Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mercredi 31 juillet 2024
mardi 30 juillet 2024
jacques halbronn Sociiologie politique; Astrologie et lutte des classes; Humlliation et mépris
jacques halbronn Sociologie. Astrologie et lutte des classes. Humiliation et mépris
Selon nous, le rôle de l'institution astrologique qui détermine depuis des siècles le fonctionnement de nos sociétés, par delà les superstructures que celles-ci auront tenté de mettre en place, au cours des âges, à commencer par les diverses "constitutions, aussi variées que les langues (cf la Tour de Babel) aura été de faire cohabiter une première forme d'humanité avec une nouvelle, que l'on qualifiera d'adamique. Comme l'écrivit Augustin Thierry (https://journals.openedition.org/rh19/423?&id=423), ceux qui ont la charge de diriger les peuples n'auraient pas la même origine que les populations ainsi impactées.
Selon l'astrologie EXOLS, nous dirons que la phase solsticiale affirme la domination des patriciens sur les plébéiens alors que la phase équinoxiale est le temps de la revanche des plébéiens sur les praticiens. Ce qui fonde le principe d'alternance qu'il est impératif de respecter rigoureusement en évitant les expédients et les opportunités (l'occasion fait le larron).
Actuellement, on est en phase solsticiale et la dissolution qui a été déclenchée ne saurait changer le cours "naturel", "prévu", " (pré)déterminé" des choses. Certes, la constitution de 58 n'aura pas été élaborée sur des bases valables, au regard de notre astrologie mais elle a quand même le mérite d'exister et doit être respectée. Ce n'est pas parce que Macron a dissous l'Assemblée Nationale que son mandat de 5 ans est devenu caduc et donc des formules comme "sept ans, ça suffit" ne font guère sens puisque son mandat va jusqu'en 2027 dans le cadre du quinquennat. Si le président a le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale, cela ne signifie point qu'il doiv en subir le même sorte. Il n'y a pas là de symétrie!
C'est pourtant de tels propos qui se font entendre actuellement chez les tenants du Nouveau front Populaire, lequel incarne, représente la Plébe, les gens d'en bas car leur heure n'a pas encore sonné, tant astrologiquement que constitutionnellement.
La phase solsticiale dans laquelle notre Humanité, dans son ensemble, se trouve du fait de la position de la planée Saturne dans le Ciel, a une tonalité masculine de transmutation alors que la phase équinoxiale a une tonalité féminine de retour à un ensemble gazeux, diffus. Chaque chose en son temps comme l'enseigne la parabole des vaches maigres alternant avec les vaches grasses.(Pentateuque) Il n'est pas indifférent de noter que les trois candidat (e)s proposé(e)s par le NFP pour le poste de ¨Premier ministre" aient toutes été des femmes, au cours depuis le second tour des législatives anticipées. En phase solsticiale, l'on doit réformer en vue d'un certain délestage à l"opposé de la dynamique équinoxiale. On pense notamment à cette "réforme des retraites" que le NFP annonce vouloir abolir, par décret - donc sans passer par l'Assemblée Nationale; ce qui va carrément à l'encontre de l'alternance entre les deux énergies. En fait, le NFP entendrait gouverner par dessus la tête de la dite Assemblée. Or, cet amoindrissement de l'Assemblée est une valeur solsticiale et dès lors, c'est à la Droite d'aller dans ce sens et non à la gauche qui est à contre emploi. Dès lors, tant qu'à faire, autant que Macron ait un Premier Ministre pris dans son propre camp, ce qui confèrerait une unité à l'exécutif, ce qui ne serait pas le cas si l'on allait vers la cohabitation. Mais, de toute façon, une telle hypothèse de cohabitation ne tient guère vu que le NFP n'est pas parvenu à élargir son assiste à l'Assemblée Nationale, ce qui est révélé par le fait que les candidates qu'il propose appartiennent à la "Société civile", ce qui est quelque part un aveu d'impuissance et une échappatoire.
On insistera ici sur la fonction, le processus de l'humiliation et du mépris:
Quelques définitions sur le web (Larouse)
humiliation
nom féminin
(latin ecclésiastique humilatio, -onis)
1. Sentiment de quelqu'un qui est humilié, atteint dans sa fierté, sa dignité : Éprouver de l'humiliation à la suite d'un refus.
Synonymes :
abaissement - avilissement - mortification
Contraires :
élévation - exaltation - glorification - relèvement"
mépris
nom masculin
1.
Fait de considérer comme indigne d'attention.
Le mépris du danger, des richesses.
h
Synonymes :
indifférence
2.
Sentiment par lequel on considère (qqn) comme indigne d'estime, comme moralement condamnable.
h
Synonymes :
dédain
dégoût
La lutte des classes ne saurait se concevoir, selon nous, sans la mise en oeuvre de l'humiliation, du mépris, ce qui revient à remettre les gens à leur place. Cela va évidemment dans les deux sens, du haut vers le bas et vice versa. Mépris de la classe dominante pour la classe "inférieure" qui se voit humiliée et vice versa Ce seront donc, tous les sept ans, des moments éprouvants, péniblement ressentis (d'où du ressentiment). Prenons pour exemple le cas du génral De Gaulle. On ne contestera pas que l'échec du réferendum de 1969 qui conduira à sa démission et précédera de peu son décés, n'ai point été "humiliant", pour le président de la République. Mais s'il avait connu notre Astrologie EXOLS, il aurait pu s'attendre à un tel résultat et renoncer à tenter le sort, Saturne ayant de peu passé le cap des 15° Balance, ce qui laissait augurer d'un changement, d'un revirement de tendance, soit le pasage d'une phase solsticiale vers une phase équinoxiale.. Inversement, si l'on remonte plus haut, l'humiliation change de camp et De Gaulle affiche en 1962 un certain mépris pour la représentation nationale laquelle n'apprécisa guère, à l'époque, ce transfert de pouvoir de son instance à celle du peuple "souverain"., d'où une motion de censure qui détermina la chute du premier ministre, Georges Pompidou- seul cas dans l'histoire de la Ve République, à ce jour. On peut ici parler d'une humiliation infligée par De Gaulle aux parlementaires et à leurs partis. Parallélement, De Gaulle allait proposer une "solution" au probléme algérien laquelle fut fort mal vécue:a signature des Accords d’Évian, le 18 mars 1962, est vécue comme un "coup de massue" par la population française d’Algérie.
"En 1983, en phase équinoxiale, François Mitterrand dut subir un camouflet et renonçant à son "programme commun", c'est ce qu'on a appelé le "tournant de la rigueur qui mit à bas le beau projet de l'Union de la Gauche, laquelle se révélait incapable de mettre en oeuvre celui ci. C'est bien d'un camouflet qu'il s'agissait;
Sur le web : Saturne en Scorpion, (phase équinoxiale)
"Le 9 juin 1982 , le président Mitterrand annonce qu'il est nécessaire de faire une pause dans les réformes afin de les « digérer » et de stabiliser la situation budgétaire, qui a connu des bouleversements rapides du fait de l'augmentation rapide des dépenses publiques."
On aura compris que cette cyclicité n'épargne aucun dirigeant, de quelque bord qu'il soit, da gauche comme de droite car les leaders ne sont pas assumilables aux causes qu'ils défendent et ne sont à placer sur le même plan que les populations qu'ils entrainent dans leur sillage. Tous les leaders sont logés à la même enseigne; C'est ainsi qu'en 2002, Jospin connaitra l'humiliation de ne pas parvenir au second tour des présidentielles.
sur le web
"Jospin, humilié, abandonne la politique
Le Premier ministre tire les leçons de sa défaite mais se dit «fier» de son bilan."
Mais cela valut aussi pour Jacques Chirac en 1997 avec un Saturne en bélier ouvrant une période équinoxiale;
Sur le web
Dissolution : le pari raté de Jacques Chirac en 1997
"Pour Emmanuel Macron, le pari de la dissolution se révélera-t-il gagnant ? Dans le passé, un autre président de la République avait aussi choisi cette stratégie politique et il s’en était mordu les doigts. Retour en 1997."
En conclusion, dans la situation actuelle, Saturne n'est nullement censé humiliet les gens d'en haut mais bien plutôt ceux d'en bas comme en 1962, soixante ans auparavant à la suite des espérances alimentées par la victoire, toute relative, du NFL en 2024.
JHB 30 07 24
lundi 29 juillet 2024
jacques halbronn Les lois divines ne sauraient être à la merci des interventions humaines. Le dilemme de Spinoza
jacques halbronn Les lois divines ne sauraient être à la merci des interventions humaines. Le dilemme de Spinoza
Ce que les hommes construisent, selon la théologie biblique telle que nous la concevons, ne reléverait-il pas d'un succédané de réalité?
Livre d'Osée, VIII
ה זָנַח עֶגְלֵךְ שֹׁמְרוֹן, חָרָה אַפִּי בָּם; עַד-מָתַי, לֹא יוּכְלוּ נִקָּיֹן. 5 Ton veau, ô Samarie, a cédé la place, ma colère s'est allumée contre eux: jusqu'à quand seront-ils incapables de pureté?
ו כִּי מִיִּשְׂרָאֵל, וְהוּא--חָרָשׁ עָשָׂהוּ, וְלֹא אֱלֹהִים הוּא: כִּי-שְׁבָבִים יִהְיֶה, עֵגֶל שֹׁמְרוֹן. 6 Il est bien l'œuvre d'Israël; un artisan l'a confectionné, et il n'est pas un dieu(Elohim): certes, le veau de Samarie sera réduit en menus morceaux.
Pour nous, le vrai visuel est céleste; il ne se situe pas dans quelque tradition orale ou écrite, il est immuable hors de portée de la main de l'homme, ce qui vaut aussi au niveau génétique (le physique) comme au niveau céleste (le systéme solaire)., ce que nous qualifions de "SurNature", différant en cela d'un Spiniza et de son Deus sive Natura. Ce visuel en effet se limite à notre Ciel et à notre Terre ( Genése I) Il en est de même pour les "lois", entre les lois naturelles, universelles et les lois "juridiques", il y a un troisiéme type de lois, qui sont "divines" au sens biblique du terme, c'est à dire des lois érigées par les "dieux" pour guider les humains terrestres en les formatant en conséquence.
Dès lors, tout l'appareil juridique élaboré par les humains reléverait d'une "pseudo-réalité", à commencer par ce qui est décrit sous le nom de "droit constitutionnel" et les calendriers électoraux qui ne s'ancrent sur aucune réalité digne de ce nom, avec un usage totalement aléatoire et arbitraire de la durée des mandats, laquelle apparait comme le nec plus ultra du monde "démocratique" pour la simple raison qu'un tel ordre aura été élaboré par telle ou telle société humaine. Bien évidemment, on retrouve cette pseudo-réalité dans le jeu et dans le sport avec leurs"régles". Quant aux Dix Commandements, l'ordre qu'ils instaurent est factice et fictif et se substitue notamment à une véritable Astrologie. On peut certes arguer que nos lois humaines sont impactées par la Bible mais la Bible elle même est suspecte car par trop perméable aux interventions humaines à la différence ce ce qui se passe dans le ciel ou au niveau biologique sur lequel nous n'avons point prise. La transcendance exige donc une immuabilité de la Loi, ce qui n'e vaut que pour ce qui est hors de portée de l'humain. On ne confondra pas lois divines et lois "naturelles" et nous parlerons de "Sur Nature" pour nous démarquer d'un Spinoza et de son Deus dive Natura / Mais la position de Spinoza l'aura empêche de prendre la mesure des "lois divines" sous tendant l'ordre social , d'où son discours politique sur le respect des lois instaurées par les sociétés humaines.(f son Traité politique(Oeuvres IV, trad; Charles Appulin, ch; VIII-IX, Ed Garnier 1966) Pour nous, en revanche, la Société est déterminée par certains configurations célestes propres à la "Création", au sens de formatage, de notre systéme solaire (et non de l'Univers tout entier) à condition bien entendu de savoir décrypter un tel "livre" cosmique.
