vendredi 31 mai 2024

jacques halbronn Linguistique Les "solutions" anglaises à l'oral face à l'emprunt au françause;

jacques halbronn Linguistique. Les "solutions" anglaises à l'oral face à l'emprunt au français: On a déjà signalé les contournements de l'anglais dans le cas des formes françaises en "ble" et en "tre", qui deviennent à l'oral "bel" et "ter" sans pour autant affecter l'écrit. Un autre cas remarquable est le traitement du "oin", dans point, join, coin dont les diphtongues ne sont pas accessibles au "palais" étranger. Point tout en restant tel quel à l'écrit devient Poynt, joyn, coyn, On peut également revenir sur les formes du français en en "ong", qui produisent en particulier la prononciation du "g" final : long, wrong, song etc Cela dit, il apparait que l'anglais aura réussi à produire le son "on" donc à diphtonguer comme pour le son "an". I don't, I can''t, voire I want ou pour "France", où le "n" n'est pas prononcé, comme il se doit pour une diphtongue. En français, d'ailleurs, la régle n'est pas bien respecttée au féminin, si l'on admet que la diphtongue est réservée au masculin. Si l'on trouve bon et bonne, avec disparition de la diphtongue au féminin, on ne retrouve pas ce processus pour "long" puisque le féminin va tout de même diphtonguer tout comme grand qui donne "grande" avec le maintien de la diphtongue; Cela dit, il vaudrait mieux parler du passage du féminin au masculin que l'inverse mais force est de constater que l'on assiste à une contamination du fémimin par le masculin qui n'aurait pas lieu d'être! JHB 31 05 24

jacques halbronn L'astrologie comme clef de la question juive. Le critère de succession d'événements semblables

jacques halbronn L'astrologie comme clef de la question juive. Le critère de succession des événements semblables Nous avons le sentiment que l'astrologie a été victime du fait qu'elle aura voulu trop embrasser, qu'elle s'est donc considérablement dispersée, éparpillée, démultipliée; Poussant jusqu'au bout notre approche éminemment restrictive, nous en sommes arrivé à la position suivante, à savoir qu'elle avait comme vocation première de traiter de la question juive et que ce n'était qu'indirectement et partiellement qu'elle était en mesure d'être pertinente au delà de ce créneau. Par Astrologie, faut-il le préciser cependant, nous entendons en son dernier stade, celui du passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, de 7 ans en 7 ans, en alternance. Ces changements de phase sont assez remarquables et fortement contrastés, ce qui conditionne sa réfutabilité (selon Popper). On s'intéressera ici à l'homme juif, principal acteur de la dramaturgie astrologique. Celui-ci sera fortement impacté par un tel rythme septennal et il est donc essentiel de le baliser et de le prévoir en temps utile pour lui et pour tous ceux qui en dépendraient d'une façon ou d'une autre. En effet, arrivant dans une phase solsticiale (cf nos travaux sur l'Astrologie EXOLS), sa vie sentimentale tendra à prendre le dessus, à interférer avec sa carrière et inversement, cette dernière risque fort, à chaque fois, de 14 ans en 14 ans -durée d'un demi-cycle saturnien- d'être perturbe par des enjeux professionnels, publics et ainsi de suite, tout au long de son existence. C'est pourquoi nous présentons ici un calendrier permettant de suivre l'évolution cyclique de bout en bout. En ce qui concerne chaque phase solsticiale, on aura à vérifier statistiquement que l'homme juif, dès le passage de Saturne sur l'axe Gémeaux-Sagittaire solsticial, sera sollicité dans les affaires de coeur jusqu'à ce que Saturne parvienne sur l'axe Poissons- vierge équinoxial Entendons par là que la vie affective, sentimentale, va s'enrichir, prospérer au vu d'un tel signal septennal, ce qui sera tout à fait mesurable, quantifiable. Inversement, durant ces mêmes périodes solsticiales d'une durée de sept années, l'homme juif risque d'être distrait, pas assez concentré sur les enjeux de son travail, laissant éventuellement, passer certaines occasions; ce qui n'aurait probablement pas été le cas en phase équinoxiale. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.. On en conclura que les meilleurs performances dans la sphère professionnelle sont à attendre en phase équinoxiale. Les personnes qui polarisaient l'attention de l'homme juif en phase solsticiale vont être de plus en plus être ressenties comme gênantes, comme un poids, comme une entrave, dont il faudra tôt ou tard se décharger; se défaire. Bien entendu, au retour d'une nouvelle phase solsticiale, 7 ans plus tard, l'homme juif sera amené à renouer, avec des "retours d'affection". Il conviendra, toutefois, d'éviter de tomber dans le piège de la précision au profit de la succession. Une hirondelle ne fait pas le printemps, il en faut beaucoup pour que cela puisse compter, ce qui implique de laisser du temps au temps, ce qui est le cas pour des périodes s'étalant sur plusieurs années mais non pour des prévisions trop "pointues' à un seul coup ("one shot") car le principe de succession signifie qu'il faudra une répétition d'événements comparables pour valider une prévision. Le second obstacle tient au fait que les choses se manifestent progressivement et bien avant le passage sur les axes.. Nous avons déjà proposé d'avancer de 30° les échéances mais nos sondages iraient plutôt vers une marge de 45°, soit le milieu du signe fixe précédant le signe cardinal comme 15° scorpion préparant 0° Capricorne , 15° taureau pour 0° cancer et ainsi de suite pour l'entrée en phase solsticiale. D'aucuns feront la fine bouche mais ce qui compte, in finé, c'est bien le constat d'une succession de données du même ordre. C'est parce que nos résultats sont particulièrement concluants que nous pouvons nous permettre d'affirmer qu'il faut absolument faire la part de l'anticipation, le début d'une saison, analogiquement, ce n'est pas la fin d'une saison, il y a des prémisses bien en amont. Les phases solsticiales. de 14 en 14 ans, pour tous les hommes juifs.On avancera d'un an et demi, les dates de départ ci-dessous mais en même temps, on reculera dans les mêmes proportions les dates de cloture. 1972-78 1986 93 2000 - 2007 2014-2022 2028 - 2036 JHB 31 05 24

jacques halbronn Une invention génére une réalité supplémentaire, add...

jacques halbronn Linguistique. L'anglais butte sur les diphtongues"ong...

jacque halbronn Astrologie.Hémérologie; De nouvelle Lune en nouvelle Lu...

jeudi 30 mai 2024

jacques halbronn Epistémologie de l'Histoire : importance des modéles, des matrices et des sources/

acques halbronn Epistémologie de l'Histoire: importance des modéles , des matrices et des sources Tout corpus est un labyrinthe exigeant son fil d'Ariane, cela vaut pour les textes comme pour les langues qui les véhiculent. Il importe de savoir trier le bon grain et l'ivraie, évacuer les scories. On n'est pas ici dans le tout ou rien. Il y a à prendre et à laisser. La mise en évidence de sources permet de déterminer ce qui a pu s'ajouter, se modifier, se corrompre et il est clair que l'approche comparative a une valeur heuristique, à la fois dans le temps et dans l'espace. Cela implique qu'il n'existe pas à un nombre infini de cas de figure et que l'on soit en mesure de réduire l'inconnu au connu plutôt que l'inverse, qui serait une fuite en avant. On illustrera notre propos au moyen des corpus que nous avons eu l'occasion d'avoir à traiter, au cours d'un demi-siècle de recherche dans les domaines les plus divers. Un des principes qui nous aura guidé tout au long est celui du "bon sens",- dans tous les sens du terme - pour reprendre la formule cartésienne. Ne pas se contenter du n'importe quoi quand on aborde un sujet. Comme disait Einstein, Dieu ne joue pas aux dés.Cela revient à toujours rechercher un certain "dessein intelligent" face à toute construction, à tout édifice. C'est ainsi que tout "créateur" va nécessairement suivre un certain plan, respecter une forme d'ergonomie. Ce que l'on met en évidence dans un domaine donné devra être peu ou prou transposable dans un autre, ce qui réduira ipso facto, le nombre de cas de figure disponible. C'est ainsi que nous ne concevons pas qu'un 'dieu" puisse agir autrement que n'importe quel gouvernant. En tout état de cause, on passera nécessairement du complexe au simple et non pas l'inverse, du grand nombre au petit nombre. Quand Dieu parle avec Abraham,(Livre de la Genése) il s'interroge sur le nombre de Justes dans une cité-Sodome- qui s'est dépravée et il déclare pouvoir se contenter d'une poignée de "Justes", mais il ne la trouvera pas, aussi minoritaire soit-elle. Les premiers versets du Livre de la Génsése signalent un chaos initial (tohu bohu) qu'il va falloir structurer, formater,façonner, organiser, passant, dialectiquement; de matière à la forme, du féminin/ (mater) au masculin. On retrouve un tel schéma pour le fonctionnement des langues, avec le passage du signal long (consonnes) à un signal bref (voyelles). La langue française nous sert de modéle en ce qu'elle est probablement la moins corrompue, ce qui explique qu'elle aura été tellement imitée (au prix d'emprunts, de calques) avec bien des malentendus, des maladresses notamment quant au passage de l'écrit à l'oral.Cette langue aura certes été corrompue mais, au fond, assez superficiellement, ce qui nous aura permis de la présenter comme une langue pilote pouvant servir à réhabiliter d'autres langues. Il est clair que le passage de l'écrit à l'oral constitue une clef majeure, constituant un message sous jacent, intrinséque, par -delà ce à quoi on a pu l'affecter. Le médium est lui même porteur d'un message (cf Macluhan) L'astrologie doit également servir de repère à condition toutefois de distinguer une proto-astrologie, liée à un savoir astronomique primaire, celui des rapports Soleil-Lune, ce qui a produit les 12 signes/constellations du Zodiaque, celui du seul mouvement diurne avant d'accéder à un systéme à base 4 (les Saisons) activé par une seule planéte, portant le nom de nos jours de Saturne. En ce sens, l'astrologie ne saurait se saturer en s'efforçant d'exploiter l'ensemble de ce qu'a pu recueillir l'astronomie. Ce qui pose la question de la "bonne" lecture de notre systéme solaire à savoir distinguer le curseur unique et les 4 secteurs qui le balisent. D'une façon générale, nous dirons que tout est duel. C'est ainsi que pour nous, comme dit l'Ecclésiaste, il y deux temps, à l'instar du jour et de la nuit (comme le rappelle le chapitre Ier de la Genése), un temps involutif de ressourcement et un temps évolutif de diffusion, chacun d'une durée de 7 années (cf le Songe des vaches grasses et maigre(Genése), sur un mode cyclique. Il s'agit du passage d'un espace confiné, celui de la famille, du couple à un espace plus vaste, celui du monde, ce que le Christianisme ne semble pas avoir bien compris quant à la question juive, temps de fécondation interne -avec en vue la reproduction- alternant avec un temps de fécondation externe, avec en vue l'animation. On passe alors, alternativement, d'une dimension génétique et généalogique du temps à une dimension élitique, où il faut aller vers l'autre, le guider dans un espace étranger, à l'instar d'un Moïse et d'un Jésus s'adressant aux Enfants d'Israel vers lesquels ils sont envoyés mais dont ils ne font point partie.. JHB 30 05 24

jacques halbronn Le dépassement du stade solii-lunaire et l'instauration des quatre saisons

