement abusif et biaisé (cf notre étude in Les personnalités planétaires de Michel Gauquelin, Paris, Trédaniel, 1992) Et c'est pourquoi dès 1976, dans Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers) nous avions recommandé d'évacuer l'idée de thème individuel du champ astrologique.
La crédibilité biologique de l'astrologie n'exige pas de mettre en avant le thème natal qui est une superstructure qui la plombe plus qu'autre chose car le thème implique que l'on admette a priori un tel conditionnement- que revendique d'ailleurs un Jean Pierre Nicola dans son Astrologie Conditionnaliste - la bien nommée. Or, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? D'ailleurs, l'astrologie du signe solaire ne valide pas le thème natal, puisque nous sommes des millions à naitre sous le même signe et ce chaque année.
vendredi 7 avril 2023
Jacques Halbronn Recherches théologiques. Textologie & Anthropologie Tome II Entre Nature et Culture.
Jacques Halbronn
TEXTOLOGIE -ANTHROPOLOGIE
Etudes en épistémologie
Tome second Entre Nature et Culture
'Toutes ces substitutions, prothèses, tromperies qui pourtant rendent la vie matérielle, parfois plus facile (.) Sont sans danger si le fait de la relation réelle de cette personne-substitut est constamment souligné comme n »étant pas de droit naturel mais d'un prenant place du parent absent' »
(Françoise Dolto, Préface au Premier Rendez-vous avec le psychanalyste. L'enfant à la rencontre de lui-même, de Maud Mannoni, Paris Denoël)
« Nul ne pourra être proposé à Sa Majesté pour les places de pensionnaire ou d’associé, s’il n’est connu par quelque ouvrage considérable imprimé, par quelque cours fait avec éclat, par quelque machine de son invention, ou par quelque découverte particulière » .Article XIII du règlement de l'Académie Royale des Sciences (Janvier 1699)
On ne saurait œuvrer dans le domaine du cyclique sans avoir pu réaliser une description anatomique pertinente de la structure concernée. C'est bien là notamment que le bât blesse en ce qui concerne l'astrologie dont l'anthropologie se réduit le plus souvent à des données mythologiques et symboliques au lieu de s'ancrer et s'articuler sur une approche du monde tel qu'il se présente à nous. Il importe en effet de mettre en évidence tant les processus cycliques et les processus de corruption étant entendu que si l'on parle d'évolution, il importe d'en préciser les étapes, faute de quoi on risquerait fort de se perdre dans une apologétique paresseuse de quelque statu quo, aveu d'une impuissance à dégager le passé de ses scories.
Pour nous, la troisième théologie est intermédiaire entre la Nature et la Culture, car elle n'est ni une Nature transcendantale ni une Culture immanente mais une « Nature-Culture' qui relève d'une autre dimension. Ce qui signifie ipso facto une autre idée de dieu ; Cette Nature -Culture englobe l'idée de machine mais il s(agit d'une Machine hors de portée de l'homme, à l'instar des astres entourant notre planète. En ce sens, les leaders comporteraient une dimension mécanique intrinsèque bien distincte du reste de l'Humanité, laquelle est vouée à se servir d'une mécanique extrinsèque.
Dans la plupart des cas, tout au long de l’Histoire, les machines sont actionnées par des humains et ce n’est que relativement récemment qu’elles sont devenues plus ou moins autonomes. Il n’est évidemment pas question pour nous de ne nous en tenir qu’à cette dernière phase, ce qui serait fortement restrictif et fausserait les perspectives.
C’est dire que l’empire de la machine s’avère des plus vastes notamment en ce que celle-ci est instrumentalisée au service d’un certain égalitarisme revendiqué par les femmes et les étrangers, notamment, ce qui en fait un Cheval de Troie. C’est ainsi que plus un ensemble est dépendant de la machine, et plus l’intégration des étrangers en sera facilitée et vice versa, la résistance à l’invasion mécanique déterminera la résistance à l’invasion de populations venues d’ailleurs.