JHB 28 07 24
jacques halbronn Théologie. La dialectique du masculin et du féminine: les Juifs et les astrologues
jacques halbronn Théologie.. La dialectique du masculin et du féminin : les juifs et les astrologues
En ce qui concerne les deux grands thèmes que nous avons eu à connaitre à savoir le monde juif et le monde astrologique, il existe un processus de dualité, à savoir d'une part, une dimension de praxis et une dimension mémorielle. La dimension mémorielle fonctionnerait en écho à la dimension de praxis. il y a une tradition "juive", une" mémoire" juive tout comme c'est le cas pour l'Astrologie laquelle a aussi sa propre histoire. Mais ces deux traditions véhiculent l'une comme l'autre un matériau gazeux que nous qualifierons de féminin. Parallélement, nous observons l'existence d'une praxis qui se trouve au coeur de l'organisation de notre humanité, à savoir une certaine cyclologie et une certaine anthropologie; toutes deux en butte d'ailleurs à des oppositions, des occultations. Il est certes tentant de rapprocher ces deux volets, ce qui est le propre du "symbole". Sur le web "Le terme de symbole vient de symbolon, (grec) qui signifie relier. Par exemple, relier les deux moitiés d'un tesson de poterie comme dans l'ancienne Rome, moitiés dont deux sujets étaient porteurs. Lorsqu'ils faisaient à nouveau coïncider les deux moitiés entre eux, cela permettait une reconnaissance mutuelle entre les deux personnes, possédant chacune l'une des deux moitiés." Entendons par là que le volet féminin ne fait sens que par rapport au volet masculin. Qu'est ce que l'astrologie sans une véritable cyclologie et qu'est ce que le judaisme sans un véritable leadership et inversement? Autrement dit, ceux qui revendiquent leur appartenance à un "peuple élu"- comme l'affirme une certaine tradition - sont décalés par rapport à une praxis qui met en avant le rôle des Juifs dans l'Histoire Notre ouvrage "Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Ed Ramkat 2002, qui aborde à la fois l'Etat Juif de Herzl et les Protocoles des Sages de Sion" aborde, articule ces deux volets. De même, ceux qui se prétendent les héritiers d'une tradition astrologique sont coupés d'une véritable praxis cyclologique. (cf nos Guides de la Vie Astrologique et notre DESS (Paris VIII) Le milieu astrologique, ses structures et ses membres, 1995 cf notre Colloque en l'an 2000 sur la Dualité.(Juifs, astrologues, femmes) La relation entre ces deux plans, celui de la Tradition (de la Connaissance) et celui de la Praxis (de l'Action) ne nous semble pas avoir jamais été abordée comme elle l'aurait mérité et c'est là probablement le principal défi qui se profile pour notre XXIe siècle et qu'a déjà du affronter le siècle précédent avec plus ou moins de bonheur. Le sionisme aura-t-il été la bonne réponse tout comme ce qu'est devenue l'astrologie contemporaine tablant sur les dernières découvertes relatives à notre systéme solaire (Uranus, Neptune, Pluton etc) , ce qui confèrerait à la communauté astronomique une position cruciale face à une astrologie millénaire au point que l'on puisse parler d'une "nouvelle" astrologie soumise à l'astronomie, ringardisant l'ancienne limitée à quelque "septénaire". Plusieurs pistes nous auront été proposées; c'est ainsi que l'Eglise, de son côté, aura prétendu correspondre à l'idée de "peuple élu", détronant ipso facto, les "judaisme" et pouvant arguer, à sa façon, d'une certaine continuité et pérennité;. Wikipedia "La théologie de la substitution ou théologie du remplacement, "ou encore supersessionisme, est une doctrine chrétienne selon laquelle le christianisme se serait substitué au judaïsme dans le dessein de Dieu. Dans cette optique, le peuple d'Israël autrefois choisi par Dieu a cessé d'être le peuple élu et il est maudit parce qu'il a rejeté et tué le Sauveur, Jésus-Christ. Les dons et les promesses de Dieu à l'« ancien Israël » sont transférés à l'Église, qui devient le « nouvel Israël », le « nouveau peuple de Dieu ». Il s'ensuit que le judaïsme n'a plus qu'une valeur toute relative, en fonction du christianisme, dont il n'est que l'imparfaite préfiguration et le témoin dépassé" Venons en à notre idée de "praxis". Pour nous le vrai Juif est celui qui joue un rôle effectif parmi les nations, en tant que guide; Nul n'est prophéte en son pays. L'erreur à ne pas commettre serait de croire que le "guide" appartient au peuple dont il a la chargé A la lecture de la Bible, il ressort que Moïse n'est pas un "fils d'Israël" (Ancien Testament) pas plus que Jésus ne reléve de la "maison" d'Israêl;(Nouveau Testament). Il s'agit, en vérité, d"identifier ce "peuple élu" dont il est question dans la Bible en jugeant l'arbre à ses fruits, au cas par cas. Dialectique entre le texte et la réalité sur le terrain. Qui contesterait que notre Humanité n'a pas recours à des "chefs" et ces chefs ne seraient il pas les agents d'un "plan divin"? Sont-ils tous, pour autant, issus du "monde juif"? Paradoxalement, le Juif n'est pas plus Juif que lorsqu'il est le seul Juif à bord. C'est dire que le rassemblement des Juifs n'est peut être pas le meilleur moyen de faire apparaitre le fait juif! D'où un certain malentendu concernant le sionisme. A contrario, les "antisémites" obnubilés par la présence juive au monde ne seraient ils pas plus proches de la Vérité? En ce qui concerne le dossier Astrologie, on doit également s'interroger: qu'est ce qui sur notre Terre est actionné par certains vecteurs de notre systéme solaire? Une question que nombre de chercheurs en astrologie auront ténté de traiter, de génération en génération en recherchant des "correspondances", notamment au moyen d' l'outil statistique, de l'astrologie "mondiale" mais aussi dans le secret des "cabinets", des alcôves. .Force est de constater l'existence d' un certain scepticisme affiché envers de telles prétentions visant à conférer un rôle moteur aux juifs et aux astres. Mais l'on peut se demander si les Juifs n'auraient pas justement une mission à assumer dans la mise en évidence du lien entre les hommes et les astres.
dimanche 28 juillet 2024
jacques halbronn Linguistique comparée : le français et l'hébreu. Dialectique de l'écrit et de l'oral. Le Sheva.
jacques halbronn Linguistique comparée . Le français et l'hébreu. Dialectique de l'écrit et de l'oral. Le Sheva
A partir de nos travaux, nous sommes parvenus à la conclusion qu'une langue qui aura su conserver sa cohérence première met en évidence la dialectique des consonnes (féminines) et des voyelles (masculines), ce qui signifie qu'elle doit disposer de mécanismes permettant tantot d'évacuer à l'oral des consonnes- ce qui permet de relier entre elles les voyelles tantôt des voyelles, ce qui permet de relier entre elles les consonnes), au prix d'un double processus d'exclusion. C'est ainsi qu'en hébreu le "Sheva" devrait avant tout servir à combiner des consonnes entre elles, évitant ainsi la syllabisation qui est une négation du processus de différenciation. Pourtant, on peut trouver des traces d'une diphtongaison originelle dans les forme en "im" qui marquant le pluriel (Elohim, Mayim, Shamayim, Genése I) mais dont la réalisation orale est avortée.
Par ailleurs, force est de constater que le shewa ne remplit pas toujours sa fonction en hébreu moderne. C'est ainsi que le célébre "Shema Israel" ne se prononce pas "Shma" mais "Sheuma" ou " Chéma" cf infra
Sur le web
"Le texte original du Chéma (sic) en hébreu
Shewa (hébreu)
Shewa
Image illustrative de l’article Shewa (hébreu)
Un shewa est un signe diacritique de l'alphabet hébraïque. Il sert à noter1 :
soit une voyelle très brève [ə], analogue à un e « muet » en français (« maintenant »). Dans ce cas, il est appelé shewa mobile.
Sophie Kessler-Mesguich, L'hébreu biblique en 15 leçons : grammaire fondamentale, exercices corrigés, textes bibliques commentés, lexique hébreu-français, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008, 447 p.soit l'absence totale de voyelle (∅). Dans ce cas, il est appelé shewa quiescent."
En revanche, on est en droit de se demander comment l"hébreu, sous la forme qui nous est connue, est en mesure de gérer la combinatoire des voyelles à l'instar du français, notamment par le procédé de la diphtongaison lequel élargit, enrichit le champ des voyelles (on, an, in, un etc)., le diphtongue se dissolvant quand suivie d'une voyelle et notamment du "e": bon/ bonne. En réalité, la diphtongue n'est pas un point de départ mais un point d'arrivée, ce que l'on peut qualifier de réduction au sens alchimique du terme.
JHB 28 07 24
jacques halbronn Sociologie politique. De la gouvernance par la pratique de l'accord tacite
Jacques halbronn Sociologie politique De la gouvernance par la pratique de l'accord tacite.
Dans le débat autour du recours au 49.3, se manifeste, selon nous, le clivage entre la Gauche et la Droite, entre le Nocturne et le Diurne, entre le Féminin et le Masculin. Force est de constater que la constitution de la Ve République avait bel et bien permis un tel recours, ce qui n'est pas sans rappeler, sous la IVe République la pratique récurrente du "soutien sans participation" de la part du parti Communiste sous le Front Populaire (1936) coalition comportant le PS et le Radicaux.
Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.
Sur le web
L'article 49.3, arme constitutionnelle dégainée jeudi pour la 100e fois sous la Ve République par Élisabeth Borne, est souvent décrié comme un « déni de démocratie », car il permet au gouvernement de passer en force quand la majorité n'est pas garantie. « Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un texte », stipule la Constitution à l'article 49, alinéa 3, qui permet ainsi l'adoption d'un projet de loi sans l'approbation des députés.
Sur le web Wikipedia
On oublie de préciser ici que le formateur peut échouer dans son projet de coalition et alors, il doit laisser la place à une autre personnalité qui tentera à nouveau sa chance. Mais il est des coalitions explicites et d'autres tacites, implicites. Ajoutons que les femmes sont plus portées vers l'explicite, la parole et les hommes vers le tacite, ce qui s'observe et se comprend sans paroles.
Formateur (politique)
Le formateur est un homme ou une femme politique désignée par le chef de l'État pour former une coalition gouvernementale après les élections ou après la démission de l'ancien gouvernement. Le rôle du formateur est particulièrement important en Belgique, aux Pays-Bas, au Grand-Duché de Luxembourg, en Israël et en République tchèque. Le formateur existe généralement dans les États disposant d'un régime parlementaire où le pouvoir exécutif dépend fortement du législatif et où les élections se font au système proportionnel, et non par un scrutin majoritaire où la formation d'une équipe gouvernementale est plus aisée. Le formateur forme la plupart du temps un gouvernement de coalition.
Le formateur est en principe issu du parti le plus important de la future coalition et est appelé à devenir le prochain chef de gouvernement. Dans les monarchies constitutionnelles, la nomination du formateur est un des pouvoirs le plus important du souverain et celui où il joue le rôle politique le plus important."
JHB 28 07 24
Jacques halbronn Les évolutions constitutionnelles, de la cohabitation au rôle de formateur
jacques halbronn Les évolutions constitutionnelles: de la cohabitation au rôle de formateur.
Si la pratique de la cohabitation est entrée dans les moeurs politiques, alors qu'elle n'était pas prévue par la Constituion, une autre pratique devrait s'instaurer, également non prévue, celle de formateur comme c'est le cas dans de nombreux pays comme la Belgique ou Israel.(cf article Wikipedia "le formateur") Rappelons que déjà en 1978, Giscard d'Estaing avait envisagé l'éventualité d'une cohabitation en cas de victoire du "programme commun" et qu'en 1962, le mode d'élection du Président de la République sera revu.
Sur le Web
"Valéry Giscard d'Estaing avait adopté une autre conduite, en 1978, alors que l'hypothèse d'une victoire de la gauche aux élections législatives de mars semblait conserver un haut degré de probabilité, en dépit de la rupture de l'accord de gouvernement P.S.-P.C.F., en septembre 1977. Dans un discours prononcé le 27 janvier, à Verdun-sur-le-Doubs, M. Giscard d'Estaing avait indiqué " le bon choix pour la France " - celui de la majorité sortante, - mais il avait réaffirmé qu'il n'était " pas un chef de parti ", que son rôle était celui d'un " arbitre ", et que la Constitution ne lui donnait pas " les moyens de s'opposer " à l'application du programme de la gauche si celle-ci l'emportait. M. Giscard d'Estaing rejetait donc l'idée d'un affrontement avec la gauche victorieuse."
Sur le web
Qu’est-ce qu’une cohabitation ?
Suite aux résultats des élections législatives, qui a vu l’arrivée en tête surprise du Nouveau Front populaire, le suspens autour de la nomination du futur Premier ministre est entier. Les députés du camp présidentiel ne sont plus majoritaires au sein de l’Assemblée nationale, ce qui pourrait entraîner le début d’une période de cohabitation. Mais qu’est-ce qu’une cohabitation ?