jacques halbronn Le dépassement du stade soli-lunaire et l'instauration des quatre Saisons . On traitera d'abord de l'influence du Zodiaque avec sa division en 12 qui marquera le calendrier et ses 12 mois ou la division biblique en 12 tribus, issus des 12 fils de Jacob sans oublier les 12 apotres réunis autour de Jésus. Les récits à base 12 seraient donc marqués par une telle fixation céleste. Mais alors d'où vient l'importance du 12 pour le découpage zodiacal? Il semble qu'il s'agisse d'une trisection des 4 saisons mais aussi des 4 temps de la journée, ce qui donne les 12 maisons astrologiques. Le problème, c'est que ce passage du 4 au 12 aura fini par faire oublier le 4, que l'on retrouve cependant avec le tétramorphe, les 4 Evangélistes. Il s'agit d'un nombre bien plus intéressant que ne l'est le 12. Signalons toutefois les 12 lunaisons qui se produisent en l'espace d'un an, à partir des conjonctions de la lune au Soleil. Qu'est ce que le calque si ce n'est une forme de mimétisme qui ne produit aucune réduction et n'est donc qu'une copie qui ne dit pas son nom tout en se donnant à peu de frais un air de nouveauté? Dans le cas de l'astrologie, peut-on parler d'un calque par rapport à l'astronomie; D'ailleurs, le calque désigne-t-il celui qui imprime sa marque ou celui qui est impacté? Comme nous l'avons dit plus haut, le calque fausse le processus de réduction en maintenant la structure d'origine au lieu de la transformer en la décantant et la simplifiant. Mais, dans ce cas, peut-on affirmer que l'on passe du 4 au 12 à moins cela ne soit l'inverse si l'on admet que l'on va du plus grand vers le plus petit? Si l"on admet que l'on passe du 12 au 4, cela signifierait que la division par 4 serait apparue dans un second temps et non pas en premier. Mais ceux qui ont calqué le 12 auraient figé la dynamique en n'en comprenant pas la logique allant du plus large vers le plus étroit ("la porte étroite") l'on comprend que l'on soit passé du 12 au 4 dans les Evangiles. Quant au tétramorphe (Lion, Aigle, Taureau, Adam),il serait comme la quintessence du 12 et non point sa matrice. En poursuivant sur cette lancée, le découpage en saisons n'aurait pas précédé celui en 12 mois, comme avancé plus haut mais en serait un nouvel agencement vers davantage de simplicité. Pour notre part, l'on peut même réduire le 4 au 2 et c'est pourquoi nous parlons d'un demi-cycle de Saturne, passante d'une division en 12 à une division en 4 puis à une division en 2. Pour nous, la complexité est involutive et la simplicité évolutive. telle serait notre devise épistémologique. On en revient toujours au 2 : le masculin et le féminin, le passé et le futur, le singulier et le pluriel, le positif et le négatif. En conclusion, il semble bien que la division en 12 soit le fait d'une astronomie primitive articulée sur les rapports entre les deux luminaires (Genése I) et l'on serait passé au 4 avec la mise en place d'un dispositif saisonnier qui n'existait pas initialement et qui aurait été mis en place avec l'instauration du systéme astrologique lequel découpe le cycle planétaire en 4 périodes. JHB 30 05 24

Jacques halbronn Astrologie et Judaisme. La phase solsticiale est celle de la reproduction des Juifs.

jacques halbronn Astrologie et Judaisme. La phase solsticiale est celle de la reproduction des Juifs La véritable fonction de la phase solsticiale, celle des vaches grasses, est de permettre aux Juifs de se reproduire, ce qui implique de se retrouver entre eux pour capter l'héritage génétique qui est le leur. C'est donc en contrepoint de la phase équinoxiale durant laquelle les Juifs doivent se retrouver en terrain étranger, à l'instar d'un Joseph, d'un Moïse ou d'un Jésus. D'où la formule "Nul n'est prophéte en son pays" que prononce Jésus expliquant qu'il va s'occuper des "brebis perdues de la maison d'Israel", Israel désignant, comme du temps de Moise, une population dont il ne fait point partie. Cela signifie qu'en phase solsticiale, le Juif est programmé à fonder une famille, un couple pour avoir une progéniture, ce qui confère à la femme un rôle majeur alors qu'en phase équinoxiale, il doit quitter sa famille, comme il est dit dans les Evangiles pour aller féconder le monde. On nous objectera que l'Astrologie ne saurait être réservée à ce qui concerne les Juifs mais comme on l'a dit en phase équinoxiale, les Juifs doivent se disperser et donc impacter les non Juifs. Comme dit l'Ecclésiaste, il y a un temps pour tout. Chaque chose en son temps. JHB 30 05 24

mercredi 29 mai 2024

jacques halbronn Défense et illustration de la langue françaiise

jacques halbronn Défense et illustration de la langue française. Assumer sa supériorité. Pour vraiment apprécier la force, la puissance,la place d'une langue, encore faut-il user des bons critères, observer sous le bon angle. Cela signifie que la question n'est pas celle du nombre de ses locuteurs, à l'instant T ni même une ancienneté attestée. Pour nous, le bon critère reléve de l'ergonomie et d"une approche anthropolinguistique. Cela fait plus de 40 ans que nous nous sommes attelés à ce dossier (Lille III, Paris V, Paris VII-VIII) et nous n'avons, pensons-nous, trouvé la "solution" que récemment quand nous avons abordé la relation de l'écrit et de l'oral en dépassant la seule affaire de l'emprunt au français. Au fond, qu'est ce qui fascinait dans cette langue? On aurait pu penser que c'était son lexique qui expliquerait à quel point le français avait pu et su pénétrer au sein de diverses langues, ce qui lui conférait de facto un statut de 'mâle dominant". Mais la vraie réponse n"était pas celle- là. Elle se situait dans le "message" qu'elle véhiculait. Non pas le message exotérique mais ésotérique, non pas celui qu'en tant que langue, elle était, comme tout autre, amenée à véhiculer, et qui pouvait dépendre du bon vouloir de son usager mais bien celui, sous-jacent, de ses "entrailles". Une langue, selon nous, se caractérise par la gestion, l'économie de ses marqueurs de genre, de nombre, notamment et cela se situe avant tout dans le traitement oral de l'écrit. Or, la question de l'oralité peut sembler à beaucoup hors de portée en dépit des avancées de la "phonologie". Pourtant, on trouve quelques traces de diphtongaison avec le "Ein" qui est une négation (Ein Sof, l'Infini) mais qui ne se prononce pas correctement, plus à l'allemande qu'à la française. Wikipedia "La phonologie ou phonémique est la branche de la linguistique qui étudie l'organisation des sons du langage au sein des différentes langues naturelles. Elle est complémentaire de la phonétique, qui s'intéresse à ces sons eux-mêmes, indépendamment de leur emploi. La phonétique s’intéresse aux sons en tant qu’unités acoustiques produites par un mécanisme physiologique (phones) ; la phonologie, aux sons en tant qu’éléments d’un système (phonèmes)". Nous avons proposé d'aborder ces questions sous l'angle du ternaire et de l'alternance des signaux brefs et long, avec le passage du long au bref puis d'un retour cyclique vers le long. C'est dire que les langues sont, depuis fort longtemps, porteuses du "morse". lequel n'aura fait que révéler une pratique millénaire: Sur le web " Le code morse, est un système permettant de coder un texte par des impulsions courtes et longues. Il s'agit de l'ancêtre des premiers codes de télécommunication" Or, selon nous, le français est une des rares langues-sinon la seule- à avoir su préserver son intégrité au cours des âges, par delà les questions proprément lexicales. On nous objectera que l'oral n'aura fait que très récemment l'objet d'enregistrements à moins que l'écrit en ait suffisamment gardé la trace. Eh bien , nous pensons que par le biais du français, l'on est en mesure d'accéder à une langue matricielle unique articulée sur l'alternance des signaux. Sur une base ternaire et donc cyclique, on passerait du féminin long au masculin court pour retrouver du long au pluriel et pour les dérivés, les substantifs. Un obstacle se présente, lorsque l'on aura voulu aligner l'écrit sur l'oral au lieu de tenir compte du genre du sujet par le biais de l'article (défini ou indéfini) et du pronom personnel ou possessif. C'est ainsi qu'en français, on aura utilisé l'accent sur le "e" pour éviter une prononciation indue de la consonne finale, laquelle est propre au féminin; Autrement dit, l'écrit se prononcera différemment selon le contexte sans avoir à subir de changement formel, ce qui reléve d'une morphosémantique. Par exemple, l'écrit "grand" devait se prononcer sous une forme longue avec la prononciation du d et sous une forme courte, avec sa non-prononciation, selon les préfixes et non selon les suffixes Il est grand, Elle est grand sans besoin d'ajouter un "e" au féminin. Et de toute façon, on passe du féminin au masculin et non l'inverse comme cela est généralement enseigné. En tout état de cause, le troisiéme temps, en français, rétablit la consonne finale. Prenons le cas du participe passé de la première conjugaison en "é", à la place du "ed". Evacued devenu Evacué retrouve sa consonne dentale avec "évacuation" et adored devenu adoré retrouve la dentale avec "adoration", répeted et répétition, détermined et détermination et ainsi de suite. Il faut comprendre que l'écrit est porteur de sa prononciation, si l' on trouve un "n" après une voyelle, c'est le signe d'une diphtongaison potentielle à réaliser. Or, le français est une des rares langues à savoir encore réaliser une telle fonction laquelle joue un rôle majeur dans le processus d'abréviation au masculin, le féminin n'y étant pas assujetti. Dès lors que cette fonction n'est pas opérationnelle, c'est le marqueur de genre qui est affecté. On pense à l'allemand dont l'article indéfini "ein" (eine au féminin) n'est plus diphtongué à la différence du "un" par rapport à "une" en français. Dans bien des cas, le "n" est indiqué par un tildé (comme dans le français du XVIe siècle), d'où des formes tronquées, le "non" devenant "no" en italien, en espagnol, en anglais, tandis qu'en allemand la forme "nein" n'est pas diphtonguée en dépit de l'écrit En fait, l'important est de maintenir l'alternance et l'équilibre entre consonnes et voyelles, avec tantôt une prédominance des unes, tantôt des autres. Faute de quoi, on bascule dans le syllabisme avec un mélange des deux qui correspond au "centre" politiquement. Le non respect des diphtongues crée un déséquilibre aux dépens de la sonorité masculine, associée aux voyelles, bien moins nombreuses que les consonnes; Si l'on prend le cas de l'hébreu moderne, le "sheva" facilite le regroupement des consonnes mais il n'y a pas de contrepartie pour ce qui est de celui des voyelles, du fait justement de l'absence de diphtongues.. L'emprunt au français aura certes introduit une masse de mots français dans diverses langues et tout particulièrement en anglais, mais sans le mode d'emploi, ce qui aura conduit à affirmer qu'en anglais, on ne marquait pas le genre! JHB 29 05 24

jacques halbronn Linguistique .La question de la prononciation du "...

jacques halbronn Le diptyque nostradamologique Guinard-Halbronn 20...

jacques halbronn Etudes nostradamiques. La dialetique prose- quatraiins. Les trois épitres, à César, Henri II, Pie IV

