Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mercredi 31 janvier 2024
jacques halbronn Réflexions sur la production linguistique de Louis- Jean Calvet
Jacques Halbronn Réflexions autour de la production Linguistique de Louis- Jean Calvet
Nous aborderons briévement 4 ouvrages de l’auteur qui a dirigé nos travaux dans ce domaine entre 1985 et 1989 (Université Paris V) sans que cela débouche sur le moindre diplôme, pas même un DEA.
Dans son Histoire des mots Calvet aborde la question des recoupements entre certaines langues (Payot 1993) en se référant notamment à la thèse d’une langue « indo-européenne » disparue (p.9) plutôt que d’aborder la question de l’emprunt linguistique. Pourtant dans Linguistique et Colonialisme; Petit traité » de glottophagie (Payot, 1974, rééd 1988 ), il avait abordé les effets des contacts entre langue. Mais par « impérialisme linguistique », l’auteur semble considérer le remplacement d’une langue par une autre plutôt que la pénétration d’une langue dans une autre langue, thème central de nos travaux, sous sa direction, autour notamment des rapports entre le français et l’anglais, certes lié à un phénoméne de conquéte mais aboutissant à la formation d’une langue hybride, à savoir l’anglais moderne. On est donc bien en présence de deux méthodologies: celle, verticale, de rechercher une origine commune et celle, horizontale, de l’emprise d’une langue sur une autre- autour d’un « plurilinguisme »babélique et l’on voit que pour les Anglophones, la tentation est grande de remonter le temps, ne serait-ce que pour mettre l’accent sur le latin plutôt que sur le français De quoi Calvet parlait-il dans sa « guerre des langues- et les Politiques linguistiques, parue chez Payot, en 1987, dans une Collection qu’il dirigeait, alors même que nous lui présentions une première mouture de notre thèse d’Université? Calvet reconnait que « certaines se sont fondues (comme le français et le saxon pour donner l’anglais’) »(Introduction, p 7). En ce qui nous concerne, nous avions opté pour la voie de la corruption des langues et des erreurs de transmission, ce qui expliquerait les différences liées à un mauvais décodage mimétique à partir d’une source commune.
1987 LINGUISTIQUE DE L’ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE
1989 Description du français à la lumière des relations interlinguistiques.
En 1999, Calvet publie un Que Sais je (PUF) intitulé ‘La sociolinguistique » que l’auteur dote d’une parenthèse « »(Socio)linguistique. » Il semble que Calvet adhère à la thèse de la langue comme un phénoméne voué à évoluer parce qu’il est « vivant » et lié à une vie sociale mouvante. Or, pour nous, l’approche structuraliste est préférable car nous pensons que les langues sont des créations, des codifications qu’il s’agit de restituer par delà leur corruption, notamment liéé à un mimétisme de l’emprunt plus ou moins sauvage.
Ces quelques réflexions pourraient expliquer la déconfiture de notre collaboration.
JHB 31 01 24
Jacques halbronn Réflexions sur l'Esotérisme pour les Nuls par Jack Chaboud First Editions 2019
jacques halbronn Réflexions autour de l'"Esotérisme pour les Nuls" par Jack Chaboud First Editions 2019
Cet ensemble de 200 notions clés recoupe nombre de nos propres centres d'intérêt; Depuis les Protocoles des Sages de Sion jusqu'à Nostradamus., un diptyque que nous avions publié en 2002 (Ed Ramkat) Dans notre jeunesse; nous avions lu Lobsang Rampa , le Matin des Magiciens et fréquenté les réunions spirites. Nous avons consacré en 2005 un ouvrage à la Prophétie des papes ( Papes et prophéties,Ed Axiome) et en 1979, nous avions organisé un Colloque sur l'Ere du Verseau ( Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros)Actes auxquels avait contribué Raymond Abellio. En 2002, nous avions fait acte de candidature pour la chaire des courants ésotériques, occupée par Antoine Faivre à l'Ecole Pratique . des Hautes Etudes Ve section Sciences religieuses) Le tarot aura également beaucoup retenu notre attention (cf notre Postface à Etteilla L'Astrologie du Livre de Toth. Ed Trédaniel, 1993) Nous avons traité en 1983 dans nos "Mathématiques Divinatoires" (Ed Trédaniel) entre autres du Yi King. Bien entendu, l'astrologie est restée notre terrain de prédilection.(cf Clefs pour l'Astrologie ed Seghers 1976, rééd 1993)
Revenons sur certaines notices de l'ouvrage -
"Michel de Nostredame dit Nostradamus": on lit sans surprise " En 1555, il publia son best seller; les fameuses prophéties" Or, en 2019, date de parution de 'l'ouvrage, la date de 1555 était controversée et cela aurait mérité que cela fût signalé.
"L'astrologie et son Zodiaque" On lit " S'il est une pratique divinatoire courante, c'est bien l'Astrologie qui a survécu à sa séparation avec l'astronomie" On y cite Bachelard " Le Zodiaque est le test de Rohrschach de l'humanité-enfant" L'article est marqué par un préjugé anti-astrologique assez patent où l'on évoque la précession des équinoxes, qui serait source d'un décalage "La siuation a évolué en raison du lent mouvement conique de l'axe de rotation de la Terre"(p.327) Affirmer cela, c'est ignorer que l'astrologie est articulée sur les axes équinoxiaux et solsticiaux et non sur les constellations. Les étoiles fixes correspondant à la précession ont constamment changé mais ce sont les astronomes qui n'en ont pas tenu compte!"
L'ère du Verseau" : "position du point vernal pa rapport aux constellations du Zodiaque" (p; 336) Ce texte est en contradiction avec ce que l'auteur affirme dans 'L'astrologie et son Zodiaque" puisqu'il traite de l'évolution de la position du point vernal, c'est à dire équinoxial.
"Le Tarot de Marseille" (pp. 120-121): Nous avons éexploré ses sources iconographiques; D'une part, ce qu'il doit aux représentations des maisons astrologiques , celles-ci ayant disparu du corpus astrologique et au Kalendrier des Bergers , lors des guerres d'Italie (cf notre article de 2015 dans la Revue Française d'Histoire du livre.
"L e Yi king" ; nous renvoyons à notre approche de ce document
." Les Protocoles des Sages de Sion" Nous avons montré que la première traduction allemande date de 1909 (Protocoles du Parlement de Vienne) in- Le sionisme et ses avatars au tournant du xXe siècle) En fait, il convient de relier cette production à l'antitalmudisme en vogue au milieu du XIX e siècle à savoir la reproduction de textes anti chrétiens figurant dans le Talmud.
"La prophétie de saint Malachie ou prophétie des papes Nous avons montré que les dernières devises ont été reprises d'un texte du canon biblique chrétien, L'Ecclésiastique (Ben Sira); L'émergence de cette prophétie est peu ou prou contemporaine de la production des Prophéties de Nostradamus, sous la Ligue/. Il s'agit chaque fois d'influer sur les enjeux politiques de l'époque en antidatant les documents JHB 31 01 24
Jacques halbronn Réflexions autour de Grandeur et ptitié de l'Astrologie par Dom Néroman alias Pierre Rougué (Ed Sorlot 1940)
Jacques halbronn Réflexions autour de' Grandeur et pitié de l'Astrologie" par Dom Néroman alias Rougie (Ed Sorlot, 1940)
L'ouvrage parait chez Sorlot qui avait publié, un peu plutot le Mein Kampf d'un dénommé Hitler , lequel est bel et bien répértorié sur la 4e de couverture. t hasard a voulu qu'en 1979, nous avons fait paraitre chez un des fils Sorlot "Aquarius ou la Nouvelle Ere du verseau" (ed Albatros) C'est la somme de toute une oeuvre. Néroman avait fondé le Collége Astrologique de France et organisé en 1937 un Congrès en concurrence avec celui de la SAF (Société Astrologique de France cf notre ouvrage La vie astrologique Annes 30-50 de Néroman à Maurice Privat, Ed trédaniel, 1995° Dans sa préface Rosny Ainé déclarait "probable que l'Astrologie, scrutée et développée par des esprits loyaux, laborieux et sagaces, aidées par l'intuition jouera un rôle dans l'évolution scientifque" Qu 'écrit notre ingénieur des mines sur le Zodiaque dans un chapitre intitulé "Les Quatre eléments et le Zodique" (pp 63 et seq) Il y a là un paradoxe ; on nous parle le certes du 4 mais non à propos des Saisons "Le symbolisme l'a répéré trois fois sur le Zodiaque Ce n'est que dans un second temps (p. 69) que l'auteur aborde les signes cardinaux : 'ouvrant les saisons" et Néroman n'est pas géné par la répartition en 4 Eléménts en porte à faux avec le critère fondemantal des équinoxes et des solstices. Tout en s'intéressant aux "dignités" ou maitrises planétaires, Néroman (pp. 76 et seq) ne relève pas que les luminaires y correspondent aux solstices pour les domiciles et aux équinoxes pour les exaltations (cf nos Clefs pour l'Astrologie Ed Seghers 1976, rééd 1993= alors que cela ressort clairement de ses tableaux: Cela vaut aussi pour les maitrises de Saturne. Toutefois Dom Néroman s'intéresse au cas de Napoléon Ier pour justifier l'astrologie (p. 105): "Si les 4 dates cruciales de cette vie prodigieuse ont grand relief, c'est d'abord parce qu'elles trouvent le Soleil sur le Zodiaque au milieu des quatre "quartes" qui correspondent aux saisons: naissance, le 5 février, Pouvoir le 7 novembre, Exil le 7 aout et mort le 5 mai" sans d'ailleurs préciser chaque fois les années" Il consacra un ouvrage au thème natal de Verlaine.
Néroman dans son Eloge de l'astrologie "Grandeur, p. 194) "l'astrologie dit à celui-ci "Tu es destiné à commander un navire" et à cet autre ""Tu as le destin effacé de l'homme d'équipage". Si les deux hommes se rencontrent sur le même navire et s'ils connaissent les grandes ligne de leur destin- non pas par une consultation incertaine mais par examen de régles simples qu'ils auraient apprises comme ils ont appris à lire et à compter-on ne verra pas le calier envier le capitaine " Néroman souhaitait que la "culture astrologique" fasse référence pour la bonne gouvernance des sociétés.
