Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 31 mars 2024
jacques halbronn Linguistique comparée et restitution de l'oralité d'origine du français grâce aux emprunts.
jacques halbronn Linguistique comparée et restitution de l'oralité d'origine du français grâce aux emprunts.
Dans une étude sur L'Ecriture, par Christine Marcellesi (in Collectif "Linguistique Ed Larousse, 1977) au chapitre "Ecritures syllabiques er alphabétiques ", il ressort que l'alphabet phénicien n'est consacré qu'aux seules voyelles et ce seraient les Grecs qui auraient complété un tel dipositif/Or, il n'en est rien, ce qui tiendrait à la dynamique même de la langue, à son économie, à son ergononomie: C'est ainsi que l'écrit se prête à plusieurs lectures alternatives ,ce qui tient à la polarité Masculin/féminin ou plutôt l'inverse et Singulier - Pluriel . Autrement dit, la langue sera traitée, captée, au fil des conjonctures et sur un mode cyclique., à géométrie variable.
On s'intéresse à la cyclicité dans le domaine linguistique à l'instar de nos travaux cyclologiques, ce qui constitue le champ de l'anthropolinguistique. Nous avons abordé précédemment la prononciation du "oui" français (marquant l'affirmation, le positif) et avons proposé de prononcer "ouille" le oui quand le i n'est pas accompagné d'un tréma comme pour ouïe. Le tréma contrebalance l'impact de la voyelle qui suit le 'ou" à l'écrit. Par conséquent, sans tréma, le "oui" doit s'entendre "ouille". En effet, selon nous, désormais, la forme "ou" du français correspondrait au u umlaut de l'allemand et quand, en allemand, on ne met pas d'umlaut, le u s'entend "ou". En fait l'umlaut correspond au tréma du français et joue un rôle pivotal, c'est à dire cyclique par son absence ou sa présence. Rappelons que l'on trouve aussi en allemand avec le a et le o, dans le premier cas, cela donne le son "é" et dans le second, le son "e", soit le e accentue ou non accentué. Or, l'on remarque que ces pratiques diacritiques de l'umlaut allemand concernent essentiellement des emprunts au français, au niveau lexical, ce qui laisse entendre que ce "tréma" a vocation à restituer au mieux la phonie française plutôt que de la soumettre à l'allemande.
exemples : ökonomie, Föderation, nazionalität, Universität etc Autrement dit, les emprunts allemand et anglais au français nous renseignent sur l'original français oral au moment du transfert.
En ce qui concerne la prononciation du "ou" français, nous proposons donc le u umlaut de l'allemand et donc sans le o précédant le u, le u devrait se prononcer "u" comme en allemand en l'absence d'umlaut. Or, le français actuel fait l'inverse, il prononce "u" la lettre simple et "ou", le couple "ou"!
En ce qui concerne la prononciation du "oui" français, cela signifie que la forme "ou" doit s'entendre comme le "u" allemand avec umlaut. mais si 'elle est suivi du "i", l'on doit basculer vers le "u" allemand sans umlaut. Ce qui donne phoniquement "ouille" Rappelons le cas de païen, avec trema qui empêche de rendre "pai" tout comme celui de l'ouïe; qui empêche de produite le son ü (selon le code de l' umlaut allemand). qui serait la prononciation française d'origine. Le "oui" actuel du français ne peut être rendu par le ü en raison du "i" qui suit le "ou" et l'on devrait donc prononcer "ouille" et non "oui" en français.
On peut en dire autant, éventuellement, pour les formes anglais avec "gh, ce qui équivaut au "y". : night, right, pourraient notamment dériver du français nuit et droit, dès lors que l'on restitue leur ancienne prononciation avec le "i" qui donne "igh".à l'oral Droyt donnerait Right, Nuyt, Nuit. Notons que ces termes se retrouvent dans d'autres langues latines: derecho, noche en espagnol, diritto, notte, en italien. On peut certes se référer, verticalement, à une langue commune indo-européenne à l'origine mais peut-on exclure l'hypothèse horizontale d'un emprunt?.
Il est, par ailleurs, logique que ces "lettres couplées" comme le ou,le au, le oi, le ei correspondent à des sons différents de ceux produits par les lettres "simples" - une telle dualité se retrouve dans le commentaire du Sefer Yetsira ( Livre de la Création, en kabbale) avec la catégories des lettres doubles (7 ou 6) et simples (12) C'est ainsi que la forme "oi" doit produire un son non réductible à ses composantes, sauf si suivie d'une voyelles; Royal, perd le son "oi" de 'roi" même si le français actuel ne respecte pas cette régle, laquelle est pratiquée en anglais "ro-yal. En fait, l'anglais ne pratique pas le son correspondant au "oi" français. Les rapports entte les deux languies passent notamment par des calques; C'est ainsi que To-day serait un calque de Au jour (d'hui). et sur ce cas, on aurait coinstruit to-bight., to Morrow. Si l'infinitif anglais se construit avec to, cela tient probablement à la forme française "je veux à boire, à manger"
sur le web :
"xiie siècle, au jour d'ui. Contraction de à le jour d'hui, renforcement de la forme de l'ancien français hui, hoi, « le jour où l'on est », du latin hodie, « en ce jour " C'est dire que la synergie entre le français, l'anglais et l'allemand, attestée sur différents plans, nous autorise à soutenir que le français aura impacté plus encore qu'on ne le croit ces deux langues, ce qui nous permet de nous en servir pour remonter à la matrice française qui aura pu évoluer. Ce n'est qu'à ce prix que la comparaison peut s'envisager et certainement pas avec l'état actuel du français!
JHB 31 03 24
Jacques Halbronn Astrologie versus Astromancie.
jacques halbron Astrologie versus Astromancie
Trop souvent, le débat autour de l'astrologie tourne , tant chez les astrologues que chez les sceptiques, autour du modéle actuellement en vigueur comme si l'on n'était incapable de (re)penser celle-ci à frais nouveaux, Quant aux "réformes" de l'astrologie proposées par certains chercheurs, elles ne parviennent pas à penser celle-ci autrement tout comme les réformes religieuses tendent à reprendre les anciens formats Autrement dit, rares sont ceux qui semblent être en mesure de remonter à l'origine du projet astrologique; Tout se passe, en effet, comme si à trop s'éloigner de ce que l'astrologie est devenue, ce ne serait plus de l'astrologie!
Un des principes dont la Recherche astrologique a bien du mal à se départir est celui du plolyplanétarisme comme si pour baliser le temps astrologique, il fallait impérativement relier les planétes entre elles et noter à quelle date ce contact s'établit.Ce serait en quelque sorte analogue à la géométrie euclidienne; Or, on sait qu'il existe des géométries non euclidiennes:
Wikipedia
"La géométrie non euclidienne (GNE) est, en mathématiques, une théorie géométrique ayant recours aux axiomes et postulats posés par Euclide dans les Éléments, sauf le postulat des parallèles.
"Les différentes géométries non euclidiennes sont issues initialement de la volonté de démontrer la proposition du cinquième postulat, qui apparaissait peu satisfaisant en tant que postulat car trop complexe et peut-être redondant avec les autres postulats) (..) On distingue les géométries à courbure négative, comme celle de Lobatchevski (1829) et Bolyai (1832) (somme des angles d'un triangle inférieure à 180°, nombre infini de parallèles possibles à une droite par un point, par exemple la géométrie hyperbolique), des géométries à courbure positive comme celle de Riemann (1867) (somme des angles d'un triangle supérieure à 180°, parallèles se rejoignant aux pôles, par exemple la géométrie elliptique)." Aussi, le postulat selon lequel on ne pourrait étudier une planéte de notre système solaire séparément des autres planétes est rarement remis en cause, qu'il s'agisse de l'astrologie individuelle ou mondiale, tant par les tenants que par les adversaires de l'Astrologie. Ni Kepler, ni Morin de Villefranche ont entendu s'en passer en ce XVIIe siècle qui fut, à maints égards, celui de la critiques des savoirs (cf notre post doctorat sur la Naissance de la critique nostradamique, EPHE Ve section, 2007) Or, aussi bien Michel Gauquelin (1955) que nous mêmes (1976) ont envisagé une astrologie qui étudie les planétes séparément, sans donc aucune combinatoire ou connexion entre elles. Pourtant, le seul lien entre une planéte et un secteur du mouvement diurne ou de l'écliptique ne peut-il servi tout aussi bien? On notera que d'un point de vue astronomique, les combinatoires entre planétes ne correspondent à aucune réalité car chaque planéte a sa propre course alors que l'on peut notamment étudier le passage du Soleil sur les équinoxes et les solstices ou au lever et à la culmination sans se démarquer de la réalité astronomique. En ce sens, l'astrologie polyplanétaire nous apparait comme une fiction, un effet de pesrspective,comme dans le cas de la carte du ciel. Cela renvoie à une divination, à une "'astromancie" pas très éloignée de la lecture du marc de café.
JHb 31 03 24
samedi 30 mars 2024
Jacques halbronn Astrologie. Faut-il continuer à iintégrer la planéte Neptune dans le clavier astrologique? Quid de la Loi de Bode
Jacques halbronn Astrologie. Faut-il continuer à intégrer la planéte Neptune dans le clavier astrologique? Quid de la loi de Bode?
Dans son Astrologie scientifique simplifuée (Ed Jep (Reed 1964, p. 17); Max Heindel (né Carl Louis von Grasshoff, né le 23 juillet 1865 à Aarhus et mort le 6 janvier 1919 à Oceanside, est le fondateur de la Rosicrucian Fellowship, basée à Mount Ecclesia, Oceanside, en Californie) mettait en doute, il y a plus d'un siècle, l'usage astrologique de la planéte Neptune en soulignant l'importance du 7 en se référant par ailleurs à la Loi de Bode laquelle "colle" avec Uranus et les Astéroïdes (Cérés, découvert en 1801)
Sur le web:
" Corroborée en 1781 par la découverte d'Uranus, la loi de Bode est mise en échec en 1846 par celle de Neptune et ne donne plus de résultats probants au-delà. Distances relatives entre les planètes du Système solaire (les tailles des planètes ne sont pas à l'échelle)".
On sait toute l'importance qu'André Barbault accordait à la conjonction Saturne-Neptune dans les années cinquante (l'année 1953) puis dans les années 90 (l'année 1989) du siècle dernier sans parler de l'intégration de Neptune dans son 'indice cyclique". En fait, le cas de Neptune se distingue de celui d'Uranus, au regard de la loi de Titius Bode (1772) On sait que Jean Pierre Nicola n'hésita pas à constituer un groupe de trois planétes dans son "RET: Uranus Neptune-Pluton; complétant les deux premiers groupes Soleil-Mercure Vénus et Mars -Jupiter-Saturne, la Lune étant mise à part (voir ses "Nombres et formes du cosmos", 1977). On pourrait évidemment affirmer que les travaux de Barbault auront validé la place accordée à Neptune et que l'affaire est entendue. Mais jusqu'à quel point, peut-on négliger notamment le fait que Neptune est invisible à l'oeil nu ou que la durée de sa révolution sidérale dépasse la longévité humaine à la différence d'Uranus avec ses 84 ans?
Pour notre part, nous avions intégré Uranus au sein d'un quatuor ( Mars, Jupiter, Sature, Uranus) notamment dans notre plaquette "Astrologie sensorielle" (in revue Cosmopolitan, fin 1976) en rapport avec les 4 sens (vue, ouie, gout, odorat) Uranus est en effet visible par l'oeil humain:
Sur le web:
"Bien qu'on l'observe peu, Uranus est pourtant théoriquement visible à l'œil nu si le ciel est bien noir car sa magnitude oscille entre 5,3 et 5,9." Quant à Michel Gauquelin, il déclarait n'avoir rien trouvé de concluant pour le lever et la culmination d'Uranus, à la naissance des personnalités retenues dans son corpus.