jacques halbronn Etudes nostradamuqyes. La dialectique prose/quatrains. Les trois épîtres à César, Henri II, Pie IV Entre 2008 et 2011, la Revue française d'Histoire du Libre a produit, à l'instigation de Gérard Morisse un dyptique, dont la première partie fut réalisée par Patrice Guinard et la seconde par nous meme. Cette formule reprenait celle adoptée par Abraham Ibn Ezra, bien des siècles auparavant (cf notre éditon du Commencement de Sapience et du Livre des fondements Ed Retz 1977) La première partie s'intitulait Historique des éditions des Prophéties de Nostradaùis (1555-1615) et adoptait une posture plutôt apologétique alors que la seconde relvevait d'une méthodologie critique. Notre approche s'articulait sur la dialectique entre textes en prose et textes versifiés et nous avons poursuivi dans ce sens jusqu'à aujourd'hui. Toute la question est de retrouver la source des quatrains, laquelle en constitue la matrice. Plus il y aura de recoupements entre les deux corpus, et plus l'authenticité du texte en prose sera validable et validée. Or; dans la partie "guinardienne", l'on trouve en appendice (pp/ 120 et seq) une "généalogie et filiation des éditions des Prophéties" consacrée largement à la Préface à César. On renvoie également à l'édition diligentée par Pierre Brind'amour (Droz 1996) en ce qui concerne la dite Préface (pp 1-43). En 2002 dans nos Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, nous avons publié la première Epitre au Roi en tête des Présages Merveilleux pour 1557 qui avait servi et inspiré l'idée de la fabrication de la seconde placée en tête du second volet des Centuries. En ce qui concerne la Préface à César, Brind'amour se référait à un textes daté de 1556 signé Couillard du Pavillon. Dans notre seconde partie, nous signalions notre préférence pour une édition Antoine Besso, certes tardive mais sensiblement plus probable, étant entendu que des publications plus anciennes peuvent être imprimées après des publications plus tardives, et ce d'autant que les dates de publications sont, de toute façon, toujours à valider. De fait, la mouture à César comporte quelques éléments se retrouvant dans certains quatrains des premières centuries. En revanche, l'Epitre à Henri II ne permet pas de tels recoupements, ce qui tendrait à la disqualifier en tant que matrice. On nous objectera peut etre que rien n'empêchait les rédacteurs de cette seconde Epitre au Roi de récupérer des éléments de tel ou tel verset. Mais il semble que cette interdépendance entre prose et vers n'ait plus été appréhendée alorx comme elle avait pu l'être pour la confection de la Préface à César laquelle dut paraitre en même temps que les toutes premières Centuries sous la Ligue. Guinard apporte certes des éléments en faveur de la primauté de l'édition Macé Bonhomme 1555 par rapport à d'autres versions mais cela ne conforte aucunement l'authenticité de la dite édition à la date indiquée Tout au plus, s'agirait il de la première version ayant accompagné une édition antidatée produite en 1588-1589. En ce qui concerne l'Epitre au pape (cf notre première étude in Réforme Humanisme Renaissance, 1991), en revanche, les connexions entre le texte en prose et des quatrains du second volet des Prophéties, sont patentes alors qu'elles font défaut en ce qui concerne la nouvelle Epitre au Roi, datée de 1558, à la veille de sa mort. Guinard n'exploite pas dans sa première partie une telle piste, n'ayant notamment pas eu accès à une édition du début du XXe siècle de celle-ci et n'ayant pas accordé assez 'd'attention à la traduction italienne des années 1560 de la dite Epitre. (conservée à la BNF) On y trouve la clef de certains quatrains de la Centurie VIII (la mention d'un temps de 27 ans, liée à l'Antéchrist, le terme "macelin") Paradoxalement, la prose, ici, constitue une sorte de commentaire des quatrains On retrouve ici une problématique anthropologique et linguistique, qui nous est chère avec le passage d'un premier état vers un second état,, en forme de binome. JHB 29 05 24

jacques Halbronn Bible. Compléter les X Commandements : Tu ne tueras plu...

lundi 27 mai 2024

jacques halbronn Réflexions autour de l'Historique des éditions des Prophéties de Nostradamus (1555- 1615) de Patrice Guinard .

jacques halbronn Réflexions autour de l'Historique des éditions des Prophéties de nostradamus (1555-1615) de Patrice Guinard( Revue française d'histoire du Livre, n°129, 2008) L'auteur de l'Historique est interpellé par l'existence d'éditions "tronquées"et il propose l'explication suivante (p. 43)" Certes, Nostradamus a volontairement "tronqué" son texte (septiéme centurie incompléte) (..)afin de rendre moins aisées les analyses des sceptiques; C'est une architectonique partielle, ouverte à toutes les dénégations hasardeuses, que le prophéte salonais a décidé de construire en rempart contre ses détracteurs et en prévention contre toute tentative de contrefaçon ultérieure. Car, autrement, il n'y aurait aucune raison d'imaginer des centuries incomplétes dont l'organisation serait précisément en contradiction avec les mentions apposées (..) Ce scénario me semble être l'éclaircissement majeur à l'aporie sur laquelle se sont échinés nombre de commentateurs" (..) Et la probabilité est quasi nulle pour que de supposés faussaires imaginent une telle organisation et surtout pour qu'ils puissent en reproduite les articulations d'une édition à l'autre" (" A parté en guise d'épilogue") Guinard nous déclare donc que son "scénario" est le plus vraisemblable. Il nous revient d'en proposer un autre. Dans notre communication de 1997 lors du Colloque "Prophétes et prophéties" (Actes parus aux presses de l'Ecole Normale Supérieure), nous signalions la présence insolite du quatrain 46 de la IVe Centurie, figurant dans la prétendue toute première édition (macé Bonhomme, Lyon, 1555), laquelle Centurie est justement celle qui est "incompléte"(.http://nostredame.chez-alice.fr/nhalb102.html) mais qui aurait été "complétée" dans les éditions Antoine du Rosne (1557) pour donner un ensemble de six centuries, mais cet ensemble, à son tour, affublé d'une septiéme centurie, également déclarée "incompléte". Mais, comme dirait Guinard, suivant sa démarche apologétique - tout va très bien madame la marquise - tout était prévu. RAS. Guinard, on l'a vu, concluait que " la probabilité est quasi nulle pour que de supposés faussaires imaginent une telle organisation". Pourtant, si l'on admet que le premier état des Centuries, dont on ne dispose pas d'exemplaire, et qui devait être de 3 centuries, aura ensuite été instrumentalisé pour se voir doté d'additions ou éventuellement avec des quatrains modifiés, il n'est plus question d'un plan de départ mais bien d'une succession de circonstances, de conjonctures, d'un raccommodage, ne faisant sens que par rapport à une actualité immédiate, celle de la Ligue, avec notamment le départ de Paris d'Henri III pour les environs de Tours, ce qui est le thème de IV, 46., au lendemain de l'assassinat du Duc de Guise (1588). On est face au chantier, au brouillon des Centuries qui se constitue en l'espace de quelques années et en l'absence des centuries VIII-X pourtant censées parues, selon l'historique de Guinard, 20 ans plus tôt, en 1568, lequel n'explique pas qu'on ne les ait point republiées alors avec l'epitre de 1558 (peu avant sa mort en tournoi) à Henri II. Mais revenons à l'édition Macé Bonhomme 1555 qui a été retrouvée dans les années 1980 (par Benazra). On peut se demander pourquoi cette éditions est à 353 quatrains mais Guinard nous a donné son scénario visant à égarer les détracteurs. Force est de constater le contraste entre le peu d'éditions différentes des années 1550 et le grand nombre de variantes des années 1580.Pourtant, cela se conçoit fort bien. les faussaires et les libraires qui sont de méche et qui les emploient, avec des motivations, des mobiles politiques évidents, n'allaient pas se fatiguer à reproduire in extenso sous forme antidatée, toute la production ligueuse (ou antiligueuse); Il leur suffirait, pour donner le change, d'en fournir quelques échantillons comportant toutes des additions, soit des "Centuries" incomplétes. Cela peut sembler maladroit mais c'est au sein de ces additions que se trouvaient les quatrains les plus en prise avec la conflictualité du moment alors que dans les années 1550, cela serait tombé à plat mais les lecteurs des éditions ainsi antidatées vivaient bien dans les années 1580 et non dans les années 1550! Guinard revient ( p; 84) sur l'édition( rouennaise à 4 centuries en son titre, signalée et décrite mais non reproduite à ce jour) que nous avions signalée à propos de IV, 46 "Il n'y a aucune raison de penser que cette édition ait pu censurer des quatrains ou des vers en apparence favorables aux ligueurs et hostiles à Henri IV dans le contexte politique des années 1588-89. (..) les quatre quatrains manquants ont été écartés pour des raisons de mise en page car ils sont reproduits dans l'édition de 1589(..) La suppression de quatre quatrains afin de respecter la mise en page est une nouvelle preuve en faveur de l'authenticité de l'édition Bonhomme de 1555 qui comprenait 353 quatrains" On notera d'abord que l'édition Bonhomme 1555 comportant de facto 4 centuries ne mentionne pas en son titre un tel contenu à la différence de l'édition 1588 rouennaise -mention de lieu qu'il ne faut pas nécessairement prendre à la lettre- de 1588. "divisée en quarte centuries", seul cas d'une telle mention au titre dans toute la bibliographie centurique car l'on peut être tenté de faire dire à l'adversaire ce qui le dessert. Or, pour nous, la disparition d'une mention est propre à une édition plus tardive non retrouvée sinon en sa redatation 1555. Autrement dit, l'édition Macé Bonhomme serait postérieure à l'édition de Rouen 1588. Les Quatrains en question n'ont pas été écartés, ils ont été ajoutés et on les trouve justement dans Macé Bonhomme 1555 ainsi que dans une édition de 1589, comme le rappelle Benazra dans le RCN. Guinard , on l'a vu, n'est pas avare de scénarios pour valider ce qui le géne aux entournures. On, rappellera enfin que les vignettes de page de titre de l'édition Macé Bonhomme ne correspondent pas à celle des pronostications authentiques des Pronostications de Nostradamus mais reprennnent, par inadvertance, celles des faux almanachs au nom de Nostradamus circulant au début des années 1560. Les faussaires disposaient d'une bibliothèque nostradamique dans laquelle on avait mélangé le vrai et le faux. Ironie du sort, les faussaires n'avaient pas compris que de précédents faussaires étaient intervenus du temps même de Nostradamus! JHB 27 05 24

jacques halbronn Epistémologie. Les deux idées de l'esprit scientifiqu...

jacques hallbronn Astrologie .Les femmes sont figées indéfiniment sur u...

jacques halbronn Sur son cycle nostradamique 1999-2011

jacques halbronn Sur son cycle nostradamique 1999-2011 Entre 1999 et 2011, soit en l'espace d'une douzaine d'années, nous avons publié, dans un cadre universitaire, cinq travaux, deux thèses (1999 et 2007) et trois articles (1997, 2005 et 2011) touchant en partie aux Centuries attribuées à Nostradamus, sans oublier en 2002 nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus..Il s'agit là de notre production "papier" à laquelle il conviendrait de joindre notre production "numérique" en pratique plus accessible au demeurant.(cf le site prophéties.it de Mario Gregorio, entre autres) Avant cette période, il y eut notamment les années 1990 et 1991, avec la sortie du Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra dans la Collection "La grande conjonction" (Ed trédaniel) et l'article dans Réforme humanisme Renaissance à propos de l'Epitre au Pape Pie IV, ( "Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561)" qui revétira une grande importance pour nos recherches, au cours de ces dernières années. Il s'agissait d'une Contre pronostication ignorée jusque là car ne portant pas dans le recueil qui la comportait le nom de Nostradamus; Si l'on suit l'ordre chronologique, en 1997, ce fut l'affaire du quatrain IV, 46 qui remettait en question la toute récente édition de 1996 de Pierre Brind'amour (chez Droz) sur l'édition macé Bonhomme 1555 dont nous montrions qu'elle était en fait le produit des années ligueuses 1588 -89. En Début 1999, ce fut la soutenance de notre thèse d'Etat Le texte prophétique en France, formation et fortune (diffusion Presses universitaires du Septentrion), couvrant plusieurs siècles et nullement limitée aux Centuries; On y mettait en pratique une certaine idée de la textologie autour d'un corpus considérable; l'avantage que nous avions sur les chercheurs uniquement centrés sur Nostradamus était d'ordre comparatif, cela nous aura permis de montrer ce que les Centuries devaient à la période postérieure et pas seulement à la période antérieure, d'où la notion d'antidatation qui révolutionne la recherche en ce domaine. En 2002, nous publiames nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus (Ed Ramkat) autour notamment des prophéties à la puissance divine d'Antoine Crespin (1572) dont nous montrions les recoupements flagrants et non signalés dans les bibliographies de Ruzo, de Chomarat, de Benazra, avec les Centuries, piste que le Québécois Brind'amour avait exploré, à notre exemple - à l'occasion de son séjour à Paris, dans son édition critique de 1996. Nous y montrions le caractère insolite de l'Epitre à Henri II figurant en tête du second volet, alors qu'une précédente Epitre au dit souverain était déjà parue dans les ¨Présages merveilleux pour 1557. Toujours dans ces "Documents", nous montrions que les Sixains du corpus centurique étaient parus sous le nom de Morgard, ce qui avait complétement échappé aux nostradamologues en titre..En 2007, notre mémoire post doctoral était uniquement consacré à Nostradamus, autour du commentaire du Dominicain Giffré de Réchac auteur de l'Eclaircissement des véritables quatrains (1656) ouvrage anonymé jusque là-généralement attribué à un certain Jaubert -dont nous avions retrouvé le manuscrit aux Archives Nationales, lequel nous présentions comme le père de la critique nostradamique , autour notamment des Sixains. En 2005, nous donnions une conférence à Jérusalem sur Antoine Crespin en montrant que l'on avait utilisé son travail pour "remplir" certaines centuries, ce qui conduisait à inverser le rôle des imitateurs de Nostradamus, non plus comme s'inspirant des Centuries mais aspirés par elles. Enfin, en 2011, Gérard Morisse nous proposa de publier l'état de nos travaux dans la Revue Française d'Histoire du livre sous le titre "Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique » qui avait accueilli, trois ans plus tôt, en 2008 un "Historique des éditions des Prophéties de Nostradamus (1555-1615)" par Patrice Guinard. Comme pour Brind'amour en 1997, notre travail remettait en question l'Historique paru peu auparavant, de par sa méthodologie, disqualifiant complétement en bloc toute la production antidatée des années 1555-1568. Par la suite, notre attention se concentrera sur l'intérêt que Nostradamus avait porté au pape Pie IV grâce notamment à une réédition de 1905, laquelle Epitre avait largement circulé en langue italienne, annonçant la naissance d'un Antéchrist - à la Saint Marcelin- pour 1567. Or, en 1594, dans la Centurie VIII, il sera question d'un intervalle de 27 ans, lequel sépare 1567 de 1594, date du couronnement d'Henri IV. JHB 27 05 24