Dans le chapitre "Espoir", l'auteur concluait en 1940 en se référant à son Congrès de 1937 (p. 208 et seq "Ce Congrès marque un pas important vers la résurrection de la science astrologique" Néroman(1884-1953) décédera à la veille d'un nouveau Congrès de Paris auquel participa d'ailleurs son équipe du Collége. La lecture de cet ouvrage impactera nos recherches comme on peut le voir dans nos Cilefs. Au début des années 70, nous fumes en contact avec des "néromaniens" tels que Jacques Moine, Max Duval, Maurice Becquart intéressés par notre traitement des maitrises planétaires. Didier Racaud, à La Rochelle, reprendra le flambeau de cette 'astrologie rationnelle". selon le titre du traité paru sous l'Occupation. JHB 31 01 24
mardi 30 janvier 2024
Jacques halbronn Réflexions autour de l'Astrologie Scientifique à la portée de tous par maurice Privat (Grasset 1955)
Jacques halbronn Réflexions autouer de L’Astrologie Scientifique à la portée de tous par Maurice Privat ( Grasset 1935)
Vingt ans avant la parution par André Barbault de sa Défense et illustration de l’astrologie parut chez le même éditeur Grasset L’Astrologie Scientifique à la portée de tous. C’est avec ce livre que nous entrâmes dans le champ de l’astrologie bien qu’au départ, nous étions peu enclins aux calculs. Or, l’ouvrage était ainsi conçu qu’il comprenait tous les outils de travail nécessaire au montage d’un thème natal avec des extraits des éphémérides, des tables de maisons et de heures dans le monde. (cf notre ouvrage La vie astrologique ,années 30-50 de Néroman à Maurice Privat. ed trédaniel, 1995) On s’intéressera en particulier ici à ce que l’auteur expose à propos du Zodiaque. :
Qu’écrivait Privat en 1935 au sujet du Zodiaque (pp. 23 et seq)?Ci dessous des extraits de son Manuel « Bien que le Zodiaque soit une représentation symbolique du réel il n’existe pas. On ne saurait le voir par conséquent mais c’est le chemin que parcourent le soleil et les planétes et s’il n’est pas perceptible on doit évoquer à son sujet la trajectoire de la balle de fusil (..) C’est parmi les constellations zodiacales que les planétes se meuvent. L’astronomie par commodité a adopté le Zodiaque purement intellectuel. Il est essentiel dans l’astrologie. (..) Si les constellations sont plus ou moins étendues, (…) par contre les signes du Zodiaque ont une grandeur exactement pareille. Le cercle, par eux, est divisé e 12 parties de chacune 30 degrés, origine du Zodiaque qui est une construction mathématique, une harmonie numérale. (..) Pour les astronomes les signes du Zodiaque sont des divisions commodes. Il est plus facile d’indiquer l’emplacement d’un astre par une longitude immédiatement repérable.(…) Les signes du Zodiaque sont de nature différente et appartiennent à quatre groupes, les quatre Eléments des Anciens (..) Les signes de meme nature sont éloignés de 120 degrés (…) les signes cardinaux signalent les solstices et les équinoxes Ils divisent le Ciel en une immense croix aux branches égales Ils sont éloignés de 90° (..) Pour discerner l’importance des 12 signes n’est il pas utile de dire un mot de la précession des équinoxed (..) Chaque fois que le Soleil régne plus particulièrement sur un signe, par la précession des équinoxes; une immense religion, de caractère oecuménique s’épanouit, régne, transfigure l’époque et en porte le témoignage (..) La pratique de l’astrologie a attribué aux planétes des amitiés et des inimitiés vis à vis des signes (…) les trois planétes nouvelles (..) se sont vu attribuer des domiciles en raison de leurs effets (..) On appelle Maisons en astrologie douze divisions du ciel d’après l’horizon et le méridien d’un lieu »
A partir de ce corpus, nous préciserons notre propre démarche. Force est de constater que Privat, bien qu’il traite de la « précession des équinoxes » n’accorde qu’une importance très relative à la question des équinoxes et des solstices si ce n’est à propos des « modes » et des « signes cardinaux auxquels il n’attache pas plus d’importance qu’aux fixes ou aux mutables, la répartition des 4 éléments se présentant comme tout aussi significative. Le probléme de Privat c’est qu’il est attaché au 12 plus qu’au 4 alors que le 12 est évidemment dérivé du 4 et ne saurait lui être comparé. Privat a raison d’indiquer que pour les astronomes, le Zodiaque est une simple commodité pour situer une planéte sur l’écliptique (terme qu’il n’emploie pas) Il insiste à juste titre sur la division en secteurs égaux du Zodiaque astrologique mais il ne juge pas utile de se centrer sur la « croix » liée aux 4 saisons. En ce qui concerne les domiciles des planétes, Privat n’avait pas compris que cela servait avant tout à conférer une certaine tonalité à chaque signe, par de là son symbolisme zodiacal, lui préférant les catégories mythologiques et que c’était le Soleil qui était le curseur et qu’il ne pouvait donc être associé à un signe particulier. D’ailleurs, dans les années trente, on avait insisté dans la presse sur le « signe » de naissance déterminé par la position du Soleil. Privat tend à valider le dit symbolisme zodiacal par la théorie des ères précessionnelles, laquelle est mise en avant à l’époque (cf le Ganyméde de Paul Le Cour), alors qu’en réalité, ce sont les sociétés qui ont adopté ce symbolisme céleste et non celui ci qui se serait imposé à eux. JHB 30 01 24
Jacques halbronn Pour une anthropologie du Blanc et du Noir Le Yin et le Yang
Jacques Halbronn Pour une anthropologie du blanc et du noir. Le Yin et le Yang.
NOus pensons que ce n'est pas par hasard qu'il y a des "races" blanches et d'autres noires. Le Yin Yang est porteur d'un enseignement à ce sujet en ce qu'il déclare qu'il y a du yang dans le yin et du yin dans le yang.(cf schéma ci dessous) Le noir y est associé au féminin et le blanc au masculin
wikipedia Yin Yang
"Dans la philosophie chinoise et notamment le taoïsme, le yin (chinois simplifié : 阴 ; chinois traditionnel : 陰, pinyin : yīn) et le yang (simplifié : 阳, traditionnel : 陽, pinyin : yáng) sont deux catégories qui, par leur complémentarité et leur opposition, se prêtent à une première analyse de tous les phénomènes de la vie et du cosmos. Il ne s'agit pas de substances fondamentales, ni de forces ou énergies, mais simplement une paire de concepts susceptible de préciser les composantes d'une quelconque dualité1.
Le symbole du Yīn et du Yang, le tàijí tú, est bien connu dans le monde entier. Le Yin, représenté en noir, évoque entre autres, le principe féminin, la lune, l'obscurité, la fraîcheur, la réceptivité, etc. Le Yang quant à lui (laissant apparaître le fond blanc), représente entre autres le principe masculin, le soleil, la luminosité, la chaleur, l'élan, l'action, etc.
Liés par leur étymologie à des oppositions concrètes entre ciel couvert et ciel dégagé, ombre et lumière, le yin et le yang deviennent plus abstraits quand vers le troisième siècle avant notre ère, ils deviennent pertinents dans le champ de la cosmologie en tant que « puissances d'animation qui président au dynamisme de la nature et à la transformation des êtres et des choses » (Kalinowski 2010).
"
yin-yang — Wiktionnaire, le dictionnaire libre
L'on observe d'ailleurs chez les populations noires l'importance du marqueur blanc dentaire et la perte des dents est signal de vieillissement; A contrario chez les populations blanches, la chevelure est souvent brune-chatain - ce qui vaut pour les sourcils et la barbe noirs., et d'ailleurs, les cheveux blancs sont souvent teints notamment chez les femmes.blanches. Il y a donc dans les deux cas mélange de noir et de blanc. Il faudrait aussi signaler l'usage des chapeaux noirs : le melon des Britanniques, le haut de forme, le chapeau des Juifs religieux etc.
Quel enseignement tirer de telles observations? il faut y voir un critère social comme on a pu l'observer en Amérique, avec l'esclavage des populations noires. Mais force aussi de constater que certaines activités de nos jours sont implicitement, tacitement réservées à une population noire, ce qui fait songer à l'usage des couleurs sur les tableaux de bord, les feux de signalisation, bref tout un champ lié à la technique, à la technologie; Rappelons aussi la problématique du mimétisme qui conduit telle population à vouloir en imiter une autre, y compris en en adoptant les interdits qui sont en fait des dispenses comme dans le cas du Shabbat (imité par le week end) où telle population se considére comme dispensée de certains travaux sur le modéle judaique.
"Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes."
JHB 30 01 24
lundi 29 janvier 2024
jacques halbronn le "vrai" le "bon" dieu versus le fuax dieu, inventé, façonné oar les humains;
acques halbronn le "vrai", le"bon" dieu versus le faux dieu, inventé, façonné par les humains;
Dans son "Esotérisme pour les nuls "'jack Chaboud (Ed First), à l'article "golem" qualifie le golem de créature construite par l'homme et donc fatalement imparfaite en comparaison de ce qui reléve de la création "divine";
En français, nous qualifions de "bon" ce qui est vrai, authentique par oppositions à "mauvais" sans que cela comporte de jugement moral; En anglais, on oppopse right et wrong sans confusion avec "good" et "bad"; De même en français, le mot "faux" a plusieurs sens tout comme le mot "vrai", il peut concerner une erreur commise, une "mauvaise" réponse mais il peut aussi viser une contrefaçon, un faux document, de la fausse monnaie. En tout état de cause, le faux doit être situé par rapport au "bon" er/ou au "vrai" mais cela implique de définir de quoi il est question.
Parler d'un "faux dieu" implique que l'on sache, explique ce que serait un "vrai", un "bon" dieu; Dire que jésus, par exemple, est "dieu" exige que l'on détermine ce qu'est " Dieu"; qu'a fait jésus qui l'apparente à "Dieu" tel qu'il est présenté dans le livre de la Genése, a -t-il crée "le ciel et la terre" ( genése I,1)) Dieu reproche à Job d'ignorer toit ce qu'il a généré. De même, l'on est en droit de se demander ce qui a vraiment chang de si essentiel entre avant et après la naissance de Jésus et ce changement ne se situe-t-il pas au niveau des humains y compris lorsque jésus annonce qu'il construira son Eglise, Quant à l'expression " Bon Dieu", elle peut certes signaler la "bonté" de Dieu mais aussi ce qui l'opposerait à un " faux" dieu;
JHB 29 01 24
dimanche 28 janvier 2024
Jacques halbronn Epistémologie Faux et usage de faux : dieux peuples, prophéties, astrologies, Ecritures, langues etc
jacques halbronn Epistémologie. Faux et usage de faux : dieux, peuples, prophéties, astrologies, Ecritures, langues.
Ce ,n’est pas parce que tel savoir, tel discours, telle croyance est le fait d’une fabrication que cela n’existe pas. Ce serait trop simple si ce qui était faux s’autodétruisait à terme. Quand le Deutéronome déconseille aux Hébreux, par la bouche de Moïse, d’adhérer aux croyances locales qui ont précédé leur venue, est-ce à dire que celles-ci n’ont pas quelque forme de réalité? Il faut distinguer vérité et réalité et ce dans les « épistémés » les plus diverses. Au cours d’un demi-siècle de recherche, nous avons eu maintes occasions de nous confronter avec le « faux »- ce qui correspond au « fake » de l’anglais (fake news) Les humains sont capables de donner vie et durée à leurs inventions, ce qui met celles ci en concurrence avec le « plan (ordre) divin », d’où la dimension luciférienne d’une grande partie d’entre eux. L’aptitude à détecter les faux nous semble caractériser le « génie » juif et c’est ce créneau qui les rend particulièrement précieux pour notre monde terrestre. On fera ici un rapide inventaire de cette fausse monnaie qui chasse la bonne.
Le Christianisme est la preuve qu’une fabrication de toutes pièces d’un faux dieu peut perdurer. Dans le cas de l’astrologie, ses adversaires ont eu beau jeu de réfuter l’argument de son ancienneté qui « ne prouve rien ». Mais dans ces deux cas, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, les faux dieux peuvent certes faire douter de l’existence de vrais dieux tout comme les fausses astrologies de celle d’un vraie astrologie et le faux peut tout à fait tenir le haut du pavé. Nous avons passé beaucoup de temps, par ailleurs, à dénoncer les fausses prophéties attribuées à Michel de Nostredame mais leur pérennité depuis la fin du XVIe siècle continue à inspirer leurs interprétes, quel qu’en puisse être le véritable auteur: En ce qui concerne la Bible, nous avons également affaire à de la contrefaçon du fait de son syncrétisme qui englobe des courants contradictoires sous une apparence d’unité, à commencer par le Pentateuque, les 5 livres de laTorah, récités, par péricope hebdomadaire, chaque année, en déroulant des parchemins (Sefer Torah) dans les synagogues Il ne faudrait pas oublier, last but not least, la question des langues, de leurs emprunts, terrain que nous n’avons cessé de scruter avec comme entité remarquable la langue anglaise parvenue par son mimétisme à se substituer au française qu’elle aura pillé abondamment. Nous terminerons sur le cas des faux peuples, sujet qui agite les esprits, notamment depuis 1848. Les sociétés ont découvert que l’on pouvait décréter du jour au lendemain l’existence d’un peuple, la géographie se substituant à l’histoire, le sol au sang. Il suffit de revendiquer un certain sol pour se présenter comme « peuple », comme on peut l’observer présentement avec le « peuple palestinien » qui tient son nom d’une région portant ce nom encore que les Juifs d’avant la création de l’Etat d’Israel s’en soient largement servi ‘cf l’article de Catherine Nicault « De Gaulle et l’Agence juive pour la Palestine pendant la Seconde Guerre mondiale » » »On tend en fait à confondre peuple et Etat comme s’il s’agissait de synonymes! En fait, en se présentant comme peuple, ne cherche -t-on pas à légitimet les prétentions à être un Etat?
JHB 28 01 24
jacques halbronn Du faux déicide au faux génocide à 2000 ans d'intervalle
jacques halbronn Du faux déicide au faux génocide. à 2000 ans d'intervalle.
On entend actuellement, même à l'ONU, parler de génocide concernant l'intervention d'Israel dans la Bande de Gaza. Or, pour qu'il y ait génocide, il faut que l'on s'en prenne à un peuple mais ne faudrait-il pas distinguer peuple et population. La déclaration Balfour de 1917 mentionne le "peuple juif" mais il n'y est pas question en paralléle de "peuple palestinien" mais de "collectivités non juives".
« Cher Lord Rothschild,
J'ai le grand plaisir de vous transmettre, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes, qui a été soumise au cabinet et approuvée par lui.
"Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politique dont les Juifs disposent dans tout autre pays."Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste »
En ce qui concerne le "plan de partagé voté par l'Assemblée Générale de l'ONU le 29 novembre 1947 (résolution 181) -(pour la petite histoire, l'auteur naquit le Ier décembre 1947)- il est question de constituer un Etat "arabe" voire "musulman" et un "Etat juif" et nullement d'un Etat palestinien, Cette expression de peuple palestinien permet à certains de parler d'un génocide. C'est donc le terme "peuple" qui, ici, fait probléme en ce qu'il est en fait lié au seul critère géographique et non pas à une spécificité historique bien établie. Droit du sol pour les Palestiniens, droit du sang pour les Juifs, selon une terminologie classique.