Karl Marx écrivait en 1865 (Salaire, prix et profit)
« Un homme qui ne dispose d'aucun loisir, dont la vie tout entière, en dehors des simples interruptions purement physiques pour le sommeil, les repas, etc., est accaparée par son travail pour le capitaliste, est moins qu'une bête de somme. C'est une simple machine à produire de la richesse pour autrui, écrasée physiquement et abrutie intellectuellement. Et pourtant, toute l'histoire de l'industrie moderne montre que le capital, si on n'y met pas obstacle, travaille sans égard ni pitié à abaisser toute la classe ouvrière à ce niveau d'extrême dégradation. »
Cent Cinquante ans plus tard, la machine reste, certes, un signe distinctif mais son emprise s’est considérablement amplifiée et seule une petite minorité –une élite- semble encore pouvoir lui échapper. Il revient à une écologie axée non plus sur la protection de la planète mais de l’humanité elle-même, de faire passer le mes-sage. Or, force est de constater que le courant écologique dominant ne pointe aucunement le péril mécanique. Pour nous, l’âme importe ici plus que le corps. La machine, c’est ici une ligne de clivage au sein même de l’Humanité entre ceux qui sont à son service ou qui s’en servent- ce qui revient au même- et ceux qui tiennent à s’en démarquer, quitte à passer par quelque forme de médiation. Cette machine qui au regard de la Troisième théologie est diabolisée ; génératrice de toutes sortes de faux semblants, vecteur de tentation et d’aliénation.La machine est liée à l'argent : à la fois parce que sa fabrication a un coût et à la fois parce qu'il faut rémunérer les gens qui servent la dite machine, fixant strictement leur lieu et leur temps de travail. Il importe de distinguer nettement la personne appareillée et celle qui ne ne l'est pas tout comme celle qui est payée et celle qui ne l'est pas. La machine et celui qui la sert ne sont pas des interlocuteurs à part entière,
Ils conviennent à notre besoin de solitude (phase conjonctionnelle en Astro-horoscopie, cf Partie II Tome II). Quand le leader est fatigué – ce qui tient aux phases de son cycle intrinsèque, donc plus subjectivement qu'objectivement) de la compagnie de son entourage, il fera appel à la machine ou à l'argent, au salaire qui transforme l'homme en machine..
Autrement dit, le recours à la machine relèverait d'une forme de misan-thropie, privilégiant le passé par rapport au futur, ce qui est au cœur de la dialectique cyclique..
Inversement, même le processus électoral offre une dimension méca-nique qui peut lasser et notamment le leader en phase de disjonction qui préférera dialoguer avec des gens identifiables que de dépendre du comp-tage, susceptible de fraude, d' une masse de bulletins anonymes
Cette machine apparaît, d’ailleurs, en contrepoint du premier chapitre du Livre de la Genèse dans les chapitres suivants, où l’on voit se manifester une Création –Bis, elle sous -tend toutes formes de mimétisme et par voie de conséquence elle génère du faux, de la contrefaçon et là encore, en effet, il importe de faire tampon et de s’en protéger, d’où une écologie que nous préconisons mettant en avant l’âme avant le corps, l’homme avant la planète car une écologie qui immergerait l’homme dans la Nature viserait en vérité à un nivellement par le bas.
Le Dieu qui nous aura intéressé dans notre premier volet est une entité qui s’est incarnée et impliquée dans l’Histoire de notre Humanité et à laquelle nous avons des comptes à rendre. Nous serions, à vrai dire, bien en peine, de préciser à quelle époque une telle intervention a pu avoir lieu si ce n’est que ce fut relativement tardivement dans un monde déjà largement menacé par la Machine. C’est là tout le processus de la Troisième Création et on aura compris que cela met en échec ou en tout cas vient défier le darwinisme. Rappelons, une fois pour toutes, que le judaïsme - on emploie ce terme par commodité car il est fort possible qu’il se révèle anachronique - ne serait nullement un premier mais bien un stade ultime d’une certain processus religieux, ce qui sous - tend, nous semble-t-il, une véritable révolution copernicienne, non plus dans l’ordre du synchronique mais dans celui du diachronique. Quant à l’idée de « Nouvelle Alliance »,(cf notre Volet I) véhiculée par le prophète Jérémie, au cœur de la Bible- mais probablement bien antérieure à son temps-elle sous-entend la mise en place d’une Subconscience aux dépends d’une Surconscience et soulignons-le elle n’annonce aucunement quelque changement de programme, de plan, concernant les Juifs mais seulement une autre façon de les préparer à leur mission. Et comme, on l’aura compris, l’accès à la Subconscience est une porte bien plus étroite que celui à la Surconscience, l’une étant de l’ordre du génétique, l’autre de l’ordre d’une transmission de capital, d’héritage culturel.