En revanche, la Loi de Bode intégre tout à fait les divers astéroïdes (Cérés etc) situés entre Mars et Jupiter, ce qui fait un peu désordre. Néroman leur accordait une place dans son dispositif des maîtrises. Il semble bien que le systéme solaire a pu être réaménagé à une certaine époque et qu' Uranus, au niveau anthropocosmologique aura laissé la place à notre satellite, la Lune, dont la révolution est le tiers de celle de Mercure, ce qui la fait correspondre aux chiffres de la Loi de Bode. Cette Lune que Gauquelin aura validée astrologiquement à la différence de Neptune et de Pluton (découvert en 1930) Lune qui comporte les mêmes chiffres que ceux de Saturne: le 28 et le 7 . On (les "dieux") aurait donc constitué une nouvelle version du systéme solaire autour d'un axe Lune Saturne, excluant Uranus avec six astres Lune Mercure vénus Mars Jupiter et Saturne, le Soleil étant le vecteur central.
Si l'on revient sur les résultats et modéle Barbault , signalés plus haut, nous avons montré que dans les cas étudiés, la présence de Neptune n'était pas nécessaire car la conjonction était assez concomitante du passage de Saturne sur les axes saisonniers. C'est particulièrement le cas en 1989 quand Saturne était au début du signe du Capricorne (signe du solstice d'hiver) en même temps qu'il se conjoignait avec Neptune. En revanche, dans Clefs pour l'astrologie (Ed Seghers 1976), nos courbes sinusoidales pointent cette date. Par la suite, nous avons décalé le début des phases et le capricorne correspond au milieu et non plus au début d'une phase solsticiale, soit à son maximum sur une période de 7 ans..
Rappelons enfin les malheurs de Pluton, ce qui ne semble pas avoir beaucoup troublé les astrologues.....
sur le web
"En août 2006, Pluton a perdu son statut de neuvième planète du Système solaire. A la suite d'un vote de l'Union astronomique internationale, elle s'est vue rétrogradée en planète naine. La raison principale de ce changement d'appellation provient d'une redéfinition de ce qu'est une planète"
JHB 30 03 24
vendredi 29 mars 2024
Jacques halbronn Recensement de son oeuvre
Jacques Halbronn
Pays : France
Langue : Français
Sexe : Masculin
Note : Docteur en études orientales (Paris 3, 1979) et docteur en histoire (Paris 10, 1999). - Chercheur en ethno-méthodologie à l'université de Paris 7. - Spécialiste d'histoire de l'astrologie
Autre forme du nom : Jacques Halbron
ISNI : ISNI 0000 0000 8369 0932 (Informations sur l'ISNI)
Jacques Halbronn : œuvres (52 ressources dans data.bnf.fr : voir toutes ces ressources)
Œuvres textuelles (18)
Papes et prophéties, décodages et influence (2005)
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Prophetica judaica (2002)
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Guide astrologique (1997)
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Le manuscrit latin 7321 A (2-3) de la Bibliothèque nationale de France (Paris) et les traductions françaises ptolémaîques et hippocratiques (1996)
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L'astrologue face à son client, les ficelles du métier (1995)
t("additional_info")
Éloge de la souffrance, de l'erreur et du péché (1990)
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Histoire de l'astrologie (1986)
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Le monde juif et l'astrologie, histoire d'un vieux couple (1985)
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Les Mathématiques divinatoires (1983)
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L'Astrologie (1976)
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Histoire de l'astrologie, science ou superstition ? (1970)
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Œuvres mixtes (34)
Thèmes en relation avec Jacques Halbronn (23 ressources dans data.bnf.fr : voir toutes ces ressources)
Ésotérisme. Parapsychologie (13)
Astrologie
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Astrologie juive
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Astrologues
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Cancer (astrologie)
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Capricorne (astrologie)
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Divination
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Contributions communes entre Bibliothèque nationale. Réserve des livres rares et précieux. France et Jacques Halbronn
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Contributions communes entre Nicholas Campion et Jacques Halbronn
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Contributions communes entre Brigitte Chéret et Jacques Halbronn
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Contributions communes entre Françoise Colin et Jacques Halbronn
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Contributions communes entre Serge Hutin (1929-1997) et Jacques Halbronn
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Contributions communes entre Alain Kieser et Jacques Halbronn
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jacques halbronn Première et seconde alliances, du devoir à la nécessité. Le prisme astrologique
Jacques halbronn Première et seconde alliance: du devoir à la nécessité Le prisme astrologique
Quand Jésus évoque une Nouvelle Alliance, que faut-il entendre par là? Quel changement cela implique-t-il? Est ce que cela a bien eu lieu, au final?
Nous pensons que la distinction, l'évolution peut se traduire au moyen de la dialectique Devoir.Nécessité? En effet, faire les choses par devoir, est ce que cela signifie que l'on a compris le pourquoi d'une telle obligation, d'un tel "Commandement" à l'instar des Dix Commandements?
Nos travaux sur ce que nous appelons les 'topiques sensorielles" auront mis en évidence la force des sensibilités à tel ou tel stimulus, selon le sexe et l'on peut dire que dans ce registre, on est plus dans la nécessité que dans le devoir. Par exemple, se laver, être propre sur soi pourra être vécu par les un(e)s comme un devoir de conscience et par les autres comme une nécessité impérieuse dont on ne saurait s'abstenir. En pratique, il sera plus aisé d'échapper à un devoir qu'à une nécessité sensorielle liée à la vue, à l'ouie, au goût, à l'odorat ou au toucher(les 5 sens)
Quand Jérémie évoque le passage d'un ancien régime à un nouveau régime, il précise bien que le nouveau sera fortement impératif et ne dépendra pas du charisme de quelque guide spirituel. Autrement dit, la Nouvelle Alliance se passe du pouvoir des chefs et entend impacter directement le peuple, on passe d'une dynamique allant du haut vers le bas à une dynamique située, gravée à la 'base" et sur laquelle on n'aurait plus prise. Est ce bien cela que Jésus annonce comme perspective? Il semble bien, en tout cas, que les Protestants (Réformés), à partir du XVIe siècle aient tout à fait assumé cette idée de Nouvelle Alliance telle que nous la présentons ici:
Sur le web
." Pour les pères du Protestantisme, en effet, l'existence humaine est basée sur une prédisposition absolue. Aucune possibilité de choix, aucune variable liée à nos décisions, à nos actions."
Mais on ne peut s'empêcher de penser à l'Astrologie du moins sous la forme "généthliaque" du thème natal. En revanche, l'Astrologie Mondiale s'articule davantage sur le pouvoir des chefs qui se font plus ou moins obéir et le mot désobéissance sous- tend l'intervention du prophéte Jérémie (Ch; XXXI, 31). Selon nous, ces deux visions, représentations de l'Astrologie cohabiteraient bel et bien, ce qui correspondrait grosso modo aux modéles mis en avant par Michel Gauquelin d'une part et par nous même de l'autre.
L' astrologie gauquelinienne s'articule sur le moment de naissance et détermine une certaine structure professionnelles des sociétés humaines, autour de la Science, du Sport, de la Politique, notamment. Il nous semble cependant que cette astrologie tend à impacter une certaine élite et non pas le premier venu, au vu des critères de sélection qui ont présidé aux statistiques de Michel Gauquelin.
Sur le web:
"Gauquelin, qui fera des recherches statistiques sur les groupes professionnels, avec des résultats lumineux en faveur de la théorie traditionnelle de l 'Astrologie"..( OpenEdition Books https://books.openedition.org › psn
Cela signifie que là encore une élite est quand même impliquée et censée entrainer derrière elle le peuple, lui servir d'exemple, l'encadrer plus ou moins étroitement. Il ne s'agit pas chez Gauquelin de thèmes de naissance personnels pour tout un chacun, comme voudraient le laisser accroire les praticiens de la consultation astrologique mais de personnages publics dont Gauquelin a pu accéder aux coordonnées de naissance par le moyen de registres de personnalités. Pour le Christianisme, l'on parlera des prêtres dans un travail de proximité, agissant par la pratique de la confession, de directeurs de conscience.
JHB 29 03 24
Robet Jourda L'inncontournable statistique Gauquelin (2000)
L'Incontournable statistique Gauquelin
Conséquences
Par Robert JOURDA
La démarche de Michel Gauquelin
C'est au début des années cinquante que Michel Gauquelin, psychologue et
enseignant à l'Université, entreprit de démontrer que les assertions des astrologues
ne résistaient pas à une analyse statistique sur les grands nombres. Il décida de
travailler sur une éventuelle influence des astres sur la profession. Pour traiter ce
sujet, il était bien placé, en tant que psychologue, pour comprendre que seules des
professions qui demandent un fort investissement de la personnalité devaient être
retenues pour rechercher une corrélation, si celle-ci existait. En effet, seules ces
professions caractérisées, - médecins, savants, sportifs, militaires de carrière, etc. -
permettraient, écrivait-il, de " grouper objectivement des individus justifiant de
tendances fondamentales semblables de l'esprit humain ". Remarquons
immédiatement que Gauquelin avait assez de sagacité pour écarter d'avance
l'hypothèse que la profession en soi pouvait être le résultat d'influences astrales : en
tant que psychologue, il était naturellement conduit à penser que l'attirance pour une
profession caractérisée ne pouvait être que le résultat de traits de personnalité
spécifiques accusés. Donc si les astres étaient en liaison - c'est le terme qu'il emploie
- avec une profession, ils l'étaient par une liaison avec les traits de personnalité les
plus nécessaires à l'exercice de cette profession et à une réussite avérée dans celleci. Et comme il était aussi un peu sociologue, il savait très bien que d'autres facteurs
que la psychologie pouvaient intervenir, par exemple les pressions familiales ou les
facilités sociales d'accès aux métiers, pressions et facilités qui peuvent conduire des
personnes à se lancer dans des métiers pour lesquels elles n'ont guère de
dispositions naturelles. Gauquelin eut donc la sagesse de ne retenir dans ses listes
que des individus qui soit avaient atteint une certaine notoriété, souvent attestée par
un titre, soit avaient accompli une performance reconnue.
Il commença par le signe solaire et il découvrit très tôt que ce que les astrologues
attribuent aux signes du zodiaque ne se retrouve pas dans l'exercice d'une
profession. Travaillant, par exemple, sur un échantillon de 3 000 militaires connus, il
découvrit que le Bélier dont on lui disait qu'il est " l'être de la volonté violente, de
l'élan impatient, des décisions rapides (...) agressif, impulsif, fonceur, porté aux
aventures et aux combats " ce Bélier , non seulement ne se retrouve pas plus
souvent que la moyenne dans le ciel de naissance des militaires connus, mais s'y
retrouve même sensiblement moins souvent !
Et puis un jour, travaillant sur une population de 575 médecins appartenant ou ayant
appartenus à l'Académie de Médecine, il tomba sur un résultat étonnant. Voici
comment il le raconte lui-même : " Ayant (péniblement) calculé à la main la position
des planètes à l'heure de naissance de mes médecins, j'établis le relevé statistique
de mes efforts. Brutalement, et pour la première fois, je butais sur un résultat bizarre.
Je ne fus qu'à moitié surpris car j'espérais, sans trop me l'avouer, que cela arriverait
bien un jour. Mes médecins ne naissaient pas sous les mêmes cieux que le commun
des mortels. Ils avaient choisi de venir au monde bien plus souvent dans les
quelques deux heures qui suivaient le lever et la culmination de deux planètes, Mars
et Saturne. En revanche ils ''évitaient'' de naître lorsque la planète Jupiter occupait
ces mêmes endroits du ciel. Moi qui cherchais, en vain, depuis longtemps un résultat
positif, voilà que l'observation du mouvement journalier des astres me mettait tout à
coup en face, non pas d'un, mais de trois effets surprenants ! " Etendant son étude à
d'autres professions caractérisées, il obtint le même type de résultat. Une " liaison "
entre les astres et les tendances comportementales spécifiques des professions
venait d'être prouvée, scientifiquement prouvée, indubitablement prouvée. Voici un
des graphiques qui illustrent " l'effet surprenant " de Saturne.
Explications
Le parcours journalier de Saturne a été subdivisé en 18 secteurs égaux.
La ligne pointillée indique le nombre de naissances que l'on devrait trouver dans
chaque secteur si les naissances étaient sans corrélation avec la place de Saturne
dans le ciel, c'est-à-dire en cas de distribution au hasard. En l'occurrence, 3647
personnes divisé par 16 secteurs donne 203 personnes en moyenne par secteur.