Camille Gasnier
La cohabitation, une pratique non inscrite dans la Constitution de la Ve République
La cohabitation est une situation institutionnelle dans laquelle le Premier ministre et la majorité des députés de l’Assemblée nationale sont d’une tendance politique opposée à celle du Président de la République. La cohabitation n’est pas prévue par la Constitution de la Ve République, c’est une pratique qui s’est imposée à partir de 1986.
3 périodes de cohabitations durant la Ve République
Depuis 1958, il y a eu 3 périodes de cohabitations. En 1986, la coalition faite entre le RPR et l’UDF sort gagnante des élections législatives avec 49,3 % des voix. Le 20 mars 1986, François Mitterrand, président socialiste nomme Jacques Chirac Premier ministre. C’est le début d’une période de cohabitation qui durera jusqu’en 1988.
La deuxième cohabitation de la Ve République a eu lieu entre 1993 et 1995. Aux élections législatives de 1993, la coalition de partis de droite, Union pour la France, 45 % des voix au premier tour et obtient 484 élus à l’issue du deuxième tour. Le 29 mars 1993, Pierre Bérégovoy démissionne de son poste de Premier ministre et François Mitterrand, réélu président de la République en 1988, nomme comme chef de gouvernement Édouard Balladur.
La dernière cohabitation a eu lieu entre 1997 et 2002. Le 21 avril 1997, Jacques Chirac dissout l’Assemblée nationale, alors même qu’il bénéficie d’une très large majorité à l’Assemblée nationale. De nouvelles élections législatives ont lieu le 25 mai et le 1er juin. La coalition de gauche plurielle rassemblant le Parti socialiste, le Parti communiste, les Verts, le Mouvement des citoyens et le Parti radical de Gauche obtiennent 48,25 % des voix au second tour. Jacques Chirac nomme comme Premier ministre, Lionel Jospin, premier secrétaire général du Parti socialiste."
En ce qui concerne le binome Formateur/Premier Ministre, il conviendrait de reformuler l'article 8 de la Constitution de 58 qui est actuellement rédigé de la façon suivante:
Article 8
"Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions."
Il faudrait remanier cet article ainsi: le Président de la République nomme un "formateur" chargé de constituer une majorité de gouvernement . Se ce formateur y parvient, il est nommé Premier Ministre par le Président lequel peut toujours en changer et, le cas échéant, nommer un nouveau formateur sauf si ce changement n'affecte pas la composition de la majorité de gouvernement en exercice. On ajoutera que la priorité sera donnée à un formateur issu du parti ayant obtenu le plus de députés".
C'est bien l'insuffisance de l'article 8 qui est la principale cause de la confusion actuelle où le "formateur" prend,, abusivement dès le départ le titre de "Premier Ministre"!
JHB 28 07 24
samedi 27 juillet 2024
Article WIKIPEDIA "Les Samaritains"
" Samaritains et les Judéens (qui donnèrent les Juifs) ne se considèrent plus comme un seul peuple, alors même qu'ils se réclament tous deux de la descendance des Hébreux et qu'ils suivent le Pentateuque."
Les Samaritains (autoethnonyme : Shamerim, qui signifie « les observants » (שַמֶרִים du verbe hébraïque lishmor qui veut dire « garder » ou « ceux qui gardent »3 ; en hébreu moderne : Shomronim - שומרונים, c'est-à-dire « de Shomron », la Samarie ; ou « Israélites-Samaritains »4 ; en grec ancien dans les évangiles Σαμαρῖται, Samarîtai) sont une communauté très peu nombreuse vivant en Israël et en Cisjordanie (comprenant l'ancienne Samarie).
Leur religion, parfois appelée samaritanisme, est l'une des plus anciennes branches du judaïsme. Elle s'est séparée de ce qui deviendra le judaïsme orthodoxe entre le vie et le ive siècle av. J.-C. Elle est fondée sur le Pentateuque samaritain, les Samaritains refusant les livres de la Bible hébraïque postérieurs au Pentateuque (Livres des prophètes et livres hagiographes). Contrairement à la majorité des courants juifs, les Samaritains ne prennent également pas en compte la tradition orale devenue le Talmud. Étant apparus avant le développement du judaïsme rabbinique, ils n'ont pas de rabbins.
Les Samaritains sont une des plus petites communautés religieuses du monde, puisqu'ils étaient 874 en 20222 (contre 712 en 20075). Ils sont dotés d'une histoire écrite, attestée au Ier millénaire av. J.-C. en Samarie, région qu'ils ont dominée jusqu'au vie siècle.
Samaritains sur le mont Garizim, en 2006.
Origines
Les Israélites des environs de l'an 1000 av. J.-C. vivaient, semble-t-il, sur les hautes terres se trouvant à l'ouest du Jourdain, et un peu au-delà, sur le territoire de l'actuelle Jordanie. D'après la Bible, ils auraient été divisés en 12 tribus plus ou moins rivales, puis unifiés6 vers l'an 1000 av. J.-C. par le roi Saül, puis par le roi David, et son fils Salomon.
Après la mort de Salomon, vers 930 av. J.-C., les 10 tribus du Nord auraient fait sécession, et formé le royaume d'Israël, aussi appelé « royaume de Samarie », du nom de la ville qui devint sa capitale au ixe siècle av. J.-C. Ce royaume est alors devenu le voisin et parfois l'adversaire du royaume du Sud : le royaume de Juda, autour de Jérusalem.
Les deux royaumes israélites
Le royaume de Samarie et le royaume de Juda se sont définis de façon ambiguë l'un par rapport à l'autre. Ils faisaient partie d'une même communauté religieuse israélite, mais ils étaient aussi en concurrence territoriale, politique et finalement religieuse. On peut lire dans cette concurrence l'origine des Samaritains.
Frontières estimées des États du Levant vers 800 av. J.-C.
Dans un contexte où religion et politique ne sont pas séparées, le contrôle de la religion est un aspect important du contrôle du pouvoir, et des lieux de culte respectifs ont été mis en place par les deux royaumes. Celui de Juda a été installé à Jérusalem, tandis que le royaume de Samarie en installait plusieurs, les deux principaux étant situés « aux extrémités nord et sud du royaume, à Béthel et à Dan »7. Dans les premiers siècles, cette diversité des temples n'a cependant pas semblé poser trop de problèmes, et n'a en tout cas pas entraîné de schisme officiel. Il faut rappeler que, jusqu'aux alentours de l'an mille avant Jésus-Christ, il n'y avait pas, d'après la Bible, de lieux de culte permanents et fixes. Le prophète Samuel est ainsi un prêtre du sanctuaire de Silo. C'était la traduction d'une absence de centralisation historique remontant à l'existence de tribus séparées. Avec la structuration en royaumes, la concurrence a commencé à se faire sentir, et chaque lieu de culte a été progressivement mis en avant par le royaume qui le gérait.
La Bible « nous dépeint immanquablement les tribus du Nord […] désespérément enclines au péché »8. Les temples de Samarie sont accusés d'avoir été ouverts aux rites païens, et de n'être pas vraiment israélites :
« Les enfants d'Israël firent en secret, contre l'Éternel leur Dieu, des choses qui ne sont pas bien. Ils se bâtirent des hauts lieux9 […]. Ils se dressèrent des statues et des idoles sur toute colline élevée […]. Ils fabriquèrent des idoles d'Astarté, ils se prosternèrent devant toute l'armée des cieux, et ils servirent Baal. Ils firent passer par le feu10 leurs fils et leurs filles11. »
Les livres historiques de la Bible concernant les périodes avant la destruction du premier Temple en 586 av. J.-C., appelée généralement « histoire deutéronomiste », sont datés du règne de Josias (639 à 609 av. J.-C.), ou de la période suivant son règne, après la destruction de Samarie, mais intègrent des sources plus anciennes, pour certaines nordistes (comme les prophètes Amos ou Osée).
« L'historien deutéronomiste transmet à ses lecteurs un double message, plutôt contradictoire. D'un côté, il dépeint Juda et Israël [Samarie] comme deux États jumeaux. De l'autre, il les décrit comme férocement antagonistes. Josias ambitionne de s'étendre au Nord. […] La Bible, à l'appui de son ambition, répète donc à satiété […] que sa population est composée d'israélites qui auraient dû accomplir leurs dévotions à Jérusalem […]. La Bible se devait d'ôter toute légitimité aux cultes nordistes — principalement celui du sanctuaire de Béthel — et de montrer que les traditions religieuses du royaume du Nord étaient impies12 ». « Violence, idolâtrie, cupidité caractérisent le portrait peu édifiant du royaume nordiste d'Israël que nous brossent les deux Livres des Rois13 »
Il est impossible de savoir si toutes ces accusations sont fondées, mais elles montrent une forte hostilité envers le royaume et les pratiques religieuses du nord, bien avant l'apparition « officielle » des Samaritains.
Carte de la région après l'expansion assyrienne. La Samarie et Juda font partie de l'empire, Juda avec un statut de vassal et non de simple province.
Le royaume de Samarie a été envahi et détruit par l'Assyrie en 722 avant notre ère, qui en a fait une de ses provinces. Le royaume de Juda accepta par contre la suzeraineté assyrienne, et survécut donc. Juda ne reprit une pleine indépendance que sous le règne de Josias (de 639 à 609 av. J.-C.)14, jusqu'à sa destruction par les Babyloniens et la déportation de sa population en 586-587 avant notre ère.
L'origine des Samaritains : selon la tradition juive orthodoxe
D'après la Bible (Deuxième livre des Rois), qu'on estime rédigée vers le milieu du vie siècle av. J.-C. (soit au moins 150 ans après les événements15), la population du royaume de Samarie aurait été déportée vers d'autres régions de l'Empire assyrien en punition de ses péchés. Elle aurait ensuite mystérieusement disparu. Ce seraient les « dix tribus perdues d'Israël ».
La Bible affirme que des populations étrangères auraient été déplacées pour les remplacer sur leur territoire. Ces étrangers auraient créé une religion mélangeant influences israélite et païenne, donnant ainsi naissance aux Samaritains.
« Et Israël a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusqu'à ce jour. Le roi d'Assyrie fit venir des gens […] et les établit dans les villes de Samarie à la place des enfants d'Israël. […] Lorsqu'ils commencèrent à y habiter, ils ne craignaient pas l'Éternel, et l'Éternel envoya contre eux des lions qui les tuaient.
On dit au roi d'Assyrie : Les nations que tu as transportées et établies dans les villes de Samarie ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays, et il a envoyé contre elles des lions qui les font mourir […].
Le roi d'Assyrie donna cet ordre : Faites-y aller l'un des prêtres que vous avez emmenés de là en captivité […], et qu'il leur enseigne la manière de servir le dieu du pays.
Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s'établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient craindre l'Éternel.
Mais les nations firent chacune leurs dieux dans les villes qu'elles habitaient, et les placèrent dans les maisons des hauts lieux bâties par les Samaritains16.
[…] Ils craignaient aussi l'Éternel […] et ils servaient en même temps leurs dieux d'après la coutume des nations d'où on les avait transportés.
[…] Ils suivent encore aujourd'hui leurs premiers usages.
[…] L'Éternel avait fait alliance avec eux, et leur avait donné cet ordre : Vous ne craindrez point d'autres dieux.
[…] Et ils n'ont point obéi, et ils ont suivi leurs premiers usages. Ces nations craignaient l'Éternel et servaient leurs images ; et leurs enfants et les enfants de leurs enfants font jusqu'à ce jour ce que leurs pères ont fait17. »
On note une contradiction dans le second Livre des Rois : les nouveaux habitants de l’ancien royaume de Samarie (devenu province assyrienne) sont décrits comme des étrangers, mais il est aussi indiqué que « l'Éternel avait fait alliance avec eux », comme s'ils étaient les descendants des anciens Israélites. D'un côté ils « craignaient l'Éternel », de l'autre « ils servaient en même temps leurs dieux ». La population maintenant identifiée comme « samaritaine » devient ainsi une population ambiguë, mélange d'étrangers païens et d'influence israélite, globalement rejetée de la communauté.
Selon la bible Crampon, il est clair que l'alliance établie dans les versets 34-36 du 2e Livre des rois a été établie avec les "enfants de Jacob" et donc les Israélites de souche.