C'est bel et bien la question du "droit du sol" qui fait probléme et cela vaut pour l'immigration qui généralement revendique le droit du sol pour les naissances ayant eu lieu "sur place" et non ailleurs.
Sur Internet à propos du "printemps arabe"
«L'expression fait référence au “printemps des peuples” de 1848, à des valeurs universelles, comme celles de la Révolution française de 1789 auxquelles nous, arabes, avons aussi droit d'accéder".
L'OLP fut créée en 1964. C'est l'Organisation de Libération de la Palestine et non du "peuple palestinien"
Or, le critère de partition de l'ONU de 1947 n'est pas "national " mais "ethnique" et/ou religieux. Cela concerne des populations présentes sur un certain territoire. Il y est question d'un " Etat arabe" et d'un "Etat Juif" mais il était évident que cet Etat arabe n'était nullement censé englober tout le monde arabe; il n'en représentait géographiquement qu'une infime partie alors que pour l'Etat Juif, il y avait une représentativité autrement conséquente, y compris sur une base historique remarquable. Cet Etat arabo-palestinien n'est jamais qu'une construction artificielle, comme tout découpage territorial et frontalier.
Le paralléle avec l'accusation de déicide nous semble pertinent car là encore, ce "dieu" est un dieu artificiel, donc un "faux " dieu, au sens d'un faux document, de "faux monnayeurs".. Il est intéressant de noter que l'accusation de génocide concernant Israel fait écho à l'accusation de déicide à l'encontre d'Israel, même si le mot "Israel" n'a pas tout à fait la même portée dans les deux cas : tantôt il s'agit d'une "terre d'Israel", tantôt d'une"maison d'Israel", tantôt d'un Etat d'Israel. On aura ainsi inventé deux entités : un "dieu" et un "peuple" victimes d'Israel à 2000 ans d'intervalle. Dans le cas de Jésus qualifié de "dieu", il s'agit d'une volonté de conférer à un événement ponctuel, historique (si tant est que l'on en admette l'authenticité) une portée universelle.
On a dans les deux cas un déséquilibre: synchronique pour le peuple palestinien où la partie vaudrait pour le tout (le monde arabo-musulman) et diachronique pour le christianisme (nom dérivé de ce Jésus Christ) où un seul personnage est censé incarner de façon intemporelle tout un champ théologique. Dans les deux cas, l'arbre cache la forêt.
JHB 28 01 24
samedi 27 janvier 2024
jacques halbronn Histoite de l'astrologie. De l'instrumentalisation à la révéllation cosmique
jacques halbronn Histoire de l’Astrologie : de l’instrumentalisation à la révélation cosmique
En 1986, nous avions profité de la réédition de l’Histoire de l’Astrologie de notre ami Serge Hutin pour publier un texte assez ample sous le titre de « La pensée astrologique » Dans cet essai, nous nous proposions d’expliciter les travaux statistiques de Michel Gauquelin, parus depuis une trentaine d’années, ce dont celui-ci nous remercia et en 1992, parurent ses Personnalités Planétaires (ed Trédaniel) avec des postfaces du Belge Guy Le Clercq et de nous même, ce qui nous valut un procès avec la famille Gauquelin, l’auteur étant décédé entre temps.
Notre démarche consista à nous servir de la notion d’instrumentalisation, ce qui évitait l’épineux probléme d’une influence des astres qui serait liée aux vertus intrinséques du Ciel. Nous soutinmes la thèse (non proposée par Gauquelin) selon laquelle les humains s’étaient servis des astres comme repéres, comme totems et avaient plaqué sur le Ciel une structure en analogie avec celle de leurs sociétés de castes (cf la triade de Georges Dumézil) On inversait ainsi l’analogie: c’étaient les astres qui s ‘alignaient sur les sociétés terrestres, le récepteur qui dictait sa loi à un émetteur qui n’en demandait pas tant. Cette position contrastait notamment avec l’astrologie conditionnaliste de Jean Pierre Nicola avec son RET, lequel entendait décoder notre systéme solaire en montrant que le caractère attribué à une planéte dépendait de sa place au sein du dit systéme. Mais cette astrologie exhumée par Gauquelin relevait de l’heure et du lieu de naissance et du passage de telle planéte à l’horizon ou au méridien du dit lieu à la dite heure. Cette astrologie venait conforter la pratique du thème natal et n’exigeait qu’une connaissance rudimentaire du cours des astres puisque l’on s’en tenait au seul mouvement diurne. Gauquelin ne traitait pas du cycle des saisons et de ce qui en dérivait au niveau zodiacal Or, en 1976, dix ans plus tôt, dans Clefs pour l’Astrologie, nous avions voulu prendre nos distances avec la carte du ciel de naissance, ce qui prenait une toute autre voie;, plus axée sur l’astrologie mondiale/. En 1993, Seghers sortirait une nouvelle édition de nos Clefs (traduites en espagnol Madrid 1978), suivie l’année suivante d’une brochure intitulée L’Astrologie selon Saturne; axée sur le passage de Saturne sur le point vernal de 1789 à 1995. Il nous restait à expliquer comment Saturne agissait sur notre Humanité et cette fois sans recourir à une quelconque forme d’instrumentalisation et certainement pas à toute une série de planétes, comme le proposait Gauquelin ( Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne). Pour nous, un seul vecteur suffisait et au delà c’était le désordre garanti.
Petit à petit, l’idée d’un « architecte » venu coloniser notre « Terre » allait faire son chemin, ce qui allait, une fois de plus, nous permettre d’éviter la thèse la plus répandue chez les astrologues partisans des planétes au -delà de Saturne d’une influence échappant à l’oeil nu. Nous entendions nous situer non pas directement du côté de la Nature et de la « Science » mais du côté de la Technique,laquelle certes instrumentait la Nature mais à sa façon, sans lui demander son avis. Cette autre astrologie fondée sur des périodes articulées sur le cycle de Saturne et non sur le mouvement diurne et les « maisons » à la Gauquelin, nous semble d’abord incompatible avec celle que nous avions décrite en 1986. Mais au bout d’un certain temps, il nous apparut que l’on était en face de deux astrologies apparues à des moments distants, correspondant à des niveaux de connaissance extrémement différents. Cette autre astrologie nous l’inscrivions dans une certaine lecture de la Bible, du livre de la Genése quand il est dit qu’Elohim créa le Ciel et la Terre. Nous y voyions la marque d’une intervention venue d’ailleurs aboutissant à la création d’une nouvelle Humanité, dûment programmée et équipée pour se plier au dit cycle de Saturne quant à son fonctionnement d’ensemble par delà les considérations individuelles propres au modéle du thème natal. On retrouve ici le gap entre astrologie de la personnalité (Rudhyar) et astrologie mondiale (André Barbault). Nous irions plus loin, dans la foulée en affirmant que le peuple juif était le premier concerné par ce cycle saturnien et qu’il était impacté par le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux. Autrement dit, deux astrologies coexistaient, correspondant à deux Humanités.
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jacques halbronn Symbolisme. Toute série impaire se décompose en 1 plus un groupe pair. 5 4+1; 7 6 °1, 12 12+1 etc Le Septénaire
jacques halbronn Symbolisme. Toute série impaire se décompose en 1 plus un groupe pair. 5 = 4+1, 7 = 6 + 1, 13 = 12 +1 etc. Le septénaire.
Selon nous un groupe a besoin d'être activé par un facteur qui lui est extérieur et qui doit être, quant à lui, double et en tout cas en nombre pair; En effet, tout facteur mobile ne pourra accéder à la cyclicité que par le biais de la dualité. C'est ainsi que les saisons forment un ensemble de 4 secteurs mais on pourrait tout à fait se contenter d'un ensemble à 2 secteurs. (comme nous l'avons montré en Astrologie EXOLS où l'on ne distingue que deux cas de figure, l''équinoxial et le solsticial. Dans le cas de l'astrologie des 12 signes, l'on a besoin d'un curseur unique, le Soleil, passant tour à tour sur chacun des signes. Pour les domiciles des planétes, nous avons également montré que le curseur central ne pouvait être associé à l'un des 12 signes car l'on ne saurait être à la fois au four et au moulin. C'est pourquoi nous avons conclu qu'il ne fallait pas associer le Soleil au signe du Lion puisque le Soleil était censé se connecter successivement avec les 12 signes. Dans les Evangiles, Jésus est le 13e convive face à ses 12 apotres. Dans le Livre de l'Exode, Moîse ne fait pas partie du groupe auquel il s'adresse (Chapitre III du Buison Ardent)
On nous objectera que chaque signe s'est vu attribuer au moins une planéte (domicile, exaltation) mais une telle attribution aura été mal comprise, mal interprétée, par des générations d"astrologues, ne comprenant pas que cela n'implique pas qu'il faille pour autant considérer celles-ci comme des vecteurs, des curseurs alors que les divinités associées aux planétes n'ont qu'une portée symbolique, donnent une certaine tonalité, ce qui se repércute sur le signe qui leur correspond; Dans le cas des maitrises planétaires, nous en avon donc conclu que la Lune dominait deux signes consécutifs à l'instar de Saturne qui lui fait face et cela vaut aussi pour le dispositif des exaltations où la Lune devrait être associée tant au bélier qu'au taureau. C'est pourquoi la notion de "septénaire" prête à confusion dès lors que l'on place le Soleil sur le même plan que les autres astres concernés Le probléme se pose pour les jours de la semaine où le Soleil s'est vu attribuer un certain jour Sunday et Sonntage dans les pays germaniques. En revanche, dans les pays latins, ce jour là est appelé "jour du seigneur" (ce qui donne Dimanche, Domingo, Domenica) En revanche, dans le cadre des périodes de 7 ans (Astrologie selon Saturne), ce qui compte c'est la division en 4 -(voire en 2) du cycle de Saturne ( ce qui vaut aussi pour la Lune)
JHB 27 01 24
jacques halbronn Psychosociologie et théologie. Ce qui est interdit et ce dont on est dispensé
jacques halbronn Psychosociologie et théologie; Ce qui est interdit est ce dont on est dispensé.
Peut-on adopter, s'identifier aux interdits propres à un groupe? Peut on appliquer à un autre groupe les interdits de son propre groupe? Il y a là deux points qui ne nous semblent pas avoir été traités convenablement, à ce jour, notamment au niveau éthique et religieux.
C'est ainsi que l'interdiction de consommer du porc empruntée par l'Islam au judaisme ne nous semble pas être acceptée en ce que cela dispense les Musulmans d'en manger. Or, aucun interdit ne saurait se généraliser car tout interdit suppose précisément qu'il n'en soit pas ainsi, car cela ne serait pas une formule viable à grande échelle. Il en est ainsi pour le respect du Shabbat qui dispense les Juifs d'accomplir certaines taches alors que ces taches n'en doivent pas moins être accomplies socialement. De même pour le porc, si personne ne peut en manger, à quoi bon en faire l'élevage?
C'est dire que l'acceptation d'un interdit doit être sérieusement étudiée et n'est pas sans conséquence à commencer par le fait que tel groupe peut bénéficier d'un certain privilége, d'une certaine dispense qui ne devra pas être ipso facto accordé à un autre groupe. On aura donc compris que l'interdit n'est pas nécessairement stigmatisant Bien au contraire.
On soulignera le fait que l'interdit de telle ou telle pratique n'est nullement un rejet de celle-ci en tant que telle mais qu'elle comporte un caractère exceptionnel. Cela dit, du fait du mimétisme, tel groupe sera tenté de s'arroger tel interdit propre à un groupe qui lui sert de modéle, de référence et il conviendra d'y mettre le hola pour éviter tout processus de substitution. Tel groupe peut se permettre certaines choses, ce qui englobe un processus de dispense. Par exemple, ce n'est pas parce que tel groupe se verra dispensé de l'impot qu'une telle disposition pourra s'appliquer à tous. C'est d'ailleurs ce qui s'est joué avec l'Abolition des Priviléges en 1789. Mais la question qui se pose alors est la suivante: est ce que telle ou telle forme de dispense, a sa raison d'être.? On pense au monde de l'enfance qui ne saurait être assujetti aux mêmes contraintes que celui des adultes ou au fait que les femmes, la plupart du temps, ont pu être dispensées d'aller à l'armée, ce qui aura eu des effets remarquables pendant la première guerre mondiale au niveau de leur emploi.