Mais le hasard ne peut donner une répartition égale que pour des très grands
nombres, aussi la Statistique admet des écarts à la moyenne dus au hasard pour
chaque dimension de population étudiée et elle calcule même la probabilité pour que
le hasard donne chacun des écarts constatés. Dans ce graphique, les écarts
indiqués par les pointes de l'après-lever et de l'après-culmination ont une probabilité
égale à 1 chance sur 100 000 pour que ce soit arrivé par hasard, ce qui signifie que
tout le monde (scientifique) s'accorde à penser que cet écart est dû à une cause, une
cause en l'occurrence liée à la place de Saturne et selon un mécanisme qui restera à
identifier.
Les conséquences psychologiques
Lorsque Gauquelin publia ces résultats sensationnels, deux grandes catégories
socio-professionnelles furent atterrées : les scientifiques évidemment, parce qu'ils
sont, pour des raisons émotionnelles et affectives, à l'avance révulsés par
l'hypothèse d'une telle ''influence des astres'', et, comble du paradoxe, les
astrologues praticiens eux-mêmes, désemparés dans leur cas, non pas par le
concept de corrélation bien sûr, mais par la nature de cette corrélation. En effet le
rôle de Mars et de Saturne n'était certes pas une surprise, mais les statistiques
Gauquelin indiquaient que ces planètes exercent leurs effets non pas avant
l'Ascendant et le MC, c'est-à-dire en Maison I et en Maison X, comme on l'avait
toujours cru, mais après l'AS et le MC, c'est-à-dire en Maison XII et en Maison IX ! La
stupéfaction des astrologues fut telle qu'elle déclencha ce que les psychologues
cliniciens appellent un déni de réalité, une scotomisation (*) : l'affirmation est trop
dérangeante, donc on ne tiendra pas compte de ce que croit prouver cette statistique
! Rien n'a changé depuis les années 50 : tous nos professeurs d'astrologie - que les
exceptions se manifestent si elles existent - enseignent que les planètes sont
valorisées à l'Ascendant et au Milieu du Ciel, ce qui n'est pas infirmé par les
statistiques Gauquelin mais que cette valorisation, si elle s'étend, s'étend en Maison I
et en Maison X et non pas en Maison XII et en Maison IX.
Gauquelin a lui-même pointé cette contradiction dans le schéma suivant :
(*) Scotomisation : mécanisme par lequel le moi se défend d'une impression pénible
en la faisant disparaître du champ de conscience.
On notera que Gauquelin a affiné sa position en reconnaissant qu'il y a une présence
significative des planètes un peu à gauche de l'Ascendant et un peu à gauche du
Méridien.
Mon propos, dans cet article, propos téméraire s'il en est, est de ramener cet apport
expérimental dans le champ de conscience des astrologues. J'ai animé récemment
deux soirées de démonstration de la validité de l'hypothèse d'une corrélation entre
les astres et la vie des hommes, soirées ayant pour but de contrer l'attitude
véritablement diffamatoire de l'Université lyonnaise et destinées à des profanes. Je
me suis fondé sur les Statistiques Gauquelin et j'ai convaincu l'auditoire, lequel était
constitué de ceux qui avaient bien voulu écouter une démonstration objective. Je
serais mal venu, une fois la séance terminée, de renier ce que j'ai démontré et de
revenir aux conceptions traditionnelles sur la valorisation des planètes. Mais je me
sens très seul dans cette position. Gauquelin avait déjà pointé cette opposition des
astrologues dans ses livres et la situation n'a guère évolué. Lorsqu'il m'est arrivé de
lancer une invitation à la révision des conceptions, j'ai rencontré la tendance
générale des astrologue qui est plutôt à se boucher les oreilles et je n'ai eu d'écho
que de la part de quelque partisan de la domification Equal Medium. Les tenants de
E.M. ont en effet intérêt à souligner que leur Maison I et leur Maison X s'étendent
beaucoup plus à droite de l'AS et du MC qu'en domification Placide, d'où leur
réaction plus conciliante. Il y a là, semble-t-il, un argument en faveur de E.M. : qu'en
est-il exactement ?
Un argument pour la domification E.M. ?
Vérifions d'abord comment Gauquelin s'y est pris pour diviser le ciel dans le but d'y
positionner les planètes étudiées : il a pris en compte le temps et non pas l'espace, il
a considéré l'heure et la minute du lever et du coucher de la planète, ce qui donne un
arc diurne et un arc nocturne, chacun ayant un temps différent dont le total fait
cependant 24 heures. Il a ensuite subdivisé chaque arc en 6 secteurs égaux en
temps. Voici l'exemple de Mars donné par l'auteur.
Réfléchissons à nouveau sur le genre de preuve qui est apporté par cette étude
statistique et pour cela il est intéressant de représenter un peu différemment les
résultats obtenus, car les graphiques de Gauquelin sont trompeurs pour un œil non
averti : si nous revenons au graphique de Saturne chez les médecins et hommes de
science, cette ligne brisée a l'air d'être une ligne continue, incitant à penser, par
exemple juste à gauche de la pointe du Lever, que le nombre de naissances est de
230 et encore un peu plus à gauche de 220 et ainsi de suite, alors qu'il n'en est rien.
La représentation correcte devrait être un histogramme car il n'y a que 18 valeurs
discontinues présentées sur ce graphique. Voici cet histogramme reconstitué par
mes soins :
On peut considérer, par simplification, que chaque secteur représente 20 degrés
zodiacaux (360 :18). Avec cette représentation, on voit plus clairement ce qui se
passe au Lever et à la Culmination :
- au Lever, (point 1) le segment de droite qui monte jusqu'à 240 représente l'effectif
des Saturnes de 0 à 20 degrés après l'Ascendant dans le sens des aiguilles d'une
montre et le segment de droite suivant (point 2) l'effectif des 20 degrés suivants. On
a donc un écart à la moyenne de 67 unités dans ce secteur 1 + 2 (37 en 1 + 30 en
2). En revanche, à gauche du Lever, c'est-à-dire avant l'Ascendant (point 18), c'està-dire en Maison I, l'effectif est strictement égal à la moyenne. Il y a donc bien un
nombre significatif du côté Maison XII et pas du tout du côté Maison I.
- à la Culmination, le segment de droite sur le chiffre 5 ne coïncide pas avec le MC, il
se situe juste avant, donc le secteur 5 se trouve à cheval sur le MC, disons 10° avant
et 10° après, et montre un effectif exactement égal à la moyenne. En revanche la
droite sur le chiffre 6 montre un effectif qui présente un gros écart à la moyenne. Il y
a donc bien un nombre significatif du côté Maison IX et pas du tout du côté Maison
X.
Remarque : Gauquelin a établi ses graphiques à partir d'une division du ciel en 18
secteurs mais a énoncé les valeurs des probabilités sur une division du ciel en 12
secteurs, ce qui ne facilite pas la compréhension de ses résultats. Retenir que
l'après-lever sera systématiquement appelé SECTEUR 1 et l'après-culmination
supérieure SECTEUR 4, chaque fois que des écarts significatifs entre effectif
théorique et effectif observé seront présentés.
Le Milieu-du-Ciel Gauquelin est-il le vrai MC ?
Cette précision étant apportée, il convient maintenant de vérifier si ce que Gauquelin
appelle la culmination supérieure est effectivement le Milieu du Ciel, c'est-à-dire
l'intersection de l'Ecliptique et du Méridien du lieu. On sait qu'il a effectué une division
en temps de parcours de la planète étudiée et qu'il probablement travaillé en Placide
mais le schéma qu'il présente peut laisser penser que sa culmination supérieure est
une perpendiculaire à la ligne d'horizon, alors que le MC réel oscille d'environ 30
degrés de part et d'autre de la perpendiculaire selon les heures et les jours. Le mieux
est de vérifier sur un exemple où se trouve le MC en Placide et en E.M. J'ai choisi cet
exemple parmi les Sportifs de l'échantillon de Gauquelin, le cas de Eddy Merckx, qui
a Mars dans le secteur 4 dont Gauquelin a démontré la haute significativité. J'ai
représenté sur la même carte du ciel la domification Placide et la domification E.M.
(E.M. = les triangles noirs équidistants).
Deux conclusions s'imposent :
1) Il s'avère que Gauquelin a effectivement travaillé sur un Milieu du Ciel
astronomiquement correct.
2) Le Mars " valorisé " de Merckx se trouve dans le Secteur 4 de Gauquelin et se
situe nécessairement en Maison IX en domification Placide. Il se situe en
l'occurrence en Maison IX également en E.M. On ne peut donc plus retenir l'espoir
que la domification E.M. maintienne la valorisation de Mars par la Maison X. Nos
deux domifications sont renvoyées à l'obligation de justifier que Mars soit plus
significatif de la réussite sportive lorsqu'il est en Maison IX que lorsqu'il est en
Maison X.
Pour plus de sécurité, faisons la même vérification pour un Mars en Secteur 1. Voici
un autre thème de l'échantillon Gauquelin, celui de Jacques Anquetil, autre champion
du vélo.
Il est bien clair que le Mars qui donne, selon les propres termes de Gauquelin, " un
champion au moral d'acier " est en maison XII en Placide comme en E.M. Le défi de
l'explication concerne bien les deux domifications.
Toutefois il convient de souligner que le défi pour Placide consiste à interpréter un
Mars qui est dans l'après-lever ou l'après-culmination, alors que pour E.M. il s'agit
d'interpréter un Mars qui est dans la Maison qui suit la Maison I ou la Maison X c'està-dire la Maison XII ou la maison IX. Pour me faire bien comprendre, je précise qu'en
E.M. le Milieu-du-Ciel ne commande pas le début ou la fin d'une Maison et qu'il est
donc de fait un élément accessoire du Thème Natal.
Un défi ardu pour la domification E.M.
Mais le défi pour la domification E.M. est beaucoup plus aigu encore. En effet, à
cause du balancement du Milieu-du-Ciel astronomique tantôt vers le trigone à
l'Ascendant et tantôt vers le sextile à l'Ascendant, un Mars significatif selon
Gauquelin va se trouver parfois en Maison XI E.M. Voici un exemple, toujours tiré de
l'échantillon Gauquelin, le thème du maréchal Philippe Pétain.
Il faut donc que les partisans de la domification E.M. expliquent pourquoi un Mars "
valorisé " peut l'être tantôt en IX, tantôt en X et tantôt en XI, tandis que pour Placide
un Mars significatif est toujours en IX. Je propose de relever le défi pour la
domification Placide.
Nature et validité de la preuve statistique
Avant d'entreprendre cet essai de révision des conceptions usuelles de Mars en XII
et de Mars en IX, il convient de bien préciser ce que Michel Gauquelin a apporté à la
théorie interprétative grâce à son analyse statistique. La première considération à
faire est que le but premier de ce " scientifique " était seulement et simplement de
prouver que l'attribution aux planètes d'un effet sur la personnalité humaine n'était
pas une idée sans fondement. La démonstration a été claire : si les planètes étaient
sans rapport aucun avec le fait de devenir par exemple un champion sportif, la place
de Mars dans le ciel de naissance de 2088 champions sportifs devrait se répartir
strictement selon le nombre de naissances survenues dans chaque secteur horaire.
Or dans le secteur 1 plus le secteur 4 où l'on devrait trouver 358 naissances, on en
trouve 452 soit un écart de +94 et il y a 1 chance sur 5 000 000 pour que le hasard
donne un écart de cette amplitude. Donc il y a une corrélation entre la position de
Mars et l'état de champion sportif. Donc l'astrologie n'est pas une spéculation sans
fondement comme le serait par exemple une théorie qui dirait que le retard des trains
est en corrélation avec la fluctuation des cours du CAC 40 en Bourse, théorie si
invraisemblable que personne ne prendrait la peine de la vérifier. Or justement la
théorie astrologique, aux yeux de la population dite scientifique, était une théorie
invraisemblable. On ne peut plus la considérer comme telle dorénavant, sauf
aveuglement ou mauvaise foi.
Quelle est cette propriété de Mars qui est capable de produire les aptitudes ou les
tendances comportementales qui conduisent à l'état de champion sportif ? Gauquelin
s'est bien gardé de répondre et il a eu raison car on l'aurait alors accusé d'avoir été à
l'avance convaincu de la validité de la théorie astrologique. En se présentant comme
un sceptique au départ plutôt porté à parier contre, il écartait tout soupçon de
complaisance. Il nous a donc laissé le soin d'élucider cette propriété de Mars. Or
l'attitude des praticiens de l'astrologie, Gauquelin le rapporte dans tous ses livres, a
été la même que celle des scientistes : vous avez beau nous produire vos
statistiques, ce que vous prouvez est tellement inacceptable qu'il doit sûrement y
avoir un vice quelque part et nous ne vous croirons pas tant que nous n'aurons pas
trouvé le vice qui ruine vos calculs. Attitude lamentable de la part d'un scientifique et
je laisse mes frères en astrologie trouver le qualificatif qui les concerne.