Le chef –selon notre deuxième volet- est le moteur astral installé par Dieu, afin d’impulser notre Humanité en instaurant une relation systémique entre le Ciel et la Terre, comme indiqué au tout début du Livre de la Genèse, ce qui rend vain tout argument qui voudrait qu'astrologie et judaïsme ne soient point compatibles en l'assimilant aux mancies interdites. (cf. le Monde juif et l'astrologie, Milan, 1985) Enfin, quant au présent volet, le troisième, il traite du monde créé par notre Humanité elle-même, un monde non prévu dans le plan « divin » originel et donc quelque part en porte à faux. C’est le champ de la Deuxième Création, de l’anthropocène, se dressant face aux deux autres Créations. Nous nous trouvons ainsi face à trois paradigmes dont nous espérons avoir réussi à cerner les contours. Ce troisième volet est marqué par l’observation sociologique de notre monde, tel qu’il se présente à nous en ce qui concerne les machines et ceux qui les servent et dont l’avenir est menacé à terme par de nouvelles générations/mutations de machines; il vient ainsi compléter les deux premières démarches largement fondées sur l’analyse de textes. Nous avons dans le précédent volet abordé la question du Droit et de la Loi, ce qui constituait déjà une transition, un enchaînement, vers ce qui sera traité à présent dans la mesure où ces domaines juridiques comportent assurément une certaine dimension mécanique, du fait de leur mimétisme par rapport à l’Astrologie.
Chaque théologie peut d’ailleurs être caractérisée du point de vue de son rapport à la machine. En 1979, dans notre thèse de troisième cycle, en Études Orientales, « La problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Age Espagnol », nous avions tenté de montrer que chaque penseur juif pouvait être appréhendé quant à son rapport, à son positionnement par rapport à l’Astrologie. On peut dire aussi que toute société peut s’aborder de par son rapport à la machine.
Notre rapport à la machine est fort ambivalent et cela explique pourquoi certaines sociétés se refusent à toute action comportant un coté machinal, répétitif, ce qui les conduit à importer des populations n'ayant pas cette appréhension et cette défiance Pour nous, la machine est doublement liée à l'aliénation en ce qu'elle est à la fois aliénante et aliénée. Elle est aliénante en ce qu'elle détermine de la dépendance et elle est aliénée en ce qu'elle se prête au mimétisme, elle est dans l'imitation et favorise une certaine forme de nivellement.
Nous passons par des périodes qui nous poussent à faire appel à l'extérieur, à l'étranger en raison de quelque vide intérieur . C'est alors que nous nous embarquons imprudemment, non sans quelque dose d' inconséquence - et cette dualité vaut tant pour les hommes que pour leurs dieux - dans des unions, des alliances, des empires. On est dans l'entropie. Et il semble que nous ne cessions d'osciller entre ces deux temps. (cf Réparer II) . Nous dirons que nos sociétés et nos chefs alternent entre un tropisme de souveraineté et un tropisme d'alliance., ce qui conduit des dénis, à des reniements mais aussi – ce qui en est le corollaire des appropriations successives que l'on aurait bien tort de stigmatiser, de dramatiser puisque nous sommes intrinsèquement marqués par la dualité comme il est écrit dans le Livre de la Genèse, en son premier chapitre : à vrai dire cette dualité n'a rien à voir avec le couple extérieur mais bien avec une polarité intérieure androgynale : on notera l'usage du singulier (oto, lui) , suivi d'un pluriel (otam). Visiblement, le texte aura été corrigé en vue d'harmoniser les deux premiers chapitres, le deuxième traitant de la création de la femme. Or il y a bien là quelque tour de passe- passe, ce qui trahit une réécriture – on passe au sein d'un même verset (Genèse II, 23) d'Adam à Ish , alors qu' Adam l'androgyne est d'une toute autre dimension que Ish tout content de voir se former sa Isha :
Genèse I
כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu (Elohim) créa l'homme (haAdam) à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le (oto) créa. Mâle et femelle furent créés à la fois.
Genése II
כד עַל-כֵּן, יַעֲזָב-אִישׁ, אֶת-אָבִיו, וְאֶת-אִמּוֹ; וְדָבַק בְּאִשְׁתּוֹ, וְהָיוּ לְבָשָׂר אֶחָד. כג וַיֹּאמֶר, הָאָדָם, זֹאת הַפַּעַם עֶצֶם מֵעֲצָמַי, וּבָשָׂר מִבְּשָׂרִי; לְזֹאת יִקָּרֵא אִשָּׁה, כִּי מֵאִישׁ לֻקְחָה-זֹּאת. 23 Et l’homme (Adam) dit: "Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha, parce qu'elle a été prise de Ich." 24 C'est pourquoi l'homme (Ish) abandonne son père et sa mère; il s'unit à sa femme (Ishto) et ils deviennent une seule (Ehad) chair.
Mais nous ne sommes pas synchronisés comme le voudrait une certaine astrologie mondiale, et au même moment nous ne nous situons pas nécessairement sur la même longueur d'onde, ce qui garantit un certain équilibre et une circulation des énergies au sein du corps social comme l’on peut parler des composantes sanguines.
Les phases de la Lune nous enseignent que de la nouvelle lune l'on passe au premier quartier comme de la pleine lune au dernier avant d'accéder à la nouvelle lune suivante, ce qui n'est pas sans faire penser au Rocher de Sisyphe. Passage de la nuit, des ténèbres à la lumière- comme il est dit au tout début du Livre de la Genèse- et vice versa, indéfiniment, ce qu’exprime le croissant de Lune.