JHB 27 01 24
vendredi 26 janvier 2024
Jacques halbronn Comment Patrice Guinatd est passé à coté de l'Epitre de Nosradamus au Pape Pie IV
Jacques Halbronn Comment Patrice Guinard est passé à côté de l’Epitre de Nostradamus au pape Pie IV
En 1991, nous avons signalé un document (conservé à la Bibliothèque Nationale mais fort mal signalé alors (avant l’informatisation des collections) au fichier des anonymes) resté totalement ignoré des chercheurs dans le champ centurique et le Bulletin de l’Association d’études sur l’humanisme, la réforme et la renaissance, année 1991, volume 33, numéro 33, p. 43-72.s’empressa de publier notre étude (reprise sur Persée)sous le titre »Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561) ». Il était fortement question du pape Pie IV dans ce « Cantique Spirituel et consolatif A Monseigneur le Prince de Condé. Avec un écho sur l’adieu du Card. de Lor. Plus la déclination des Papes, contre pronostication à celle de Nostradamus » Publication : Reims, 1561 : ark:/12148/cb332787384 Notice n° : FRBNF33278738
Nous résumions ainsi notre étude « Les relations entre Nostradamus et Pie IV (1559-1565) n’ont pas fait l’objet d’une monographie, si bien que l’on a généralement privilégié ses Epîtres au pouvoir temporel. C’est ainsi qu’en 1556, Nostradamus s’adressa coup sur coup à Catherine de Médicis, à Henri II, et à Antoine de Navarre.
La découverte de la Contrepronostication nous a amené à examiner la nature des relations entre Nostradamus et le Pape. Pourquoi y reprochait-on notamment à l’auteur des Prophéties d’être en quelque sorte à la solde du souverain pontife ? De fait, en cette année 1561, Nostradamus rédigea deux Epîtres au Pape et l’année précédente, il lui accorde un passage significatif de son Almanach pour ladite année 1561. »"
Laissons la parole à Patrice Guinard ;
CORPUS NOSTRADAMUS 179 — par Patrice Guinard
Les faux Nostradamus italiens des années 66-67 : il vero Giuditio, il vero Pronostico, li Presagi et Pronostici
Après la mort de Nostradamus en juillet 66, la belle vie commence vraiment pour les usurpateurs de tous poils, imposteurs et faussaires des oeuvres et du patronyme du prophète salonnais, dont un certain Michel Nostradamus le Jeune qui signe aussi Mi. de Nostradamus (cf. CN 180). Une floraison de pronostics divers, mis au nom de Nostradamus, commence à envahir les foires et les étals de libraires, à commencer par deux pronostications italiennes parues dans diverses éditions, Il vero et universale giudicio et Li Presagi et Pronostici.
179A Il vero et universale giudicio sopra le quattro stagioni, di M. Michele Nostradamo Astrologo Eccellentissimo, Et Medico di Salon di Craus [sic] di Provenza,
Nel qual si vede brevemente quanto mostrano le stelle, & Pianeti di mese in mese, & di quarto in quarto, dell’anno 1566
… Tradotto fidelmente di Francese iu [sic] Italiano.
Trino (Trento), [Giovanni Francesco et Giolito de Ferrari ?], « con licentia de Superiori », 1566, in-4, 4 ff. (vignette au frontispice)
° BC Trento: t-G 2-op f 60
Il vero et universale giudicio sopra le quattro stagioni Il vero, et universale Giuditio
179B Il vero, et universale Giuditio di M. Michiele Nostradamo, astrologo Eccell(entissimo) & Medico di Solon [sic] di Craus [sic] di Provenza,
nel quale si vede brevemente quanto mostrano le stelle, & Pianeti di mese in mese, & di quarto in quarto dell’anno 1566
… Deo semper laus, & gloria
Trino (Trento), [Giovanni Francesco Giolito de Ferrari], « con licentia delli Superiori » (A4v), [1566], in-4, 4 ff. (pas de vignette)
° BN Marciana Venise: MISC 1339. 017
→ Giuseppe Dondi & Marina Bersano Begey, Le cinquecentine piemontesi, vol. 3, Turin, 1966, p.241, n.1373
→ Chomarat, 1989, n.78
La première pronostication existe en deux versions : l’une avec un vignette au frontispice et dite traduite du français, l’autre sans vignette et au titre et précisions modifiés au frontispice. Elle contient les quartiers lunaires sommairement commentés pour chacun des douze mois de l’année avec un faciebat controuvé de Nostradamus, et un commentaire de l’éclipse lunaire d’octobre 1566 dans un contexte italien. Les données des quartiers ne correspondent pas à celles de l’Almanach de Nostradamus pour l’année 1566. Il s’agit d’un faux, probablement concocté après la mort de Nostradamus, peut-être traduit d’une version française perdue. Le texte ne présente aucun intérêt.(sic)
179C Il vero Pronostico calcolato dall’eccell(entissi)mo astrologo, et filosofo M. Michel Nostradamo Francese.
Il qual narra diligentemente tutte le perverse calamità, che deve incorrere l’Anno 1566 come per ragioni Astronomiche lo dimostra.
Bologna, Alessandro Benatio, « Con licentia delli Superiori », 1566, in-4, 4 ff.
° BNF Paris: Rés V 1196
→ Leoni, 1961, p.87
→ Chomarat, 1989, n.77
→ Benazra, 1990, p.77
→ Brind’Amour, 1993, p.492
→ CAT Ruzo-Swann, Avril 2007, n.9 (vendu 390 $ avec d’autres fac-similés)
Cette seconde pronostication est à rattacher à la première par les données astrométriques similaires pour l’éclipse lunaire du 28 octobre 1566 : à 23 h 50 et 15° Taureau, durée 3 h 40 (Giuditio, A4v) vs 24 h 50, durée 3 h 40 (Pronostico, A2v). L’introduction sur un feuillet (incipit « Il divino Mosè nel Sesto del Genesi » ; explicit « o gli effetti nelle cose inferiori ») cite en seconde page une série d’autorités en matière astrologique : le chapitre 4 du second livre du Tetrabiblos de Ptolémée, Hali Rodoan, Albumasar, Messahalla, Almansor, et un astrologue du nom de Pierre Maynard (Pietro Mainardo). Suivent un aperçu de l’année 1566 (avec un faciebat controuvé de M. « Nostrodamus »), un descriptif de l’éclipse lunaire du 28 octobre 1566 (A2v), et des présages attribués à Nostradamus et adressés au duc d’Orléans (le futur Henry III).
Il vero Pronostico calcolato Li Presagi et Pronostici di M. Michele Nostradamo Li Presagi et Pronostici di M. Michele Nostradamo Francese
179D Li Presagi et Pronostici di M. Michele Nostradamo,
Quale principiando l’anno 1565 diligentemente discorrendo di Anno in Anno fino al 1570.
Chiaramente ci dimostra tutto quello che gl’influssi Celesti dinotano, tanto di bene, quanto di male, si delli raccolti boni, quanto delli rei.
Genova, S.n. [Antonio Bellone ?], « con licenza de superiori » (A4v), « 1564″ (A4v) [1567 ?], in-4, 4 ff.
° BNF Paris: Rés V 1195 ; BM Lyon: Rés A 508196
179E Li Presagi et Pronostici di M. Michele Nostradamo Francese.
S.l. [Genova ?], S.n., S.d. [1567 ?], in-4, 4 ff. (vignette aux deux astrologues au titre)
° BNF Paris: Rés V 1194 (page de titre manquante) ; BN Marciana Venise: MISC 2636. 061
→ Leoni, 1961, p.87
→ Chomarat, 1989, n.62 (sous 1564) et n.67 (sous 1565)
→ Benazra, 1990, p.67-68 (les 2 versions, sous 1564)
→ Brind’Amour, 1993, p.491
→ CAT Ruzo-Swann, Avril 2007, n.9 (vendu 390 $ avec d’autres fac-similés)
Au moins deux autres éditions antidatées du précédent texte ont été imprimées vers 1567 (ou plus tardivement) avec un titre totalement remanié. Un exemplaire de la BNF précise la nationalité de l’auteur falsifié : « Francese ». Ces éditions ne précisent pas le nom de l’imprimeur, peut-être Antonio Bellone qui exerçait à Gênes à cette date, à supposer qu’il s’agisse bien d’impressions génoises (cf. Gedeon Borsa, Clavis typographorum librariorumque Italiae, Baden-Baden, 1980). Le texte est prétendument dit traduit d’un original français.(…)
Dans la dédicace, On remplace le duc d’Orléans par le pape Pie IV, ainsi que quelques formulations relatives au nouveau dédicataire et à l’année visée : on transforme par exemple l’expression « circa l’Anno 1566″ en « circa 1565 & 1566″, mais pas la suite du texte « che sarà l’anno il quale per la revolutione … » – ce qui contredit les propos du texte puisqu’il est toujours question de l’année 1566 alors que la pronostication concerne 1565 ! De même « 1566″ est remplacé par « 1565 tenendo per l’anno 1566″ (A3v). A la page précédente, l’expression « qualche grandissimo danno che non passeranno quelle annà [sic] de 1566 et 1567″ devient « qualche gran matrona che non passeranno quelli anni de 1566 et 1567″ (A3r). Dans l’édition non datée du même texte, la « gran matrona » est remplacée par « grande dame » (en français). La régente Catherine de Médicis semble visée, et la seconde mouture de 1565 pourrait avoir été concoctée dans les cercles de mécontents liés à François d’Anjou (cf. infra). Bien sûr c’est surtout le prestige de l’astrologue et conseiller royal qui est visé par la dédicace réorientée sur le pape Pie IV, décédé le 9 décembre 1565. »
Ainsi pour Guinard, la dédicace au Duc d’Orléans aurait été remplacée par celle au pape alors que c’est l’inverse qui se produisit!: Robert Benazra en 2001 publiera sur le site du CURA de Guinard l’étude suivante dont nous extrayons la partie se référant à Pie IV;
Les Pronostications et Almanachs de Michel Nostradamus
par Robert Benazra
»En 1561, Nostradamus publie son Almanach nouveau pour 1562. Composé par Maistre Michel Nostradamus, Docteur en Médecine, de Salon de Craux, en Provence… Il le fait imprimer à Paris, par Guillaume le Noir et Jehans Bonfons. [ Cet almanach est dédié, le 17 mars 1561, à « Pie IIII Pontifice Max ». [ Nostradamus a livré aux éditeurs un texte partiel, sans doute à cause des troubles civils et à l’éloignement de Salon qu’ils imposèrent à Nostradamus en avril, mai et juin 1561. [ La dédicace à Pie IV montre cependant que Nostradamus avait dans le haut clergé de puissants protecteurs.
Nostradamus compose sa Prognostication nouvelle pour l’an MDLXII. Composée par maistre Michel Nostradamus, Docteur en Medicine, de Salon de Craux en Provence, qu’il fait imprimer à Lyon par Antoine Volant et Pierre Brotot. L’épître de Nostradamus est adressée à Jean de Vauzelles.
Il existe une édition apocryphe de la Pronostication nouvelle pour l’an mil cinq cens soixante deux. Composée par Maistre Michel Nostradamus Docteur en Médecine, de Salon de Craux en Provence, imprimée à Paris chez la veuve Barbe Regnault.
Le XVIe siècle nous a transmis un manuscrit en français comportant plusieurs passages autographes de Nostradamus Les Praedictions de l’almanach de l’an 1562, 1563 et 1564 par M. Michel de Nostre dame Docteur en medicine. Faciebat M. Nostradamus. Salonae petreae provinciae. XX Aprilis 1561. [ Cette copie manuscrite de 222 pages est restée inédite. Les Prédictions sont dédiées au Pape Pie IV dans une épître, datée de « Salon de Craux en Prouence, ce XX avril 1561″. Malgré son titre, l’ouvrage porte essentiellement sur l’année 1562, avec quelques anticipations pour les années suivantes. Il ne semble pas que ce manuscrit destiné au pape lui fut envoyé, car on remarque dans le texte de nombreux espaces blancs, prouvant que Nostradamus n’avait pas entièrement revu son texte. On sait effectivement que le secrétaire de Nostradamus laissait des espaces blancs, à remplir plus tard, quand il n’arrivait pas à lire le texte original. Les troubles du printemps 1561 à Salon et la fuite de Nostradamus à Avignon expliquent sans doute ces particularité
Voici une pronostication italienne : Pronosticon del l’anno 1563 coposto et calculato par M. Michele Nostradamo dottore in medicina di Salon di Craux in Provenza. Cette pièce est dédiée au pape Pie IV avec privilège et contrôlée par le grand Inquisiteur.
Nous disposons également d’une pronostication italienne : Pronostico et Lunario de l’Eccellentiss. Filosofo, Medico, et Astrologo M. Michele Nostrodamo…, imprimée à Padoue en 1563.