jacques halbronn Réflexions sur 'La formation de l'esprit scientifique" de Gaston Bachelard (1938)

jacques halbronn Réflexions sur "la formation de l'esprit scientifique" de Gaston Bachelard (1938) Il y a chez Bachelard, pour autant que nous connaissions toute sa pensée, un point aveugle, alors même qu'il se référe en sous titre à la Psychanalyse, à savoir la question du genre. Autrement dit, les hommes et les femmes pensent-ils de la même façon? C'est là une clef qui manque dramatiquement à son travail, cette absence nuit à sa qualité "scientifique". Wikipedia " La Formation de l'esprit scientifique (sous-titré Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective) est un essai d'épistémologie de Gaston Bachelard publié aux éditions Vrin en 1938. Bachelard y propose une analyse de la transition entre l'esprit « préscientifique » et l'esprit « scientifique » au tournant des xviiie et xixe siècles. Gaston Bachelard soutient que la modernité a été marquée par la transition entre un esprit préscientifique et un esprit authentiquement scientifique. Cette évolution a été rendue possible par la prise en compte et le dépassement de ce qu'il définit comme des obstacles épistémologiques. Ce dépassement a permis la construction rationnelle d'une expérience. Celle-ci, par la longue réflexion qui la précède, dépasse l'observation directe d'un fait empirique et entraîne l'abstraction et la mathématisation du phénomène physique, seul moyen à ses yeux d'échapper aux préjugés inhérents à la nature humaine qui ont longtemps paralysé le progrès scientifique. " Disons, d'emblée, que nos valeurs ne nous sont pas inculquées mais qu'elles sont inhérentes à notre psychisme, avant toute influence du milieu, perçues comme des évidences, ressenties comme des postulats subconscients. Dans notre anthropologie, nous distinguons entre solsticialité et équinoxialité, entre un premier et un second stade. L'astronomie correspond àu premier stade et l'astrologie au second stade. Le premier stade reléve de la collecte d'informations, on absorbe, on s'emplit et se remplit de toutes sortes de "données", dès la prime enfance, en vrac. C'est le stade du féminin, ce qui correspond à ce que Bachelard appelle le stade "préscientifique". Toute la question est celle du passage de ce stade vers le stade proprement scientifique, ce qui est reservé à l'homme. Rappelons que dans le Livre de la Genése, l'on distingue, au premier chapitre, le masculin (zakhar) et le féminin (neqéva), sans d'ailleurs préciser de quoi il s'agit, si ce n'est au niveau grammatical. On est là dans le champ d'une anthropolinguistique. Le second stade est celui du tri, de la décantation, du passage de la matière à la forme et pour nous la Création (Bria) est une Formation (Yetsira (cf le livre (Sefer) de ce nom). Quant au féminin, il est syncrétique, il "'comprend", il accueille tout ce qui se ressemble peu ou prou et parle de "'corpus", de "tradition", de "pratique". La cyclologie telle que nous la décrivons dans nos travaux, rend compte d'une certaine alternance entre ces deux temps (de 7 ans chacun), l'un en phase avec le féminin, l'autre avec le masculin/ Pour Bachelard, il faut passer du fait empirique toujours suspect de contrefaçon à au raisonnement, à la démonstration. Or, pour les femmes, la démonstration est vécue comme une abstraction qui prend des libertés avec les objets qui se présentent, s'offrent à nous. Elle aurait tendance à vouloir castrer cette prétention à plier les faits à la "raison". En ce sens, Descartes incarne l'esprit masculin et encourage à la spéculation par le biais du cogito. JHB 27 05 24

dimanche 26 mai 2024

jacques halbronn Réflexions autour de la Préface de Michel Cazenave et du Nombre d'Or. Les sciences de l'astrologe de Pierre Delmas (Ed du Rocher, 2000 et 2004)

jacques halbronn Réflexions autour de la préface de Michel Cazenave au Livre de Gaia et Ouranos de J. L. San Miguel de Pablos; Ed Rocher 2000 et Nombre d'or. Les sciences et l'astrologie" de Pierre Delmas (Ed Rocher 2004) Le Préfacier revient sur les rapports Astronomie-Astrologie en proposant de situer l'Astrologie sur un autre plan que celui de l'Astronomie. Certes, mais encore faudrait il préciser de quelle façon. Cazenave, en se référant à l'exemple du traitement de l'Alchimie propose de situer l'astrologie comme relevant d'"une grammaire des symboles, d'un certain type de cohèrence mythique etc" (p. 8) Il conclut "l'astrologie et l'astronomie n'ont plus rien à voir l'une avec l'autre aujourd'hui". La référence à l'alchimie est ici d'autant plus surprenante que Cazenave semble oublier la notion de "transmutation", de "réduction" qui est précisément, selon nous, la clef de la véritable relation Astronomie-Astrologie. Notre approche est à l'opposé de celle proposée par le préfacier, à savoir la réintégration de l'astrologie dans le champ de la Science. Pour nous, en effet, l'astrologie est une transmutation de l'astronomie, sa métamorphose comme la chenille devenant papillon, comme le brouillon voué à prendre forme. Car, à y bien réfléchir on doit se demander à quoi peut bien servir l'astronomie si ce n'est à sous tendre le projet astrologique, deuxième étage de la fusée. C'est bien en se coupant de l'astrologie que l'astronomie devient "insignifiante". Il ne s'agit pas, pour autant, de valider le courant de l'astrologie "scientifique", notamment autour du "thème astral" (sous toutes ses formes, natal, horaire, électif) mais de situer l'astrologie dans le cadre d'un plan "divin" voué à organiser les sociétés humaines. Paradoxalement, c'est l'astronomie qui doit prendre conscience des enjeux théologiques en appréhendant notre systéme solaire comme un message, un mode d'emploi et non comme un fait de nature. On comprend alors que le Ciel qui s'expose à nous, depuis notre Terre, comporte une double fonction, féminine et masculine (à l'image du "Créateur" Genése I). D'un côté une fonction motrice et de l'autre une fonction localisatrice permettant de la baliser, d'impulser des variations à celle-ci. Les planétes centrales qui entourent notre Terre, Mercure et Vénus d'un côté, Mars et Jupiter de l'autre, symétriquement disposés, n'ont pas vocation "motrice" - ce qui n'aura pas empêché les humains de leur en conférer une (on parle alors d'instrumentalisation), comme l'ont montré les travaux de michel Gauquelin- et c'est alors que l'on peut qualifier leur rôle de symbolique. Il reviendrait donc à l'astronomie d'assumer une telle dimension à propos de cet OVNI qu'est notre systéme solaire! L'astronomie est féminine, c'est à dire qu'elle est insatiable, elle veut tout emmagasiner alors que l'astrologie doit affirmer sa dimension masculine de décantation, de tri, elle donne forme au matériau brut de l'astronomie. Réflexions autour du 'Nombre d'or. Les sciences et l'astrologie" de Pierre Delmas (Ed Rocher 2004) L'auteur affiche son intention de montrer que la strucure du corps humain est en phase, en analogie, en quelque sorte, avec celle du systéme solaire. Cela rejoint, jusqu'à un ccertain point, notre proprte démarche si ce n'est que pour nous, cela ne reléve pas de la Nature mais d'un "Dessein intelligent".. Que notre satellite, la Lune, comporte les mêmes chiffres que Saturne, sur la base d'un jour pour un an, ne nous semble pas "naturell" mais bien le fait d'une construction. pour nous, la différence entre astronomie et astrologie est celle de la Science et de la Technique, si ce n'est que notre systéme solaire, quant à lui, est un artefact à la différence de l'Univers. nous avons récemment rappelé que les 9 mois de la grossesse hummaine pouvaient se traduire en jours, soit environ 270 jours, ce qui est fort proche dues données lunaires et saturniennes évoquées plus haut. En ce qui concerne le "nombre d'or", cher à Pierre Delmas, la question se pose de savor si ce nombre reléve ou non de la "nature" et donc de la" Science" -versus la Technique. Delmas fait appel à Dom Naroman (p; 31) L'autuer veut orouver que nos chiffres humains,,terrestres se reetrouvent dans l'Univers. autour de ce ce nombre d'or, alors que nous nous contentons de relier notre humanité à notre ciel, objectif sensiblement plus restreint, d'où note usage de la forme "théologie restreinte".. JHB 26 05 24

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jacques halbronn En reponse à la critique Patrice Guinard dans son Historique des éditions des Prophéties de NOstradamis (1555 1615)