La Bible nous délivre un message brouillé par le syncrétisme, comme cela aura été mis en évidence en notre premier volet. Ce corpus devient une auberge espagnole. En effet, on y trouve tout et son contraire : immanence et transcendance, céleste et terrestre, Le lecteur ne sait plus, à force, à quel saint se vouer Cela tient à un mélange entre deux théologies, l'une centrée sur Dieu, l'autre sur l'homme, ce qui, selon nous, caractérise, au final, l'opposition entre judaïsme et christianisme, en rappelant que ce dernier s'enracine dans le monde israélite, adversaire du monde Judée.
On ne saurait faire -on l'a vu - l'économie de l'approche théologique, à savoir la compréhension des attentes propres à tout créateur par rapport à sa création. Mais on ne peut davantage se dispenser d'aborder d'autres phénomènes : qu'est-ce qu'une machine, comment se comporte-t-elle ?Car tant que l’on n’a pas compris comment elle se comporte, l’on risque fort de se rendre incapable d’établir certaines comparaisons avec la Femme, d’où le danger de cloisonner les domaines et les époques ! Est-ce que la machine peut être qualifiée d'autiste ? Pour nous l'autiste, est un réactif, il répond aux ordres, aux demandes explicites, en revanche il n'est pas prévenant,ni obligeant il n'offre pas ses services à qui ne l'en prie pas en ce sens, il ne prend pas d'initiative, ne va pas au devant des attentes de l'autre. Cela fait qu'il manque d'envergure, , ne pressent pas les situations et les laisse pourrir. ; il faut lui mettre les points sur le « i ». A l'opposé, la personne qui devance, devine les attentes non formulées révèle une toute autre forme de sensibilité encore qu'elle puisse éventuellement, à tort ou à raison, être accusée de « viol ». Il y a le principe de l'échange de bons procédés qui est un art difficile exigeant un sens de l'équité, impliquant un certain dosage assez subtil, de gestes, d'attentions, de surprises, de réciprocités dans le non dit, dans l'entente tacite. Celui qui n'entre pas honnêtement dans ce jeu exigeant du « fair play », de la générosité, du respect, de la gratuité, qui ne supporte pas les manquements, les retards et les indélicatesses, se verra tôt ou tard rejeté, jugé indésirable. C'est dire que la prévenance est à double tranchant et qu'il ne faut rien prendre pour acquis, sans contre- partie. C'est tout un art de vivre qui nourrit et conditionne l'amour de la femme pour l'homme..Mais pour qu'il y ait des gens prévenants, encore faut -il qu'il y en ait de « prévenables », c'est à dire qui acceptent qu'on les aborde, qu'on les surprenne sans se sentir agressés, voire violés dans leur « territoire », leur « espace ». Encore convient -il de préciser que nombreux sont ceux qui offrent des services dont on a nullement besoin. Ce sont des fâcheux qui vous enseignent ce que vous savez déjà pour simplement montrer ce qu'ils savent . On peut même penser que certains animaux ont pris le goût de produits fabriqués par l'homme comme le pain pour les oiseaux. Celui qui est prévenant peut se révéler tentateur, générateur d'addictions qui n'auraient pas germé toutes seules sans l'interférence humaine et notamment masculine. Le pouvoir est nourri par la prévenance et celui qui en manque n'accédera pas au pouvoir car il manque de générosité, ne sait pas prendre les devants, tâche généralement réservée, à leurs risques et périls, aux hommes dans leur rapport avec les femmes. Il faut ici faire la part du mimétisme social qui conduit à imiter l'autre, à vouloir faire comme lui.(cf Pablo Sévigne), ce qui crée de la surcharge chez l'imitateur. Il y a des cadeaux empoisonnés !
Comment le dieu de la Bible perçoit-il, apprécie-t-il ce que l'homme fabrique de lui-même, ce qui est au cœur de la troisième Création ? On pense à l’Arche de Noé, au chapitre VI et à la Tour de Babel, au chapitre XI, soit deux événements contradictoires, puisque Dieu décourage les humains d’aller plus avant dans leur édification dans un cas et au contraire va les aider à se sauver du Déluge par le biais d’une construction qui sera relayée avec le Temple de Jérusalem ! S’agit-il chaque fois de la même idée de dieu ? Pourquoi, donc, ne pas accepter et assumer théologiquement et socialement une certaine diversité plutôt que de prôner et défendre une unité factice à tous les niveaux ? Sans un tel bagage, il nous semble difficile de comprendre ce que signifie la Femme, présentée comme une « aide » pour Adam, ne serait-ce que théologiquement. Question tournant autour de l'aliénation de l'homme par l'homme, c'est à dire du culte que l'homme voue à sa propre création, à ses œuvres, à ses engins ce qui comporte des enjeux écologiques, un autre volet de l'altérité étant à traiter à propos de l’idolâtrie de la Loi des hommes pour les hommes.En fait , l'homme oscillera tout au long de sa vie entre la femme maîtresse et la femme secrétaire, ce qui tient à la dualité même de la femme. Ce n'est pas la femme qui change mais l'homme, au prisme de sa cyclicité intrinsèque, du moins chez les leaders.