Relever le défi pour la domification Placide
Je n'entreprendrai pas ici l'établissement d'une nouvelle théorie interprétative sur les
quatre planètes dont Gauquelin a décelé les propriétés spécifiques inconnues -
Mars, Jupiter, Saturne et la Lune -. Il y a là la matière d'un livre. Je l'écrirais
volontiers s'il y avait un éditeur pour accepter de le publier et une centaine
d'astrologues pour accepter de le lire, double condition dont la probabilité est à mon
avis très faible. Je me contenterai donc de donner un échantillon de ce que j'ai
personnellement conclu de la démonstration incontournable de Gauquelin. Je me
centrerai sur Mars chez les Sportifs car c'est la seule population où Mars a "
l'exclusivité " d'un effet car chez les autres populations sensibles à Mars - médecins,
chefs militaires et chefs d'entreprise - on trouve l'intervention de Jupiter et/ou
Saturne, ce qui complique l'analyse.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, une nouvelle précision liminaire est nécessaire et
s'adresse à cette proportion d'astrologues qui aiment bien les interprétations du
genre " telle planète produit ceci à tous les coups et dans tous les cas ". Je les prie
de considérer que : 1) Mars en XII ou en IX n'est pas présent chez tous les
champions sportifs donc on peut être champion sportif sans cet apport astral, 2) un
grand nombre de personnes ont Mars en XII ou en IX et ne deviennent pas
champions sportifs. Tout ce que l'on peut dire - scientifiquement - c'est que les
propriétés de ce Mars favorisent significativement certaines activités humaines et
qu'on repère objectivement cet effet chez les champions sportifs.
Il est apparemment inutile de chercher un appui chez les auteurs d'interprétations de
" planètes en maisons ". Exemple pour s'en convaincre : Catherine Aubier écrit " Au
positif l'activité se déploie dans les domaines de la Maison XII : hôpitaux par
exemple, et s'assigne pour devoir de lutter contre la souffrance, l'isolement. Au
négatif l'impulsivité et l'agressivité provoquent des épreuves. Risque d'opération,
d'hospitalisation au cours de la vie, souvent par cause d'accident. " (in Dictionnaire
Pratique d'Astrologie - M.A. éd.) A y regarder de plus près, chez cet auteur fort
estimable au demeurant, on peut se demander si cette expression " provoquer des
épreuves " ne pourrait pas s'interpréter, au deuxième degré, comme le besoin chez
l'individu de faire de la provocation et de s'imposer des épreuves. Ajoutons que la
tradition a établi sur la Maison XII une réputation injustifiée. Rudhyar l'a dénoncée en
écrivant : " La maison douze donne des indications aussi positives que n'importe
quelle maison , car il n'y a pas de mauvaise maison " (in Les Maisons Astrologiques -
Rocher éd.). Il faut s'en persuader et c'est heureux par exemple dans le cas d'un
Robert Badinter qui a 5 planètes dont le Soleil dans cette maison. Rudhyar, parlant
de Mars en Maison XII, dit qu'il indique une " révolte contre la société ou l'inconscient
personnel ou collectif, (...) une mise en cause du passé (...) une réclamation de
justice contre les institutions ". C'est en vertu de cette signification générale que
j'avais énoncé l'interprétation du Mars en XII de Pierre Saint-Arnault : révolte innée
qu'il ressent constamment contre les injustices du sort, avais-je écrit (cf 3*7*11* n°
16). Car la Maison XII est le champ d'expériences du retour sur soi, du bilan de tout
le cycle des maisons antérieures où se conjuguent les pensées sur les réalisations
personnelles achevées ou inachevées, réussies ou échouées, et sur les héritages
sociaux dont nous sommes l'inévitable représentant. De toutes ces expériences et
constats, en XII, il faut tirer une leçon et celle-ci sera tirée selon le signe de cette
maison et exploitée avec les énergies fonctionnelles que nous apportent les planètes
présentes en Natal. Car il va falloir repartir, voire renaître, en Maison I, la XII n'ayant
pas décrété notre mort mais la déchéance de tout ce qui n'avait comme fonction que
de produire une semence pour un renouvellement de vie. Rudhyar dit : " Ce
qu'indique la maison douze natale, c'est la manière d'atteindre l'accomplissement
parfait, si toutefois on peut l'atteindre ". Ne peut-on parler alors de cette maison
comme celle du dépassement de soi, et l'énergie martienne, en produisant cette
révolte contre toutes les pesanteurs et contre le sort effectif précédemment connu,
n'est-elle pas l'énergie exactement nécessaire à la performance ? Et la connotation
mystique de la Maison XII n'est-elle pas un ferment supplémentaire pour susciter
l'exaltation de la réalisation de la performance ? Et sa traditionnelle signification de
souffrance n'éclaire-t-elle pas la capacité des grands sportifs d'endurer tout ce qui est
nécessaire à la victoire ?
Comme il est désormais établi que Mars en XII est plus efficient - pour le sport - que
Mars en I, il devrait être instructif de comparer les interprétations ci-dessus avec les
interprétations usuelles de Mars en I, mais hélas nous allons y retrouver la " légende
" du Mars sportif, comme le fait C. Aubier. On pourrait alors se rabattre sur la
signification basique de la maison I mais là encore on trouve beaucoup d'héritages
non contrôlés. Le seul astrologue qui, à ma connaissance, est capable de donner ce
sens basique est encore une fois Rudhyar. Il écrit : " Recherche de l'image de soi
dans une implication totale dans des activités personnalisées ". Comme je considère
que la Maison I représente essentiellement la base de départ de l'élan vers l'autre,
c'est-à-dire ce que chacun veut faire reconnaître de soi qui représente son intégrité
première inaltérable dans tout échange avec l'autre, Mars en I peut se résumer en un
attachement de la personne à une image de combattant. Je suis celui qui se bat, dit
Mars en I, face à tout partenaire (ou adversaire puisque la VII représente aussi les
ennemis).
Nous pouvons nous contenter de ces indications pour situer la différence de Mars en
XII et de Mars en I : le premier apporte la volonté de se dépasser et la capacité de
souffrir pour ce dépassement, le second n'apporte qu'une agressivité au service de
l'amour-propre et indique une lutte de l'homme contre un adversaire alors que Mars
en XII indique une lutte de l'homme contre lui-même, contre toutes ses faiblesses,
faillibilités potentielles et insuccès réels. S'étonnera-t-on encore que ce Mars en XII
soit plus efficace ?
Je n'irai pas plus loin dans le développement de cette interprétation. Que chacun la
poursuive avec son propre matériel interprétatif. Mon but n'était que de convaincre
les lecteurs premièrement qu'il faut s'incliner devant une probation scientifique, en
l'occurrence celle de cette statistique Gauquelin, deuxièmement qu'on ne ressort pas
démoli d'une acceptation d'un regard autre sur ce qu'on a toujours cru. L'astrologie
n'est pas détruite par les conséquences des Statistiques de Michel Gauquelin, elle
est renouvelée, plus vivante et plus efficace que jamais.
Voici les probations principales de Gauquelin sur lesquelles nous devons réfléchir :
Epilogue
J'aurais bien aimé aborder la question de la supériorité de Mars en IX par rapport à
Mars en X et expliciter ma conviction, mais j'occupe déjà trop d'espace dans ce
bulletin. Je me contenterai de donner mon schème interprétatif fondamental : Mars
en IX, la maison des croyances, c'est la foi et l'enthousiasme, ces sentiments qui
renversent les montagnes.
Et à propos de montagne vaincue, qu'est-ce qui à votre avis a permis à Henri
Guillaumet, pionnier de l'Aéropostale, dont l'avion s'était écrasé sur un sommet des
Andes, de regagner tout seul la vallée, accomplissement un effort " qu'aucune bête
au monde n'aurait fait " et de reprendre son service quelques jours après ? La
réponse est dans son thème. A vous de juger.
Bibliographie :
• Gauquelin M. - 1960 - Les Hommes et les Astres - Denoël
• Gauquelin M. - 1974 - La Cosmopsychologie - CEPL
• Gauquelin M. - 1983 - La Vérité sur L'Astrologie - Rocher
• Ces ouvrages, don de Pierre Delebarre pour les 2 premiers et de Robert Jourda pour le
3e sont à la Bibliothèque R.A.O.
jeudi 28 mars 2024
Jacques halbronn Réflexions critique autour des "Astrological Origins" de Cyril Fagan (1971)
jacques halbronn Réflexions critiques autour des "Astrological Origins" de Cyril Fagan (1971)
Dans son ouvrage, Fagan ( précédemment auteur de "Zodiacs Old and New", Londres 1951) accorde une grande importance à l'étoile fixe Aldébaran, de la constellation zodiacale du Taureau,.(p. 23). Nous avons montré que l'on ne pouvait séparer l'astrologie des axes saisonniers du référentiel stellaire et Fagan ne semble pas avoir compris le rôle que les étoiles avaient à jouer dans le cadre d'une astrologie "tropicaliste", ce qui aura d'ailleurs conduit à la mise en évidence de la précession des équinoxes, formule qui connecte les équinoxes avec les étoiles fixes, précisément.
Qu'à un certain moment, les astrologues aient désigné telle étoile comme repère s'explique d'un point de vue ergonomique du fait qu'il importait de visualiser l'axe équinoxial en vue du passage d'une planéte sur le dit axe. L'étoile fixe coincidant avec le dit axe ne restant pas indéfiniment la même, c'est alors que l'on prit conscience de la 'précession" et de la nécessité de changer périodiquement d'étoile fixe. L'on peut alors penser que certains astrologues se pliaient à cette obligation alors que d'autres en restaient à d'anciens repéres qui n'avaient plus de raison d'être, ne saisissant pas vraiment l'enjeu!
Nous même, nous avons à une certaine époque commis une telle erreur en nous intéressant aux conjonctions planéte/étoiles fixes dites "royales" (Aldébaran, Régulus, Antarés, Fomalhaut) alors même que nous avions mis l'accent (cf Clefs pour l'Astrologie. Ed Seghers, 1976) sur le passage de Saturne, en particulier, sur les axes saisonniers à commencer par le "point vernal" (printemps) jusqu'à ce que nous réalisions que pour visualiser un tel passage dans le ciel, il fallait instrumentaliser les étoiles fixes! Il ne s'agissait pas pour autant de leur accorder une quelconque vertu mais de procéder ainsi par pure commodité, par méta-langage, par convention. D'où une configuration ternaire, une triangulation : axe saisonnier/planéte/étoile, l'étoile étant paradoxalement le facteur mutable..
Abordons à présent ce qu'écrivait Fagan au sujet du Zodiac "hindou" (pp. 96 et seq) et rappelons que nous avons travaillé sur la Brihat Jataka de Varahamihira (505-587), cité par l"auteur, de retour d'u voyage en Inde, en 1976. L'auteur s'interroge sur certaines perturbations dans le discours astrologique et notamment sur l'importance accordée à Aswini . Il y voit une influence héllénistique.
Sur le web:
"Ashwini est le premier nakshatra du zodiaque ayant un écart de 0°-0'-0" à 13°-20' et est gouverné par le nœud Ketu. Ashwini est gouverné par les Ashwins, les cavaliers jumeaux. Le soleil est exalté ici et le cheval est le moyen de transport préféré du dieu Soleil. L'exaltation du soleil à Ashwini est un rappel à l'âme de leur connexion éternelle."
Autre texte: " Cela débute par le Nakshatra appelé "Ashwini" qui va de 0° Bélier jusqu'à 13°20' et qui est géré par. Kétu" Ajoutons que le dispositif des nakshatras (sur lesquels nous avions donné une conférence à Bangalore lors de notre séjour) semblent bien témoigner d'une dimension tropicaliste en astrologie indienne ."https://vicdicara.wordpress.com/2018/11/01/evidence-of-traditional-indian-use-of-tropical-zodiac-with-sidereal-nakshatras/) En conclusion, on aura compris que nous ne souscrivons pas aux thèses de Cyril Fagan lequel n'aura pas compris l'usage que l'astrologie des saisons faisait des étoiles fixes. Il est clair que Varahamihira fut marqué par l'astrologie grecque puisqu'il utilise une terminologie qui la recoupe, qui en dérive dans sa Brihat Jataka.