jacques halbronn En reponse à la critique Patrice Guinard dans son Historique des éditions des Prophéties de NOstradamis (1555 1615) " Il y a 22 ans que nous avions publié nos "Documents Inexploités".C'est l'occasion à propos des commentaires de feu Guinard de faire le point sur nos recherches depuis 2002 en rappelant la soutenance en 2007 de notre post doctorat sur la "naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle" (EPHE Ve section) et notre travail parue sur la Revue Française d 'Histoire du Livre (2011) On retiendra le passage suivant: Halbronn entend ' dessaisir Nostradamus de ses oeuvres, en inventant des éditions inexistantes et des équipes de faussaires des deux camps (réformés et ligueurs), en falsifiant les dates des éditions connues et attestées, et en ignorant les véritables éditions antidatées ou en les faisant passer pour les plus anciennes. (..) Il présuppose que pour crédibiliser leurs agissements, les prétendus faussaires devaient produire simultanément une édition contemporaine à une autre antidatée (p.12), mais il s'avère incapable d'en fournir la moindre preuve. Or le meilleur exemple reconnu de cette pratique est l'édition antidatée de 1605, que précisément il ignore. Il s'avère au contraire qu'aucune des éditions les plus anciennes n'a eu d'équivalent plus tardif : que ce soient les éditions de 1555, de 1557 ou de 1568 (cf. CN 31, CN 71 et CN 105 notamment)." On répondra que ce sont ceux qui veulent ignorer les manipulations du nom de Nostradamus lesquelles portent atteinte à sa mémoire et à son oeuvre! Que pense, notamment à l'article de Chantal Liaroutzos « Les prophéties de Nostradamus : suivez la Guide », in Réforme, Humanisme et Renaissance, 23 (1986), Lyon. où l'on montre que certains quatrains du second volet sont repris d'un guide de (saints) voyages. Faudrait- il sérieusement attribuer à Michel de Nostredame de tels procédés propres à la contrefaçon -cf notre étude sur les Protocoles des Sages de Sion, Prophetica Judaica, Beth; ed Ramkat 2002? En fait, le cas de Guinard est typique des résistances à toute forme de décantation, d'élagage: il entend, par principe, tout garder, quitte à procéder à des reinterprétations, que ce soit pour le Centuries ou pour l'Astrologie, puisqu'il va jusqu'à garder les maitrises planétaires évacuées par son maitre Jean Pierre Nicola. En d'autres termes, Guinard est bloqué sur la case "solsticiale" et disjoncte quand on passe en phase critique équinoxiale, quitte à se lancer dans des spéculations sur l'application des quatrains sur des périodes modernes, ce qui viendrait valider, imagine-t-il le statut prophétique des Centuries prises comme un tout indissociable! (cf son Nostradamus ou l'éclat des empires Ed Eclat, 2011 ainsi présenté:"L'oeuvre fulgurante et trouée de lacunes du voyant provençal, Prophéties et Almanachs, reste méconnue. Ayant subi les trois traitements possibles des politiques de bannissement (la censure et l'exclusion, la critique diffamatoire, la falsification et la fabrication de faux), jugée indigne de figurer aux panthéons des littératures, voire dans leurs antichambres, régulièrement vilipendée, censurée, trahie par des obscurantismes tenaces, elle aura néanmoins réussi à traverser les siècles, et à ressurgir authentifiée et plus étoffée au crépuscule du XXe et à l'aube du suivant." Cela dit, depuis 20 ans et plus, nos travaux auront sensiblement progressé. Nous considérons désormais que c'est Crespin qui aura été utilisé par les faussaires pour fabriquer de faux quatrains; ce que Brind'amour n'avait pas compris dans son édition critique de la pseudo édition 1555 (Droz, 1996) Dans nos Documents, nous reproduisons la première épitre à Henri II -déjà reproduite partiellement par Daniel Ruzo dans son Testament de Nostradamus, Ed Rocher) qui aura été utilisée pour fabriquer une fausse épitre au Roi en remplacement de la véritable épitre de Nostradamus au pape Pie IV qui devait être recyclée pour introduire le second volet, comme le montre l'étude de plusieurs quatrains du dit volet qui en dérivent.("macelin" à partir de Marcelin)/ Dans son Historique des éditions des Prophéties de Nostradamus (1555-1615, RFHL, 2008), Guinard vise (p. 84) notre communication de 1997 dans le cadre des journées Verdun Saulnier -Prophétes et Prophéties) où nous déconstruisons l'édition critique de Pierre Brind'amour (Droz, 1996) en (dé)montrant que le quatrain IV 46, faisant partie de la 'première édition" 1555; date en réalité des années 1588-89. Guinard ne parvient pas à faire son deuil de ces éditions se présentant comme parues du vivant de Michel de Nostredame et nous parle de quatrains que l'on aurait évacués à un certain stade pour de pures raisons techniques de place! Il ne nous explique pas pourquoi les centuries VIII à X ne sont pas rééditées en 1588-89 ne voulant pas admettre qu'elle n'avaient pas encore été fabriquées et qu'elles ne le seront qu'à la veille du couronnement d'Henri IV. En fait, Patrice Guinard semble incapable de faire preuve de "bon sens" (Descartes, Discours de la Méthode) et se laisse mener par le bout du nez par les subterfuges des libraires de l'époque. C'est ainsi qu'il n'est pas autrement surpris par le fait que la première édition serait à 353 quatrains comme si cela pouvait faire sens. On voit bien qu'il y avait au départ, chez les faussaires, un plan à 300 quatrains et que l'on est en face d'une édition augmentée donc plus tardive. Dès 2011, la Revue en question aura pris conscience qu'elle s'était fourvoyée en publiant l'Historiuqe de Guinard et accueiillera un nouveau dossier ' Jacques HALBRONN, « Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique » JHB 26 05 24

jacques halbronn Réflexions autour de la préface de Michel Cazenace au Livre de Gaie et Ouranos de J. L; San Miguel de Pablos (2000)

jacques halbronn Réflexions autour de la préface de Michel Cazenave au Livre de Gaia et Ouranos de J. L. San Miguel de Pablos; Ed Rocher 2000 Le Préfacier revient sur les rapports Astronomie-Astrologie en proposant de situer l'Astrologie sur un autre plan que celui de l'Astronomie. Certes, mais encore faudrait il préciser de quelle façon. Cazenave, en se référant à l'exemple du traitement de l'Alchimie propose de situer l'astrologie comme relevant d'"une grammaire des symboles, d'un certain type de cohèrence mythique etc" (p. 8) Il conclut "l'astrologie et l'astronomie n'ont plus rien à voir l'une avec l'autre aujourd'hui". La référence à l'alchimie est ici d'autant plus surprenante que Cazenave semble oublier la notion de "transmutation", de "réduction" qui est précisément, selon nous, la clef de la véritable relation Astronomie-Astrologie. Notre approche est à l'opposé de celle proposée par le préfacier, à savoir la réintégration de l'astrologie dans le champ de la Science. Pour nous, en effet, l'astrologie est une transmutation de l'astronomie, sa métamorphose comme la chenille devenant papillon, comme le brouillon voué à prendre forme. Car, à y bien réfléchir on doit se demander à quoi peut bien servir l'astronomie si ce n'est à sous tendre le projet astrologique, deuxième étage de la fusée. C'est bien en se coupant de l'astrologie que l'astronomie devient "insignifiante". Il ne s'agit pas, pour autant, de valider le courant de l'astrologie "scientifique", notamment autour du "thème astral" (sous toutes ses formes, natal, horaire, électif) mais de situer l'astrologie dans le cadre d'un plan "divin" voué à organiser les sociétés humaines. Paradoxalement, c'est l'astronomie qui doit prendre conscience des enjeux théologiques en appréhendant notre systéme solaire comme un message, un mode d'emploi et non comme un fait de nature. On comprend alors que le Ciel qui s'expose à nous, depuis notre Terre, comporte une double fonction, féminine et masculine (à l'image du "Créateur" Genése I). D'un côté une fonction motrice et de l'autre une fonction localisatrice permettant de la baliser, d'impulser des variations à celle-ci. Les planétes centrales qui entourent notre Terre, Mercure et Vénus d'un côté, Mars et Jupiter de l'autre, symétriquement disposés, n'ont pas vocation "motrice" - ce qui n'aura pas empêché les humains de leur en conférer une (on parle alors d'instrumentalisation), comme l'ont montré les travaux de michel Gauquelin- et c'est alors que l'on peut qualifier leur rôle de symbolique. Il reviendrait donc à l'astronomie d'assumer une telle dimension à propos de cet OVNI qu'est notre systéme solaire! L'astronomie est féminine, c'est à dire qu'elle est insatiable, elle veut tout emmagasiner alors que l'astrologie doit affirmer sa dimension masculine de décantation, de tri, elle donne forme au matériau brut de l'astronomie. JHB 26 05 24

samedi 25 mai 2024

jacques halbronn Astrologie et Bible Equinoxialité et sacrifice du Fils

jacques halbronn Astrologie et Bible Equinoxialité et sacrifice du Fils Il nous importe de retrouver les traces de l'Astrologie que nous développons en signalant des recoupements avec le corpus biblique dans la mesure où cette Astrologie que nous présentons. est censée être celle des origines. Nous avons déjà évoqué le Songe de Pharaon à propos des 7 vaches maigres dévorant 7 vaches grasses, ce qui est interprété par Joseph comme annonçant deux séries de 7 années, ce qui est la base d'une astrologie "saturnienne';la planéte Saturne étant appelée dans le Sefer Yetsira, Shabtaï, à rapprocher du Shabbat, septième jour, mis en avant dans les Dix Commandements. comme le jour où l'on doit cesser certaines activités. Il y a donc une dualité ainsi instaurée entre deux temps. Exode XX ח שֵׁשֶׁת יָמִים תַּעֲבֹד, וְעָשִׂיתָ כָּל-מְלַאכְתֶּךָ. 8 Durant six jours tu travailleras et t'occuperas de toutes tes affaires, ט וְיוֹם, הַשְּׁבִיעִי--שַׁבָּת, לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ: לֹא-תַעֲשֶׂה כָל-מְלָאכָה אַתָּה וּבִנְךָ וּבִתֶּךָ, עַבְדְּךָ וַאֲמָתְךָ וּבְהֶמְתֶּךָ, וְגֵרְךָ, אֲשֶׁר בִּשְׁעָרֶיךָ. 9 mais le septième jour est la trêve de l'Éternel ton Dieu: tu n'y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes murs. י כִּי שֵׁשֶׁת-יָמִים עָשָׂה יְהוָה אֶת-הַשָּׁמַיִם וְאֶת-הָאָרֶץ, אֶת-הַיָּם וְאֶת-כָּל-אֲשֶׁר-בָּם, וַיָּנַח, בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי; עַל-כֵּן, בֵּרַךְ יְהוָה אֶת-יוֹם הַשַּׁבָּת--וַיְקַדְּשֵׁהוּ. {ס} 10 Car en six jours l'Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils renferment et il s'est reposé le septième jour; c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du Sabbat et l'a sanctifié. Nous avons pour notre part, qualifié les 7 années de vaches maigres d'"équinoxiales face aux années de vaches grasses qui ont précédé de solsticiales La phase équinoxiale "maigre" indique une idée de décantation, de réduction, d'abréviation comme nous l'avons fait observer lors du passage du féminin au masculin (en français, grande/grand, vieille/vieux). En d'autres termes, la phase équinoxiale implique un délestage, un deuil, un abandon, une évacuation à l'opposé de la phase solsticiale où l'on se remplit, accumule/emmagasine. Vient un temps où il faudra bien passer des vaches grasses aux maigres, au bout de 7 années, ce qui exigera des sacrifices, un tri. Et cela nous conduit au sacrifice du fils demandé à Abraham.(Genése XXII), ce qui, selon nous, évoque le passage vers l'équinoxialité. On peut retrouver une telle problématique dans le Nouveau Testament à propos de Jésus "fils de Dieu", voué à la crucifixion. Avec l'équinoxialité on passe du "plus" au "pas plus".. Nous proposons une lecture des Dix Commandements à la lumière d'un tel schéma. Les commandements négatifs qui s'enchainent.(Exode XX) ne devraient-ils pas être compris comme une pratique à laquelle il faut renoncer. Et d'ailleurs, si cette pratique n'existait pas, pourquoi l'interdire? Le tueras point devient alors un "tu ne tueras plus", ce qui introduit à nouveau une dualité, un avant et un après voire une alternance, ce qui peut laisser l'éventualité d'une cyclicité, d'un retour à un premier stade. Il est clair que la convoitise du bien d'autrui avait dû entrer auparavant dans les moeurs... En ce qui concerne la scéne du Jardin d'Eden avec le "fruit défendu" ne pourrait-on y voir une pratique à abandonner ou en tout cas à interrompre, à suspendre? Or, la femme se refuse à renoncer à ce fruit qu'elle avait probablement l'habitude de consommer car quel mérite aurait-on à renoncer à quelque chose dont on n'a pas eu l'usage, la connaissance? . JHB 25 05 24

jacques halbronn Remarque sur "Les Initiés" de l'An Mille à nos jours de Jean Jacques Beidu