Selon nous, la création de la Femme, au sens du chapitre II de la Genèse, n'est pas- comme on nous le présente- le fait de Yahvé mais bien de l'homme du Ish créant « sa » Isha (Genèse II-III) ne parvenant pas à l'autosuffisance, si l'on admet que la fabrication d'objets d'outils d'instruments est la marque d'un manque, d'une « nudité » (arom) à recouvrir, à cacher d 'urgence, pour reprendre l'expression du Jardin d’Éden :
Genèse Chapitre III
וַיִּשְׁמְעוּ אֶת-קוֹל יְהוָה אֱלֹהִים, מִתְהַלֵּךְ בַּגָּן--לְרוּחַ הַיּוֹם; וַיִּתְחַבֵּא הָאָדָם וְאִשְׁתּוֹ, מִפְּנֵי יְהוָה אֱלֹהִים, בְּתוֹךְ, עֵץ הַגָּן. 8 Ils entendirent la voix de l'Éternel-Dieu, parcourant le jardin du côté d'où vient le jour. L'homme et sa compagne se cachèrent de la face de l'Éternel-Dieu, parmi les arbres du jardin.
ט וַיִּקְרָא יְהוָה אֱלֹהִים, אֶל-הָאָדָם; וַיֹּאמֶר לוֹ, אַיֶּכָּה. 9 L'Éternel-Dieu appela l'homme, et lui dit: "Où es-tu?"
י וַיֹּאמֶר, אֶת-קֹלְךָ שָׁמַעְתִּי בַּגָּן; וָאִירָא כִּי-עֵירֹם אָנֹכִי, וָאֵחָבֵא. 10 Il répondit: "J'ai entendu ta voix dans le jardin; j'ai eu peur, parce que je suis nu (Arom), et je me suis caché."
יא וַיֹּאמֶר--מִי הִגִּיד לְךָ, כִּי עֵירֹם אָתָּה; הֲמִן-הָעֵץ, אֲשֶׁר צִוִּיתִיךָ לְבִלְתִּי אֲכָל-מִמֶּנּוּ--אָכָלְתָּ. 11 Alors il dit: "Qui t'a appris que tu étais nu? Cet arbre dont je t'avais défendu de manger, tu en as donc mangé?"
A partir de cette prise de conscience de la nudité, l'homme est contraint, condamné à chercher à s'habiller, se confectionner quelque sorte de tunique. Autrement dit, Dieu aurait voulu cacher à l'homme qu'il était nu ou si l’on préfère qu’il éprouvât cette sensation de nudité. C'est le serpent qui révèle cette vérité et d'une certaine façon, les Israélites – qui sont les auteurs du Livre de la Genèse, vouent un culte au serpent mais déjà la création, la construction de la femme par l'homme et non par Dieu devait conduire à une telle issue. Cela dit, être nu n’est ce pas ne dépendre, n’être (re)lié, de dépendre de personne ? Tout le Pentateuque nous montre un dieu tentateur- celui christique, luciférien d’antithèse- qui fabrique, taille les tables de la loi qui décrète la circoncision laquelle est une façon pour l'homme de modifier son état premier, un dieu qui prend le contre- pied du père à moins que Yahvé-Jupiter ne vienne remettre en question un état antérieur. Et dans ce sens, Yahvé ne serait -il pas venu pour avertir les hommes des dangers «écologiques » qui les menacent. Rappelons cette formule du Jésus de évangiles s'adressant à Pierre, « je construirai mon Église » L'idéologie chrétienne conduit à rendre un culte, à croire à sa propre œuvre, y compris à ses enfants que la femme a « fabriqués ».
Genèse III
טז אֶל-הָאִשָּׁה אָמַר, הַרְבָּה אַרְבֶּה עִצְּבוֹנֵךְ וְהֵרֹנֵךְ--בְּעֶצֶב, תֵּלְדִי בָנִים; וְאֶל-אִישֵׁךְ, תְּשׁוּקָתֵךְ, וְהוּא, יִמְשָׁל-בָּךְ. {ס} 16 A la femme -(haIsha) il (Dieu) dit: "J'aggraverai tes labeurs et ta grossesse; tu enfanteras avec douleur; la passion t'attirera, vers ton époux (Ishekh), et lui te dominera."