En ce qui concerne la question des constellations et du Zodiaque, il s'agit là d'un dispositif qui aura occulté l'importance à accorder aux axes saisonniers en en relativisant l'importance. Or, c'est justement parce que nous avons fini par accorder à ces axes une importance "cruciale" que nous avons été en mesure de comprendre, paradoxalement, la nécessité de baliser l'écliptique avec des repéres parfaitement localisables, alors que le point vernal , sans ce support stellaire, n'aurait pu s'articuler sur le passage d'une planéte sur l'écliptique. Que l'on ait établi les constellations pour faciliter la connexion entre planétes et axes saisonniers devenait dès lors une évidence.
JHB 28 03 24
Jacques halbronn Réflexions autour du numéro de la Tour Saint Jacques sur l'Astrologie. Mai juin 1956
jacques halbronn Réflexions autour du numéro de La Tour Saint Jacques sur l'Astrologie. Mai juin 1956
Cette revue dirigée par Robert Amadou, alors dans sa trentaine, parut au lendemain de publications importantes d'andré Barbault et de Michel Gauquelin: Défense et illustration de l'astrologie d'une part, L'Influence des astres, de l'autre. et au lendemain du Congrès international de Paris (fin 1953, Palais de la Mutualité) Le numéro s'ouvre sous le titre " L'astrologie contemporaine".avec un "Bilan de l'Astrologie" par André Barbault, également trentenaire, un texte sur "le mouvement astrologique en France" titre que nous reprendrons vingt ans plus tard lors de la création du MAU, un texte de François Secret sur l'Astrologie et les Kabbalistes Chrétiens à la Renaissance, un autre de Serge Hutin "Le fondement "platonicien" de l'astronomie keplerienne selon W. Pauli, une étude de Jean Porte "L'influence des astres et la statistique" concernant le travail de Gauquelin, dans sa vingtaine, lequel lui répond "La critique de M. Porte et la réalité expérimentale" Puis un texte de l'abbé André Blanchard "Le fidéle catholique devant l'astrologie",celui ci ayant participé au congrès international de Paris de 1937. Amadou lui même sur "Astrologie Perennis", cloture le dossier, le reste du numéro traitant d'autres matières. En 1979, le même Amadou contribuera à notre Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau (Ed Albatros. Autre Monde), un collectif assez comparable à celui de 1956.
Dans son avant propos, Robert Amadou oppose les symbolistes et les physicistes en ce qui concerne le processus de corrélation entre les hommes et les astres, distinction que reprend Barbault, lequel a le sentiment que l'astrologie retrouve, en ce milieu du XXe siècle, une certaine présence dans la société. Cela dit, aucun congrès astrologique ne se tiendra plus en France pendant 20 ans jusqu'à ce que nous en relancions la dynamique.. Arrêtons nous sur le panorama du Mouvement Astrologique avec la création du Centre International d'Astrologie au lendemain de la guerre, la place des Cahiers Astrologiques de Volguine. On y note que les publications astrologiques sont le plus souvent cantonnées dans des éditions marginales, à compte d'auteur..
Venons en au débat consacré au jeune Gauquelin. Jean Porte note que l'auteur n'a trouvé (en 1955) que trois planétes donnant des résultats significatifs, Mars, Jupiter et Saturne. . Porte suggère, comme contre épreuve de changer les heures de naissance Qupour voir ce que cela changerait. Que répond Gauquelin? Que depuis la parution de son livre, il a travaillé sur d'autres corpus avec des résultats comparables. Ce serait, selon nous, un mauvais procés que de reprocher à Gauquelin qu'il n'aura retenu que les approches qui donnaient des résultats, par élimination. Au contraire, le fait qu'il y ait des résultats négatifs est un bon point, notamment en ne retenant pas les planétes au delà de Saturne. Amadou, dans sa conclusion objecte que l'on ne peut isoler une planéte (p. 142) "L'isolement d'une planéte est déjà arbitraire puisque, les formes, les aspects, les figures dessinés par les corps célestes importent plus que leurs masses et leurs dimensions. Mais il est aussi dangereux d'isoler une prétendue "science astrologique" (...) de la personne de l'astrologue qui, autant que le sujet d'un horoscope et autant que le tableau du ciel, appartiennent au complexe astrologique". Seul ce complexe est astrologique". Amadou évoque "ces éléments démembrés, tels les morceaux d'un miroir". Autrement dit, pour Robert Amdou, à l'époque, l'Astrologie serait un tout indivisible, à prendre ou à laisser. Or, si Gauquelin a obtenu des résultats à partir de facteurs "isolés", c'est bien qu'il était possible de procéder ainsi, ce qui remet en question, ipso facto, la thèse d'Amadou!
JHB 28 03 24
jacques halbronn Linguistique du français Le traitement des séquence diacritiques AIE, EIE, OUI, OIA.
Jacques halbronn Linguistique du français. le traitement des séquences diacritiques AIE, EIE, OUI, OIA.
Parallélement au procédé des diphtongues comportent l'usage de la lettre N (an, on, (a)in, en, un), nous disposons, en principe, en français d'un certain usage de la lettre I. comme dans les séquences de voyelles AIE (aille), EIE (veille), OUI (mouille), OIA.(royal) avec intervention du Y ou du double L. Il s'agit d'un duo AI, EI, OU, OI susceptible d'être perturbé par un troisiéme facteur de type voyelle (E, I, A) Pour guider le locuteur dans un certain dédale, on aura cru bien faire, à un certain stade, de lui faciliter la tâche par l'usage diacritique d'un accent, d'une apostrophe, d'un Y ou d'un double LL, sans d'ailleurs, dans bien des cas, obtenir les résultats escomptés.
Si les "duos" sont bien connus et respectés, il n'en est pas de même quand un troisiéme facteur se présente qui vient dissoudre la combinaison, ce qui vaut aussi pour les diphtongues qui se défont par l'adjonction d'un e notamment (bon/bonne) En fait, d'ailleurs, c'est le contraire qui se produit et c'est la diphtongue qui vient abréger la forme longue: on passe de bonne à bon et non de bon à bonne. A notre connaissance, si le cas des diphtongues a été décrit, il n'en est pas de même pour l'autre cas dont il sera traité ici, la preuve en est au demeurant que la régle exposée plus haut n'est guère appliquée, à commencer par la prononciation du "oui" français (par opposition au "non" diphtongué).
Il nous apparait assez évident que la forme "ouille" doit être analysée comme un "oui", le "i" mettant fin au son "ou", à deux lettres. On passe ainsi de "ou" à "ouye" ou "ouille", le i jouant ici le rôle d'une consonne comme pour le Iod hébraîque, tantôt I (voyelle), tantôt "Y".(consonne) On fait le même constat pour royal, qui est lié à "roial". Dans ce cas, le son "oi" doit disparaitre et se décomposer tout comme le son "ou". Là encore, l'on peut penser que que roial a évolué vers "roi" et non l'inverse, selon notre principe d'abréviation. De même, on sera passé de "oui" à "ou" par suppression du troisiéme facteur qui est en fait antérieur.
Revenons sur le cas de la forme OUI. On note l'existence d'un tréma pour "ouïe", ce qui donne ou-i permettant de distinguer du "oui". Avec le tréma, le son "ou" se maintient suivi du "i" alors que sans le tréma, l'on a "ouille" sans le son "i" propre au troisiéme facteur. Le français est riche en formes en "ouille": trouille, grouille, débrouille, couille, mouille, rouille, souille, andouille, vadrouille,nouille etc Et notre "oui", affirmatif, doit être intégré au sein d'une telle série puisqu'il n'y a pas ici de tréma sur le "ï", ce qui le distingue du sens de l'ouïe.( ouï-dire - Larousse). Voyons ce qu'il en est en anglais, si riche en emprunts au français (normand), dans la pratique parlementaire.( https://www.parliament.uk/site-information/glossary/aye-and-no-lobbies). Les parlementaires se divisent entre ceux qui acceptent un texte par un "aye" et ceux qui le rejettent par un "no", ce qui est proche de "ouille" (selon notre restitution pour la lecture orale du "oui") et de "non". De même l'anglais aura-t-il perpetué la forme "ro-yal" perdue en français, ce qui supposerait le respect d'un tréma à l'écrit..
JHB 28 03 24
mercredi 27 mars 2024
Jacques halbronn Réflexions sur la dualité autour de l'Astrologie de la transformation de Dane Rudhyar
Jacques halbronn Réflexions sur la dualité autour de l'Astrologie de la transformation de Dane Rudhyar (Ed du Rocher, 1984)
L'ouvrage se présente comme la contribution finale à la Pensée Astrologique, terme qui figurera en 1986 dans L'Etonnante Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin (Ed Artefact). Map G nous envoie un commentaire à l'une de nos vidéos (Telé de la Subconscience. You tube) : "Bonjour, vous ne citez jamais Rudhyar alors que votre théorie de la limite aux deux valeurs de chaque planète (diurne/nocturne) que vous appliquez en général à Saturne etc.." En 1986 nous publiames peu après la parution de cette édition, un essai intitulé "La pensée astrologique", formulation utilisée par Rudhyar décédé en 1985) dans ce qu'il appelle ici son Testament.
*En vérité, Rudhyar et nous ne partageons pas la même idée de l'Astrologie car Rudhyar se complait dans une complexité de facteurs qui est en contradiction avec notre approche minimale. Mais force est de constater que Rudhyar n'oublie pas le principe de dualité, ce qui nous relie, quelque part. D'entrée de jeu, l'auteur ne se référe-t-il pas au Yin et au Yang et n'entend il pas traiter des "deux visages de l'astrologie"? Soit, une "astrologie d'information" face à une "astrologie de compréhension et de signification". Le premier chapitre s'intitule " Les deux manières fondamentales d'envisager la vie". Rudhyar définit ainsi l'astrologie comme une "tentative réussie d"établir un ensemble complexe de corrélations significatives et fiables entre d'une part les mouvements observés des sources de lumière visibles dans le ciel (..) et d'autre part les séries également observables de changements se déroulant dans la biosphère et plus particulièrement dans la vie des êtres humains.". Pour notre part, dans la réédition de Clefs pour l'Astrologie,'ed Seghers nous parlions de remplacer la question de l'information par celle de communication, ce qui signifiait que le praticien devait se servir du rapport de son patient à l'astrologie pour se faire comprendre, nous mettions alors de côté l'information proprement astrologique alors que pour Rudhyar cette information existe bel et bien, ce qui reléve selon nous d'une forme de contre transfert, dès lors que le praticien épouse le fantasme de son patient au lieu de se contenter de l'instrumentaliser!
Sur le web
' . Le contre-transfert désigne « l'ensemble des réactions inconscientes de l'analyste à la personne de l'analysé et plus particulièrement au transfert de celui-ci ». C'est donc des réactions inconscientes du superviseur à l'égard du supervisé et du transfert qu'il effectue sur le superviseur."