jacques halbronn Remarques sur » Les Initiés », de l’An Mille à nos jours de Jean Jacques Beidu (Robert Laffont, 2018) On s’arrêtera sur la notice que l’auteur consacre à Nostradamus. Beidu cite d’ailleurs l’un de nos ouvrages (p/ 354) à savoir Papes et prophéties. ed Axiome, 2005) dans lequel nous traitions de Nostradamus mais surtout du pseudo Malachie et de sa Prophétie des papes, c’est certainement dans les années 1590 qu’il faut situer un âge d’or du prophétisme en vue de peser sur l’élection de tel pontife ou de tel prince.. L’auteur fait référence probablement à nos études consacrées au couronnement d’Henri IV en 1594 . On doit cependant se demander si tel commentateur de Nostradamus n’identifiait pas ce prince à l’Antéchrist annoncé dans son épitre au Pape Pie IV étant entendu que Nostradamus n’aurait pas été en mesure d’être lui-même en phase avec cette période et de toute façon, il s’agit de textes de circonstance bien postérieurs à la vie de Nostradamus. On regrettera que Beidu entérine le fait que Nostradamus aurait publié ses Prophéties de son vivant, alors qu’il s’agit d’une production posthume et de quatrains qui ne sont certainement pas de son cru. Si Nostradamus eut du succés de son temps, ce n’est certainement pas du à ses centuries de quatrains mais plutôt à ses publications annuelles qui servirent d’ailleurs aux faussaires. Les quatrains de ces almanachs parus de son vivant sont à l’origine du concept de centuries de quatrains. On regrettera donc que Beidu présente comme donnée biographiques des parutions du temps de la Ligue, 20 ans après sa mort. On sait notamment que certains quatrains furent des versifications de la Chemin des Guides de France de Charles Estienne et il est fâcheux, tout de même, qu’on laisse entendre que Michel de Nostredame ait recouru à de tels expédients besogneux. (cf nos Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, Ed Ramkat, 2002). L’ironie veut que certains imitateurs de Nostradamus aient été récupérés par les faussaires, comme un Antoine Crespin. L’obstacle pour ceux qui se risquent à traiter de Nostradamus est bien de ne pas parvenir à séparer le bon grain de l’ivraie et d’attribuer à Nostradamus ce qui n’est pas de son fait. . En ce qui concerne les auteurs sélectionnés, on reléve des absences, comme celle d’Etteilla à la fin du XVIIIe siècle (cf L’astrologie du Livre de Toth, Ed Trédaniel, 1993), et pour le « grand Siècle », un Jean Baptiste Morin (de Villefranche) (cf notre édition de ses Remarques Astrologiques (1654) mais il est possible que Beidu n’ait pas classé les études consacrées à l’astrologie ou au Tarot dans la catégorie des « Initiés » et des « grandes traditions ésotériques »(4e de couverture) On trouve certes à propos de Campanella ‘(p.474) un paragraphe intitulé « Astrologue du pape ». En revanche le IVe Livre de la République de Jean Bodin sur les astres et la politiques n’est pas référés, lui qui eut une polémique avec l’astrologue toulousain Auger Ferrier (cf J. Halbronn, « La traduction anglaise des « Jugements astronomiques sur les nativitez » d’Auger Ferrier », Mémoire de DEA, Departement Anglais, Université Lille III, 1981 PS Réflexions sur le "Nostradamus s'en va-t-en guerre 1914-1918 " de Jean Yves Le Naour , Préface Jay Winter. Ed Hachette, 2008 Saluons la parution de cet ouvrage fruit d'une recherche bibliographique remarquable mais totalement ignorant de nos propres travaux parus successivement en 1992 et 1995 (Ed Trédaniel, Collection La Grande Conjonction). La Vie astrologique, il y a cent ans d'Alan Léo à Barler et La Vie astrologique, années trente cinquante de Maurice Privat à Néroman. L'auteur "docteur en histoire contemporaine" ne semble pas davantage avoir pris connaissance de nos publications sur Nostradamus ( Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, Ed Ramkat 2002) mais le titre est à prendre au niveau symbolique car on y traite des Centuries que très accessoirement. JHB 24 05 24

jacques halbronn Réflexions autour du Traité Pratique d'Astrologie Mondiale d'Horicks et Michaud

jacques halbronn Réflexions autour du Traité Pratique d'Astrologie mondiale d'Horicks et Michaud, Nice, juin 1941 Ed des "Soirées Astrologiques") Cet ouvrage ne doit pas être oublié quand on aborde l'indice cyclique d'André Barbault (Les astres et l'Histoire, 1967) lequel se référe au seul Henri Gouchon pour des publications datant de la fin des années Quarante. C''est ainsi que l'intérêt de Barbault pour le début des années 80 du siècle dernier, ne peut guère s'expliquer sans l'existence du Traité de 1941 Dès les premières pages, les auteurs (en couple) mettent en avant les "grandes conjonctions planétaires" Page 10, on lit "Certaines conjonctions caractéristiques des trajectoires s'imposent immédiatement à l'observation du profane(conjonctions importantes 1850 à 1852, 1881 à 1894, 1914 à 1921, 1940, 1941 1942 1943 1945, 1947 sont autant d'étapes marquées par la course des planétes dans l'espace! 1981 ouvree une étape nouvelle, la grande échéance du XXe siècle dont le noyau central se dessine nettement de 1988 à 1992, comme l'indique notre graphique (...) 1914-1915, la guerre mondiale donnant naissance en 1917 à la révolution russe et au nouvel ordre européen (..)Nous arrivons à une nouvelle concentration astrale (conjonctions multiples: 1940, 1941, 1942 d'où surgira une ordre nouveau (..) Quoi qu'il en soit, la grande échéance du XXe siècle se situe très nettement de 1981 à l'an 2000 avec les saillies caractéristiques en deux étapes fondamentales: 1981, 1982, 1983 puis 1988-1989, 1992, les années 1997 et 2000 sont importantes mais s'effacent comparativement aux années majeures qui précédent" On notera que les années 1989-1992 sont soulignées, ce qui se retrouvera chez Barbault (Défense et Illustrations de l'Astrologie, Grasset, 1955) avant sa publication de 1967 relative au début des années 80. C 'est dire que la fixation sur 1981 comme temps majeur, après les deux guerres mondiales, revient à ces auteurs belges, passés de Bruxelles à Nice dans les années 40. Pour notre part, la méthode proposée dans ce Traité ne saurait être pérenisée car les conjonctions planétaires sont un substitut au "triangle" planéte/étoile fixe/point vernal), l'unité de base étant de 14 ans, soit la moitié d'une révolution sidérale de Saturne. Il reste que ces auteurs portent la responsabilité du fiasco prévisionnel de Barbault pour 1981 lequel met en évidence le peu de valeur à accorder aux "conjonctions planétaires". Mais revenons sur le cycle Saturne -Neptune qui occupera Barbault dans ses publications des années cinquante avec notamment la mort de Staline en 1953. On lit à la page 34 de notre Traité Pratique d'Astrologie Mondiale à propos de ce cycle: "La dernière conjonction se fit vers 5° du Lion en 1917 (...)Elle se renouvellera en 1953 vers 23° de la Balance" No comment! .On notera que Barbault publiera un "Traité Pratique d'astrologie" reprenant le titre d'H et M. Les auteurs (p. 195) notent en 1941 "Nous avons été étonnés de retrouver sans citation de sources des idées et passages de nos conférences dans un récent ouvrage sur l'astrologie mondiale écrit et édité par deux astrologues à qui nous avions offert gracieusement nos travaux. Nous espérons qu'il s'agit d'un oubli" qui est ici visé? On retrouve cette observation dans le Manuel de G B de Surany (Nice, Ed Cahiers Astrologiques, 1941);" A chaque coup (Saturne/Neptune) ce sont des mouvements révolutionnaires qu'elles provoquent comme nous l'a démontré le passé et comme nous le démontra, plus récente, celle du Ier aout 1917 (..) C'est elle qui déclencha la révolution communiste en Russie" En 1951, Michel de Socoa ( Ed Chacornac) avait mis l'accent sur l'année 1989 (Réédition 1981, p. 39) comme le rappelle Marc Cerbère "Michel de Socoa et la grande doriphorie de 1989 pour l’URSS" AstresNet.org | 2010), soit 4 ans avant le pronostic de Barbault pour cette même année. On s'arrêtera sur la "conclusion" de l'ouvrage qui nous semble fort discutable:" Plus l'homme s'initie à la connaissance du cosmos (..)plus il se sent petit, humble, reconnaissant envers les bienfaits de la Nature, où tout est organisé,prévu en vue de son bonheur" Or, l'ordre astrologique n'est aucunement celui de la Nature mais bien plutôt d'une "SurNature" établie par une certaine Humanité, qui n'est probablement pas la notre mais qui n'est surement pas assimilable à la "Nature" - ce qui reléve de la question d'une "humanité" extra-terrestre. Bibliographie Patrice Gunard signale: dans son étude sur l'Astrologie française au XXe siècle: "Louis HORICKS (1900-1992) & Henriette MICHAUX, Traité pratique d'astrologie mondiale (Nice, Les Soirées Astrologiques, 1941) - cet ouvrage (avant ceux de Michel de Socoa, Dane Rudhyar, Robert Doolaard, André Barbault, San Miguel de Pablos...) avance la possibilité d'une analyse des grandes mutations historiques en fonction des conjonctions des planètes lentes, et notamment des cycles Pluton-Neptune et Neptune-Uranus." L. HORICKS & H. MICHAUX, Traité pratique d'astrologie mondiale, suivi de La Clé des prédictions nostradamiques. Cédra-Astralis, 1990 [2e édition]. JHB 25 05 24

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Pour comprendre 2012

vendredi 24 mai 2024

jacques halbronn Astrologie Mondiale Le calendrier universel 1956-2030

Jacques halbronn Astrologie Mondiale. Le calendrier universel 1956-2030 Le temps astrologique se divise en périodes de 14 ans, avec 7 ans de phase solsticiale (vaches grasses) suivis de 7 ans en phase équinoxiale (vaches maigres) Cela vaut pour tout le monde, tous les occupants de la planéte Terre, directement chez les leaders ou indirectement, par le biais de relais humains. L'"emploi du temps" devra être connu de tous et intelligible par tout un chacun à l'instar du temps "démocratique" des calendriers électoraux avec cette différence que ce temps est "scientifique" et non résultat de quelque consensus constitutionnel devenu avec le temps traditionnel. L'usage du mot "scientifique" risque d'être mal compris. Cela ne signifie nullement que l'on se référe à la "Nature" objective, physique mais à une construction bio-technologique dont nous sommes présentement incapables de nous défaire, du moins jusqu'à nouvel ordre et cela risque de prendre encore beaucoup de temps, si tant est que cela soit souhaitable de s'en défaire, de s'en libérer; Toujours est-il que la clef que nous fournissons à présent s'était perdue depuis plusieurs millénaires Donc, le calendrier dont nous exposons ici les grands traits et le mode d'emploi est valable et viable dans le temps et l'espace des sociétés humaines, dans leur ensemble. On se contentera ici de survoler une période de 75 ans, soit 5 fois 15 ans. Il ne suffit plus de parler de périodes de 7 ans ou de 28 ans, la véritable mesure étant celle de 14 ans, avec un premier temps où l'on se remplit de nouveaux data, temps d'initiation à de nouveaux outils à maitriser.(Solstice) et un second temps, qui est celui du tri, de leurs transformation/transmutation, de nouvelles aventures et recherches (Equinoxe). Mais il faut comprendre que cela peut prendre les formes les plus diverses car ce qui est nouveau pour les uns peut ne pas l'être pour d'autres et réciproquement; Autrement dit, il y a mille façons de vivre des périodes semblables quant à leurs enjeux. S pour soldtice E pour équinoxe Iere période de 14 ans S 1956 -1963 et E 1964-1971 2 e période de 14 ans S 1971- 1979 et E 1979-1986 3e pérode de 14 ans, S 1987-1992 et E 1993-2000 4e période de 14 ans S 2000-2007 et E 2008 -2015 5e période de 14 ans S 2016-2023 et E 2024 à 2030. A l'intersection entre chaque phase de 7 ans, il s'opére un basculement. La phase équinoxiale fait accoucher la phase solsiciale,en imposant une concentration, une réduction, une concrétisation tandis que la phase solsticiale nous conduit les uns et les autres vers de nouveaux horizons, des apprentissages de savoirs restés jusque là jugés hors de portée. JHB 24 05 24