[ On aura compris que l’original est bien dédié au pape et que la parution se référant au Duc d’Orléans est la contrefaçon. Guinard n’aura pas eu accés à une impression du début du siècle dernier qui met clairement en évidence que les traductions italiennes ont suivi strictement l’original français. (cf sur le site de Mario Gregorio propheties.it http://www.propheties.it › Researches21-30 ’Reproduction très fidèle d’un manuscrit inédit de M. de Nostredame. Dédié à S. S. le Pape Pie IV/ » Or, nous avons montré les liens existant entre la dite Epitre au pape et certains quatrains du début du second volet des Prophéties; Centurie VIII quatrains 77- 78 avec le mot « macelin », qui ne se comprend que par rapport à la Saint Marcelin dont il est question dans la dite Epitre au Pape. Mais le texte en question sera remplacé en tête du second volet par une pseudo Epitre à Henri II qui ne constitue pas une clef pour comprendre « Macelin »!
JHB 26 °1 24
jacques halbronn Aucune interdiction ne saurait être universelle. Le Shabbes goy. Une astrologie "prophétique" vs divinatoire
Jacques halbronn Aucune interdiction ne saurait être universelle. Le "Shabbes goy" . Une astrologie "prophétique" vs "divinatoire.
Wikipedia
Un Shabbes goy, Shabbat goy ou Shabbos goy (yiddish : שבת גוי ; hébreu moderne : גוי של שבת goy shel shabbat) est quelqu'un qui aide régulièrement une personne ou une organisation juive en exécutant pour elle certains actes que la loi juive lui interdit le jour du Shabbat. L'expression combine le mot « Shabbes » (שבת), qui se réfère au Shabbat, et le mot « goy » (גוי), qui désigne « l'étranger » ou « le non-juif ».
Il importe de comprendre qu'un groupe se caractérise par ses interdits et par conséquence on ne saurait les imiter sans créer de confusion. Autrement dit, il est interdit à un groupe de s'intérdire ce qui est interdit dans un autre groupe. Que penser, par exemple, de l'interdit de manger du porc chez les Musulmans? Si un tel interdit est à l'imitation des Juifs, cela nous semble très problématique car on ne saurait épouser les interdits d'autrui!
D'ailleurs, les Chrétiens n'ont pas adopté l'ensemble de préceptes du judaisme et notamment le tabou du porc. C'est ainsi qu'ils ne respectent pas le Shabbat, ce qui permet l'institution du Shabbat goy.
Sur Internet
Le chrétien doit-il observer le sabbat ? "Une simple lecture des épîtres du Nouveau Testament, montre que le Sabbat n'occupe pas une place primordiale dans la doctrine chrétienne, et qu'il ne convient pas que le croyant s'y attarde trop. L'expérience montre toutefois que celui qui a été mal enseigné sur ce sujet, éprouve beaucoup de difficultés à se libérer de l'obligation du sabbat. "
Autrement dit, toute généralisation de quelque interdit que ce soit est à déconseiller et doit se limiter à une catégorie particulière. C'est ainsi que la dérogeance imposée aux nobles ne valait pas pour ceux qui ne l'étaient pas et un roturier ne devait pas, en principe, s'appliquer à lui même un tel principe.
Sur Internet: Dérogeance
"Perte de la qualité qui fait le noble, et donc retour à l'état de roture. La perte de la noblesse et des privilèges qui y étaient attachés venait essentiellement de la non-observance du genre de vie noble convenant à la dignité de cet ordre. En France, il est interdit au noble d'Ancien Régime de se livrer au commerce — le maniement de l'argent est avilissant — ou d'exercer un métier manuel, particulièrement un métier mécanique, réputé ignoble. Mais il peut travailler la terre, si c'est la sienne ou celle du roi. Une ordonnance de 1560 fait défense « à tous gentilshommes ou officiers de justice le fait et trafic de marchandises, et de prendre ou de tenir ferme, par eux ou personne interposée, à peine [...] d'être privés des privilèges de noblesse et imposés à la taille ». Et c'est là la menace la plus grave pour un gentilhomme : être inscrit sur les rôles de la taille est la marque même de la roture."
Dans le cas de l'astrologie, une mise au point s'avère nécessaire Quelle astrologie est interdite aux Juifs tout comme quelle nourriture leur est prohibée, sans que cela prenne aucunement une valeur universelle? De même, le prêt à intérêt était interdit aux Chrétiens mais point aux Juifs qui eurent un temps le monopole du métier d'usurier, ce qui est le pendant sociétal du Shabbat goy.
Selon nous, il convient d'élaborer une autre astrologie pour les juifs que celle pratiquée chez les non juifs et c'est ce à quoi nous sommes parvenus avec l'astrologie EXOLS qui se refuse à dresser un thème natal, respectant ainsi l'interdit des arts divinatoires exposé dans le Livre du Deutéronome. (cf notre étude) Ajoutons que certaines traductions rendent par "astrologie" ce qui vise des pratiques divinatoires qui ne la visent pas, rendant par 'Astrologie tel terme hébraique qui ne s'y référe pas explicitement (cf notre ouvrage Le Monde juif et l'Astrologie. Ed Arché, 1985). Comparons deux traductions du même passage: dans la traduction courante chez les Juifs, le mot Astrologue ne figure pas!
Deutéronome 18:10-12
"Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de sorcier, de magicien, personne qui consulte les esprits ou les spirites, personne qui interroge les morts. En effet, celui qui fait cela fait horreur à l'Eternel et c'est à cause de ces pratiques abominables que l'Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi".
et
לֹא-יִמָּצֵא בְךָ, מַעֲבִיר בְּנוֹ-וּבִתּוֹ בָּאֵשׁ, קֹסֵם קְסָמִים, מְעוֹנֵן וּמְנַחֵשׁ וּמְכַשֵּׁף. 10 Qu'il ne se trouve personne, chez toi, qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille; qui pratique des enchantements, qui s'adonne aux augures, à la divination, à la magie;
יא וְחֹבֵר, חָבֶר; וְשֹׁאֵל אוֹב וְיִדְּעֹנִי, וְדֹרֵשׁ אֶל-הַמֵּתִים. 11 qui emploie des charmes, qui ait recours aux évocations ou aux sortilèges ou qui interroge les morts.
Il conviendrait donc désormais de distinguer très nettement deux astrologies, l'une, divinatoire, axée sur le destin individuel, personnel, liée au moment de la naissance et l'autre "prophétique", basée sur des périodes de 7 ans. L'une est interdite aux Juifs, car elle correspond à un état antérieur à l' Intervention" qui reformata notre Humanité, l'autre leur serait en quelque sorte réservée, correspondant peu ou prou à l'Astrologie Mondiale (avec les errements sur un millénaire d'Albumasar jusqu'à André Barbault). On trouve dans l'ouvrage de Nicole Edelman(histoire de la voyance et du paranormal du XVIIIe à nos jours, Ed Seul 2006 (pp 172 et seq), une bonne desciption de la première forme d'astrologie (autour de Michel Gauquelin, Elisabeth Teissier Françoise Hardy et Patrice Guinard)
JHB 26 01 24
jeudi 25 janvier 2024
jacques halbronn Onservations autour des Arts Divinatoires de Djénane Kareh Tage Astrologie et Bible Deux poids deux mesures.
jacques halbronn observations autour des Arts Divinatoires de Djénane Kareh Tager(Ed Plon 2006)Astrologie et Bible Deux poids, deux mesures.
Posté par nofim le 25 janvier 2024
jacques halbronn observations autour des Arts Divinatoires de Djénane Kareh Tager(Ed Plon 2006) Astrologie et Bible. Deux poids deux mesures
L’ouvrage de cette autrice, responsable du Monde des Religions donne une fausse image de l’approche juive de l’Astrologie. (p. 31)On y lit « L’ère du rejet massif des arts divinatoires est inaugurée par la Torah, la Bible juive. » En réalité, il s’agit, dans le livre du Deutéronome, de ne pas se laisser impacter par des pratiques étrangères, d’où le nom de « Avoda Zara », culte étranger (en hébreu Zar) lors de la cohabitation, due à la conquéte de la Palestine, par les Hébreux. Cela ne concerne d’ailleurs pas uniquement les « arts divinatoires » mais – ce que ne précise malheureusement pas l’autrice- les autres divinités.
Relisons les textes concernés:
Deutéronome XVIII 14 Ne suivez point des divinités étrangères, aucun des dieux de ces peuples qui vous entourent.
י וְהָיָה כִּי יְבִיאֲךָ יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, אֶל-הָאָרֶץ אֲשֶׁר נִשְׁבַּע לַאֲבֹתֶיךָ לְאַבְרָהָם לְיִצְחָק וּלְיַעֲקֹב–לָתֶת לָךְ: עָרִים גְּדֹלֹת וְטֹבֹת, אֲשֶׁר לֹא-בָנִיתָ. 10 Or, quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura installé dans le pays qu’il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner, pays aux villes grandes et belles, que tu n’as point bâties;
יא וּבָתִּים מְלֵאִים כָּל-טוּב, אֲשֶׁר לֹא-מִלֵּאתָ, וּבֹרֹת חֲצוּבִים אֲשֶׁר לֹא-חָצַבְתָּ, כְּרָמִים וְזֵיתִים אֲשֶׁר לֹא-נָטָעְתָּ; וְאָכַלְתָּ, וְשָׂבָעְתָּ. 11 avec des maisons abondantes en biens, que tu n’y as pas répandus, des citernes toutes faites, que tu n’as pas creusées, des vignes et des oliviers, que tu n’as point plantés; quand tu jouiras de ces biens et t’en rassasieras,
יב הִשָּׁמֶר לְךָ, פֶּן-תִּשְׁכַּח אֶת-יְהוָה, אֲשֶׁר הוֹצִיאֲךָ מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם, מִבֵּית עֲבָדִים. 12 garde-toi d’oublier l’Éternel, qui t’a tiré du pays d’Egypte, d’une maison de servitude!
יג אֶת-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ תִּירָא, וְאֹתוֹ תַעֲבֹד; וּבִשְׁמוֹ, תִּשָּׁבֵעַ. 13 C’est l’Éternel, ton Dieu, que tu dois adorer, c’est lui que tu dois servir, c’est par son nom que tu dois jurer.
יד לֹא תֵלְכוּן, אַחֲרֵי אֱלֹהִים אֲחֵרִים–מֵאֱלֹהֵי, הָעַמִּים, אֲשֶׁר, סְבִיבוֹתֵיכֶם. 14 Ne suivez point des divinités étrangères, aucun des dieux de ces peuples qui vous entourent.
טו כִּי אֵל קַנָּא יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּקִרְבֶּךָ: פֶּן-יֶחֱרֶה אַף-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בָּךְ, וְהִשְׁמִידְךָ, מֵעַל פְּנֵי הָאֲדָמָה. {ס} 15 Car une divinité jalouse, l’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi: crains que son courroux ne s’allume contre toi et qu’il ne t’anéantisse de dessus la face de la terre.
Les textes qui sont cités pour étayer de telles interdictions sont les suivants/
Or, dans Deutéronome XVIII, il est précisé:
14 Car ces nations que tu vas déposséder ajoutent foi à des augures et à des enchanteurs; mais toi, ce n’est pas là ce que t’a départi l’Éternel, ton Dieu Comprenez : ces pratiques ne sont pas pour toi, elles ne t’ont pas été données par ton Dieu.
Dans Deutéronome IV; il est bien notifié que ces pratiques valent pour tous les peuples à la seule ‘exception des Hébreux
C’est l’Éternel, ton Dieu, qui les a donnés en partage à tous les peuples sous le ciel.
Dans Le second Livre des Rois, on lit qu’il y a eu désobéissance non seulement des gens d’Israel mais aussi de ceux de la maison de Juda laquelle adopta les pratiques de celle d’Israel:
ט גַּם-יְהוּדָה–לֹא שָׁמַר, אֶת-מִצְוֺת יְהוָה אֱלֹהֵיהֶם; וַיֵּלְכוּ, בְּחֻקּוֹת יִשְׂרָאֵל אֲשֶׁר עָשׂוּ. 19 Juda même n’observa pas les commandements de l’Eternel, leur Dieu ils adoptèrent (Halakha) les mœurs des Israélites.