Mais, par la suite, nous avons évolué vers d'autres représentations à savoir qu'ente le Ciel et la Terre, il y avait des intermédiaires qui étaient les "chefs", les "prophétes" que l'Astrologie nous parlait de cette élite. Cela rejoint d'ailleurs Michel Gauquelin quand il travaille sur les élites professionnelles. Cependant, Rudhyar reconnait que nous ne captons pas tous au même niveau les énergies célestes, ce qui implique des lectures appropriées, ce qui se retrouve dans l'Astrologie conditionaliste de Jean Pierre Nicola. Mais revenons sur la définition que Rudhyar de ce qu'est l'astrologie (cf supra). Il n'envisage à aucun momen que l'Astrologie ait été élaborée par des "dieux", c'est à dire des entités très avancées (qu'elle viennent d'un autre espace ou d'un autre temps(passé ou futur). Certes, en pratique, la recherche astrologique est à base de corrélations entre ce qui se passe dans le ciel et sur terre mais cela reléve d'un plan, d'une architecture et non de quelque environnement dans lequel notre Humanité aurait été immergée. Cela explique pourquoi Rudhyar se sera laissé séduire par les découvertes de l'astrologie moderne avec ses télescopes alors que l'astrologie s'adressait à une humanité qui n'en disposait pas, ce qui impliquait d'en rester au stade du visible à la fois céleste et terrestre et le visible terrestre correspondait aux personnages centraux, aux princes programmés en conséquence et non à la masse avec l'infinité de ses micro-activités. Mais Rudhyar ne renonce pas à l'idée que l'astrologie nous impacte tous directement à des degrés divers. On peut y voir la réaction, la tentation d'un Chrétien refusant que Dieu ait opté pour un "peuple élu" à savoir les Hébreux. D'un point de vue ergonomique et économique, il y a une débauche chaotique; kaleidoscopique de données qui ne fait guère sens. Rudhyar parle de recherche de "signification" et il ne veut pas imaginer que l'astrologie reléve d'un plan, d'un ordre préétabli et qui n'a que faire des nouvelles planétes! Là encore,on retrouve l'ambiguité chrétienne qui attend un 'Deus ex machina", qui remettra en question ce qui avait été initialement agencé! Rudhyar instrumentalise l'astronomie moderne pour mener à bien une telle déconstruction de la Tradition! JHB 27 03 24
jacques halbronn Anthropolinguistique Le ternaire femmes -juifs- neutres (non juifs)
jacques halbronn Anthrop(kinguistique . Le ternaire: femmes- juifs- neutres (non Juifs).
Nous avons insisté sur le caractère ternaire des combinatoires linguistiques. On appliquera un tel modéle à l'anthropologie en reprenant, à notre sauce, la dualité proposée par Antoinette Fouque génitalité/génialité en nous demandant en quoi consiste le troisiéme Elément.
Nous relevons que le point commun entre génitalité et génialité est la Gratuité, ce qui est une notion économique centrale, à nos yeux, celle du Don. A l'opposé de ce binome, on parlera de Neutralité pour désigner ceux qui ne sont ni chargés d'accoucher les enfants ni d'accoucher les esprits, à savoir la population masculine en dehors des génies et la population féminine ménopausée. Dans nos travaux d'ordre linguistique, la ternarité (thèse/antithèse/synthèse) commence avec le genre féminin, décanté, abrégé, réduit, reformaté en genre masculin et se poursuit avec le substantif (dérivé de substance). Exemple: Belle; beau/beauté, le dernier terme correspondant à l'idée abstraite du Beau, ce qui implique une certaine distanciation platonicienne.
Si. les deux premiers termes sont marqués par un besoin interne de donner, le troisiéme - neutre- non génial, non génital - fait appel à des facteurs externes du fait d'un certain vide. On dira qu'il parasite les deux premiers et s'en nourrit, vit à leurs crochets..
JHB 23 03 24
jacques halbronn Linguistique française Traitement de OI, AI. Rôlz du sur-marqueur Y
Jacques halbronn Linguistique française: traitement de OI, AI,. Rôle du sur-marqueur Y
Ces formes sont à gérer de la même façon que les diphtongues, à savoir que suivi d'une voyelle, et pas seulement de la lettre "e", elles se dissovent. On connait le cas de ON suivi d'un e: bon/bonne, avec disparition de la diphtongue dans le second cas. Mais cela vaut aussi pour les formes OI, AI, OU. On dit "moi" mais loi suivi d'un a dans loyal, voit disparaitre le son "OI". En revanche, le son "oi" se maintient dans voiture parce que le OI" est suivi d'une consonne et non pas d'une voyelle. Dans le cas de "Roi", le son "OI" est respecté car la forme n'est pas suivi d'une voyelle mais "royal" devrait se prononcer à l'anglaise "ro-yal" avec disparition du son "OI" qui n'est pas équivalent à "OA" mais dispose d'une sonorité qui lui est propre.
Si l'on prend la forme "AI" du français, elle se prononce "é" dans aile, mais alors que suivi d'un L, elle disparait: vitrail, rail, bail, maille Ce qui indique que la lettre L a un statut spécial qui "casse" la forme "AI" à la différence de gaité où le son de AI occulte le son "A" alors qu'avec le L, c'est le son A qui se maintient suivi du son "ye". comme dans travail.
Il conviendrait donc de corriger certaines prononciations du français actuel comme "royal" qui doit se rendre "ro-yal à cause du L qui fat suite à OI. Ce qui correspond à la prononciation à l'anglaise.(cf supra) On saisit bien la différence entre le AI du mois de Mai et le AI de travail.
Intérressons-nous au rôle de la lettre Y qui fait partie des dernières lettres de l'alphabet avec le W, le X et le Z dont le statut reste à préciser. Selon nous, le Y ferait partie des surmarqueurs comme l'accent et l'apostrophe, censés guider le lecteur pour passer à l'oralité et qui n'en maîtrise pas les codes. Le Y intervient quand la forme OI est suivie d'un A. Ainsi , on passerait de roi à roial puis de roial à royal, pour indiquer la dissolution de la forme O que l'on peut classer dans la catégorie des diphtongues quant à son traitement. Pour le lecteur qui ne sait pas que OI suivi d'une voyelle se décompose en O + I à la différence de sa position devant une consonne, l'on aura jugé bon, à un certain moment, de recourir au Y (l'upsilon du grec). Mais le probléme, c'est que les locuteurs ont continué à prononcer le OI comme si de rien n'était, ce qui fait que royal Toutefpse prononce incorrectement roi-yal. au lieu de ro-yal.Toutefois, en anglais, c'est la forme ro-yal qui a été adoptée ^par l''emprunteur et c'est cette forme qu'il conviendrait de réinstaurer en français car alors le Y retrouverait sa raison d'être ou encore l'on peut revenir à roial, à condition que la régle de lecture soit apprise, ce qui dispenserait de l'usage du Y On a là un bel exemple du régime de dualité et d'alternance du français en matière de pivotage dont on trouve la trace dans les lettres doubles de l'hébreu (Beith; Guimel, Daleth, Kaph; Péh; Thav) articulée sur la présence ou l'absence du "daguesh" (point/accent placé au milieu de la lettre).
JHB 27 03 24
mardi 26 mars 2024
Jacques halbronn Réflexions autour de L'Astrologie des Initiés selon Dom Néroman par Didier Racaud
Jacques halbronn Réflexions autour de" l'Astrologie des Initiés selon Dom Néroman" par didier Racaud (1965)
Cet ouvrage paru à compte d'auteurs, à la typographie médiocre est marqué au coin d'une forte ambition, en hommage à ce réformateur que fut Dom Néroman (décédé en 1954) Nous avons gravité quelque temps autour de son oeuvre et avons même eu comme éléves un Max Duval et un Jacques Moine, au début des années 70. Probablement pourrait-on trouver quelque influence de ce type dans nos Clefs pour l'Astrologie, sur le modéle de Grandeur et Pitié de l'Astrologie (Ed Sorlot, 1940) On pense à la question des maitrises planétaire laquelle doit être conduite selon un principe d'harmonie et de symétrie. Il faut regretter que Néroman et à sa suite Racaud ne soient point parvenus à résister, à échapper aux sirénes de la transSaturnie au nom de correspondances numériques avec les signes zodiacaux C'est d'ailleurs ce que l'on pourra nous reprocher dans nos Clefs, si ce n'est que nous n'avons jamais prétendu recourir aux énergies de Neptune ou de Pluton; Toutefois, nous avions accueilli Uranus au sein d'un quatuor, aux côtés de Mars, Jupiter et Saturne(cf notre 'Astrologie Sensorielle, in revue Cosmopolitan, fin 1976) Mais il est un fait que nous avions alors accordé un signe à deux transplutoniennes, à Proserpine et à Vulcain(sous l'influence d'un Jean Carteret). Néroman, quant à lui, préférait compléter la série de 12 astres avec les Astéroïdes (Cérés etc) et la Terre.
Par la suite, nous passerons à une extrémité, en n'admettant plus que Saturne (cf L'Astrologie selon Saturne). En ce qui concerne les résultats Gauquelin ( auxquels se référe Racaud), nous pensons qu'il s'agit d'une autre forme d'astrologie plus contraignante que la saturnienne voir nos réflexions théologiques à ce sujet), nous pensons que cela concerne six astres et non cinq car il déclare n'avoir rien trouvé de concluant pour Mercure; En effet, ce qui est impair nous est a priori suspect car tout plan d'architecte obéit à une symétrie. De même, nous ne suivrons pas Racaud à propos des luminaires car cela donne 7 facteurs au lieu de 6, si l'on admet le Soleil! A nouveau un nombre impair que celui du "septénaire"! Il importe de placer le Soleil face aux six planétes et non à leurs côtés! Nous avons pris nos distances avec Néroman quand nous avons compris qu'une seule planéte suffisait à faire fonctionner l'astrologie à condition de prévoir deux expressions distinctes lors de son périple sur l'écliptique et qu'il fallait distinguer l'émetteur unique et la diversité de ses réceptacles dans la lecture des Dignités planétaires autour notamment de la question des trones et des exaltations qui constituent une dualité de tonalités. Ce dispositif sert à qualifier les secteurs impactés et n'impliquent pas de se servir de toutes les planétes du systéme solaire.
JHB 26 03 24
lundi 25 mars 2024
jacques halbronn La dialecique Etat Juif (Herzl) Héros juif ( Jésus)
jacques halbronn La dialectique Etat Juif (Herzl)/héros juif (Jésus),
La présence juive au monde est double avec d'une part, une dimension collective et de l'autre une dimension "personnelle", ce qui sous tend la dialectique Etat/héros.
Nous avons consacré au monde juif différents travaux: en 1985 parut "Le Monde juif et l'astrologie, histoire d'un vieux couple" (Ed Arché, Milan, Bibliothèque de l'Unicorne) et en 2002, le Sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle (Ed Ramkat Prophetica Judaica (beith) où nous reproduisions l'intégralité de la première version française du 'Judenstaat'.de Theodore Herzl. (1896) et avons fondé et dirigé les Cahiers du CERIJ (Centre d'Etude et de Recherche sur l'Identité juive, à partir de 1978 et donné des conférences de 1993 à 2009 au Congrès Mondial des Etudes juives, Jérusalem;
Cette dualité est absolument essentielle à comprendre et cela vaut notamment pour le personnage de Jésus qui pour nous est emblématique du "héros juif", ce qui vaut également pour Herzl, à près de 2000 ans de distance. Dans les deux cas, nous avons un homme qui s'adresse au départ à une population marquée, impactée par le judaisme, ce qui convient aussi pour le personnage de Moïse, tel que campé, dessiné dans le Livre de l'Exode, encore 2000 ans environ avant JC. Quand Herzl publie son Judenstaat , il entend proposer un asile, un refuge pour les populations juives persécutées, entravées, ce qu'il qualifiera d'Etat Juif; aboutissant à la création (1947 (ONU)-48) de l'Etat d'Israel, au lendemain de l'holocauste perpétré par les Nazis, en passant par le temps du mandat britannique sur la Palestine, dans le cadre de la Société des Nations au début des années 20. Nous avons, dans d'autres textes, tenté de mettre en évidence le fait que Jésus n'appartenait pas à la population à laquelle il s'adressait pas plus que Moïse, un Hébreu allant à la rencontre des Enfants d'Israel, missionné par leur dieu, Yahwé (Exode III) Dans le cas de Herzl, c'est la population juive de l'Europe Orientale qui se mobilisera autour du "sionisme" alors que celle du monde occidental restera en retrait, Herzl lui même relevant de cette Europe évoluée. Par la suite, c'est la population juive du monde arabe; à commencer par celle du Maghreb, qui rejoindra après la Seconde Guerre mondiale, le dit Etat d'Israel. On voit ainsi le destin d'un homme face à celui d'un "peuple". Rappelons cette formule de Jésus "je suis venu pour les brebis perdues de la maison d'Israel"(c'est à dire descendants de ceux qui s'étaient révoltés contre le pouvoir de la dynastie davidienne alors que Jésus, lui-même, était descendant du Royaume de Juda
Autrement dit. le "chef" , le "guide" a un autre profil que les populations qu'il va entrainer. On pense à un autre héros juif, Karl Marx, né d'une famille juive convertie au protestantisme, qui sera au "marxisme" ce que Jésus "Christ" avait été au "christianisme". On ne saurait donc contester la judéité de ces héros juifs sous prétexte que leur message ne visait pas le monde dont ils étaient issus et au risque de choquer certains, Jésus nous apparait bel et bien comme le "héros juif" par excellence voué à impacter largement le monde. En ce sens, Jésus serait exemplaire et l'on pense à cette "Imitation de Jésus" , attribuée à Thomas a kempis, dont Pierre Corneille donnera une traduction au XVIIe siècle sur laquelle nous reviendrons dans une autre étude. Si l'on cerne assez bien ce que nous entendons par "héros juif" et les exemples ne manquent pas: un Baruch Spinoza, un Emile Durkehim, un Sigmund Freud, un Henri Bergson, un Albert Einstein, un Léon Trotsky, un Marc Bloch, un Léon Blum, un Pierre Mendés France, un Claude Lévi Strauss, un Edgar Morin, et il n'est pas question d'exclure un Jésus dit de Nazareth (INRI) d'une telle liste, quid, en revanche, de l'Etat Juif? On pense aux réflexions assez désabusées d'un Georges Friedann (Fin du peuple juif, Ed Gallimard, Collection Idées, 1964) à propos de la société israélienne de l'époque, il y a déjà 60 ans. Il est clair qu'il importe de dissocier ces deux face de l'identité juive, l'une collective, l'autre représentée par une minorité de fortes personnalités, dispersées (Diaspora) de par le monde et au fil des siècles, que l'on peut qualifier de "lumières"..