jacques halbronn Astrologie des dominants, astrologie des dominés. Jérémie XXXI

jacques halbronn Astrologie des dominants, astrologie des dominés Jérémie XXXI "Si quelqu'un voulait faire l'élection d'un temps propre...." (Dariot traité des élections propres pour le commencement des choses; Lyon 1558) "Si tu es interrogé par quelqu'un qui veut se mettre en chemin sur ce qui pourrait lui advenir " (Dariot Introduction au jugement des astres" Il ne saurait être question de présenter l'astrologie comme "une" et indivisible. C'est ainsi que l'astrologie horaire (ou questionnaire, des "interrogations) ne saurait être confondue avec l'astrologie généthliaque, pas plus d'ailleurs que l'astrologie "élective" avec celle des directions, même si toutes deux font appel à des données astronomiques. La lecture de l'Introduction au Jugement des astres due au médecin astrologue Claude Dariot fait apparaitre un tout autre emploi de l'astrologie que celle de son contemporain toulousain Auger Ferrier auteur de "Jugements astronomique sur les Nativitez", et adversaire de Jean Bodin, les deux ouvrage étant parus l'un comme l'autre à Lyon, dans les années 1550. On ne sera pas surpris, outre mesure, que cette mise en évidence d'un tel clivage n'ait guère été étudiée comme elle le méritait, d'autant que le titre de Dariot est fort proche de celui de cet autre médecin astrologue qu'est Ferrier (à l'instar de leur contemporain provençal, Michel de Nostredame) On s'arrêtera sur certaines tournures significatives propres à l'ouvrage de Dariot (cf à son sujet notre travail sur Salomon Trismosin, (in Revue française d'histoire du livre n° 133 - Recherches autour de l'édition française du Splendor Solis (1612) Dans son Traité des élections propres pour le commencement des choses (qui compléte l'Introduction), il signale le Centiloque (au 14e aphorisme) attribué à Ptolémée, et qui a trait à l'astrologie horaire.(p. 87 de l'édition Pardés, 1990) Michel Gauquelin n'aura pas pris en compte cette astrologie "libre", du "vouloir, pour mettre ses travaux en perspective, ce qui l'aura empêché d'en expliciter les fondements. Il en sera resté à une astrologie généthliaque "serve", ne relevant pas de l'initiative sociale et appartenant au courant "dominés" et non "dominants". Une telle dualité n'est pas sans nous faire penser à la distinction jérémienne entre Ancienne Alliance et Nouvelle Alliance.(Ch XXXI), soit le passage d'une astrologie "libre" à une astrologie "serve". ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה--בְּרִית חֲדָשָׁה. 30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, לא לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם: אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם--נְאֻם-יְהוָה. 31 qui ne sera pas comme l'alliance que j'ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d'Egypte, alliance qu'ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur. לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם. 32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d'Israël, au terme de cette époque, dit l'Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c'est dans leur coeur que je l'inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה: כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה--כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד. {ס} 33 Et ils n'auront plus besoin ni les uns ni les autres de s'instruire mutuellement en disant: "Reconnaissez l'Eternel!" Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l'Eternel, quand j'aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu'au souvenir de leurs péchés. On est en droit de penser que cette astrologie "libre" comme nous aimons à la qualifier correspond à la première alliance, dans la mesure où les humains faisaient un emploi, opéraient un choix des configurations astrales à leur guise alors que la seconde alliance serait octroyée aux "dominés", voués à des astralités sur lesquelles ils n'auraient point prise. Il y a le "commencement" dicté par la naissance et le "commencement" déterminé par notre libre arbitre. JHB 23 0524

jacques halbronn Astrologie? thème de conception versus thème de sortie du ventre

jacques halbronn Astrologie, Thème de conception versus thème de sortie du ventre Si l'on examine de près la Tétrabible de Ptolémée en son livre III, l'auteur exprime nettement sa préférence pour le moment de la conception quand il s'agit de comprendre le fonctionnement d'une personne tel qu'il est établi dès la naissance et donc avant celle-ci.. On s'efforcera de prendre toute la mesure d'un tel distinguo, de nos jours mis sur la touche.(http://astrologiepassion.blogspot.com/2012/08/claude-ptolemee_5.html) Autrement dit, l'astrologie du thème natal s'apparenterait plutôt à une forme d'astrologie horaire, divinatoire, une sorte de "parent pauvre" de l'astrologie de la conception, cette dernière impactant l'enfant jusqu'à sa naissance quand tout sera joué. Après la naissance, on basculerait dans une sorte de conditionnement social qui ne saurait être confondu, comme le fait Jean Pierre Nicola, avec l'hérédité, laquelle est directement liée au thème de conception. Pour Ptolémée, le thème de conception permet de prévoir et de suivre le processus de gestation de bout en bout alors que le thème de naissance va traiter d'un matériau externe échappant au champ proprement astrologique. En fait, on ne saurait distinguer entre les différents "thèmes" (horaire, conception, naissance), ils offrent le même type de présentation. Mais pour Ptolémée, le thème de conception est le seul qui reléve du domaine anatomique, les autres appartiennent peu ou prou au champ divinatoire, contre lequel il s'insurge, dans son Prologue. C'est bien là, d'ailleurs, toute la polyvalence de l'astronomie laquelle peut servir aux usages les plus divers, se contentant d'amasser des données sans finalité précise. Ptolémée 'Prologue; " Il en est qui, pour gagner de l'argent vendent des prédictions sous le nom et l'autoritré de cet art, abusant le peuple er annonçant beaucoup de choses qui ne sont point signifiées par les causes naturelles" (trad. N. Bourdin, 1640) Livre III "Il y a divers commencements sur lesquels on fonde les prévisions (..) Lorsque l'homme nait auquel se joignent graduellement selon les âges beaucoup d'autres commencements, dont les significations sont prises du premier. Mais le premier commencement est le plus excellent. Car c'est lui qui fait proprement le corps et duquel dérivent les autres commencements; Ainsi, les qualités du corps se considérent universellement sur ce premier commencement. Sur les autres, sont pris les accidents, suivant les temps, selon le plus ou le moins par degrés, selon les distinctions de l'âge. (..) Il y a des préceptes donnés touchant les accidents qui arrivent naturellement et qui se peuvent prévoir, soit (c'est à dire) de ceux qui précédent la nativité comme des pères et mères (..)Renvoyant bien loin les choses qui n'ont pas une cause physique et que, pourtant, certains cherchent curieusement à élucider alors qu'elles sont en marge de l'enseignement de la science. Je n'invoquerai point les divinations sans raison qui se tirent du hasard et des nombres" JHB 23 05 24

jacques halbroinn L'unité de temps astrologique est de 14 ans 'déml-cycle sidéral de Sarurne)

jacques halbronn L'unité de temps astrologique est de 14 ans (demi cycle sidèreal de Saturne) Le nombre 28 est la clef de la corrélation entre notre Terre et notre ciel, ces entités qui nous concernent et nous impactent directement. C'est ainsi que l'on observe l'existence d'un triangle synergétique: lune, Saturne, femme. Ces trois facteurs ont en commun le 28. La Lune avec ses 28 jours de révolution autour de la Terre, Saturne avec ses 28 ans de révolution autour du Soleil et la femme avec la gestation de 9 mois, c'est à dire grosso modo de 270 jours environ, soit 10 fois plus que la Lune. Sur le web "La gestation dure neuf mois chez l'Homme. Mais ce n'est qu'une moyenne ! La durée réelle de la gestation est difficile à estimer de manière extrêmement précise. Un enfant né deux ou trois semaines avant le terme n'est d'ailleurs pas considéré comme prématuré selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé)". Mais en pratique, l'astrologie fonctionnera sur un demi-cycle de Saturne, à savoir 14 ans depuis le passage de cette planéte d'un pôle à l'autre, d'un équinoxe à un autre, d'un solstice à un autre. Mais l'on précisera que c'est bien l'axe solsticial qui détermine le commencement d'une période de 14 ans non pas pour un seul individu mais pour toute l'Humanité, et ce par delà les diverses modalités de l'existence des uns et des autres.. Genése Ch. 41 26 Les sept belles vaches représentent sept années, et les sept beaux épis, sept années : c'est un seul et même songe ! 27 Les sept vaches décharnées et laides qui montaient derrière les autres représentent sept années ; de même, les sept épis vides et desséchés par le vent d'est. Ce seront sept années de famine". Ce qui induit en erreur l'interprétation des périodes tient à la dialectique même de la cyclicité. En effet, la phase solsticiale prépare la phase équinoxiale et vice versa si bien que ce sera au début de la phase suivante que la finalité d'une phase parviendra à son terme. De même, le commencement de l'équinoxe d'automne est il l'aboutissement du solstice d'Eté et ainsi de suite. Ce n'est évidemment pas - on le conçoit - au commencement d'une phase que celle-ci se manifestera le plus fortement. On imagine les erreurs de perspective et donc de prévision qui peuvent découler d'une telle cyclicité. C'est ainsi que toute phase solsticiale se terminera dans un climat propice à la phase suivante. Alors qu'une telle phase est dans le remplissage, elle s'achèvera dans le besoin du tri, de la polarisation, de fermeture, de canalisation des énergies . De même, toute phase équinoxiale se conclura par un besoin de vivre, d'engranger de nouvelles expériences, explorations, ce qui passe par de la dispersion, l'ouverture valeur propre à la solsticialité qui lui succéde. JHB 24 03 24

jeudi 23 mai 2024

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mercredi 22 mai 2024

jacques halbronn Réflexions autour de L'Astrologie Spiritualiste de Jean Paul Labrousse

jacques halbronn Réflexions autour de l'Astrologie Spiritualiste de JEan Paul Labrousse ( Ed; Maison rosicricienne,1981) L'auteur attache une certaine importance à la période 28-30 ans qu'il associe à la lune progressée et au cycle de Saturne (p;27) Mais son point de départ est le moment de naissance, ce qui constitue un repére bien discutable, à notre sens. Ce qui compte pour nous, c'est le passage d'un astre sur un point cosmique important, ce qui n'est certainement pas une donnée d'ordre individuel. Pour beaucoup d'astrologues, le thème est le point fixe de référence, ce qui confère une portée tout à fait centrale alors que ce sont les étoiles "fixes" qui servent à déterminer la durée de révolution de tel ou tel astre de notre systéme solaire.. L'importance que l'auteur accorde à la typologie zodiacale aboutit à négliger le rôle de balise du zodiaque pour suivre la course des planétes, en l'encadrant par les axes solsticiaux et équinoxiaux au niveau mondial.. Le thème de naissance est la juxtaposition syncrétique de plusieurs stades dans l'Histoire de l'Astrologie liés à une connaissance croissante des lois astronomique: on se contenta d'abord d'agir en rapport avec le passage de telle planéte sur les "points cardinaux" de tel ou tel lieu (AS DS) avant même de s'intéresser au thème natal horoscopique. D'ailleurs, l'astrologie émane d'une activité collective, tribale, des moeurs de caste, d'où sa dimension héréditaire bien au delà du cadre familial; C'est ainsi que certaines sensibilités auront pu se transmettre par la voie génétique, de génération en génération. Mais quand nous demandera-t-on, a-t-on commencé à s'intéresser au moment de la naissance? Cela aura certainement été au départ un privilége princier puisque l'on sait que des astrologues furent invités pour assister à un accouchement royal en plein XVIIe siècle français (cf Jean Baptiste Morin à la nassance du futur Louis XIV en 1638) Sur le web "Morin de Villefranche (1583-1656) fut le plus célèbre astrologue de France. Professeur de mathématiques au Collège Royal appointé par Louis XIII, il fut convoqué à la naissance de l'héritier de la couronne (le futur Louis XIV) pour relever l'heure précise de sa naissance et établir son thème". Mais, à notre avis, il s'agissait alors d'une forme d'astromancie visant le destin du Royaume bien plutôt que celui du nouveau- né. C'est par pure coincidence que ce moment de naissance se révélera, de façon épiphénoménale, significatif au niveau héréditaire, comme l'aura découvert Michel Gauquelin. Décidément le traité de Claude Dariot (1558) nous éclaire remarquablement sur le véritable phénoméne social de l'Astrologie tant, pour l'astrologie élective que pour la généthliomancie. En ce qui concerne les convergences numériques signalées plus haut entre la Lune et Sature, cela plaide en faveur d'un "dessein intelligent" et non d'une donnée "naturelle.. JHB 22 05 24

jacques halbronn Sa loi cyclologique du ternaire. Linguistique appliquée à l'astrologie.