טו וַיִּמְאֲסוּ אֶת-חֻקָּיו, וְאֶת-בְּרִיתוֹ אֲשֶׁר כָּרַת אֶת-אֲבוֹתָם, וְאֵת עֵדְוֺתָיו, אֲשֶׁר הֵעִיד בָּם; וַיֵּלְכוּ אַחֲרֵי הַהֶבֶל, וַיֶּהְבָּלוּ, וְאַחֲרֵי הַגּוֹיִם אֲשֶׁר סְבִיבֹתָם, אֲשֶׁר צִוָּה יְהוָה אֹתָם לְבִלְתִּי עֲשׂוֹת כָּהֶם. 15 Ils avaient méprisé ses lois, l’alliance contractée avec leurs ancêtres et les avertissements qu’il leur avait donnés; ils avaient suivi les dieux de vanité et étaient devenus eux-mêmes vains, avaient imité les nations voisines que Dieu avait défendu d’imiter,
טז וַיַּעַזְבוּ, אֶת-כָּל-מִצְוֺת יְהוָה אֱלֹהֵיהֶם, וַיַּעֲשׂוּ לָהֶם מַסֵּכָה, שנים (שְׁנֵי) עֲגָלִים; וַיַּעֲשׂוּ אֲשֵׁירָה, וַיִּשְׁתַּחֲווּ לְכָל-צְבָא הַשָּׁמַיִם, וַיַּעַבְדוּ, אֶת-הַבָּעַל. 16 avaient abandonné tous les commandements de l’Eternel, leur Dieu, s’étaient fabriqué des idoles de fonte, deux veaux , confectionné des images d’Astarté; ils s’étaient prosternés devant toute l’armée des cieux et avaient servi Baal.
Il convient donc de distinguer beaucoup plus clairement que n’a fait l’autrice ce qui est permis aux nations et ce qui ne l’est pas aux Juifs! En fait, ce sont surtout les Nations qui auront finalement imité les juifs à commencer par les populations qui ont rallié le christianisme. On connait la pratique du Goy du Shabbat chargé d’effectuer des taches, lors du Shabbat, interdites aux Juifs. C’est véhiculer une idée bien trop rigide du judaisme que de laisser entendre que celui-ci « rejette » ces pratiques en bloc! Bien plus, il est indiqué que ces pratiques ont été transmises aux nations!
Certains juifs se disent choqués qu’il puisse y avoir deux poids deux mesures. Est ce que de nos jours, les non Juifs s’interdisent ils de ne pas manger « kasher » sous prétexte qu’il y a interdiction de consommer du porc, par exemple? Certes, les musulmans auront suivi cet exemple, ce qui préte à confusion car ces interdits ne les concernent pas. A la limite, l’on pourrait dire qu’il est interdit pour un non juif de s’aligner sur les interdits adressés aux Juifs car ce serait le signe d’un désir de substitution!
Wikipedia
La théologie de la substitution ou théologie du remplacement, ou encore supersessionisme, est une doctrine chrétienne selon laquelle le christianisme se serait substitué au judaïsme dans le dessein de Dieu. Dans cette optique, le peuple d’Israël autrefois choisi par Dieu a cessé d’être le peuple élu et il est maudit parce qu’il a rejeté et tué le Sauveur, Jésus-Christ. Les dons et les promesses de Dieu à l’« ancien Israël » sont transférés à l’Église, qui devient le « nouvel Israël », le « nouveau peuple de Dieu ». Il s’ensuit que le judaïsme n’a plus qu’une valeur toute relative, en fonction du christianisme, dont il n’est que l’imparfaite préfiguration et le témoin dépassé »
mercredi 24 janvier 2024
jacques halbronn Epistémologie Pouvoir et robotisation. Judéo Centrisme pendant à l'héliocentrisme
Posté par nofim le 24 janvier 2024
jacques halbronn Epistémologie; Pouvoir et robotisation. Judéo-centrisme pendant à l’héliocentrisme.
Faudrait-il parler d’une nouvelle révolution copernicienne dès lors que l’on placerait les juifs au centre de l’astrologie? L’erreur de l’astrologie aura été de ne pas comprendre que les astres n’agissent pas tous sur l’humain mais aussi que tout l »humain n’est pas directement concerné par cette « influence ».(cf notre étude sur les « trois astrologies ») Les résistances à l »héliocentrisme auront longtemps perduré, notamment dans le monde chrétien (cf notre annexe). On peut, en tout cas, se demander comment le christianisme va réagir à notre Modéle judéo-centrique pendant de l’héliocentrisme copernicien. Force, en tout cas, de devoir constater l’absence de référence à l’astrologie dans le débat sur l’IA (cf Jean Philippe Desmolles et Grégoire Colombet, Humain ou IA? Qui décidera le futur? Défis et opportunités d’un monde où l’IA nous dépasse, Ed Dunod 2023) En effet, la deuxiéme astrologie que nous représentons ici implique l’existence d’une robotisation de la courroie de transmission entre le Haut et le Bas (Table d’Emeraude) à l’instar de la mécanisation planétaire, ce qui suppose que les Juifs seraient « mécanisés ». Descartes a abordé cette question de la machine mais il l’a associée à l’animal au lieu de la relier à la mécanique céleste dans son rapport avec l’humain:
Wikipedia
« L’animal-machine est une thèse de la métaphysique selon laquelle le comportement des animaux est semblable aux mécanismes des machines. Comme les machines, les animaux seraient des assemblages de pièces et rouages, dénués de conscience ou de pensée. »
Il y a là quelque obstacle épistémologique, comme un chainon manquant , ce qui aura empêché de penser convenablement le phénoméne astrologique. Autre obstacle : ne pas comprendre que le modéle n’impliquait aucunement que toute notre Humanité. Même dans les travaux de Gauquelin, il s’agit de s’intéresser à une élite socio-professionnelle. Autrement dit, tout exercice de pouvoir aurait pour contrepartie une forme d’automatisation, non point celle qui est à la portée de la techno science actuelle mais disposant d ‘un savoir faire bien supérieur.
Annexe:
sur Internet
»La révolution copernicienne, appelée aussi copernicianisme, est le renversement de la représentation du monde et de l’Univers du XVI e au XVIII e siècle, provoqué par l’œuvre De revolutionibus orbium cœlestium de Nicolas Copernic. »
Sur Internet ; »
Du géocentrisme à l’héliocentrisme
De nos jours, la rotation de la Terre et des autres planètes sur elles-mêmes ainsi qu’autour du Soleil constitue un fait indiscutable pour les gens éduqués. Cependant, la théorie qui explique ce fait ー l’héliocentrisme ー a longtemps été contestée.
Jusqu’à la Renaissance, la majorité des savants défendent une théorie géocentrique : la Terre est le centre immobile de l’Univers, autour duquel le reste des astres et des planètes sont ordonnés. Mais, à cette époque, le géocentrisme n’est pas seulement une théorie scientifique. C’est aussi une représentation religieuse de l’univers, porteuse de valeurs et de significations.
1. Les trois fondements du géocentrisme
La force apparente du géocentrisme repose d’abord sur notre perception immédiate du monde. De notre point de vue limité, la Terre semble être une surface plate, immobile, autour de laquelle le Soleil et la Lune tournent de façon prévisible, calculable. Nous savons désormais que cette perception est fausse. Il a fallu des siècles pour le découvrir.
Le géocentrisme a été défendu par de grands scientifiques passés. Les premiers d’entre eux rompent avec les mythes, en expliquant les phénomènes observables, non par des agents divins surnaturels, mais par des éléments naturels. L’eau ou le feu remplacent les dieux. Le manque de connaissances et d’instruments ne permet pas à ces pionniers de croire que la Terre puisse être ailleurs qu’au centre de l’univers. Mais Pythagore soutient, contre notre perception immédiate, que la Terre est ronde dès le 6e siècle avant notre ère.
Aristote (383-325 av. J.-C.) ajoute à cette idée des arguments tirés d’observations : la forme circulaire de l’ombre de la Terre projetée sur la Lune lors des éclipses ou les changements observés dans l’aspect du ciel quand on change de latitude. Aristote défend aussi une forme de géocentrisme : la Terre serait au centre d’un univers fini, divisé en deux. D’un côté, on trouve la Terre, située sous l’orbite de la Lune, où tout change, où rien n’est calculable. C’est le monde sublunaire. De l’autre, il y a un monde supra lunaire, où le mouvement des astres est immuable et parfait.
Plus tard, Ptolémée (100-168) perfectionne le géocentrisme au point d’en faire une théorie qui survivra jusqu’à la Renaissance. Les calculs de Ptolémée permettent de prévoir avec une certaine exactitude les mouvements des étoiles comme ceux des planètes de notre système solaire.
Le géocentrisme s’appuie enfin, dans notre culture, sur la religion. Quelques passages de la Bible suggèrent en effet que la Terre est au centre de l’univers. Dans la Genèse, par exemple, il est écrit que le Soleil et la Lune sont créés par Dieu après la Terre, pour l’éclairer. À cet égard, le géocentrisme est d’abord un anthropocentrisme : s’il est plus satisfaisant de croire que la Terre est au centre de l’Univers, c’est parce qu’il est plus gratifiant pour nous de croire que l’Homme est au centre de la création et de l’attention de Dieu.
2. La révolution copernicienne et l’héliocentrisme
Quelques savants de l’Antiquité défendent l’hypothèse héliocentrique, comme le mathématicien et astronome Aristarque de Samos (310-230 av. J.-C.). Ces hypothèses sont transmises de l’Antiquité à la Renaissance, mais ce n’est qu’avec Copernic (1473-1543) qu’elles commencent à bouleverser le consensus géocentrique.
Ce bouleversement s’explique également par un affaiblissement du modèle de Ptolémée, qui présente des points faibles. L’un d’eux concerne le mouvement des planètes de notre système solaire : si l’on suppose que les planètes tournent autour de la Terre et non du Soleil, pourquoi semblent-elles régulièrement aller en arrière ? Une théorie très complexe (dite des épicycles) propose une explication à ce phénomène, mais elle est démentie par les observations les plus exactes.
Pour gagner en exactitude, les astronomes complexifient encore le modèle géocentrique. Malgré tous leurs efforts, il devient de plus en plus évident que le géocentrisme n’est pas satisfaisant. L’héliocentrisme est donc défendu par Copernic, avec discrétion et prudence, comme un modèle astronomique à la fois plus simple et plus exact que le géocentrisme de Ptolémée.
Les autorités religieuses chrétiennes, catholiques comme protestantes, condamnent très vite les travaux de Copernic. Luther juge que le Soleil ne peut pas être le centre immobile de l’Univers puisqu’il est écrit dans la Bible que Josué a arrêté la course du Soleil. D’autres citeront le psaume 93 qui, dans certaines traductions, affirme que la Terre ne bouge pas. Mais en dépit des censures et des condamnations religieuses, le modèle de Copernic sera amélioré et adopté par ses successeurs pour aboutir au consensus scientifique actuel.
3. L’anthropocentrisme en question
Un modèle scientifique a pour fonction et pour but de décrire correctement des phénomènes afin de les prévoir. Il participe à la recherche de la connaissance. Or, la connaissance peut détruire nos croyances les plus chères. Celles et ceux qui ont cru au Père-Noël le savent. Freud remarque ainsi qu’en expulsant l’humanité de sa place centrale dans l’univers physique et biologique, Copernic et Darwin lui ont infligé une blessure narcissique : il est vexant d’apprendre que nous ne sommes pas une espèce exceptionnelle logée sur une planète exceptionnelle. C’est pourquoi la connaissance scientifique peut être contestée pour des raisons extérieures à la science. Les religions revendiquent ainsi encore souvent le monopole de la vérité afin de discréditer des vérités contraires à leurs dogmes. Cette prétention religieuse se paie souvent de l’erreur et de l’injustice. L’Église catholique a mis 300 ans à reconnaitre son erreur lors du procès de Galilée. Lui-même, bon chrétien, écrivait que la Bible dit comment aller au Ciel et non pas comment est le ciel. En d’autres termes, la Bible guide les croyants vers le Salut, mais on y chercherait en vain de la physique, de l’astronomie, ou encore de la biologie »
JHB 24 01 24.
jacques halbronn Assumer la dialectique Colonisatin. Mimétisme, hybridationn corruption, immigration.
jacques halbronn Assumer la dialectique colonisation décolonisation. . Mimétisme, hybridation, corruption, immigration.
Selon nous, notre Terre aura été colonisée par des "extra-terrestres" qui auront instauré un certain type de déterminisme astrologique et le "judéocentrisme" ou mieux encore l'"adamocentrisme" Il importera donc de prendre toute la mesure du processus de colonisation et ses effets par delà quelque tendance au déni. Mais on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre
. Le colonisé doit reconnaitre sa dette voire sa dépendance envers le colonisateur au prisme du processus mimétique. Il est certes tentant d'affirmer pour le colonisé que ses emprunts lui auront été imposés par le colonisateur mais force est de constater de la fascination du colonisé pour le colon, à commencer par le plan linguistique (cf nos mémoires de 1981 'Lille III) 1987 et 1989 (Paris V Descartes) sous la direction de Louis-Jean Calvet autour de l'emprunt de l'anglais au français) ;En 1987, Calvet publiera d'ailleurs "La Guerre des langues et les politiques linguistiques" (Payot, puis Hachette) où un chapitre intitulé 'Guerre de tranchées. Le cas du français" recoupe nos propres travaux.
Le phénoméne de l'émigration/immigration reléve d'une telle problématique.