[réf. nécessaire]
« Ils suivent encore aujourd'hui les premières coutumes ; ils ne craignent point Jéhovah, et ils ne se conforment ni à leurs lois et à leurs ordonnances, ni à la loi et aux commandements donnés par Jéhovah aux enfants de Jacob, qu'il appela du nom d'Israël. Jéhovah avait fait une alliance avec eux et leur avait donné cet ordre : " Vous ne craindrez point d'autres dieux, vous ne vous prosternerez point devant eux, vous ne leur offrirez point de sacrifice. Mais vous craindrez Jéhovah, votre Dieu, qui vous a fait monter du pays d'Égypte, par une grande puissance et par son bras étendu ; c'est lui que vous craindrez, devant lui que vous vous prosternerez, à lui que vous offrirez des sacrifices. » " (Bible Crampon18 2e tome, 1898)
La littérature rabbinique postérieure est également partagée. Le Talmud parle ponctuellement des Samaritains, en des termes divergents, mais qui tranchent parfois avec le rejet total. Le traité Houlin accepte la viande des animaux qu'ils ont tués comme casher, si un juif a été témoin de l'abattage19, et le traité Orlah du Talmud de Jérusalem admet leur pain20 sous certaines réserves. Dans un autre traité de ce Talmud qui daterait du ier siècle, leur nourriture est considérée comme légale21. Un traité mineur (Massekhet Kouthim) confirme leur acceptation partielle : « quand pourront-ils être reçus dans la communauté juive ? Quand ils auront renoncé à Har Garizim (le mont Garizim) et reconnu Jérusalem et la résurrection des morts »22. Le même traité reconnaît que, dans la plupart de leurs usages, ils ressemblent à des Israélites.
Ainsi, dès le début de l'ère chrétienne, l'accusation de paganisme est-elle abandonnée par certains religieux juifs. Mais l'accusation de ne pas être d'ascendance israélite subsiste, même si l'approche du traité Kouttim montre quelques évolutions : les Samaritains pourraient être acceptés « dans la communauté juive » (malgré leurs origines) s’ils réformaient leurs pratiques. Une telle approche « ouverte » de la seconde grande accusation historique juive (ne pas être d'origine israélite) est cependant tout à fait marginale dans le Talmud.
L'origine des Samaritains : selon la tradition samaritaine
D'après leur livre des Chroniques (Sefer ha-Yamim), les Samaritains se considèrent comme les descendants des tribus d'Ephraïm et de Manassé (deux tribus issues de la Tribu de Joseph) vivant dans le royaume de Samarie avant sa destruction en 722 av. J.-C. La famille sacerdotale affirme descendre de la tribu de Lévi. La vision les faisant descendre des anciens Israélites du Nord est assez proche de celle de la majorité des historiens.
Ils ajoutent que « ce sont les Juifs qui se sont séparés d'eux au moment du transfert de l'Arche au xie siècle » avant notre ère23. Selon la deuxième de leurs sept chroniques, « c'est Éli qui causa le schisme en établissant à Silo un sanctuaire dans le but de remplacer le sanctuaire du mont Garizim »24.
La question du Mont Garizim
La centralité du Mont Garizim n'est pas la seule spécificité des Samaritains. Outre la question de leur origine supposée non israélite par les Juifs, il existe également des différences importantes en matière de textes sacrés, les Samaritains n'acceptant que le Pentateuque. Mais le Mont Garizim comme principal lieu saint, en lieu et place de Jérusalem, est un marqueur fondamental de la différence avec les Juifs.
Les Samaritains considèrent que, de tout temps, c'est le mont Garizim qui fut désigné par Dieu pour être le centre du culte. Ils citent pour cela les passages du Deutéronome : « Lorsque vous aurez passé le Jourdain, Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Joseph et Benjamin, se tiendront sur le mont Garizim, pour bénir le peuple »25 et plus encore « Et lorsque l’Éternel, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, tu prononceras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d’Ebal »26. On trouve d'autres citations, comme dans le livre des Juges27 ou dans celui de Josué28.
Pour les Samaritains, Jérusalem aurait donc été imposée par les Israélites du sud, ceux du royaume de Juda, les Judéens (les Juifs à partir de l'époque perse), à l'encontre de cette ancienne sanctification.
Certains éléments factuels semblent s'écarter de la vision samaritaine sur la place prééminente du Mont Garizim dans le culte des anciens Israélites. La construction du temple sur le mont Garizim est en effet en rupture avec la diversité cultuelle ancienne de la Samarie : les lieux de culte de Béthel et de Dan qui dominaient le royaume de Samarie disparaissent. Il est possible qu’il s'agisse d'une influence judéenne, une volonté de répondre à l'exclusion par une autre légitimité.
À l'inverse, il est notable que le Mont Garizim soit connu du Pentateuque (les cinq premiers livres de la Bible), tandis que la centralité de Jérusalem n'apparaît que dans les Livres de Samuel et des Rois, décrivant les règnes de David et Salomon (mais rédigés plusieurs siècles après).
Ainsi, si le Mont Garizim apparaît bien comme un ancien lieu sacré israélite, il n'était en tout cas pas, à l'époque de l'ancien royaume de Samarie, le centre du culte, ni même le lieu de culte le plus important.
L'origine des Samaritains : thèses historiennes
Historiens et archéologues ont essayé de mettre les thèses religieuses à l'épreuve de l'analyse critique, en particulier en s'appuyant sur des sources textuelles ou archéologiques externes à la Bible. Ces sources étant parcellaires, il existe cependant toujours des interprétations divergentes entre historiens.
Les faits
Sargon II et un haut dignitaire. Bas-relief du palais de Dur-Sharrukin.
Les archéologues ont exhumé une bonne partie des archives de l'Empire assyrien. Les chroniques assyriennes de Sargon II, le roi qui a vaincu le royaume de Samarie, indiquent :
« J'ai assiégé et occupé la ville de Samarie, et ai emmené 27 280 de ses habitants captifs. Je leur ai pris 50 chars, mais leur ai laissé le reste de leurs affaires29. »
Certains traducteurs ne sont pas d'accord avec la précision apportée (« ville de Samarie »), considérant que le texte original laisse planer le doute entre la ville et l'État de Samarie.
Teglath-Phalasar III. Bas-relief provenant de son palais à Nimrud, fin du viiie siècle av. J.-C. Musée du Louvre.
Il y a un point commun avec les Livres des Rois : la déportation des Israélites a bien eu lieu. Mais il y a aussi une différence importante : le nombre des déportés. Pour le Second livre des Rois, c'est toute la population ou presque qui a été déportée. Pour Sargon II, c'est une minorité. Les archéologues estiment en effet la population du royaume de Samarie à 200 000 personnes, d'après les villes et villages retrouvés. Il y avait bien eu une première déportation dix ans plus tôt, quand le roi assyrien Teglath-Phalasar III avait conquis la Galilée. Mais elle aussi a été chiffrée par les textes assyriens. Le total des deux déportations atteint environ 40 000 personnes, soit 20 % seulement du total des habitants. Sans doute essentiellement l'élite. Les historiens pensent que certains Israélites du Nord seraient également partis en tant que réfugiés vers le royaume de Juda30.
L'implantation de colons étrangers est indiquée plusieurs fois dans le reste du texte31, mais à propos d'autres conquêtes. Cette politique d'implantation était manifestement courante, et a donc peut-être été faite en Samarie, comme l'indique le Livre des Rois. On a retrouvé, à Gezer et dans les environs, des textes cunéiformes du viie siècle av. J.-C. contenant des noms babyloniens. La déportation de populations allogènes en Samarie (au moins dans certaines zones), affirmée par les Livres des Rois, est donc bien confirmée. L'archéologie indique par contre que ce repeuplement est loin d'être massif. Les poteries, inscriptions, villages, etc. montrent une grande continuité avec la période antérieure32. Le Livre de Jérémie rapporte que 150 ans après la chute du royaume du Nord, juste après la chute de Jérusalem en 586 av. J.-C., des Israélites du Nord se sont présentés avec des offrandes pour le temple de Jérusalem : « quatre-vingts hommes vinrent de Sichem, de Silo et de Samarie, la barbe rasée, les vêtements déchirés, la peau tailladée d'incisions33. Ils apportaient des offrandes de céréales et de l'encens pour les offrir dans le Temple de l'Éternel »34.
Dernier fait en contradiction avec la Bible : la religion actuelle des Samaritains, strictement fondée sur le Pentateuque, ne présente pas de trace de paganisme. Les traités rabbiniques, datant du début de l'ère chrétienne et précédemment cités, indiquent que ce strict monothéisme est très ancien. Au vie siècle av. J.-C., le livre de Jérémie les montre faisant des offrandes au temple. On manque toutefois de sources autonomes pour parler de la religion des Samaritains aux ive et ve siècles av. J.-C. Il est donc possible, mais non prouvé, qu'il y ait eu une période de quelques siècles où la religion samaritaine aurait été un syncrétisme pagano-israélite, conformément à l'accusation des Livres des Rois. Il faut cependant tenir compte du sens spirituel donné au mot idolâtre ou païen dans les textes bibliques : le paganisme et l'idolâtrie désignent le fait de pratiquer l'injustice, le péché, l'iniquité.
La génétique a été sollicitée pour apporter certaines réponses quant à l'origine des Samaritains. L'étude de Shen et al., en 2004 [archive][PDF] a ainsi porté sur la comparaison entre les chromosome Y de douze hommes samaritains et ceux de 18-20 hommes non samaritains, répartis entre six populations juives (d'origines ashkénaze, marocaine, libyenne, éthiopienne, irakienne et yéménite) et deux populations israéliennes non-juives (Druzes et Arabes). Les résultats d'analyses précédentes sur des groupes d'Africains et d'Européens ont été intégrés dans l'analyse statistique. L'ADN mitochondrial (hérité des femmes) a également été comparé. L'étude conclut que des ressemblances significatives existent entre les chromosomes Y (masculin) juifs et samaritains, mais que l'ADN mitochondrial (hérité des femmes) diffère entre les populations juives et samaritaines. « À notre surprise, tous les chromosomes Y [donc hérités des hommes] des Samaritains non-Cohen [n'appartenant pas à la famille sacerdotale] appartiennent au groupe Cohen » (une caractéristique génétique qu'on rencontre majoritairement chez les juifs cohanim, c'est-à-dire supposés descendre d'Aaron. « Les données […] indiquent que les chromosome Y [masculin] samaritains et juifs ont une affinité beaucoup plus grande que ceux des Samaritains et de leurs voisins géographiques de longue date, les Palestiniens ». « Cependant, ce n'est pas le cas pour les haplotypes d'ADN mitochondrial [hérités des femmes]. […] Les distances entre Samaritains, Juifs et Palestiniens pour l'ADN mitochondrial [féminin] sont à peu près identiques. De plus, la basse diversité […] suggère que le flux de gènes maternels dans la communauté samaritaine n'a pas été très élevé » (peu d'entrées de femmes dans la communauté).
L'interprétation des faits
La thèse dominante chez les historiens est plutôt que 80 % des habitants de l'ancien royaume de Samarie sont restés sur place, et sont devenus les Samaritains (au sens religieux du terme) cités par le Livre des rois35.
Dans cette optique, les 10 tribus d'Israël mystérieusement disparues ne seraient qu'un mythe inventé pour justifier l'exclusion des Samaritains de la communauté israélite : on ne rompait pas avec d'autres Israélites, on constatait leur disparition mystérieuse et leur remplacement par des étrangers.
Les raisons de cette rupture définitive seraient surtout :
la question de la centralité du temple du mont Garizim ou de celui de Jérusalem dans le culte.
la place de la Torah orale (plus tard compilée dans la Mishna, la Gémara puis le Talmud) chez les Judéens, et refusée par les Samaritains.
L'étude précédemment citée (Shen et al. [archive][PDF]) tente d'apporter un éclairage par la génétique. Ses auteurs penchent finalement en faveur d'une approche mixte entre remplacement et continuité : « nous supposons que [les caractéristiques génétiques samaritaines] présentent un sous-groupe des prêtres juifs Cohanim d'origine, qui n'est pas parti en exil quand les Assyriens ont conquis le royaume du Nord […], mais qui ont épousé des Assyriennes et des femmes exilées réinstallées à partir d'autres terres conquises ». Il faut cependant noter deux points : d'une part « La diversité élevée des haplotypes d'ADN mitochondrial chez les Israéliens suggère que les fondatrices féminines de chaque groupe juif aient été peu nombreuses et de différentes ascendances ». La spécificité des marqueurs génétiques féminins samaritains est donc difficile à interpréter à la lumière de la spécificité des marqueurs génétiques féminins de chaque groupe juif. D'autre part, l'apparition des spécificités n'est pas datée. Elle peut remonter avant, pendant ou après la période de la conquête assyrienne, et ne nous renseigne donc pas forcément sur les événements provoqués par celle-ci.