Jésus aura montré l'exemple en allant au devant des non juifs. Il aurait végété en restant au milieu de ses semblables. Mais c'est peut être ce que les antisémites favorables au sionisme espèrent. Décidément, toute tentative de parquer les Juifs que ce soit à Auschwitz ou à Tel Aviv ne conduirait-elle pas à une forme de dépérissement, par delà la différence évidente des procédés?L'antisémitisme vise à décourager les Juifs de s'immerger hors de leur ghetto et Israel correspond à cette image du ghetto. Il y a beaucoup d'ambiguité par rapport à cette idée d'Etat Juif, y compris chez les protestants américains qui attendent le retour des Juifs en Palestine comme signe de la fin des temps (/https://www.cairn.info/revue-francaise-d-etudes-americaines-2014-2-page-77.htm) On sait par ailleurs à quel point les tensions liées à l'Etat d'Israel peuvent affecter la condition juive en dehors et donc hypothéquer une telle présence juive, notamment en France qui abrite une forte minorité arabo-musulmane à la suite de la colonisation française du Maghreb.
En tout état de cause, nous pensons que sous le terme de "Juifs", l'on mélange allégrement les Hébreux et les Israélites alors que nous avons montré que le Livre de l'Exode, dès ses premiers chapitres, signale la différence entre Moise l'Hébreu et les Fils d'Israel qu'il ne rencontre qu'au chapitre III ainsi que leur dieu, Yahwé (Buisson Ardent) qui est le dieu de ces Israélites On pense à Jésus allant au devant des Galiléens en affirmant "Nul n'est prophéte en son pays", ce qui signifie que le prophéte doit s'exiler. Tout se passe comme si Herzl par le biais du sionisme était parvenu à separer le bon grain (les Hébreux) de l'ivraie (les Israélites). Ce nom d'Israel ne fait d'ailleiurs que se référer au nom d'une certaine région.(Eretz Israel), ce qui vaut aussi pour celui de Palestine, adopté de nos jours par les Musulmans alors qu'il était d'usage courant chez les Juifs avant l'Indépendance, on parlait alors de l'Agence juive pour la Palestine
Sur le Web:
"L'Agence juive (הסוכנות היהודית en hébreu) est une organisation sioniste créée en 1929 sous le nom d'Agence juive pour la Palestine pour être l'exécutif de l'Organisation sioniste mondiale en Palestine mandataire britannique. C'est Chaïm Weizmann qui en fut l'un des principaux initiateurs et dirigeant."
Selon nous, les populations du Nord qui se rebellèret au lendemain de la Mort de Salomon ne comportaient pas de Juifs contrairement aux représentations biblique autour des 'Fils de Jacob"; C'était là une fiction syncrétique et d'ailleurs Jésus le reconnait, ce qui d'ailleurs donne précisément du sens à son action!
JHB 25 03 24
jacques halbronn Nouveaux regards bibliques sur la Néo-astrologie de Gauquelin.
jacques halbronn Nouveaux regards bibliques sur la néo-astrologie de Gauquelin.
Le paradoxe des résultats statistiques obtenus par Michel Gauquelin qu'il présentera à la fin de sa vie comme une " Néo-astrologie : une révolution copernicienne" (1991)tient au fait qu'ils ne sont d'aucune utilité pour les praticiens de l'astrologie, contrairement à ce que soutiendra Françoise (Schneider) Gauquelin dans "Psychologie des planétes". En effet, il s'agit là d'une réalité qui ne peut être appréhendée que statistiquement, ce qui lui confère une certaine forme de transcendance en ce qu'elle échappe à l'emprise des humains. Il convient, en effet, de situer ces résultats dans l'optique de la Nouvelle Alliance, thème abordé dans la Bible, en ses deux testaments (le mot testament signifiant ici "alliance") Comme l'affirme le prophéte Jérémie, ce qui sera repris par Jésus de Nazareth, cette nouvelle alliance impacte la base de la population, et notamment les femmes, puisque axée sur la naissance alors que la première alliance passait par l'autorité des chefs encadrée par une cyclologie à base de 7 ans.
En effet, s'il est intéressant de savoir que notre société est dans son ensemble structurée par un systéme de castes planétaires, s'il est un moment qui aura échappé au contrôle, c'est bien celui de la naissance, ne serait ce que pour des raisons techniques - nécessité de conserver la trace des états civils et de noter correctement les heures- ce qui est anachronique pour ce qui est de l'Antiquité.
Quel contraste en effet entre une astrologie septennale qui donne du temps au temps et qui s'appuie sur une planéte que l'on a tout loisir de suivre dans le ciel et une astrologie dépendante du mouvement diurne et du processus interne de la gestation et de l'accouchement! Ces deux formes d'astrologie sont bel et bien complémentaires, l'une renvoyant à la masse de la population programmée pour assurer un certain nombre de fonctions et l'autre visant une élite, un peuple "élu" voués à la gouvernance du peuple lequel est déterminé par un processus céleste sur lequel il n'a pas prise mais qui a bien prise sur lui et qui n'a plus besoin de chefs, de guides, comme dans la Première Alliance. Mais est-ce à dire que la Nouvelle Alliance se substitue à l'Ancienne? Nos propres travaux montrent qu'il n'en est rien, dès lors que l'on rétablit le véritable message du Ciel, en se centrant sur Saturne. Et d'ailleurs, la vie politique depuis deux siècles et de mi, met en évidence par ses constitutions le besoin de baliser le temps autour de l'enjeu électoral, consistant à demander à la masse de s'élire, de se donner un chef. Autrement dit, l'Astrologie offrirait ce double visage. On aura compris qu'il serait assez vain de se polariser sur le moment de naissance en ce qu'il est en quelque sorte délibérément conçu comme insaisissable, dans l'esprit de la Nouvelle Alliance ( Jérémie XXXI, 31) et ce d'autant plus que Gauquelin s'il s'intéresse à plusieurs planétes n'entend nullement les combiner entre elles, ce qui va à l'encontre de l'astrologie généthliaque. L'astrologie gauquelinienne est nocturne, intime face à une astrologie halbronnienne diurne, au grand jour. Saluons, en tout cas, ces deux apports majeurs de l'école française d'astrologie!
JHB 25 03 24
dimanche 24 mars 2024
jacques halbronn Psychosociologie. L'astrologie impactée par les autodidactes
jacques halbronn Psycho-sociologie. L'astrologie impactée par les autodidactes
Selon nous, l'enfant est par excellence le type même de l'autodidacte. Il est plein d'énergie, d'envie d'intégrer le monde qui l'entoure ou qu'il capte par le biais des divers média, ce qui le conduit à une grande dispersion, à une accumulation en vrac de mots qu'il va avoir à stocker, à emmagasiner bien avant de parvenir à l'âge scolaire où les connaissances lui seront délivrées de manière sensiblement plus systématique, ordonnée, articulée mais pas tant que ça, tout dépendant des enseignants, du milieu dans lequel la personne évoluera, ce qui impactera durablement son rapport au savoir, dans un sens ou dans un autre, soit vers une exigence de cohérence, de connexion, soit vers une approche ponctuelle, cloisonnée au cas par cas.. Nous découvrons tous, à un moment ou à un autre les liens existant entre des mots que nous avions précédemment, isolé les uns des autres, sans les rapprocher, les regrouper étymologiquement, grammaticalement, analogiquement, synonymiquement. Il se produit alors un certain sevrage et nous commençons à simplifier, à réduire nos perceptions, bref à les reformater, passant ainsi d'un rapport baroque au monde à une volonté de sérier, d'organiser rationnellement celui-ci.
Qu'en est -il de notre approche de l'astrologie au prisme d'une telle description des comportements? Prenons le cas des 12 signes zodiacaux, bien des étudiants en astrologie se feront une idée bien spécifique de chacun d'entre eux, Chaque signe est perçu comme bien distincts des onze autres et cela vaut aussi pour les "maisons", les "planétes", les 'aspects', mis dans autant de tiroirs. Certes, l'on apprend qu'il y a des triplicité, des quadruplicités mais chaque signe est associé à telle (s) planéte(s), on dira que l'un est cardinal et de feu, l'autre fixe et de terre et ainsi de suit. Et puis chaque "thème" (astral) est différent, ce qui, dit-on, fait tout son intérêt! Quant aux transits, aux directions et autres progressions, cela va encore complexifier les choses! Et force est de constater que cela ne génera nullement la plupart de ceux qui s'initient à l'Astrologie, ce qui tient à cet esprit autodidacte que nous avons décrit.
Au bout du compte, c'est bien cela qui produira des rapports fort différents à l'astrologie; Un Michel Gauquelin, par exemple, ne s'intéressera pas au thème de naissance dans son ensemble mais limitera les cas de figure à seulement cinq groupes ( Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne) qu'il associera à des activités socio-professionnelles bien définies. D'aucuns, chez les astrologues, auront émis des doutes sur de telles "généralités" statistiques, ce qui correspond à l'impact 'autodidacte", décrit plus haut. Dis moi quel a été ton parcours scolaire, universitaire et je te dirai quel est ton traitement de l'astrologie; Plus les recrues de l'astrologie auront eu un parcours de type autodidacte- sans sevrage - et plus l'astrologie penchera vers un certain émiettement! C''est dire toute l'importance à accorder à la qualité des recrues. Mais évidemment le recrutement dépendra de la façon dont on présentera l'astrologie. Si l'on veut élever son niveau, il importe de changer le discours à son propos; C'est ainsi que l'astrologie conditionnaliste, fondée par Jean Pierre Nicola aura tenté un certain effort pédagogique assez structuré, coordonné, du moins jusqu'à un certain point. Chaque forme d'astrologie attirera les uns et découragera les autres.
JHB 24 02 24
samedi 23 mars 2024
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jacques halbronn Recherche astrologique (RA) Seule une approche panoramique, exhaustive des domaines abordés peut sous tendre une comparaison
Jacques halbronn Recherche astrologique (RA). Seule une approche panoramique, exhaustive des domaines abordés peut sous tendre une comparaison
Quand on entreprend de rapprocher des périodes entre elles, il importe de prendre certaines précautions. D'une part, se faire une idée aussi compléte que possible des événements pris en considération et de l'autre d'envisager un maximum de configurations astronomiques en présence. Or, le bât blesse lorsqu'aucun de ces préalables n'aura été consciencieusement respecté dans le cadre d'une recherche astrologique notamment.
Le plus souvent, en effet, le chercheur risque de s'être fait une représentation tout à fait schématique des éléments dont il dispose: en effet, au cours d'une certaine période, toutes sortes de facteurs peuvent avoir joué quelque rôle tant sur le plan politique que céleste. Un cas emblématique est la comparaison entreprise par Henri Gouchon et à sa suite André Barbault (les astres et l'histoire Ed Pauvert, 1967) concernant les deux " guerres mondiales", tous deux marqués directement par le choc de la Seconde qu'ils avaient eu à traverser. Le fait que l'on parle dans les deux cas de "guerre mondiale" est-il en soi suffisant pour envisager et établir une comparaison, un paralléle? Et par ailleurs, au niveau des configurations astrales, comment être certain que l'on aura pris en compte tous les paramètres possibles?