Nous avons déjà pointé les aspects pervers de l'emprunt sauvage par opposition à l'enseignement reconnu: le modéle adopté est condamné à être déforme sans toutefois être méconnaissable, la langue du colonisé s'en trouve hybridisée et enfin, il y a risque de substitution et de remplacement.. Pour nous, les préceptes (Mitzwoth)exposés notamment dans le Livre du Deutéronome concernent l'établissement d'un colonialisme "équitable" pour chacun des parties. On aura compris que la Terre promise aux Juifs n'est pas la seule Palestine mais bien toute la planéte Terre car quel sens y aurait-il, théologiquement, à rassembler ceux ci à l'intérieur de frontières horizontales alors que l'on s'inscrit dans une dynamique verticale? Louis Jean Calvet 'Linguistique et colonialisme (Payot, 1974 dénonce un certain impérialisme linguistique qui ne respecterai pas la diversité des langues. (cf Calvet, Histoire des mots Payot, 1993, La Sociolingustique PUF Que sais je 1996)Or, pour notre part, sur la base du mythe la Tour de Babel, la diversité est un fléau généré par une spirale de l'erreur de transmission avec le mirage d'une certaine créativité (cf notre Eloge de l'erreur, Ed Lierre et Coudrier, 1990)
JHB 24 01 24
mardi 23 janvier 2024
jacques halbronn Les trois astrologies en présence
Jacques halbronn Les trois astrolohgies en présence
Il importe de comprendre que toute création obéit à une certaine logique qu’il s’agisse d’un dieu ou d’un artiste. Deux formes d’astrologie coexistent, l’une décrite par Michel Gauquelin et qui reléve d’une instrumentalisation de l’environnement, nullement réservée aux humains, en se limitant naturellement aux astres visibles à l’œil nu, donc « instrumentalisables » alors que l’autre, beaucoup plus tardive, exige de disposer d’une bio-technologie très sophistiquée qui, quant à elle, ne vient pas d’en bas mais est déterminée, octroyée, d’en haut à la façon d’une Constitution au sens politico-juridique du terme, si ce n’est que la dite Constitution ne reléve pas du bagage propre à la Techno-science de la fin du XVIIIe siècle mais d’une techno-science bien plus avancée Il y a là quelque paradoxe car cela va conduire l’astrologie contemporaine à un double décalage/hiatus diachronique d’avec les deux autres formes d’astrologie.
Ces trois astrologies diffèrent, au demeurant, d’après leurs arsenaux planétaires respectifs: la première, comme on l’a dit, englobe 5 astres, à savoir la Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, tels qu’ils apparaissent chez Gauquelin, la seconde qui est un « cadeau du ciel » se limite à la seule planéte Saturne alors que la troisiéme ajoute au clavier de la première Uranus, Neptune et Pluton, plus des astéroïdes situé entre mars et Jupiter mais néanmoins invisibles sans l’aide d’un télescope. Pour cette troisième astrologie, le critère du visible n’est pas retenu, ce qui implique que les humains ne sont pas les acteurs d’un tel phénoméne, mais que c’est la « Nature » elle-même qui aura imposé sa Loi, ce qui contraint les astrologues de ce courant dominant à affirmer que le systéme solaire serait une sorte d’être animé qu’il convient de décoder, comme le propose Jean Pierre Nicola, de la même génération que Gauquelin.
En ce qui concerne la deuxiéme astrologie, que nous préconisons, on ne se heurte ni à l’argument de la non transmission des caractères acquis (cf Lamarck) ni à celui de l’aptitude des humains à capter les configurations astrales, tant visibles qu’invisibles. On bascule, en quelque sorte, du champ de la Science à celui de la Technique, ce qui correspond à une toute autre épistémologie purement fonctionnelle à l’image d’un tableau de bord. Il ne s’agit plus dès lors que d’un probléme de connexion relevant d’une programmation biotechnologique entre des objets. D’une part, un seul vecteur, Saturne, qui déclenche en passant sur les axes équinoxiaux et solsticiaux des basculements psychosociologiques et de l’autre un autre vecteur, la lignée « adamique » impactée dans son rapport avec une humanité primitive, celle de la première astrologie sur laquelle elle exercera un pouvoir périodique. Il n’est plus du tout nécessaire, alors, d’utiliser tout le systéme solaire mais de l’instrumenter en rapport avec les besoins organisationnels propres au « plan » lequel ne mobilise directement qu’une petite partie du systéme solaire et de la population terrestre. Cette astrologie EXOLS ne prétend aucunement faire le travail des deux autres formes d’astrologie, ce qui met fin à un certain syncrétisme. JHB 24 01 24
jacques halbron Phénoménologie du pouvoir au prisme de la question juive
jacques halbronn Phénoménologie du pouvoir au prime de la question juive.
Le mot pouvoir, en français recouvre un vaste champ sémantique. Exercer un pouvoir, c'est pouvoir agir et faire agir, cela implique d'assumer une fonction, un rôle avec les problématiques qui en découleront inévitablement. On ne saurait avoir le beurre et l'argent du beurre. Inversement, ne pas exercer de pouvoir peut se révéler dangereux en ce sens que l'on ne justifierait pas une présence qui n'aurait pas de fondement , qui ne servirait pas de marqueur.. Quel dilemme! La solution passe par la cyclicité et l'on peut même dite que le principe d'alternance démocratique ne se conçoit qu'en raison des tensions ainsi secrétées par toute prise de responsabilité et donc de pouvoir qui se prolongerait au delà d'un certain seuil critique.
Cette cyclicité est censée être assurée par un calendrier électoral, découpant le temps en périodes d'une certaine durée. Dans la Bible, on nous parle d'une alternance de 7 ans en 7 ans. (Songe de Pharaon interprété par Joseph l'Hébreu).On interdit notamment plus de deux mandats présidentiels consécutifs.(USA, France) Mais nous pensons qu'un tel modéle doit s'articuler sur une certaine réalité anthropocosmologique qui s'exprime sur deux registres: d'une part, une cyclicité astrale et de l'autre une structure dynastique objective. (moinarchie, prédominance d'une certaine population (aristocratie)
En d'autres termes tout pouvoir doit se moduler s'il veut perdurer. Comme dit l'Ecclésiaste, il y a un temps pour tout. Un temps pour prendre le pouvoir et un temps pour lâcher prise en adoptant un profil bas, un temps où l'on s'impose et un temps où l'on rentre dans le rang; Tout cela n'ayant qu'un temps, on l'aura compris.
Pour les Juifs, il y a un temps pour se présenter comme une communauté parmi tant d'autres - c'est la démarche du sionisme - soit une forme de banalisation passant paradoxalement par une certaine visibilité folklorique- qui ferait oublier ce dont ils sont capables individuellement, diasporiquement, et un temps où l'on fera appel à certains d'entre eux mais sans se référer d'emblée explicitement à leur judéîté ou à leur judaisme, à leur qualité de Juif. Mais tôt ou tard, ce point commun se verra signalé, dénoncé (cf la France Juive d'Edouard Drumont à la fin du XIXe siècle) dès lors que l'on atteindra à une certaine masse critique, ce qui conduira à basculer de facto vers l'autre cas de figure.
JHB 23 01 24
lundi 22 janvier 2024
jacques halbronn Linguistique Restituer la dialectique Ecrit Oral. Discours de la méthode
jacques halbronn Linguistique. Restituer la dialectique Ecrit/oral. Discours de la méthode .
L'écrit nous renseigne -t-il sur l'oral alors même que celui-ci n'est pas enregistré. Seuls les écrit restent, dit l'adage. Cela se présente à deux niveaux . D'une part, lorsque l'écrit s'est aligné sur l'oral et de l'autre, quand la structure de l'écrit met sur la piste de son oralisation
I. Alignement de l'écrit sur l'oral
Un cas classique est l'usage de l'accent et de l'apostrophe en français. Normalment, cela n'est pas nécessaire quand on connait les régles de prononciation mais face à des locuteurs non initiés à de telles finesses, cela aura pu sembler souhaitable. C'est ainsi que la forme "ed" du participe passé s'est imposée à l'écrit alors que l'on aurait pu et du se passer de recourir à un tel expédient. La preuve d'un tel usage est attestée par l'emprunt anglais qui n'a pas adopté le "é" et a gardé le 'ed". L'inconvénient d'une telle pratique apparait lors du passage du masculin au féminin du fait de la suppression du "d". En espagnol, encatado donnera au fémnin encantado alors qu'en français enchanté donnera enchantée, ce qui est une solution phonologique pauvre. En revanche, la consonne final du participe se maintient en français pour certaines conjugaisons: par exemple, inscrit (e).
II Préparation de l'oral dans l'écrit.
Dans le cas des diphtongues, notamment, la présence du couple voyelle plus n est un indice fort quant à une pratique de la diphtongaison même lorsque celle-ci n'est plus réalisée à l'oral. Dans l'exemple signalé plus haut, comment devait se prononcer "encantado"? Nous pensons que cela préparait le terrain à une diphtongue, laquelle a disparu à l'oral tout comme d'ailleurs en anglais pour les mots d'origine française.
Le cas de l'allemand est assez remarquable avec les formes en "ein": le nein de l'allemand ne diphtongue plus à la différence du "non" français tout comme le "ein" par rapport au "un" français. On pourrait également signaler le "mein" allemand à rapprocher du "mien" français. Se pose aussi la question du féminin lequel n'a pas accés à la diphtongaison, ce qui constitue déjà en soi un marqueur de genre. L'usage du "e" fait obstace à la diphtongaison : un et une, humain et humaine etc.
III L'emprunt archaisant
C'est le cas, notamment en anglais, où des états anciens du français (tant à l'oral qu'à l'écrit) se sont maintenus alors même que le français actuel les aura perdus On pense au participe passé en "ed" ou à la prononciation des formes en "ble" comme possible où le chainon permettant d'accéder à possibilité n'est plus en vigueur oralement à savoir "possibel". Il ne s'agit là nullement d'une invention de l'anglais ou d'une corruption mais d'une conservation correcte qu'il conviendrait de restituer en français
JHB 22 01 24
Jacques halbronn La notion duelle de "Kasher"
Posté par nofim le 22 janvier 2024
jacques halbronn La notion duelle du « Kasher »
Dans le Deutéronome, il est recommandé aux Hébreux de ne pas se laisser impacter par les pratiques environnantes. Ces pratiques ne sont pas convenables pour eux mais peuvent tout à fait être en vigueur par les autres populations. En ce sens, un tel interdit est relatif. Le judaisme n’a pas vocation à condamner les autres pratiques mais entend ne pas les suivre. En ce sens, nous dirons dans le cas de l’astrologie qu’il peut exister une astrologie kashère et une astrologie qui ne l’est pas et force est de constater que l’on fait trop souvent l’amalgame, jetant ainsi le bébé avec l’eau du bain. Or, par un processus mimétique, les populations colonisées, envahies, entendent s’aligner sur la doctrine des dominants en affirmant que le dieu des Hébreux doit nécessairement être le même que le leur et c’est un piége dans lequel nombre de Juifs sont tombés. Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. D’où des formes excessives qui circulent complaisamment dans la présentation du Dieu des Hébreux tels que » roi du monde » (Melekh haOlam) alors que dans le Deutéronome, il est bien indiqué qu’il existe d’autres croyances à ne pas adopter par les Hébreux; Quel dilemme!
JHB 20 01 24
dimanche 21 janvier 2024
jacques halbronn Le judaisme écartelé entre la Synagogue, le Christianisme et le Sionisme
jacques halbronn Le judaisme écartelé entre la Synagogue, le Christianisme et le Sionisme
En 1978, nous avons co-fondé le CERIJ, Cercle d'Etude et de Recherche sur l'Identité avec son bulletin, les Cahiers du CERIJ et l'organisation d'un Colloque qui se tint au Foyer International d'Accueil de Paris, rue Cabanis, Paris XIV. Un peu plus tôt, nous avions co-animé une liste "Pour un judaisme vivant", lors d'élections consistoriales. Dix ans plus tard, nous avons rallié la mouvance judéo-laïque et rejoint Liberté du Judaisme à l'instigation d'Elie Garbarz. Il ne faudrait pas tomber dans le piége des Ecritures à moins que celles-ci nous conduisent à chercher des forces vives en nous mêmes, en tant que juif, descendant d'une longue lignée. Le judaisme n'a pas à délivrer de message aux non juifs mais à développer une conscience de la singularité juive, pour chaque génération.