Datation de la rupture
Cyrus II le Grand et les Hébreux
En 586 avant notre ère, le royaume de Juda tombe à son tour, et une partie de sa population est déportée à Babylone. Après la libération des exilés par Cyrus II en -537, ceux-ci décident de rebâtir le temple de Jérusalem détruit en -586. Les Samaritains proposent alors leur aide :
« Les ennemis de Juda et de Benjamin36 apprirent que les fils de la captivité bâtissaient un temple à l'Éternel, le Dieu d'Israël. Ils vinrent auprès de Zorobabel et des chefs de familles, et leur dirent : nous bâtirons avec vous ; car, comme vous, nous invoquons votre Dieu, et nous lui offrons des sacrifices depuis le temps d'Ésar Haddon, roi d'Assyrie, qui nous a fait monter ici. Mais Zorobabel, Josué, et les autres chefs des familles d'Israël, leur répondirent : ce n'est pas à vous et à nous de bâtir la maison de notre Dieu ; nous la bâtirons nous seuls à l'Éternel, le Dieu d'Israël, comme nous l'a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse. Alors les gens du pays découragèrent le peuple de Juda ; ils l'intimidèrent pour l'empêcher de bâtir37. »
L'exil a en effet modifié les identités ethno-religieuses. Comme l'écrit le rabbin Josy Eisenberg, « Le vie siècle av. J.-C. a été décisif dans l'histoire des Juifs. En fait, on peut dire qu'il en constitue le véritable commencement, car il voit s'opérer une mutation fondamentale : la fin du temps des Hébreux et de l'hébraïsme, la naissance du temps des Juifs et du judaïsme »38. Pour les anciens exilés de Babylone, la terre sainte est mal connue. Les anciennes définitions sont réinterprétées. L'exil à Babylone a créé les Juifs au sens actuel du terme39. Elle crée donc, par opposition, les Samaritains « modernes », rejetés du corps israélite.
D'après la citation du Livre d'Esdras rapporté ci-dessus, la rupture religieuse avec les Samaritains semble donc consommée dès 500 avant notre ère. Mais de nombreuses incertitudes subsistant sur les dates de rédaction des textes, l'évolution de leur contenu et la façon dont ils étaient appliqués en pratique ; aucune certitude n'est possible. D'autres sources confirment une rupture définitive vers -330. Ursula Schattner-Rieser indique « aujourd'hui, la majorité des spécialistes en samaritain est d'avis que la « secte » des Samaritains s'est séparée du groupe religieux judéen à l'époque perse, lors du retour de Néhémie en 445 av. J.-C. et que le début de l'histoire des Samaritains proprement dite se situe à la veille de l'époque hellénistique40 avec la construction d'un temple rival de celui de Jérusalem, sur le mont Garizim »23, à Sichem, actuelle Naplouse.
La question du Temple semble effectivement importante dans la rupture. Tant le royaume de Juda que celui du Nord avaient maintenu des lieux de culte diversifiés. La Bible s'en offusque d'ailleurs, et certains rois du Sud, comme Josias, avaient lutté contre. Après le retour des exilés vers -537, le débat est définitivement réglé : seul le temple de Jérusalem est légitime. Le refus de « Zorobabel, Josué, et les autres chefs des familles d'Israël » de laisser les habitants du Nord se lier au Temple les amène inévitablement à créer leur propre centre religieux, et à parachever la rupture. Ce Temple sera construit un peu avant23 la conquête d'Alexandre le Grand, ou juste après41.
Cette rupture n'empêche pas la reprise du Pentateuque, issu de sources diverses, mais compilé dans sa forme définitive dans le Sud, en Judée, vers le vie siècle av. J.-C. On peut donc la supposer postérieure à cette étape, malheureusement mal datée.
L'origine des Samaritains : conclusions
Maquette du second temple de Jérusalem.
Des divergences religieuses et politiques croissantes ont d'abord éloigné Israélites du Nord et du Sud, comme les accusations bibliques contre les pratiques religieuses du Nord en témoignent. On ne sait pas exactement de quand date la rupture définitive entre Juifs et Samaritains. Au plus tôt, elle se produit vers 520 av. J.-C., lors de la construction du second temple de Jérusalem par certains des anciens exilés juifs à Babylone. Au plus tard, elle est attestée vers 330 av. J.-C.
Quelles que soient les raisons de la rupture entre les communautés, et sa date exacte, les Samaritains et les Judéens (qui donnèrent les Juifs) ne se considèrent plus comme un seul peuple, alors même qu'ils se réclament tous deux de la descendance des Hébreux et qu'ils suivent le Pentateuque.
Jacques halbronn Le rejet des Samaritains, distingués des Juifs, dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testaments
Jacques halbronn Le rejet des Samaritains, distingués des Juifs, dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testaments
Il reste que dans l'Ancien Testament, aura subsisté l'attaque du prophéte Osée, à côté du Livre de l'Exode, tout entier dévolu aux Enfants (Beney) Israel et l'on comprend mieux l'épisode où Jésus rencontre une Samaritaine
Osée VIII
ה זָנַח עֶגְלֵךְ שֹׁמְרוֹן, חָרָה אַפִּי בָּם; עַד-מָתַי, לֹא יוּכְלוּ נִקָּיֹן. 5 Ton veau, ô Samarie, a cédé la place, ma colère s'est allumée contre eux: jusqu'à quand seront-ils incapables de pureté?
ו כִּי מִיִּשְׂרָאֵל, וְהוּא--חָרָשׁ עָשָׂהוּ, וְלֹא אֱלֹהִים הוּא: כִּי-שְׁבָבִים יִהְיֶה, עֵגֶל שֹׁמְרוֹן. 6 Il est bien l'œuvre d'Israël; un artisan l'a confectionné, et il n'est pas un dieu: certes, le veau de Samarie sera réduit en menus morceaux.
Evangile Jean IV
« Comme il fallait qu’il passât par la Samarie, il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : “ Donne-moi à boire ”. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit : “ Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? ” Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains"
JHB 27 07 23
Jacques halbronn Astrologie. La phase équinoxiale '15° Bélier Balance) fait reculer l"executif à l'inverse de la phase solsticiale ( Cancer-capricorne)
jacques halbronnn Astrologie. La phase équinoxiale (15°bélier/balance) fait reculer l'exécutif à l'inverse de la phase solsticiale
La carrière d'un leader est faite de hauts et de bas et l'on peut parler d'une sinusoide (cf nos Clefs pour l'Astrologie, Seghers, 1976). La Roche Tarpéienne est proche du Capitole. A sept ans d'intervalle, c'est le jour et la nuit. Que l'on pense à De Gaulle entre 1962 (Solstice) et 1969.(Equinoxe), entre sa résistance contre vents et marées face à l'hostilité du Palement en 62 et son départ (voir aussi sa "fuite" en Allemagne en 1968) au lendemain du référendum "raté" de 69. C'est dire qu'il est assez tentant de prétendre pouvoir calculer la capacité de résistance d'un leader au cours d'un certain laps de temps. Parmi les reculades équinoxiales, il y a celle du "tournant de la rigueur" de 1983 -14 ans après 1969 - marquant un recul de Mitterrand par rapport à son "programme commun" sous Saturne début scorpion. ou le renoncement de François Hollande à se représenter pour un second mandat fin 2016 (Saturne en Sagittaire) . En 2002, 14 ans plus tôt- ce qui signifie une configuration analogue (à la différence de l'écart de 7 ans), un autre socialiste, Lionel Jospin n'était pas parvenu à controler sa "majorité présidentielle" et n'arriverait pas au second tour des présidentielles. On concluré que l'on voit mal Emmanuel Macron, en phase solsticiale, céder devant la pression liée à la nomination d'un Premier Ministre, issu d'un " Nouveau Front Populaire" alors qu'en décembre 2018 il avait cédé face au mouvement des gilets Jaunes. Saturne était alors au début du Capricorne, le basculement vers la phase suivante ne se produisant qu'au de là du 15° degré du signe cardinal. Les événements de la fin 1989 correspondront au passage de Saturne vers la seconde partie du signe du capricorne, portail d'une phase solsticiale avec notamment la chute du mur de Berlin.(rien à voir avec la conjonction Saturne Neptune chère à André Barbault si ce n'est que celle-ci eut lieu en capricorne) En tout état de cause, comme dit l'Ecclésiaste, il ne faut pas aller plus vite que la musique et savoir attendre son tour. On peut regretter que les "constitutionnalistes" ne disposent pas de notre boussole!
Sur le web
"Sondage : Lucie Castets se dit "déterminée" à devenir Première ministre, mais 58 % des Français n’en veulent pas"
A contrario, en 1962, en phase solsticiale, De Gaulle ne renoncera pas à sa réforme et l'emportera:
Sur le web:
". La réforme ne plaît pas aux parlementaires. Radicaux, indépendants, socialistes et chrétiens-démocrates, ils déposent une motion de censure le 4 octobre 1962 contre le gouvernement de Georges Pompidou qui obtiendra une majorité absolue le lendemain, avec 280 députés pour sur 480. Pompidou et son gouvernement sont renversés et Charles de Gaulle décide de dissoudre l’Assemblée nationale."
et
" Un référendum constitutionnel sur l'élection au suffrage universel direct du président de la République française se tient le 28 octobre 1962 . Il se solde par une large victoire du « oui ». Ce scrutin s'inscrit dans un contexte polémique et a d'importantes conséquences sur la vie politique française."
et
"En 1962, Pompidou succombe au 49.3... avant d'être renommé
Pour imposer l'élection du président de la République au suffrage universel, Charles de Gaulle prend le risque du référendum et du 49.3. Mais une fois la motion de censure votée, il nommera à nouveau son Premier ministre à Matignon."
JHB 27 07 24
jacques halbronn Le " Croissez et multipliez" d'Adam à Adam Les répétitions dans la Bible
jacques halbronn Le "Croissez et multipliez" פְּרוּ וּרְבוּ d'Adam à Abram Genése I, 28 IX 7
Il y a dans le Livre de la Genése des répétitions, des calques à l'instar de ce "Croissez et multipliez (vous) "figurant à quelques chapitre de distance Ier et IXe avec qui plus est la même formule en hébreu פְּרוּ וּרְבוּ (Parou veRbou) Injonction adressée successivement à Adam et à Abram.
Génèse I , 11 à Adam
כח וַיְבָרֶךְ אֹתָם, אֱלֹהִים, וַיֹּאמֶר לָהֶם אֱלֹהִים פְּרוּ וּרְבוּ וּמִלְאוּ אֶת-הָאָרֶץ, וְכִבְשֻׁהָ; וּרְדוּ בִּדְגַת הַיָּם, וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבְכָל-חַיָּה, הָרֹמֶשֶׂת עַל-הָאָרֶץ. 28 Dieu les bénit en leur disant "Croissez et multipliez (Rabou)! Remplissez la terre et soumettez-la! Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, à tous les animaux qui se meuvent sur la terre!"
Genése IX, 7 à Abram
ז וְאַתֶּם, פְּרוּ וּרְבוּ; שִׁרְצוּ בָאָרֶץ, וּרְבוּ-בָהּ. {ס} 7 Pour vous, croissez et multipliez; foisonnez sur la terre et devenez y nombreux."
Or, selon nous, le chapitre I aura servi de matrice, comme dans le cas du Chapitre V qui reprend largement le récit de la Création dans le "Livre des Générations"/ On trouve l'hébreu " Demouth" dans les deux cas, traduit par ressemblance.(domé: semblable)
Genése V à comparer à Genése I.
א זֶה סֵפֶר, תּוֹלְדֹת אָדָם: בְּיוֹם, בְּרֹא אֱלֹהִים אָדָם, בִּדְמוּת אֱלֹהִים, עָשָׂה אֹתוֹ. 1 Ceci est l'histoire des générations de l'humanité. Lorsque Dieu créa l'être humain (Adam), il le fit à sa propre ressemblance.(bedemouto)
ב זָכָר וּנְקֵבָה, בְּרָאָם; וַיְבָרֶךְ אֹתָם, וַיִּקְרָא אֶת-שְׁמָם אָדָם, בְּיוֹם, הִבָּרְאָם. 2 Il les créa mâle et femelle, les bénit et les appela l'homme, le jour de leur création.
ג וַיְחִי אָדָם, שְׁלֹשִׁים וּמְאַת שָׁנָה, וַיּוֹלֶד בִּדְמוּתוֹ, כְּצַלְמוֹ; וַיִּקְרָא אֶת-שְׁמוֹ, שֵׁת. 3 Adam, ayant vécu cent trente ans, produisit un être à son image et selon sa forme, et lui donna pour nom Seth.