L'Eglise - la cathédrale, le temple-est aussi un monument,
En tout état de cause, la création de la femme, dans le deuxième chapitre de la Genèse, marque, signe la conflictualité entre création adamique qui fait d'Adam le gardien de l’œuvre de Yahvé et création humaniste qui fait de l'homme la mesure de toute chose, cette dernière étant caractérisée par une humanité fascinée et aliénée par sa propre production, ce qui est vigoureusement dénoncé par le discours de Yahvé. La lignée d'Adam aura été, selon nous, programmée pour échapper à l'emprise des objets fabriqués par les hommes, ce qui n'est pas le cas de la lignée, de la « maison » d’Israël laquelle prône les représentations de Dieu par le génie technique des hommes .Or, une telle programmation exige un mode de fonctionnement cérébral, de repérage différent, qui s'acquiert par la naissance, le sang et non par sa seule volonté ni par quelque mode éducatif. Celui qui ne jouit pas -qui n'a pas reçu la grâce- d'une telle programmation sera condamné à la dépendance, mu instinctivement par un besoin de recourir à des éléments extérieurs à lui. En ce sens, le commandement d'aimer son prochain, c''est à dire autrui, ne serait en fait que l'aveu d'une aliénation et il n'est dès lors pas surprenant que l'on ait fait de cette nécessité une vertu ! D'où notamment le besoin de parler, souvent compulsif – notamment chez les femmes - et que l'on qualifie un peu vite de sociabilité alors que l'on se sert de l'autre pour s'épancher, ce qui est notamment ce qui se passe avec un thérapeute.
La femme est le cheval de Troie de la machine et d'ailleurs, c'est par la machine, qu'elle entretient ses revendications égalitaires, ce qui conduit à un transhumanisme si ce n'est que la femme est menacée par la machine, laquelle est susceptible de la remplacer de par ses performances supérieures. Sur la base de ce que nous avons pu établir au volet II, le cas de la femme reste ambigu, ce qui renvoie à une structure ternaire de médiation : la femme s'inscrit-elle pour l'homme dans sa phase de disjonction ou de conjonction, ! La femme fait-elle écran entre l'homme et son environnement mécanique ou humain ou bien fait-elle partie de cet environnement dont périodiquement l'homme se lasse ? That is the question
Elle est dans le multiple, à l'instar du pianiste dont le répertoire englobe toute une kyrielle de compositeurs alors que le compositeur personnifie une unité d'inspiration. Il est un soleil entouré de ses satellites, de ses hypostases .En ce sens, tout leader met en évidence la nécessité d'une centralité, mais le monde a besoin d'un grand nombre de chefs, d'animateurs dont l'ensemble constitue une sorte de « peuple élu », non pas un bloc compact d'entrée de jeu mais une synergie qui se mesure, se jauge statistiquement avec le temps., ce qui n'empêche pas que cette élite puisse présenter une certaine unité génétique. C'est ainsi que les femmes ne deviennent pas femmes parce qu'on le leur a dit, enseigné mais parce qu'elles le découvrent par elles-mêmes, et ce individuellement. Leur problème, c'est qu'elles sont fascinées par ce que les hommes créent et ne trouvent pas le chemin de leur propre dynamique. Même les enfants que les hommes leur font et qu'elles portent en leur sein les ravissent et en même temps les dispersent . En tout état de cause, l'on observe que dans les cas de rejet de telle ou telle théorie, il ne faudrait pas jeter trop tôt le bébé avec l'eau du bain : ce n'est pas parce que les explications avancées, à un moment donné, sont discutables,que cela justifie que l'on ferme définitivement le dossier, comme d'aucuns seraient tentés de le faire de nos jours. On est alors en présence d'un égalitarisme par défaut !
De même qu'il importe de comprendre les intentions des dieux, il convient, à l'autre extrémité du spectre de deviner quelle est la raison d'être des machines / Sans un tel travail anthropologique en amont comme en aval, l'on risque de ne pas appréhender correctement la mentalité du leader pas plus que celle de la femme. Toute impasse tant dans l'espace que dans le temps risquerait fort, en effet, d’hypothéquer notre entreprise. D'où l'importance de la prise de conscience des processus sous-jacents nécessaires au bon fonctionnement des sociétés. Il y a d'ailleurs là quelque paradoxe quand nous comparons une société à une mécanique plus ou moins bien huilée si ce n'est que dans un cas, il s'agit de l’œuvre des dieux et dans l'autre de celles des hommes ! Enjeu théologique majeur ! La question n'est pas la création en soi mais la qualité de son auteur. On notera que certaines sociétés éprouvent quelque répulsion à l'encontre de tout ce qui est machinal, réservant cette occupation à des étrangers n'ayant pas une telle attitude, ne voyant pas d'autre avenir que par le service de la machine et de son propriétaire, ce qui nous renvoie à la question de la propriété des moyens de production. (Marx)
Le Livre de la Genèse nous soumet en ses cinq premiers chapitres (à) un double questionnement : qui est Adam et qui est la femme, la Isha ?