Voilà pourquoi, se polariser sur le personnage de Jésus nous apparait comme un grave contre-sens en ce qu'il fige la "Bonne Nouvelle"; c'est l'arbre qui cache la forêt, l'individu qui éclipse le peuple, le texte que tout le monde, juifs comme non juifs d'origine, peut s'approprier. Pour nous, il s'agit de "lire" le monde et non les textes. Il y a le Ciel qui est vivant de par sa mobilité perpétuelle et qu'il nous faut corréler avec l'Histoire et d'abord comprendre en quoi le Ciel (le système solaire) est en mesure de nous aider à comprendre la "question juive" car pour nous ce qu'on appelle Astrologie Mondiale concerne exclusivement les Juifs, une autre astrologie, primitive, vaut pour les non Juifs. Ainsi, l'on comprend que dans le Livre du Deutéronome, Moise recommande de ne pas adopter les pratiques des populations ainsi conquises, les "autres dieux". Il ne s'agit surtout pas de déclarer qu'il n'existe qu'un seul Dieu mais que celui des Juifs ne vaut que pour eux. C'est là le véritable esprit du monothéisme juif. Déjà en 1968, sur le campus de l'Université Hébraique ('de Givat Ram, à Jérusalem), nous mettions l'astrologie au coeur de l'identité juive.
Certes, il existe un "Etat Juif" nommé Israêl, qui vit le monde au présent dans ses tribulations et en 1967, la Guerre des Six Jours nous avait fortement impacté nous engageant dans un processus d'Alya auquel nous renoncerions dès 1969. Est ce que cet Etat représente le monde juif? Pour notre part, nous croyons à la personnalité juive, à sa spécificité au sein, au milieu des "Nations 'Goyim) Autrement dit, c'est en oubliant que l'on est né juif que l'on est en mesure de comprendre la place du Juif dans le monde en tant que porteur, détenteur de vérité. Et ce non pas du fait de la Torah, qui est un Livre qui ne fait sens qu'au prisme de la présence juive. laquelle lui confère un verbe , une oralité existentielle et contemporaine. Autrement dit, réunir des Juifs en un seul et même espace ne nous semble nullement correspondre au message de Moise, tel que rapporté dans le Deutéronome. Le Juif se doit de rester étranger, autre et de ne pas s'identifier au monde non juif dans lequel il s'immerge. Or, nous observons à quel point le Proche Orient ne parvient plus à penser une telle immersion au point que pour l'autorité palestinienne, aucun Juif ne saurait demeurer sur son territoire, présent et futur et plus généralement, le monde arabe se sera vidé de ses Juifs, à ses dépens. Pour notre part, nous comprenons tout à fait qu'il puisse exister des réactions non pas tant par rapport à l'Etat Hébreu mais même à l'encontre de personnalités juives. Dans le Deutéronome, il est clairement stipulé que les Hébreux doivent apprendre à vivre équitablement avec les populations autochtones colonisées, en exerçant certaines responsabilités et nous ne traiterons pas d'antisémites ceux qui sont interpellés par la présence juive au monde. car il serait hypocrite de s'en étonner. et ce sont ceux qui entendent banaliser le fait juif ou se l'approprier qui sont, à nos yeux, les pires antisémites.
JHB 21 01 24
samedi 20 janvier 2024
Jacques halbronn Linguistique. La grille ternaire versus la grille binaire
jacques halbronn Linguistique. La grille ternaire versus la grille binaire
Saussure avait proposé la binarité signifiant/signifié. Nous avons montré qu'il convenait de passer à la ternarité signifiable/signifiant/signifié, ce qui est attesté par les adjectifs en "ble" comme possible, accessible, faisable etc. Mais pour nous le signifiant est le significateur, celui qui permet de passer de la puissance à l'acte.
Une autre ternarité s'impose lors du passage de l'adjectif au substantif comme belle- beau- beauté avec une réduction de belle à beau puis une extension de beau vers beauté. Soit deux mouvements inverses.
Sur internet:
Le substantif est un nom, alors que l'adjectif est le terme qui s'accorde avec ce nom. Le substantif permet de nommer ce qui nous entoure. Il exprime des sentiments et des idées et peut se placer devant un article comme "le", "la" ou "une". L'adjectif, quant à lui, sert à qualifier le substantif. Selon nous, le substantif prolonge l'adjectif.
Cette ternarité correspond en quelque sorte au "neutre" comme on le trouve en allemand (der, die, das) Le substantif implique le recours à un suffixe (grande-grand- grandeur)
JHB 20 01 24
Jacques halbronn Du refus d'admettre la dualité: le cas juif et le cas astrologique
jacques halbronn Du refus d'admettre la dualité : le cas juif,le cas astrologique.
Quand on considère les attaques de la part des antisémites ou de la part des anti-astrologie, l'on doit signaler un certain tour de passe passe. C'est ainsi qu'au lieu d'aborder la question de la présence juive au monde, l'on se contente de s'en prendre aux agissements propres à l'Etat d'Israël et de même qu'au lieu de traiter de l'influence des astres, l'on s'en prend aux dires de l'Astrologie. Dans les deux cas, cela dispense d'aborder ces dossiers sur le fond.
JHB 20 01 24
jacques halbronn Les deux formes opposées de judéophobie, au prisme de l'astrolgie
jacques halbronn Les deux formes opposées de judéophobie au prisme de l'astrologie
Entre le 7 et le 8 octobre, on observe un contraste remarquable. Le 7 octobre, il y a volonté d'écrasement des juifs en raison de leur vulnérabilité - on pense à la Shoah- et le lendemain avec le début de la riposte israélienne, il y a un ressentiment face à la puissance juive, avec des positionnements inversés du jour au lendemain.. En phase équinoxiale, nous voyons un paralléle entre 1967 et 2024, à 56 ans d'intervalle, soit en position semblable (8x7) de type équinoxial face au moment solsticial de la Solution finale, au début des années 40.
Astrologiquement, un tel basculement s'explique du fait de la dualité Solsticialité-Equinoxialité qui est au coeur de l'Astrologie EXOLS.
JHB 20 01 24
vendredi 19 janvier 2024
jeudi 18 janvier 2024
Jacques halbronn Sur le "Papus" d'Arnaud de l'Estoile. Ed Pardés 2006
Jacques halbronn Sur le « Papus » d’Arnaud de l ‘Estoile. Ed Pardés 2006
En 1992, nous avions traité de Papus- dont nous avions reproduit une photo- dans La Vie astrologique, il y a cent ans d’Alan Leo à Barlet (Ed Trédaniel) ouvrage que ne mentionne pas l’auteur du « Papus. que suis-je? » paru en 2006:(pp 121 et seq) Le personnage de Papus, né en 1865, n’est pas sans faire écho à notre propre parcours dans le dernier quart du XXe siècle. Papus décéda prématurément à l’âge de 51 ans en 1916 (cf nos études sur la Société Astrologique de France, fondée en 1909, en ligne sur SCRIBD)
Quelques exemples propices à un certain paralléle avec notre propre parcours En 1889, Papus (alias Gérard Encausse) publiait chez Georges Carréé Le Tarot des Bohémiens,à l’âge de 24 ans. En 1891, il participe à la fondation avec Barlet du Groupe indépendant d’études ésotériques GIEE (cf p. 26) Il ouvre un local au 29 , rue de Trévise, à Paris
En 1891, Papus dirige une Bibliographie méthodique de la science occulte ainsi que la Kabbale (tradition secréte de l’Occident(chez Georges Carré. En 1900, il anime le Congrès international de psychologie/ En 1913, dans sa revue Mysteria(1913-1914), il aborde la question de l’Ere du Verseau.(http://iapsop.com/archive/materials/mysteria/mysteria_v1_n1_jan_1913.pdf)
Récemment nous avons exhumé un texte de Papus consacré à la précession des équinoxes qui avait échappé à la vigilance d’un Robert Amadou, paru dans l’éphémére revue Mystéria. (cf R. Amadou et l’ère du Verseau, etc)
La consultation de nos Bottins et Guides (1980-2006), celle de notre CATAF (Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français) étaierait un tel paralléle dans le domaine de l’édition et de l’organisation de structures (Faculte libre d’astrologie de Paris, Centre providence, Ed de la grande Conjonction, Colloques internationaux etc) Rappelons tout de même, la parution en 1976 de notre Astrologie parue dans la prestigieuse Collection Clefs (Ed Seghers)à 28 ans ou en 1979 le collectif « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau (ed Albatros-Autre Monde), la publication en 1985 du Monde juif et l’Astrologie Ed Arché. On notera chez Papus comme chez nous une forte connaissance des langues dont l’hébreu. En ce qui concerne nos origines, on rappellera que du côté maternel, nous sommes marqués par la Provence et les Pyrénées, notre grand père maternel s’appelait Edmond Carcassonne et était de la lignée des « Juifs du Pape ». Nous mêmes avons consacré de nombreux travaux à Nostradamus, né à St Rémy de Provence. Sans fausse modestie, nous pensons avoir joué un rôle de catalyseur comparable à celui de Papus, un siècle plus tôt. Laissons aux historiens de demain le soin d’apprécier, d’autant plus que nous n’avons pas dit notre dernier mot.
JHB 18 01 24
mercredi 17 janvier 2024
jacques halbronn sur l'ouvrage de Gérald Messadié Réalités et mystificaions du parananormal
Jacques halbronn sur l'ouvrage de Gérald Messadié Réalités et mystifications du paranormal. Ed L'Archipel 2015
On s'intéressera avant tout aux propos de l'auteur sur l'Astrologie (pp. 19-38) qui ouvrent d'ailleurs son livre. Messadié se présente comme un spécialiste des "impostures", invraisemblances et contradictions en tout genre, ce qui, a priori, nous rapprocherait. Ce qui nous géne chez la plupart des critiques de l'astrologie, c'est leur façon de figer le discours ainsi visé. Ils en traitent comme s'il s'agissait d'une langue à prendre impérativement dans sa totalité tant dans le temps que dans l'espace Les astrologues seraient nécessairement solidaires les uns des autres et devraient répondre de tout ce qui a pu s'écrire sur le sujet, dans la longue durée! La mentalité propre à ce genre de réquisitoire exclue que l'anti-astrologue engage une quelconque recherche en réponse aux objections. On nous répondra que ce n'est point là son rôle. Messadié ne se rend pas compte de l'incompatibilité entre elles des positions auxquelles il s'attaque. et il refuse à l'astrologue le droit d'opérer un tri. Son cheval de bataille depuis longtemps est la précession des équinoxes et le Zodiaque, confondant astrologie et astronomie sous un même pavillon.
Selon nous, le socle de l'astrologie, c'est le cycle des 4 saisons et les signes du Zodiaque n'en sont qu'un avatar corrompu qui ne correspond même plus à son référentiel d'origine puisque l'on n'y trouve pas le cochon, attesté aussi bien dans les Travaux d'Hercule (Sanglier d'Erymanthe) que dans les Très Riches Heures du Duc de Berry sans parler du zodiaque chinois. Le tort des astrologues, c'est justement de suivre de trop près le métalangage des astronomes avec les constellations zodiacales et le nom mythologique des planétes. En effet, cela conduit à un double décrochage par rapport aux saisons, aggravé par Ptolémée, dans sa Tétrabible qui associe les dieux planétes aux signes zodiacaux. (les Maitrises). En fait, les maitrises auront contribué à couper l'astrologie de ses bases saisonnières dans la mesure où les dieux n'ont rien à voir avec les saisons, pas plus que les constellations. Il convient de rappeler que le seul usage que les astrologues ont accordé aux étoiles est justement d'indiquer les axes équinoxiaux et solsticiaux et ce sont les astrologues qui selon nous auront mis en évidence le processus de la précession car ils étaient les premiers à être concernés. Il y a là un paradoxe que n'a pas compris Messadié (p. 22), à savoir que dans précession des équinoxes, il y a le mot équinoxes, à savoir un paramétre astrologique de toute première importance alors que cette question était un épiphénoméne pour les astronomes. Que dire des statistiques astrologiques jugées par Messadié (pp. 31 et seq)? Il trouve étrange qu'il n'y ait pas de résultats pour Mercure, Neptune, Pluton ou Uranus. Cela ne devrait pas être si étonnant que cela vu que ces astres sont invisibles à l'oeil nu : Mercure en raison de sa trop grande proximité avec le Soleil et les transsaturniennes parce qu'elles échappaient à la perception humaine naturelle. Messadié se place d'un point de vue astronomique et non pas anthropologique: alors que l'homme est la mesure de toute chose. (cf notre étude en 1986 La Pensée astrologique avec l'Histoire de l'astrologie de Serge Hutin). Selon nous, Gauquelin a mis en évidence l'astrologie d'une humanité primitive que nous distinguons nettement de l'astrologie plus sophistiquée et plus tardive liée aux axes saisonniers et non aux axes horizon-méridien. En conclusion, nous dirons que Messadié s'est perdu dans le labyrinthe spatio-temporel de l'astrologie en voulant y voir une unité inexistante qu'il aura ainsi plaquée avec une certaine incurie sans disposer d'un fil d'Ariane.
JHB 17 01 23
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