ד וַיִּהְיוּ יְמֵי-אָדָם, אַחֲרֵי הוֹלִידוֹ אֶת-שֵׁת, שְׁמֹנֶה מֵאֹת, שָׁנָה; וַיּוֹלֶד בָּנִים, וּבָנוֹת. 4 Après avoir engendré Seth, Adam vécut huit cents ans, engendrant des fils et des filles.
ה וַיִּהְיוּ כָּל-יְמֵי אָדָם, אֲשֶׁר-חַי, תְּשַׁע מֵאוֹת שָׁנָה, וּשְׁלֹשִׁים שָׁנָה; וַיָּמֹת. {ס} 5 Tout le temps qu'Adam vécut fut donc de neuf cent trente ans; et il mourut.
Genése I
כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance (betsalménou/kedemouténou), et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent."
On a déjà signalé qu'au chapitre II, le nom de Dieu avait changé en cours de route, passant de Elohim à Yahwé Elohim(ce qui renvoie à Exode III et au buisson ardent). On sait aussi qu'au nom de Jacob sera ajouté dans le même Livre de la Genése celui d'Israel, ce qui renvoie également au livre de l'Exode, l'échelle de Jacob reprenant la même formule que pour l'érection de la Tour de Babel.
JHB 24 07 24
vendredi 26 juillet 2024
jacques halbronn Passage de la iVe à la Ve République Le "formateur" et le Premier Ministre
jacques halbronn Passage de la IVe à la Ve République. Le « formateur » et le Premier Ministre.
Nous montrerons que certaines difficultés autour de la question du « Premier Ministre » en France, tiennent à ce que l’on aura laissé un vide terminologique s’instaurer en ne distinguant pas, à la différence d’un autre pays francophone, le « formateur » et le Premier Ministre (cf article Wkipedia sur la Constition belge). Le Président de la République sous la IIIe et la IVe Républiques pouvait désigner un « formateur » lequel parviendrait ou non à obtenir la confiance de la Chambre. Si la personne désignée n’y parvenait pas, on s’adresserait alors à quelqu’un d’autre. En ce sens, nous pensons que Macron peut tout à fait désigner Lucette Castet comme « formatrice », qu’elle puisse ainsi tenter sa chance et en cas d’échec désigner un(e) autre formateur (ou formatrice)
Qu’est ce qui distingue les deux constitutions de 1946 (seconde mouture) et de 1958 (révision de 1962)? Avant la révision constitutionnelle de 1962, le président de la République n’est pas élu au suffrage universel mais par un « Congrès ». Dans les deux cas de figure, le Président du Conseil (renommé « Premier Ministre » sous la Ve, sur le modéle britannique monarchique du « Prime Minister » (PM) est « nommé » par le Président de la République et engage sa responsabilité devant l’Assemblée Nationale/ C’est ainsi que le général De Gaulle, qui sera le dernier Président du Conseil de la IVe République avant de se faire élire Président de la République sous le Ve, par un collége d’électeurs, sera élu sur proposition de René Coty, président de la République, avec 329 voix pour face à 224 voix contre. La Ve République , à son début, n’avait pas opté pour le suffrage universel direct:
Commentaire sur le Web sur la Vé:
« À l’origine, le président de la République était élu au suffrage universel indirect par un collège comprenant environ 80 000 grands électeurs. Ce collège était composé des parlementaires (députés et sénateurs), des conseillers généraux et d’élus municipaux. »
Sur le web:
« Le choix de nomination des Premiers ministres est, sous la Cinquième République, une prérogative du Président de la République en vertu de l’article 8 de la Constitution de la Cinquième République française. La nomination est décidée sous contraintes politiques, en vertu de calculs politiques ou en raison de promesses de campagne. »
La question qui se pose actuellement, du moins chez certains commentateurs est celle de savoir si le titre de « Premier Ministre » peut être obtenu sans passer par l »investiture de l’Assemblée Nationale. Ne faudrait-il employer un autre terme que « Premier Ministre » avant la dite investiture au risque de mettre la charrue devant(avant) les boeufs? L’exemple belge qui distingue entre « formateur » ou ‘informateur » et Premier Ministre serait à adopter: le « formateur », désigné par le roi, devient « premier ministre »
Sur le web:
« Le nationaliste flamand Bart De Wever appelé à former le gouvernement de Belgique. Le probable futur premier ministre est un partisan affiché de l’instauration d’un système confédéral, avec une large autonomie accordée aux régions. »
Sur le web
« Informateur-formateur-accord de gouvernement
Le Roi désigne ensuite un informateur ou un formateur. L’informateur est un responsable politique expérimenté, qui rassemble des informations auprès des différents partis quant à leurs points de vue et souhaits concernant la formation d’un nouveau gouvernement. Il vérifie comment une majorité peut être dégagée et avec quels partenaires. Il en fait rapport au Roi et conseille ce dernier quant à la désignation d’un formateur. Un informateur peut, par exemple, être désigné lorsque les résultats des élections offrent plusieurs possibilités de former un gouvernement ou lorsque la formation d’un gouvernement pourrait s’avérer très difficile.
Comme indiqué, le Roi peut immédiatement désigner un formateur. Le formateur a pour mission la formation d’un gouvernement. Lorsqu’il y parvient, il devient généralement le Premier ministre du nouveau gouvernement. »
Archives
Constitution IVe République wikipedia
Le président de la République est élu par le Congrès (Assemblée nationale et Conseil de la République) réuni à Versailles, pour sept ans, rééligible. Il dispose de ses pouvoirs classiques : droit de grâce et représentation diplomatique. Il désigne le président du Conseil. Le président de la République préside le Conseil des ministres dont il conserve les procès-verbaux : il est la mémoire de l’État. Toutes ses décisions doivent être contresignées.
Le président du Conseil, dont le rôle est inscrit dans la Constitution alors que son institution résultait d’une simple coutume sous la Troisième République, est responsable devant l’Assemblée nationale. La procédure d’investiture est décrite dans la Constitution : après désignation par le président de la République, il se rend seul devant l’Assemblée nationale. Il y prononce un discours de politique générale et l’Assemblée vote l’investiture à la majorité absolue des députés la composant (251). Donc, sont investis un homme et un programme.
Constitution Ve République
le fameux ARTI CLE 49 (3)
Le Premier ministre, après délibération du conseil des ministres, engage devant l’Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.
L’Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d’une motion de censure. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l’Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité des membres composant l’Assemblée.
Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l’alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.
Le Premier ministre a la faculté de demander au Sénat l’approbation d’une déclaration de politique générale.
ARTICLE 50.
Lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu’elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du Gouvernement.
jeudi 25 juillet 2024
jacques halbronn Astrologie et Politique Conflit entre tempéraments de gauche et de Droite
jacques halbronn Astrologie et Politique. Conflit entre tempéraments de gauche et de droite.
Nous nous servirons ici d’un certain nombre de concepts pour étayer notre propos, à commencer par la dialectique Jour/Nuit. Le jour est lié au visible, au réel extérieur, éventuellement hors d’atteinte comme le Ciel alors que la nuit, cette réalité s’estompe pour céder la place aux mots, à l’oral comme à l’écrit, bref au langage en vigueur au sein du groupe concerné/ Or, si l’on applique un tel modéle à la vie politique, nous dirons que la droite est diurne et la gauche nocturne, en dépit de certains faux semblants.
Le vrai message de la droite est éminemment visuel, au plein sens du terme, il est notamment sensible aux questions de race (couleur, faciès) et de sexe, autant de points que la gauche aurait tendance à vouloir ignorer, relativiser.Certes, le RN se référe officiellement à la question du Droit, de la légalité, des « papiers en régle » mais c’est pour donner le change, tout comme l’on préfére parler de religion que de race parce que c’est plus « audible ».
Au niveau de notre Astrologie EXOLS, on dira que la Gauche est sous tendue par les phases équinoxiales et la Droite par les phases solsticiales. Cela signifie ici que les partis de Gauche risquent de prendre pour réalité ce qui n’est qu’une fiction juridique et d’ailleurs pour le tempérament de gauche, ce que les hommes instaurent est bien ‘réél », à commencer par le résultat des élections si ce n’est que cette réalité est éminemment précaire et réversible, comme dans le cas du RN en tête aux Européennes et quelques semaines plus tard au troisiéme rang aux Législatives. Il y a là une dimension fantomatique. La Gauche ne cesse actuellement de se référer à la notion de groupe arrivé en tête, qu’il ait ou non la majorité absolue au Parlement, pour demander que le président nomme pour Premier Ministre quelqu’un qui est présenté par le groupe ayant cette qualité de « gagnant ». Or, on verra dans le récent sondage repris ci-dessous que les Français, dans leur majorité, ne voient pas les choses ainsi:
Sur le web
« Premier ministre : une majorité de Français ne veulent pas du Nouveau Front Populaire à Matignon selon un sondage. Un nouveau
sondage Odoxa pour Le Figaro révèle l’opinion de la société française par rapport aux conséquences politiques des élections législatives. 54 % des Français estiment que le président devrait nommer un ministre qui n’est pas issu du NFP. Ils souhaitent des coalitions et l’incapacité des partis politiques à en construire continue de dégrader leur image.
Les Français sont majoritairement pour l’arrivée d’un Premier ministre qui ne serait pas issu du Nouveau Front Populaire (NFP) selon un sondage Odoxa pour le Figaro. 54 % des sondés plaident pour cette solution afin que le chef du gouvernement essaye de « réunir derrière lui un nombre de députés supérieur » à la coalition de gauche. 43 % des Français souhaitent au contraire que le nouveau Premier ministre soit issu du NFP parce qu’ils estiment que « cette coalition est arrivée en tête des élections ».
A lire aussi : REPLAY. Législatives 2024 : « L’image que nous avons donnée ces derniers jours est désastreuse… » Emmanuel Macron recadre son camp
« Ces résultats s’expliquent par un clivage très fort entre les sympathisants du NFP et ceux des autres blocs. 87 % des sympathisants LFI, 81 % des Écologistes et 70 % de ceux du Parti socialiste considèrent que le Premier ministre doit être issu des rangs du NFP. Ils sont aux alentours de 20 % à privilégier cette solution chez les sympathisants Renaissance (20 %), LR (19 %) et RN (19 %).
Les Français ont ensuite été interrogés sur leur avis quant à une potentielle coalition. Résultat, 61 % des Français ne comprennent pas l’attitude des partis et pensent qu’ils « agiraient de manière responsable en trouvant des coalitions ». Surtout, dans les 36 % qui voient la coalition comme une « trahison de leurs électeurs », il n’y a que chez les sympathisants LFI qu’ils sont majoritaires (60 %). Les sympathisants PS sont très largement pour une coalition (72 %), que leurs chefs de parti refusent pour l’instant, tout comme ceux de LR (61 %), du RN (54 %) et des Écologistes (56 %). Seuls les électeurs de Renaissance sont plus nombreux à être en faveur d’une coalition (80 %).
« Des partis pas crédibles pour une majorité de Français
Cette situation engendre un très fort rejet des partis politiques. 82 % des Français ont une opinion négative de ces derniers dont 25 % ont même une très mauvaise opinion. Globalement, la majorité des Français ont une opinion plutôt mauvaise des partis (57 %). Les sympathisants LR sont ceux qui rejettent le plus les partis avec 89 % d’opinions négatives, suivis de près par ceux du RN à 88 %. Concernant les citoyens sans proximité partisane, ils sont 37 % à qualifier leur opinion des partis de « très mauvaise ».
L’image des partis est véritablement entachée, à tel point que seuls 10 % des sondés les qualifient d’ »honnête », 11 % seulement les pensent « crédibles » et, pire, encore 69 % les voient comme inutiles. L’aspiration des Français à être dirigé par un homme fort et ce rejet des partis pourraient faire basculer la France vers un nouveau régime politique.
A lire aussi : Assemblée nationale : 11 groupes politiques, pas de majorité claire… Découvrez le nouveau visage de l’hémicycle
Le parti le plus apprécié est « les Écologistes » avec 40 % d’opinions favorables seulement. Il est suivi par le RN (38 %) et le PS qui complète ce podium grâce à une amélioration de son image, + 8 points par rapport à 2022. La diabolisation de LFI continue, elle, de se montrer efficace puisque le parti de gauche n’enregistre que 21 % d’opinions positives contre 57 % d’avis « très négatif ».