Nous répondrons ainsi : Adam est le père non pas de l'Humanité mais du « peuple juif « c'est à dire des « fis d'Adam, des adamites. » stricto sensu, et nous dirons que c'est là un peuple de prêtres (mamlekhet Cohanim), c'est à dire de leaders chargé de conduire les nations. Nous avons tendance à penser que lorsqu'il est question d'un singulier dans la Bible, il faut entendre un pluriel.
Quant à la femme, elle serait un ajout qui symbolise ce que les hommes sont en mesure de construire et ce que font les hommes est détestable pour Yahwé. À ses yeux, ce qui est censé le prolonger, l'augmenter ( Ezer : l'aide) Le dieu qui suggère à l'homme de sortir de sa nudité, de son isolement, est Satan, le tentateur, le serpent.
Pour exposer nos thèses, il nous faudra impérativement d'une part préciser la notion de « leader » et de l'autre la problématique de l'outil dont les humains peuvent se saisir. Symboliquement, l'image du sac nous semble assez heureuse pour décrire le processus de l'aliénation : dans un même sac, on peut mettre tout et n'importe quoi, en vrac. Le sac est un contenant dont le contenu est indifférent, aléatoire, soumis au hasard, à la fortune, à la rencontre. On ramasse et on amasse, on accumule tout ce qui se présente. Tout est à l'avenant. L'occasion fait le larron. Et cela vaut pour le sac qu'est notre estomac ou pour la femme son utérus. Et ce sac, il se remplit et puis se vide et ce indéfiniment. Un grenier est aussi une sorte de sac. Il y a là de l'inconséquence aux effets des actes et des propos.
Exode (adressé aux Israélites) Chapitre 19 : le peuple élu (Am segoula)
ה וְעַתָּה, אִם-שָׁמוֹעַ תִּשְׁמְעוּ בְּקֹלִי, וּשְׁמַרְתֶּם, אֶת-בְּרִיתִי--וִהְיִיתֶם לִי סְגֻלָּה מִכָּל-הָעַמִּים, כִּי-לִי כָּל-הָאָרֶץ. 5 Désormais, si vous êtes dociles à ma voix, si vous gardez mon alliance (Brith), vous serez mon trésor entre tous les peuples (Segoulat ben kol haAmim)! Car toute la terre est à moi,
ו וְאַתֶּם תִּהְיוּ-לִי מַמְלֶכֶת כֹּהֲנִים, וְגוֹי קָדוֹשׁ: אֵלֶּה, הַדְּבָרִים, אֲשֶׁר תְּדַבֵּר, אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל. 6 mais vous, vous serez pour moi une dynastie de pontifes et une nation sainte.’ Tel est le langage que tu tiendras aux enfants d'Israël."
Genèse II
יח וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, לֹא-טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ; אֶעֱשֶׂה-לּוֹ עֵזֶר, כְּנֶגְדּוֹ. 18 L’Éternel-Dieu dit: "Il n’est pas bon que l’homme (haAdam) soit isolé(levado); je lui ferai une aide (ezer) digne de lui."
כב וַיִּבֶן יְהוָה אֱלֹהִים אֶת-הַצֵּלָע אֲשֶׁר-לָקַח מִן-הָאָדָם, לְאִשָּׁה; וַיְבִאֶהָ, אֶל-הָאָדָם. 22 L’Éternel-Dieu organisa en une femme la côte qu’il avait prise à l’homme,(haAdam) et il la présenta à l’homme.(haAdam)
כג וַיֹּאמֶר, הָאָדָם, זֹאת הַפַּעַם עֶצֶם מֵעֲצָמַי, וּבָשָׂר מִבְּשָׂרִי; לְזֹאת יִקָּרֵא אִשָּׁה, כִּי מֵאִישׁ לֻקְחָה-זֹּאת. 23 Et l’homme (haAdam)dit: "Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha, parce qu'elle a été prise de Ich."