Certes, l'on peut concevoir que des amas planétaires, du fait de conjonctions, aient pu focaliser l'attention de l'observateur mais il s'agit là d'une approche assez fruste de notre systéme solaire, moins élaborée, en vérité, par exemple, que la théorie des "grandes conjonctions" d'un Albumasar, articulée sur le "cycle" Jupiter-Saturne, cette notion de "cycle planétaire" ne faisant d'ailleurs guère sens au regard de la science astronomique puisque ces deux planétes ne sont pas réellement liées entre elles, l'une ne tournant pas autour de l'autre! ll s'agirait là au mieux d'un fiction visuelle de perspective.
Quant aux similitudes événementielles, il conviendrait tout de même d'aller au delà de la qualification de "guerre mondiale" qui se révéle assez peu pertinente dans la longue durée de l'Histoire. Tout cela semble assez sommaire, on en conviendra. Qu'est ce qui est proprement astrologique dans une telle "recherche"? Cette prise en vrac de cinq planétes (de Jupiter jusqu'à la toute dernière, à l'époque, Pluton)
On se proposera ici de comparer 1939 et 2024. Astrologiquement, notre modéle EXOLS fait constater la même position de Saturne par rapport aux axe équinoxiaux et solsticiaux, à savoir deux périodes dites équinoxiales (chacune couvrant 7 ans). Dans les deux cas, Saturne se trouve dans la zone Poissons- Bélier (cf notre Astrologie selon Saturne) donc à proximité, à l'approche du "point vernal". Politiquement, une tension est palpable en rapport avec l'Europe Centrale (Pologne, ex Autriche Hongrie notamment); Il suffit de citer pour la Seconde Guerre Mondiale, les Accords de Munich, les Sudétes, l'Anschluss avec l'Autriche, le pacte germano-soviétique qui débouche sur l'invasion et un nouveau partage de la Pologne, conduisant à une déclaration de guerre à l'Allemagne par la France et le Royaume Uni.
Sur Internet
"La déclaration de guerre à l'Allemagne
En réaction à l'invasion de la Pologne, la France et la Grande Bretagne déclarent la guerre à l'Allemagne
Pour éviter la guerre, les Anglais et les Français avaient multiplié les reculades : après avoir laissé l'Allemagne annexer l'Autriche, ils avaient, à la conférence de Munich en septembre 1938, abandonné leur allié tchécoslovaque, amputé de la région des Sudètes.
Après avoir laissé Hitler occuper Prague le 15 mars 1939, les Alliés décident de mettre la hola à la politique d'expansion allemande : ils garantissent les frontières des pays menacés par le III° Reich : la Pologne, mais aussi la Roumanie, les Pays bas et la Belgique.
La Pression monte d'un cran, quand, le 28 août, Hitler réclame le retour à l'Allemagne des territoires attribués à la Pologne en 1919, notamment le corridor de Dantzig. La Pologne décrète alors la mobilisation générale.
Mussolini a beau proposer, in extrémis, le 31 août, la tenue d'une conférence, Hitler lance l'attaque le 1er septembre. Devant l'absence de réponse à leur ultimatum exigeant le retrait immédiat de la Pologne, la France et la Grande Bretagne déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 Septembre."
La situation semble assez comparable à ce qui est en train de se passer actuellement, dans la même zone géographique d'autant que l'Ukraine aura été liée à la Pologne dans les siècles passés, ce qui vaut pour la langue ukrainienne proche de la polonaise:
Mon coeur: en polonais, Moje serce et en ukrainien Моє серце (Moye sertse). On voit que la question de la "guerre mondiale" noie le poisson. il s'agit à la base d'une situation au coeur du continent européen qui aura perduré tout comme perdure le cyle saturnien de 28 ans en 28 ans Entre 1939 et 2024, on compte 85 ans, ce qui correspond grosso modo à 12 fois 7 ans, le multiplicateur pair (12) signfiant des périodes de meme tonalité à la différence du multiplicateur impair
Rappelons que toute phase équinoxiale est susceptible de remettre en question les tracés aléatoires des frontières et il est vain et dangereux de s'y opposer ou de sur-réagir.(Vanité des vanités. L'Ecclésiaste).
JHB 23 03 24
vendredi 22 mars 2024
Jacques halbronn Réflexions autour de l'ouvrage de Pierre Heckel L'Homme et les influences astrales. Essai de cosmologie appliquée (ed Epi, 1983)
jacques halbronn Réflexions autour de l'ouvrage de Pierre Heckel. L'Homme et les influences astrales. Essai de cosmologie appliquée (1983)
On s'intéressera d'abord à la couverture. D'une part, son iconographie mer en évidence des données le plus souvent ignorées par les astrologues, à savoir la représentation graphique des "maisons astrologiques" (cf nos recherches sur l'Histoire de l'Astrologie et du Tarot, en postface à "l'Astrologie du Livre de Toth" d'Etteilla (1785), Ed Trédaniel, 1993) On reconnait notamment la maison VIII de la Mort et le squelette qui la représente, ce qui pourrait être rapproché de l'Arcane XIII du Tarot. (cf notre étude in Revue Française d'Histoire du Livre, 2015) tout comme la maison VII du mariage
L'homme Et Les Influences Astrales - Essai De Cosmologie Appliquée | Rakuten
Venons en à la IVe de couverture où l'auteur (ou son éditeur) résume sa pensée sur l'astrologie. On y regrette que l'on ait renoncé - "sans examen", en dehors du milieu astrologique, à étudier ce qu'il convenait de retenir de la quéte astrologique.
Or, le débat ne saurait se situer à propos de ce qu'en dit la littérature astrologique mais devrait aborder d'autres pistes que celles qui y sont exposées. En effet, l'on peut tout à fait envisager que ce la dite littérature ait fait fausse route sans jeter le bébe avec l'eau du bain, en oeuvrant à frais nouveaux!
Autre maladresse de l'auteur ; sa référence au thème natal comme si l'astrologie en tant que domaine de recherche était nécessairement liée à un tel dispositif. L'auteur conclut sa présentation ainsi; " Aussi bien et pour inciter ces sceptique et ces "aprioristes" à se faire une opinion personnelle et motivée sur le sujet, l'auteur a ajouté une méthode graphique simple et assez rigoureuse pour permettre à tous ceux qui voudront bien s'en donner la peine d'établir, sans aucune aide, quelques thèmes de naissance -et d'abord les leurs - ce qui ne pourra manquer de les convaincre de la réalité profonde d'une astrologie qui mérite le nom de science autant que maintes autres connaissances laborieusement acquises par l'homme au cours des siècles"
Que dit l'auteur (p. 35) au sujet de la "naissance de l'astrologie"? Heckel ironise sur l"idée selon laquelle l'astrologie aurait pu être "révélée" aux hommes, préférant la présenter comme le résultat d'observations accumulées et non une "croyance plutô ret qu'une science à quoi l'on est tenté d'assigner une origine "révélée" dont une sacro-sainte tradition garde l'empreinte"
Selon nous, pourtant, la thèse d'une "révélation" ne saurait être négligée et il est même probable que le rapprochement avec la théologie pourrait être plus fécond et constructif qu'avec la "Science". Ce qui concerne les origines de l'astrologie et n'empêche aucunement qu'elle fasse l'objet de contrôles sur le terrain. En effet, force est de constater que la Science actuelle n'est pas en mesure d'expliciter la question des "influences astrales" à commencer par la mise en place d'un tel systéme anthropocosmologique qui correspondrait au premier verset du Livre de la Genése: "Au commencement, Elohim créa le Ciel et la Terre", et ici le Ciel, c'est non pas l'Univers mais bien les astres qui entourent la Terre et qui sont visibles à l'oeil nu, de préférence.
JHB 22 03 24
jeudi 21 mars 2024
Jacques halbronn Recherche astrologique (RA) et alternances
jacques halbronn Recherche astrologique (RA) et alternances
Il y a des aléas dans la RA (Recherche astrologique) car il ne faut pas chercher à expliquer n'importe quoi n'importe comment car le hasard peut fort bien nous fourvoyer sur une fausse piste en confondant la cause et la conséquence/la réaction et il faut prendre le temps de laisser les choses se décanter pour éviter de prendre les vessies pour des lanternes! il importe de garder en tête de quoi peut raisonnablement avoir à traiter l'Astrologie et cela exige une réflexion sur le fonctionnement des sociétés humaines.
Selon nous, l'astrologie est liée à une dualité viable, qui fasse sens structurellement en termes d'alternance nécessaire, et comme nous l'enseignait à Assas, en 1966, il y aura bientôt soixante ans, un Maurice Duverger (paris ii), dans son cours de sociologie politique, le bipartisme exige une certaine dualité sociale/sociétale. Comprenez que toute mise en évidence d'une binarité comportementale pourra se révéler précieuse en RA. D'où l'importance que nous accordons à la psycho-sociologie. Récemment, nous avons mis en évidence l'existence de deux tempéraments, celui qui planifie et prévoit et celui qui improvise au fil des circonstances
On proposera ici d'envisager l'alternance entre ces deux tendances opposées et comme dit l'Ecclésiaste, il y a un temps pour chaque chose, un temps pour imposer un "programme" comme en 1981 et un temps pour s'adapter aux "circonstances" telles qu'elles ne manqueront pas de se présenter/ Il conviendra donc de trouver la bonne personne 'right man) en rapport avec une théorie astrologique pertinente comme notre cycle de périodes de 7 ans, alternant solsticialité et équinoxialité;
L'intérêt d'un tel modéle tient à son caractère contrasté, avec des périodes où l'on s'en tient à un plan bien précis et d'autres où il faut s'attendre au pire comme au meilleur, "à tout hasard"; les deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients, l'une de par sa rigidité risque de ne pas prendre en compte ce qui se passe, de faire la politique de l'autruche alors que l'autre peut partir dans tous les sens, en étant dictée par l'actualité immédiate; Dans notre étude "'l'astrologie selon Saturne", nous ne disposions pas, il y a 30 ans, d'un tel modéle et nous ne savions pas ce qu'il fallait structurellement rechercher, avec le risque de nous contenter de parler de "mouvements sociaux", comme dans le cas de notre prévision "réussie" pour 1995. Avec le recul, ce qui était en jeu, c'était la volonté, en phase équinoxiale, d'appliquer des réformes comme cela avait été le cas 14 ans plus tôt en 1981, les grèves n'étaient en fait qu'un épiphénoméne tout comme en 1968 car l'astrologie n'a pas vocation à annoncer des gréves lesquelles peuvent survenir dans les contextes les plus divers, qu'il s'agisse de s'opposer à un plan ou à une initiative dictée par tel ou tel événement imprévu! La différence, c'est qu'en phase équinoxiale, le chien aboie et la caravane passe alors qu'en phase solsticiale, les dirigeants se laissent imposer des mesures imprévues;
On peut aller valider notre modéle sous ses nouveaux habits; c'est ainsi que dans la dernière phase solsticiale, toutes sortes de circonstances auront pesé sur la conduite du gouvernement français à commencer par la pandémie laquelle n'est évidemment pas de l'affaire de l'astrologie ou le phénoméne des Gilets jaunes.
Selon nous, chaque phase a sa raison d'être et il faut boire le vin jusqu'à la lie pour repartir à la phase suivante, avec une autre approche; Il est clair qu'en 1981, Mitterrand est arrivé au pouvoir en vue d'appliquer un "programme commun" mais il aurait du le faire en 1978 lors des législatives et le compte à rebours continuait à courir. Nous avions à l'époque participé à la campagne de Paul Quilés dans le XIIIe arrondissement de Paris mais l'alternance n'aura pas joué à l'époque en temps utile;
En fait, l'astrologie ne saurait à l'avenir se contenter d'être prédictive, elle doit se révéler prescriptive en étant droite dans ses bottes dès lors qu'elle a conscience d'être "scientifique"; mais il est clair que c'est en phase équinoxiale, qu'elle a des chances de parvenir à ses fins tout en admettant qu'il y a de la place pour une alternance, déterminée structurellement;
jhb 21 03 24
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