La Gauche a une vision abstraite de la Société et est prête à nier toutes différences de races et de sexe au nom de l’Egalité (cf la devise republicaine) et de la « démocratie ». En revanche, la Droite prend en compte ce qui est de l’ordre du visuel et qui manifeste une évidente diversité, au grand jour. Elle considére que les partis doivent parvenir à former des coalitions, non pas avant mais au lendemain des élections car on ne joue pas au tiercé, on ne fait pas de paris, on ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La Gauche réplique que ce n’est pas « du jeu » que de ne pas se soumettre au résultat du second tour des Législatives et que la « Droite est mauvaise perdante »
Qu’est ce que notre Astrologie EXOLS a à dire à ce propos? En tant que « juge de paix », elle nous informe que nous sommes actuellement en phase SOLSTICIALE, ce qui signifie que le temps de la Gauche n’est pas encore advenu, qu’il lui faudra attendre un petit peu, jusqu’à ce que Saturne passe le 15° du signe cardinal du Bélier, ce qui lui ouvrira une période de 7 ans. Revenons un instant sur le cas du « tournant de la rigueur » de 1983, sous François Mitterrand.
Sur le web:
« Le « tournant de la rigueur » désigne le changement radical de politique économique décidé en mars 1983 par le président de la République François Mitterrand après l’échec d’une politique de relance keynésienne, la relance Mauroy, inspirée par le Programme commun de la gauche et dans le contexte d’attaques contre le franc. Jacques Delors, ministre de l’Économie, des Finances et du Budget, dans le gouvernement Pierre Mauroy , met en place une politique de rigueur à partir du 21 mars 1983, qui sera poursuivie par les gouvernements socialistes successifs. »
ou encore
« Le « tournant de la rigueur » constitue l’expression consacrée pour désigner les décisions prises par le gouvernement français en mars 1983 : dévaluer tout en restant dans le Système monétaire européen (SME) grâce à un plan d’économies. »
Nous nous trouvions alors avec un Saturne en Scorpion, donc en pleine période équinoxiale,commencée à 15° Balance), donc rien à voir avec la période actuelle de type solsticial. Saturne se trouvant présentement à 18° Poissons. En 1983, Mitterrand avait préféré « rester dans le SME’. Mais la période équinoxiale imposait un tel choix consistant à se conformer à certaines régles plus ou moins arbitraires mais qui, comme on dit, avaient le mérite d’exister et d’être posées par avance. Mais les temps changent et l’astrologie nous explique que l’on ne saurait comparer 1983 et 2024 avec une pression équinoxiale bien plus faible en 2024 qu’en 1983. Il y a bien là deux poids, deux mesures tout comme il y a une alternance de phases qui conduit à suivre des logiques politiques différentes..
C »est pourquoi nous pensons que Macron peut tout à fait obtenir une certaine neutralité de la Droite et de l’Extreme Droite; avec un soutien sans participation quitte à s’accorder sur certains points en matière de sécurité, par exemple. On est là dans l’esprit de l’article 49.3, ni plus ni moins, ce qui n’exclue pas mais n’exige pas un certain ralliement de députés de droite – soit sous la bannière de leur parti- soit à titre personnel comme ce fut le cas en 2017 (avec Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno Lemaire, notamment) en cours de route.
JHB 25 07 24
mercredi 24 juillet 2024
jacques halbronn Le syncrétisme biblique institutionnalisé 4bus des synonymes.
jacques halbronn Le syncrétisme biblique institutionnalisé L’abus des synonymes.
On est obligé de reconnaitre que la « Bible » comporte des éléments fort disparates, juxtaposés, ce qui nourrit une apologétique unitaire assez vaine. Or, une telle situation n’aura fait que perdurer et prospérer au nom du caractère sacré attribué à un tel ensemble, avec en outre ses Deux Testaments, si l’on inclut l’addition chrétienne. La thèse des synonymes aura permis de maintenir ce statu quo. On devrait ainsi utiliser indifféremment telle expression ou telle autre, d’autant que les traductions vont souvent dans ce sens en occultant les différences, propres au texte hébraïque.
C’est ainsi que Juifs et Israel seraient du pareil au même, que Elohim et Yahwé renverraient à une seule et même entité, que Moïse ferait nécessairement partie du peuple qu’il est amené à guider tout comme Jésus. Soutenir le contraire serait reconnaitre qu’il y a une dualité qui va sous tendre le schisme, survenu, déclaré à la mort de Salomon, laquelle dualité est à la base du syncrétisme dont il est ici question.. D’où des affirmations unitaires au début du Shma Israel: le « Ehad », le Un.
Sur le Web
»Chemaʿ Yisrā’ël (hébreu : שמע ישראל, « Écoute, Israël ») est l’incipit du verset 6:4 du Deutéronome, Chemaʿ Yisrā’ēl YHWH elohāynu YHWH eḥāḏ (« Écoute Israël, l’Éternel [est] notre Dieu, l’Éternel [est] un »), duquel découlent les conceptions théoriques et applications pratiques fondamentales des religions israélites telles que celles des samaritains, des juifs karaïtes et des juifs rabbiniques. »
De la même façon, est ce que le sionisme n’aura pas renforcé la conscience d’une telle dualité au sein du monde juif? D’un côté une population grégaire, accordant la plus grande importance aux frontières et au Droit, que nous qualifierons de « nocturne » et préférant les mots aux choses, le texte au réel et de l’autre une « race » cosmopolite, où chaque Juif s’immerge au sein d’un monde qui lui est étranger à l’instar d’un Moîse, d’un Joseph ou d’un Jésus., ce qui correspondrait à une mentalité diurne, ouverte sur toute la Terre e sur le Cosmos;.
JHB 24 07 24
jjacques halbronn Le « Croissez et multipliez » פְּרוּ וּרְבוּ d’Adam à Abram Genése I, 28 IX 7
jacques halbronn Le « Croissez et multipliez » פְּרוּ וּרְבוּ d’Adam à Abram Genése I, 28 IX 7
Il y a dans le Livre de la Genése des répétitions, des calques à l’instar de ce « Croissez et multipliez (vous) « figurant à quelques chapitre de distance Ier et IXe avec qui plus est la même formule en hébreu פְּרוּ וּרְבוּ (Parou veRbou) Injonction adressée successivement à Adam et à Abram.
Génèse I , 11 à Adam
כח וַיְבָרֶךְ אֹתָם, אֱלֹהִים, וַיֹּאמֶר לָהֶם אֱלֹהִים פְּרוּ וּרְבוּ וּמִלְאוּ אֶת-הָאָרֶץ, וְכִבְשֻׁהָ; וּרְדוּ בִּדְגַת הַיָּם, וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבְכָל-חַיָּה, הָרֹמֶשֶׂת עַל-הָאָרֶץ. 28 Dieu les bénit en leur disant « Croissez et multipliez (Rabou)! Remplissez la terre et soumettez-la! Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, à tous les animaux qui se meuvent sur la terre! »
Genése IX, 7 à Abram
ז וְאַתֶּם, פְּרוּ וּרְבוּ; שִׁרְצוּ בָאָרֶץ, וּרְבוּ-בָהּ. {ס} 7 Pour vous, croissez et multipliez; foisonnez sur la terre et devenez y nombreux. »
Or, selon nous, le chapitre I aura servi de matrice, comme dans le cas du Chapitre V qui reprend largement le récit de la Création dans le « Livre des Générations »/ On trouve l’hébreu » Demouth » dans les deux cas, traduit par ressemblance.(domé: semblable)
Genése V à comparer à Genése I.
א זֶה סֵפֶר, תּוֹלְדֹת אָדָם: בְּיוֹם, בְּרֹא אֱלֹהִים אָדָם, בִּדְמוּת אֱלֹהִים, עָשָׂה אֹתוֹ. 1 Ceci est l’histoire des générations de l’humanité. Lorsque Dieu créa l’être humain (Adam), il le fit à sa propre ressemblance.(bedemouto)
ב זָכָר וּנְקֵבָה, בְּרָאָם; וַיְבָרֶךְ אֹתָם, וַיִּקְרָא אֶת-שְׁמָם אָדָם, בְּיוֹם, הִבָּרְאָם. 2 Il les créa mâle et femelle, les bénit et les appela l’homme, le jour de leur création.
ג וַיְחִי אָדָם, שְׁלֹשִׁים וּמְאַת שָׁנָה, וַיּוֹלֶד בִּדְמוּתוֹ, כְּצַלְמוֹ; וַיִּקְרָא אֶת-שְׁמוֹ, שֵׁת. 3 Adam, ayant vécu cent trente ans, produisit un être à son image et selon sa forme, et lui donna pour nom Seth.
ד וַיִּהְיוּ יְמֵי-אָדָם, אַחֲרֵי הוֹלִידוֹ אֶת-שֵׁת, שְׁמֹנֶה מֵאֹת, שָׁנָה; וַיּוֹלֶד בָּנִים, וּבָנוֹת. 4 Après avoir engendré Seth, Adam vécut huit cents ans, engendrant des fils et des filles.
ה וַיִּהְיוּ כָּל-יְמֵי אָדָם, אֲשֶׁר-חַי, תְּשַׁע מֵאוֹת שָׁנָה, וּשְׁלֹשִׁים שָׁנָה; וַיָּמֹת. {ס} 5 Tout le temps qu’Adam vécut fut donc de neuf cent trente ans; et il mourut.
Genése I
כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance (betsalménou/kedemouténou), et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s’y meuvent. »
On a déjà signalé qu’au chapitre II, le nom de Dieu avait changé en cours de route, passant de Elohim à Yahwé Elohim(ce qui renvoie à Exode III et au buisson ardent). On sait aussi qu’au nom de Jacob sera ajouté dans le même Livre de la Genése celui d’Israel, ce qui renvoie également au livre de l’Exode, l’échelle de Jacob reprenant la même formule que pour l’érection de la Tour de Babel.
Bible Genése VI IX La question des alliances: Noé, Adam, Jésus
Genése VI-IX La question des alliances aDam, Noé, Jésus
sut le WEB
"Avec tous ces détails, Noé nous rappelle énormément Adam. Comme Adam qui a entraîné toute l’humanité dans la mort et le péché, Noé en tant que représentant a eu un impact décisif sur le sort de ceux qu’il représentait. Noé nous est donc présenté comme un nouvel Adam, mais dans un sens positif. En effet, il n’a pas fait périr sa famille par sa désobéissance comme Adam, mais l’a sauvée par son obéissance. Toutefois, il faut émettre des réserves sur la qualité de l’obéissance de Noé. Noé lui-même n’est pas parfait car il péchera en étant nu dans une vigne, ce qui n’est pas sans rappeler la faute commise par Adam et sa honte de sa nudité dans le jardin d’Éden.
6. NOÉ, PAR SON OBÉISSANCE, PRÉFIGURE DE CHRIST
Il semble que dans cette histoire du Déluge, l’Éternel ait voulu nous donner un exemple concret de ce qui caractérise le salut :
Il a toujours lieu dans le cadre d’une alliance, une relation officielle et établie (ici la première alliance noachique)
Il nécessite une personne qui obéisse à Dieu (ici Noé)
Cette personne peut représenter d’autres personnes (ici sa famille) pour qu’ils échappent eux aussi au jugement de Dieu. En gros, elle peut partager son obéissance, sa justice et ses mérites avec ses proches pour qu’eux aussi soient considérés comme justes par Dieu.
Il ne concerne pas seulement des hommes, mais toute la Création (ici en particulier les animaux qui entrent dans l’arche).
C’est exactement à cela que ressemble le salut accompli par Jésus-Christ pour nous son Église :
Il a lieu dans une alliance : l’alliance de grâce.
Jésus est celui qui obéit parfaitement à Dieu (Noé lui n’avait obéi qu’imparfaitement).
Devant Dieu, Jésus représente l’Église et partage avec ceux qui la constituent sa justice parfaite et ses mérites pour qu’ils échappent à la mort, l’exil éternel de Dieu. Il porte sa justice parfaite à leur compte.
Il concerne toute la Création (Rm 8:20-22).
Pour finir, on peut dire que Noé est comme un reflet de Jésus, une image, une préfiguration et « l’ombre des choses à venir » comme nous dit Hébreux 10:1. Précisément, on dit en théologie que Noé est un type de Jésus. Par ailleurs on retrouve ici le mot grec (tupos) correspondant à type : « Adam, qui est l’image de celui qui devait venir (Jésus). » (Rm 5:14). Concrètement, on peut voir Noé comme un projecteur qui, par son obéissance (acceptée par Dieu bien qu’imparfaite), pointe vers l’obéissance parfaite de Jésus. Contrairement à Noé qui est un second Adam imparfait et incapable de renverser la malédiction survenue à cause d’Adam7, Jésus est le dernier Adam parfait qui la renverse et « fait surabonder la grâce là où le péché a abondé » (Rm 5:20).