La France est-elle malade de la francophonie ? C’est une question que l’on est en droit de se poser, nous semble-t-il. En effet, le francophone d’outre- mer - qu’il soit ou non de nationalité française - n’aura pas à passer par un processus d’apprentissage au même titre que le non francophone, il va être tenté de brûler les étapes de son intégration en métropole, d’autant qu’il rejoindra une communauté des personnes ayant le même profil. Bien pis, ce francophone risque fort, en revanche, de ne pas offrir vraiment la même apparence visuelle (signes religieux ostensibles, couleur de peau etc.). alors que le non francophone européen chrétien sera victime de sa non familiarité avec la langue française même si par ailleurs sa présence muette détonera moins dans le paysage. Le problème se pose également au regard du déclin de l’exogamie, ce qui évite aux femmes de se retrouver en situation d’étrangère, sur le plan linguistique, alors même que sur d’autres plans, leur intégration ne sera pas nécessairement résolue. En fait, une francophonie peut en cacher une autre : la francophonie basique rassemble des locuteurs maîtrisant peu ou prou l’usage de la langue française. Mais il en existe une autre laquelle concerne les langues elles-mêmes, celles qui ont été pénétrées, à des degrés divers, par la dite langue française, par le biais notamment d’emprunts et de calques. Cela dit, il est attesté que la francophonie la plus ancienne est celle qui est passée par l’emprunt de mots et la plus récente celle qui a adopté la langue française d’un seul tenant, en bloc. Toute la question est de savoir si la France a plus intérêt à jouer la carte de l’une ou l’autre des francophonies ainsi décrites. Mais le plus raisonnable serait d’englober et de coordonner ces diverses formes de francophonies ( cf la partie III infra)
On aura compris que nous aborderons la question de la machine par le biais des dangers qu’elle représente écologiquement, non pas tant par les dommages que toute forme d’industrie détermine pour la planète en général que, plus spécifiquement, par ceux qu’elle génère pour l’Humanité en tant que telle. D’où nos développements sur les étrangers et les femmes – ce qui nous ramènera aux premiers chapitres du Livre de la Genèse- en terminant par une étude d’ordre linguistique, en mettant notamment l’accent sur les perspectives unificatrices et impérialistes.
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Dans le domaine linguistique, nous verrons que l’on peut tout à fait appliquer une grille darwinienne pour décrire l’histoire d’une famille de langue, et notamment, faire apparaître les perturbations majeures que les langues germaniques auront subi du fait de l’intrusion des langues latine, à commencer par le français qui va en devenir le fer de lance, notamment tout au long du deuxième millénaire (après JC)
Nous sommes ici confrontés à un double obstacle épistémologique qui risque de rendre notre propos quasiment inaudible. D'une part, la question des femmes et de l'autre celle des cycles. Sur ces deux grands thèmes, il nous apparaît qu'il existe un double déficit de la réflexion qui hypothèque la culture de l'homme « moderne » lequel est censé considérer inintéressant ou suspect, digne des qualificatifs les plus désobligeants tout discours sur la spécificité du comportement féminin et qui également est censé mépriser tout ce qui touche de près ou de loin au savoir astrologique dont il est de bon ton de ne pas y accorder d'intérêt- de n'avoir rien à en connaître- quand bien même serait-ce pour l'analyser. Tout est fait pour dissuader, décourager toute tentative d'approfondir ces domaines que l'on pourrait qualifier de « maudits », de tabous pour l'honnête homme du XXIe siècle. Dans les deux cas, ce serait une affaire classée, dépassée- digne en quelque sorte d'ignorance, d'indifférence – dont on pourrait même se vanter- sur laquelle il ne serait pas pertinent de revenir. Si l'écologie est apparue au XXIe siècle comme une priorité , une urgence, l'astrologie – et bien évidemment l'on verra qu'un tri draconien s'impose- aura été également, trop longtemps, un point aveugle, l'objet d'un déni épistémologique. On ne peut pas décréter que l'on passera ainsi, à telle date, du septennat au quinquennat sans trahir une désinvolture effarante à l'égard de la structure du temps social. Le droit constitutionnel ne peut faire l'économie d'une cyclologie qui ne soit pas factice comme celle qu'il véhicule depuis deux siècles et qui ne se confirme que par le processus de la self fulfiling prophecy, (effet d'annonce) en ce sens que l'on génère artificiellement des événements. L'on est en droit de se demander si le droit constitutionnel n'est pas un cache-misère, une sorte de panacée qui permet de compenser les manques en matière non seulement de cyclicité mais aussi d'appartenance. Pour notre part, nous ne voyons pas ce qu'il y a de si scandaleux à réserver l'exercice du pouvoir à une certaine « caste » », à une « aristocratie » et d'ailleurs la fin de la monarchie, ou sa marginalisation, c'est bien le rejet d'une telle conception des choses et son remplacement par le dispositif juridique que l'on connaît. C’est pourquoi notre volet II associera l’astrologique et le politique, le juridique et le phénomène du leader.
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