jacques Halbronn Sa loi cyclologique du ternaire. Linguistique appliquée à l'astrologie. Nous avons montré que les marqueurs de genre et de nombre obéissaient à une dialectique ternaire: long-bref et retour au long. Une tel schéma s'applique aux relations Astronomie-astrologie. En effet, l'astronomie est un signal long qui entend embrasser le cosmos dans sa totalité. Face à elle, l'astrologie cyclique, mondiale, réduit, abrége sensiblement un tel matériau en le mettant au service de la Cité et de sa gouvernance. Mais dans un troisiéme temps, par le biais de l'astrologie généthliaque, l'astrologie revient vers un registre long du fait de l'étude du "thème", de la "carte du ciel" avec une ambition exhaustive de description de la Société, ce qui la rapproche d'une approche à caractère divinatoire.. Ajoutons que l'astrologie n'aura pas débuté par l'étude du moment de la naissance, rarement repértorié par le passé mais bien sous la forme d'une astrologie "horaire", d'élection n'exigeant pas la tenue d'un état civil. Selon nous, le premier temps est féminin et le troisiéme temps pluriel alors que le deuxiéme temps est masculin comme on peut l'observer en français. Petite devient petit. Elle est écrite, il est écrit, nous écrivons. Cette ternarité n'a pas toujours été décrite correctement en raison d'un processus de corruption lors du passage de l'écrit à l'oral. Nous insistons sur l'enjeu lié à une telle "traduction" de l'écrit à l'oral qui s'est largement perdu au cours des siècles et qui aura été remarquablement bien conservé et respecté en français jusqu'à nos jours. Grâce au français, il sera possible de restaurer une norme anthropolinguistique qui sous tend l'ordre social lié à la différenciation des femmes et des hommes, du peuple et de l'élite. Il est clair qu'une fois une loi établie en phase 2; au prix d'une nécessaire décantation et abréviation- réduction - au sens alchimique du terme, l'on assiste à un retour vers la complexité en phase 3, la boucle étant bouclée (ouroboros) Wikipedia "Le Grand Œuvre (en latin : Magnum Opus) est en alchimie la réalisation de la pierre philosophale, de sa réduction en poudre, dite « poudre de projection », ou de l'élixir philosophal, teinture active aux mêmes propriétés que la pierre." JHB 22 05 24

Décés de Laura Winckler. le 15 mai 2024

Fernand Schwarz Expéditeur : fs@fernand-schwarz.fr À : halbronn@yahoo.fr dim. 19 mai à 12:37 C’est avec une grande tristesse que je vous annonce le départ de ma très chère épouse et compagne de vie depuis plus de 50 ans, le 15 mai 2024. Laura Winckler Cofondatrice de l’association Nouvelle Acropole en France, Philosophe, conférencière et auteur, dans sa 73ème année. La cérémonie funéraire aura lieu à la Coupole du Père-Lachaise, 71 rue des rondeaux 75020 Paris, le 27 mai à 10h30. Accueil à partir de 9h30 sur place, salon Landowski Si vous souhaitez lui rendre un dernier hommage, vous pouvez vous rendre à la maison funéraire, 7-9 boulevard de Ménilmontant, 75011, salon Monceau. Fernand Schwarz 139 avenue d’Italie – 75013 PARIS – 06 08 63 57 33 – fs@fernand-schwarz.fr halbronn@yahoo.fr Expéditeur : halbronn@yahoo.fr À : Fernand Schwarz mer. 22 mai à 14:43 toutes mes condoléance Ci joint un lien de l'entretien que j'avais eu. Amitiés. Au 27 mai. Jacques halbronn https://studio.youtube.com/video/4W54cMDMbDo/edit Afficher le message d’origine

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mardi 21 mai 2024

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Jacques Halbronn Bible et noms de Dieu au prisme de ses recherches phonologiques.

jacques Halbronn Bible et noms de Dieu au prisme de ses recherches phonologiques. Nous avons montré que le son " J" n'existait pas dans l'hébreu moderne à l'oral alors que le français privilégie de "son" non seulement à propos de la lettre J mais aussi pour la lettre G quand elle est suivie d'un "e": geant, géographie, âge, page, large,grange, étrange etc Ce qui nous améne à douter du nom 'Elohim" censé désigner le "dieu" des Hébreux, comme nous avons pu le proposer. A contrario, le tétragramme qui commence par un Yod, - à prononcer "J"- correspondrait mieux à l'idée que nous nous faisons d'une langue "supérieure", voire sacrée. Nous pensons donc que le tétragramme, tel que présenté dans le Livre de l'Exode (ch III et seq), reléve d'une appropriation israélite. Etrangement d'ailleurs, au lieu de prononcer le tétragramme, on le remplace systématiquement par "Adonay" (seigneurs) comme si ce son "J" était inaccessible, tabou. Ainsi, il conviendrait de prononcer à la française les noms de Jacob, de Joseph ou de Jonas que dans leur version habituelle Yakob, Yossef, Yona sans parler de Jésus. * Nous avons pu observer au niveau des relations interlinguistiques, que l'emprunteur avait pu préserver des états qui avaient disparu dans la langue "source". D'ailleurs, dans le Pentateuque, la forme double est attestée "Yahwé Elohim" (ce qui est repris dans le Ecoute Israel Yahwé Elohénou). et c'est donc cette forme qu'il conviendrait de restituer dès le premier chapitre du Livre de la Genése alors que nous avions précédemment opté pour une autre approche. Dès le chapitre II, dès le verset 4, la forme Yahwé Elohim apparait, traduite en français par l'Eternel Dieu et revient sur le chapitre Ier quant au récit de la Création: comparons Genése I,1 et Genése II, 4: Genése I א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu (Elohim) créa (bara) le ciel (Shamayim) et la terre.-haAretz) כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu (Elohim) dit: "Faisons l'homme (Adam) à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent." כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu(Elohim) créa l'homme (Adam) à son image; c'est à l'image de Dieu (Elohim) qu'il le créa. Mâle et femelle furent créés à la fois. Genése II. אֵלֶּה תוֹלְדוֹת הַשָּׁמַיִם וְהָאָרֶץ, בְּהִבָּרְאָם: בְּיוֹם, עֲשׂוֹת יְהוָה אֱלֹהִים--אֶרֶץ וְשָׁמָיִם. 4 Telles sont les origines du ciel (Shamayim) et de la terre (haAretz), lorsqu'ils furent créés (bebraham); à l'époque où l'Éternel-Dieu (Yahwé Elohim) fit une terre et un ciel(Erets - veShamyim) ז וַיִּיצֶר יְהוָה אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם, עָפָר מִן-הָאֲדָמָה, וַיִּפַּח בְּאַפָּיו, נִשְׁמַת חַיִּים; וַיְהִי הָאָדָם, לְנֶפֶשׁ חַיָּה. 7 L'Éternel-Dieu(Yahwé Elohim) façonna (Yatsar) l'homme (haAdam), - poussière détachée du sol, - fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie, et l'homme (haAdam) devint un être vivant. On notera la formule "Faisons l'homme (Adam) à notre image" que l'on devrait entendre comme indiquant une transformation d'Adam et non une création "ex nihilo" tout comme ni la Terre, ni le Ciel n'auront été crées, façonnés, à partir de rien. Si l'on précise "ex nihilo", c'est bien qu'il en existe qui n'est pas "ex nihilo". Notons la formue " Baroukh ata (Yahwé) Ado-naï Élo-heinou Melekh haolam, achère ba'har banou mikol haamim, vénatane lanou ète torato" Deutéronome VII Béni sois tu Yahwé qui nous a choisi entre tous.ו כִּי עַם קָדוֹשׁ אַתָּה, לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ: בְּךָ בָּחַר יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, לִהְיוֹת לוֹ לְעַם סְגֻלָּה, מִכֹּל הָעַמִּים, אֲשֶׁר עַל-פְּנֵי הָאֲדָמָה. 6 Car tu es un peuple consacré à l'Éternel, ton Dieu: il t'a choisi, l'Éternel, ton Dieu, pour lui être un peuple spécial entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. JHB 21 05 24

lundi 20 mai 2024

jacques halbronn LEs "Juifs" : distinguer les Israélites et les Davidides.

Jacques halbronn Les Juifs: distinguer les Israélites et les Davidides. Il convient de ne pas mettre tous les Juifs dans le même sac car on a affaire à une sorte de binome, maitres/esclaves. Les maitres sont de fortes individualités tendant à vivre au milieu des nations, les esclaves ayant un esprit grégaire. L'expression "Nul n'est prophéte en son pays" doit être comprise à l'intention des "maitres" car aucune armée ne saurait être constituée uniquement de généraux. A la mort de Salomon, la fiction unitaire ne tiendra plus et les rebelles ne voudront plus dépendre, selon leurs propres dires, de la maison dynastique de David, revendiquant pour eux- mêmes la "maison d'Israel". Si l'on lit attentivement les premiers chapitres du Livre de l'Exode, il y est question de l'Hébreu Moîse allant à la rencontre des "Beney Israel",à la demande de leur dieu, Yahwé (Jéovah) Ce serait donc une grave erreur que de dire que Moîse a fait sortir "son" peuple d'Egypte alors qu'il a été chargé de guider le peuple de Yahwé (épisode du Buisson Ardent). Jésus est dans la même situation, allant à la rencontre des populations du Nord, notamment de Galilée, lui qui descend de David ( sa généalogie in Evangile de Luc cf https://www.prixm.org/articles/jesus-genealogie-heritier-roi-david-joseph-bible). Jésus est venu pour "les brebis perdues de la maison d'Israel". La création de l'Etat d'Israel- le choix du nom est révélateur- aura surtout concerné les Isréalites ou Israélides. Or, ce qui se passe en Israel risque d'affecter la condition des Davidides en Diaspora, du fait d'un amalgame et inversement, un certain suprématisme de l'élite juive aura conduit à la Shoah, c'est à dire à un holocauste affectant la masse israélite. En 1978, quand nous avons fondé le CERIJ, nous avions pris nos distances par rapport aux "modéles dominants" liés à Israel et à la synagogue, ce qui était une façon de marquer une différence majeure. Cela dit, il est claire qu'en Israel, la classe dirigeante est "davidide". . JHB 20 05 24

Patrice Guinard sur Jacques Halbronn (English) in the year

Patrice Guinard sur Jacques Halbronn (English) in the year 2000 24. Jacques HALBRONN - born December 1, 1947 at 11.25 am (11:25) in Paris 17 ( at 12.30 pm according to his mother) (source : Patrice Guinard, r.p.) - Ph.D (several theses), historian and ethnologist of the astrological "milieu", astrology congress organizer since 1975. - author of ten books and more than thirty articles. The Guide astrologique (1984; Paris, Laurens, 1997) which carries on the idea put forth by De Herbais De Thun, is an index of astrologers and their activities. - in the bibliography of his article "Astrologie" in the Encyclopaedia Universalis (1992), he only cites 3 books - in the twenty mentioned - in which he has no direct connection, either as a publisher or author. That goes to show the seriousness of the academic intelligentisia on the subject. - in his extensive introduction to the truncated Histoire de l'astrologie by Serge Hutin (Paris, Artefact, 1986), he considers astrology to be a cultural reality : the relationship between the stars and mankind being only "A link created by man alone." (p.144). We are still waiting for the historical analysis that would justify this cultural "Lamarckism". - his most useful works remains La vie astrologique il y a cent ans [from Alan Leo to F.Ch.Barlet], Paris, Grande Conjonction & Trédaniel, 1992. - Prefering to do research on his own, historian and untimely sociologist, quick-tempered organizer of symposiums, quarrellsome observer of astrological life, megalomaniac and maladjusted character, Halbronn is sort of a Socrates in the French astrological milieu. He seeks to deliver people's consciousness and exerts a kind of dualistic "maieutics" that is ignored by the majority of astrologers and incomprehensible for the believer. "In the last analysis, astrology would be too serious a thing to be entrusted to astrologers and the counseling session a too important meeting not to be rethought about in the second degree." (in L'astrologue face à son client (Les ficelles du métier), Paris, Grande Conjonction, 1995, p.46). He successively supports conflicting theses in his works: from "sensory astrology" (1977) to "cosmotherapy" (1995), or "astrology of Tarot" (1983) to "stellar astrology" (2000), he deepens the superficial, brightens the ordinary. With time he has come to think of himself as the director of a hospital for the insane. Often in relation (and by reaction) to certain discussions that he had with me since 1983, he has developed more complex problematics. Halbronn is a better speaker than writer. He excells in confrontation, and recently reached (in December 2000, at the CURA-MAU symposium in Paris) the summit of his art. While working out new "nearly-astrological" theories, he polished up his dialectic machine and moved the boundary between astrology and anti-astrology. It appears now that all the joint anti-astrological argumentation (first the one by astronomers, but mainly the one coming from the university circles, of sociological or historical orientation) remains at a level short of the problematics that he put in place, insidious and convoluted, nevertheless salutary and invigorating for any reflection on astrology."