Cette obéissance, Jésus nous l’impute légalement, la porte à notre compte. Dit plus simplement, il partage son obéissance parfaite avec nous, nous la transmet. Bien sûr, Christ a aussi pris notre péché et donc notre condamnation : il est mort à notre place.
Il y a donc deux aspects au salut que Christ a accompli pour nous.
D’abord un aspect passif : il a reçu notre condamnation. On appelle ça l’obéissance passive de Christ. Passive dans le sens où il a obéi à Dieu le Père en acceptant d’être puni à notre place alors qu’il n’était absolument pas obligé de le faire.
Puis un aspect actif : il a obéi parfaitement à Dieu le Père et nous transmet son obéissance. On appelle ça l’obéissance active de Christ. Active dans le sens où il fait ce que tout homme doit faire : respecter parfaitement la loi de Dieu résumée et exprimée dans les dix commandements. C’est cet aspect actif du salut que Noé nous aide à mieux comprendre. Évidemment, il n’était pas non plus contraint de faire cela pour nous. Tout cela, il l’a accompli alors qu’on ne le méritait pas !
De cette manière, Dieu peut nous déclarer justes, c’est-à-dire prononcer en tant que Juge son verdict que nous sommes justes malgré notre culpabilité. Justes alors que nous sommes tout le contraire : entièrement corrompus comme les hommes que Dieu a tués par le Déluge. En théologie, on appelle cette notion la justification. Bien que Noé ne soit pas parfait (il va s’enivrer dans Genèse 9:21), sa vie et l’alliance que l’Éternel a conclue avec lui nous permettent de mieux comprendre ce qu’a fait Jésus pour les chrétiens.
7. UNE MÉDITATION
Loué soit notre Père éternel pour sa grâce qu’il nous a manifesté à nous qui croyons en lui ! Dans sa sagesse infinie, il a pourvu un intermédiaire parfait : Jésus. De plus, dès le sixième chapitre de la Bible, Dieu nous révèle tant de détails concernant le salut accompli par Jésus-Christ à travers l’histoire de Noé et du Déluge ! C’est en Christ que nous sommes trouvés justes et miséricordieusement acceptés par Dieu malgré notre totale imperfection !
De même que Noé est sorti de l’arche pour parvenir dans un monde renouvelé après un jugement de Dieu, Christ, le dernier Adam, nous fait entrer dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre après le jugement dernier. C’est dans ce paradis, un nouvel univers, que nous vivrons pour l’éternité avec notre Père céleste dans un bonheur indescriptible.
Illustration en couverture : L’entrée dans l’arche (détail), Isaac Van Oosten (peintre flamand), 1613-1661, huile sur toile 43,2 x 57,2 cm, Musée des Beaux-Arts, Rennes.
Pour voir toutes les occurrences de ce verbe : Un autre indice pour l’existence d’une « alliance de la création » entre Dieu et Adam, 2017, Le Bon combat, et pour une étude exhaustive DUMBREL William, Covenant and creation.[↩]
Je reconnais que même certaines alliances, comme l’alliance de grâce (ou pour les Baptistes la nouvelle alliance), qu’on dit être inconditionnelles ne le sont pas de manière absolue. En effet, pour le croyant, le salut est tout de même conditionné par la foi en tant que moyen permettant de recevoir la grâce (pas comme une œuvre méritoire). Cependant la foi vient ultimement de Dieu et non de l’homme (Éphésiens 2:8-9).[↩]
Bien sûr, j’utilise « mériter » dans un sens faible comme Noé est pécheur et ne peut donc en soi rien mériter. Mais comme nous, disciples de Christ sauvés par la grâce à travers notre foi, Noé produit des fruits qui démontrent sa foi. Ces fruits, ces bonnes actions, Dieu a jugé bon dans sa grâce de les considérer comme des œuvres méritant quelque chose, même si elles sont imparfaites. Pourquoi ? Pour que Noé soit une préfiguration de Jésus et nous aide ainsi à mieux comprendre le salut accompli par le Messie. Lire la partie 6.[↩]
Il est vrai que certains font exception et refusent d’affirmer que l’alliance mosaïque est l’alliance de grâce. Cela parce qu’elle ne contiendrait que des promesses physiques (un pays physique : Canaan) contrairement aux promesses spirituelles de l’alliance de grâce.[↩]
Cette mise à jour dans la nouvelle alliance inclut entre autres comme nouveautés l’ouverture du salut à toutes les nations et la venue de l’Esprit du Christ ressuscité.[↩]
On pourrait me répondre que les membres de la famille de Noé ont été sauvés du Déluge par leur foi. Il est évident qu’ils étaient obligés de croire pour être sauvés. S’ils n’étaient pas rentrés dans l’arche, alors forcément, ils seraient morts comme tous les autres hommes. Mais on voit clairement que l’accent est mis, jusqu’à trois reprises, sur l’obéissance et la justice de Noé (Genèse 6.8-9 ; 6:22 ; 7:5). Pourquoi une telle insistance si l’obéissance de Noé n’était pas la base du salut de sa famille ?[↩]
On voit que Noé échoue en tant que second Adam parce que lui-même est pécheur (Gn 9:21) mais aussi parce qu’après le Déluge, ses descendants sont toujours aussi mauvais que les hommes corrompus que Dieu a jugés par le Déluge.[↩]
jacques halbronn Astrologie. Les institutions ne fonctionnent qu'en proportion du leadership lequel dépend de cycles célestes
jacques halbronn Astrologie. Les institutions ne fonctionnent qu’en proportion du leadership lequel dépend de cycles célestes
La crise politique actuelle ne s’explique pas par nos institutions mais par un certain déséquilibre au niveau des chefs de file. En 2016,-17 quand Macron réussit sa campagne pour les présidentielles, Saturne est en Sagittaire, à la fin d’une période équinoxiale. En 2022, Saturne est passé en Verseau, soit en période solsticiale, 7 ans plus tard.
L’homme politique dominant semble bien être Jean Luc Mélanchon lequel parviendra à deux reprises, en 2022 et 2024, à rassembler des forces diverses autour successivement de deux « nouvelles » formation, la NUPES et du NFP. En revanche, lors des élections européennes, les forces en question s’étaient présentées en ordre dispersé, d »où la prédominance du RN. Entre temps, du fait de la dissolution de l’Assemblée Nationale, ces mêmes forces se regrouperont à nouveau et obtiendront les meilleurs scores à l’Assemblée Nationale.
Qu’en est-il dans le camp opposé? Personne n’est vraiment parvenu à coaliser les « droites » malgré les tentatives des deux Eric, d’Eric Zemmour en 2021 ou d’Eric Ciotti, en 2024 : cela a même pu contribuer à créer des clivages supplémentaires au sein de la Droite, avec notamment la scission au sein des LRs. En comparaison des performances d’un Jean Luc Mélanchon, en tant qu’unificateur, ces deux Erics ne font pas le poids pour réaliser un processus équivalent.
Mélanchon a beau jeu d’ironiser sur l’incapacité de la Droite à dépasser leurs divergences. Cela tient au fait qu’en phase solsticiale, il faut impérativement faire sauter barrières et barrages mais s’il n’y a pas de leader à la hauteur, on n’y parvient pas. C’est dire que la question des chefs pése plus lourd que celle de la Constitution dès lors que certains d’entre eux ne font pas le « job »! D’où un certain déséquilibre des forces sur le terrain, à moins que la raison cyclique ne l’emporte au final, en optant pour un soutien sans participation, ce qui équivaut à la logique de l’article 49.3. Macron pourrait ainsi mettre les Droites au pied du mur, par une sorte de chantage, les forçant à adopter cette posture minimale de soutien non pleinement déclaré sans entrer dans le gouvernement. Mais rappelons qu’en 2017, plusieurs ministres de droite avaient rejoint la « majorité » présidentielle, à commencer par Edouard Philippe, le Premier Ministre. D’ailleurs, le fait que le NFP soit parvenu à présenter enfin un candidat pour le poste de Premier Ministre, Lucie Castet, devrait servir de catalyseur pour que la Droite se ressaisisse et parvienne à peser face à la coalition Mélanchon.
JHB 24 07 24
mardi 23 juillet 2024
Jacques halbronn Reflexions sur "Les myjthes fondateurs de Gilgamesh à Noé de Nicole Vray
jacques halbronn Réflexions sur Les mythes fondateurs de Gilgamesh à Noé de Nicole Vray.
Dans cet ouvrage (Desclée de Brouwer, 2000), l'auteur compare notamment le récit de la Création selon le livre de la Genése avec l'épopée de GIlgamesh, ce qui permet de mettre en perspective, comparativement, les premiers chapitres.
L'auteur se propose de réfléchir sur les similitudes et les différences entre Le Récit biblique de la Génése (VIe siècle avant JC) et l'"Epopée méospotamienne de la Création' autour du dieu Mardouk, ce qui reléve de la problématique de l'emprunt.
A la page 144, on peut lire :" Dieu dit" revient dix fois dans ce (premier) chapitre; Ces dix paroles peuvent se retrouver en écho dans les dix commandements par le même chiffre de Dix. Dans les deux cas, il s'agit d'une "mise en ordre" du monde L'auteur souligne le fait que la nuit préexiste à la Lumière (p. 145). Nicole Vray signale la question du nom de Dieu (pp. 154) Elohim devient au cours du chapitre II de la Génése, Adonaî Elohim (traduit par Seigneur Dieu) On ne peut que dénoncer les traductions qui occultent ces changements de dénomination tout comme dans le cas d'Adam traduit par "Humanité" alors que cela désigne une lignée chargée d'une mission particulière au coeur de la notion même d'Alliance. (cf P175) L'auteur s'attarde sur le fait qu'avec Noé se serait conclue une "Nouvelle Alliance" (p. 195) au lendemain du Déluge punitif et l'on est en droit de se demander si le personnage de Jésus ne dériverait pas de celui de Noé (alliance noachique) https://bible.org/article/l%E2%80%99alliance-avec-no%C3%A9-%E2%80%93-un-nouveau-commencement-gen%C3%A8se-820-%E2%80%93-917
sur le web
Qu’est-ce que l’alliance noachique?
RÉPONSE
"L'alliance noachique, que l'on trouve dans la Copyright © 2007 Société Biblique de Genève
Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés." style="margin: 0px; padding: 0px; color: rgb(51, 139, 189); cursor: pointer;">Genèse 9:8-17, est la promesse que Dieu a faite à Noé et à ses descendants après le déluge qui a détruit le monde. L'alliance noachique présente plusieurs caractéristiques. Premièrement, il s'agit d'une alliance inconditionnelle. Deuxièmement, elle a été faite à Noé et à tous ses descendants, ainsi qu'à "tout être vivant" et à la terre en général (Copyright © 2007
L'alliance de Noé est une alliance inconditionnelle parce qu'elle ne dépend pas de ce que Noé ou ses descendants devaient faire pour l'accomplir. La promesse est basée sur la seule fidélité de Dieu. En raison de la fidélité de Dieu à toujours faire ce qu'il promet, nous pouvons savoir aujourd'hui avec certitude qu'il n'y aura plus jamais de déluge mondial comme à l'époque de Noé, quelle que soit la méchanceté de l'humanité. Ni la méchanceté ni la justice de l'humanité n'affectent cette alliance inconditionnelle. Il n'existe aucune "condition" sous laquelle Dieu reviendrait sur sa promesse. Cela ne signifie pas pour autant que Dieu ne détruira plus jamais la terre. Il a promis de détruire un jour la terre par le feu"
"Après le déluge, Dieu a promis qu'il n'enverrait plus jamais de déluge planétaire pour détruire la terre dans le cadre de son jugement divin pour le péché. Pour rappeler à Noé et à ses descendants sa promesse d'alliance, Dieu "plaça l'arc-en-ciel parmi les nuages"
Tout comme la circoncision était le signe de l'alliance d'Abraham, l'arc-en-ciel est le signe de l'alliance de Noé. La leçon que nous pouvons en tirer est que lorsque nous voyons un arc-en-ciel, nous devrions toujours nous souvenir de la fidélité de Dieu et de sa grâce étonnante. Nous devrions également nous rappeler que notre Dieu est un Dieu saint et juste qui a une sainte aversion pour le péché et qui ne permettra pas indéfiniment que le péché reste impuni. De plus, tout comme Dieu a permis à Noé et à sa famille d'être sauvés dans l'arche, il nous a également permis d'être sauvés en Jésus-Christ. Noé et sa famille ont été sauvés de la colère de Dieu qui s'est manifestée lors du déluge, tout comme ceux qui sont en Christ sont sauvés de la "colère à venir"
JHB 21 07 24
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